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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 13:46

 

 

 

La Maçonnerie

considérée comme le résultat

des religions Egyptienne, Juive et Chrétienne

par le Fr.°. Reghellini de Shio

1842

"Il existe au fond de nos coeurs un désir insatiable de connaître la vérité"

16ème partie

15ème partie

14ème partie

13ème partie

12ème partie

11ème partie

10ème partie

  1ère partie

CHAPITRE X

2ème partie

Il est impossible de se faire une idée des efforts que les prêtres de Rome font en tous les pays pour arrêter le progrès de ces deux institutions utiles, et avec quelle hypocrisie ils ont combattu le droit public des gouvernemens sur l'instruction publique, sous prétexte qu'il ne peut produire que des Chrétiens peu dévoués au papisme. Ils s'efforcent de faire croire que l'enseignement civil et religieux leur doit appartenir.

Dans plusieurs chapitres de la Bible, on remarque
des traces de l'opposition des prêtres à l'instruction publique. Remontons à la source : examinons la cause de la condamnation des hommes et du péché original tant prôné par les orateurs de Rome moderne ( 83) ; Eve fut condamnée, Dieu augmenta son travail et sa grossesse, elle dut enfanter avec douleur ; Adam ne put manger les fruits de la terre, qu'en travaillant tous les jours de sa vie. (Genèse, ch. III, 16-17.)

Les
prêtres chrétiens, s'appuyant de ce passage de la Bible, voulurent qu'Adam et Eve fussent condamnés, avec toute l'espèce humaine qui en est (84) dérivée, à une damnation éternelle dans leur enfer ; néanmoins la peine infligée regarde le cours de la vie mortelle, elle ne va pas plus loin. Examinons la légende : Adam et Eve, après leur création, se trouvant dans une parfaite innocence, d'après le conseil d'Arym (85), qu'ils crurent
un animal prudent et ami, cherchent à s'instruire, à s'éclaircir et à connaître la science du bien et du mal. Cette punition est taxée d'absurdité par les critiques de cette Bible écrite par les Lévites. On sait que l'ignorance dans le peuple était le levier de leur pouvoir. C'est Dieu même que le sacerdoce fait parler ; il défend à Adam et Eve de manger du fruit de l'arbre de la science du bien et du mal ; c'était bien plutôt le cas de récompenser nos premiers pères de leur bonne volonté de s'instruire, pour savoir comment, dans leur vie, ils devaient se conduire pour embrasser le bien et pour fuir le mal : peu importe aux Lévites que Dieu paraisse injuste, ils veulent dominer, l'ignorance doit être ordonnée sous cette étrange allégorie. La Bible est regardée comme contenant des tableaux licencieux ; car, quel libertin, par exemple, oserait, de nos jours, se servir des expressions du prophète Ezéchiel, ch. XXIII, $ 20, où il peint la dissolution des femmes juives? Il parle de la femme Ahole, pour indiquer les femmes de Samarie , et de la femme Aholiba , pour caractériser les femmes de Jérusalem. « Et Aholiba s'est rendue amoureuse de ses fornicateurs, la chair desquels est comme la chair des ânes, et dont la force égale celle des chevaux. »

Nous ne croyons pas que la défense de lire la Bible que fait la cour de Rome, soit
la conséquence des obscénités qu'elle contient ; nous croyons qu'elle est la suite de cette grande vérité, que toute religion qui n'est plus mystérieuse, cesse d'être religion ; or, la religion de Rome étant fondée sur la Bible, il est naturel que cette lecture soit défendue. Cette vérité est prouvée par une infinité d'exemples dans d'autres religions. Les prêtres
égyptiens avaient fait un crime au peuple d'apprendre à lire
; ils avaient trois sortes d'écriture, c'était comme un triple rempart qui cachait les mystères de la religion à la curiosité des profanes. Les prêtres égyptiens montraient en pompe au peuple les livres d'Hermès, mais ils ne les lui communiquaient jamais. (Elian. Var. , Hist. XIV. )

Les Druides établissaient que
le plus grand des crimes était de s'occuper d'écrire en fait de religion ( Museum Cusicum, Romœ 1780.)

La lecture des Vides n'est
permise qu'aux Brames. Ils punissent ceux qui enfreignent cette loi en lui versant dans la boucbe de l'huile ardente. (Asiat. Res. II, 340, 346.) Les prêtres chrétiens ne se servent partout que de la langue latine, langue morte et défigurée où on la parle, ignorée par la généralité des peuples de la terre, et qui n'est plus guère que l'apanage des séminaires et de quelques savans. Les prières et la Bible doivent être en latin, Rome a toujours défendu qu'on priât dans une langue vulgaire : le peuple ignore ce qu'il demande à Dieu, ou ce que signifient les paroles du mystère de la messe et autres. Malgré les efforts de ce parti anti-social, l'éducation civile s'avance, et la connaissance de la Bible se répand de plus en plus.

La Société Biblique d'Angleterre, dans son 22e rapport, publie le résultat de ses opérations depuis sa fondation : elle a émis 4 876 722 Bibles et Nouveaux-Testamens, et en fit imprimer chez l'étranger 2 980 409, ce qui donne un total de 7 867 131, en 143 langues ou dialectes ; elle a employé près de
34 millions de francs dans cette noble entreprise formée de dons volontaires.

Alexandre, autocrate de toutes les Russies, chercha également à répandre la Bible, après l'avoir fait traduire et imprimer en 27 langues différentes, et la distribua parmi les peuples de son vaste empire. Le Missionary-Herald donne une lettre de Mme Henderson, qui constate qu'à la formation d'une Société Biblique à Novogorod, il y avait
plusieurs membres du clergé russe qui n'avaient jamais entendu parler de Bible, et se demandaient avec étonnement quel livre ce pouvait être? Voilà des prêtres chrétiens qui ne sortaient pas des Juifs ; néanmoins leur loi devait être entièrement orale.

Un calculateur prétend que, si la mission biblique dure, dans la même proportion, pendant cinquante années, il en résultera
un culte chrétien général dépouillé de fanatisme et réduit à sa simplicité première.

Nous avons dit que
les Papes les plus ambitieux défendirent le mariage (86) aux prêtres ; néanmoins l'Histoire de l'Eglise nous présente plusieurs Papes qui ne furent point de chastes célibataires. Sous Sergius III (87), pape, Théodora , femme de mœurs très-corrompues , gouverna Rome. Jean X fut nommé Pape à la faveur de cette Théodora, qui, au reste, n'était que sa maîtresse.

Un
Jean, fils du pape Sergius, et de Merovia, fille de la susdite Théodora, fut Pape et Vicaire de Jésus-Christ, sous le nom de Jean XI.

Jean XIII fut déposé du Saint-Siège à cause de son libertinage.

Benoît IX, élu Pape très jeune, eut des moeurs corrompues , vendit le pontificat pour de l'argent à Grégoire IV.

Le pape
Borgia, si connu par ses vices, eut de la dame Venozia quatre fils et une fille. ( Voyez l'Hist. Ecc., par Fleury ; les Annales de la Vertu, par Mme de Genlis ; l'Esprit de l'Eglise et l'Epître à St Pierre, par notre respectable Frère de Potter, et autres ouvrages.)

Voici comment s'explique le cardinal Baronius sur la corruption de Rome, et sur certaines élections des Papes :
« Quel horrible aspect ne présentait pas l'Eglise romaine au commencement du Xe siècle, lorsque
d'infâmes courtisannes disposaient à leur gré des sièges épiscopaux ! il est aussi horrible qu'effrayant à entendre, lorsqu'elles plaçaient leurs amans sur le trône de St Pierre, comme après fît Dona Maria Maldachini, la belle-sœur et la maîtresse de Jean-Baptiste Pamphili, laquelle, par ses intrigues, fit placer le Cardinal sur le siège pontifical en 1644, sous le titre d'Innocent X, de manière qu'on a appelé plusieurs Pontifes légitimes, qui n'étaient, dans le fait, que des intrus qui devaient tout à des femmes de mauvaise vie ; les canons, les décrétales, les anciennes traditions, les rites sacrés, étaient ensevelis dans le plus profond oubli ; la dissolution la plus affreuse, le pouvoir mondain, l'ambition de dominer avaient pris leur place. » Mais laissons là les représentans de Jésus-Christ : nous reviendrons à sa vie dans le chapitre suivant. 

Dix-septième partie

Notes

 

83 Les Pères de l'Eglise ont voulu faire croire que Dieu s'était soumis à la mort pour cette faute de nos premiers pères profanes Adam et Eve ; que la mort de Dieu-Homme causa la rédemption du genre humain, néanmoins les prêtres de Rome soutiennent que les hommes vont en foule dans l'enfer : Multi sunt vocati, pauci vero electi. Voilà un vrai mystère.

84 La plus grande partie des peuples de la terre a ignoré, jusqu'au 4.me siècle, la légende d'Adam et Eve.

85 Arym est le nom du Serpent tentateur : ce mot est oriental, et non pas égyptien. Nous avons vu que les Hébreux avaient adopté pour le mauvais principe, Typhon, qui est d'origine égyptienne. Quelle explication pourra-t-on donner au verset 15 du IIIe de la Genèse, où Dieu veut « mettre inimitié entre le Serpent et la Femme, et entre la semence du Serpent et celle de la Femme, et que la semence de la. Femme brisera la tête du Serpent, et le Serpent brisera le talon de la Femme ? » Ce verset ne peut être expliqué que par approximation et par une allégorie astronomique relative au Serpentaire et à la Vierge.

86 Un rite de Roses-Croix, en Allemagne, ne permettait pas l'admission d'un Maçon à cet Ordre, s'il était marié , à moins qu'il ne fût très âgé, ou qu'il ne vécût plus avec sa femme.

87 Son prédécesseur, Sergius II, a introduit l'usage de faire changer le nom aux Papes, qui s'appelèrent ensuite d'un nom pris à leur élévation, quittant celui de la famille et du baptême ; Sergius II avait honte d'être de la famille Osporci, qui signifie Gueule de cochon.

Posté par Adriana Evangelizt

 

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