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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 18:55



LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

Par R. A. Boulay

Traduction Polo Delsalles


24ème partie

23ème partie

22ème partie

21ème partie


1ère partie



Chapitre 14
Suite



LES APPAREILS DE COMMUNICATION PORTATIFS : LES TERAPHIM OU IDOLES ANIMÉES

 

Lorsque les rois de la Mésopotamie furent loin de leur ville et en particulier, au loin sur une de leurs nombreuses expéditions militaires, ils avaient besoin d'un type d'appareil de communication mobile pour rester en contact avec leur base et recevoir des directives des dieux. Pour accomplir cela, ils apportèrent avec eux des images ou des statues du temple des dieux. On croyait que ces statuettes furent la résidence active de la divinité. Leurs dimensions et compositions furent différentes. Dans son oeuvre définitif « Babylon », Joan Oates remarque que ces statues animées, qui furent emportées à la guerre par les rois et les prêtres, furent façonnées et réparées dans des ateliers spéciaux dans la ville et subissaient un rituel de consécration compliqué et très secret qui les dotait de « vie » et leur permettaient de parler.

Ce rituel consistait probablement à implanter un receveur et un transmetteur de radio aussi bien qu'une source d'énergie à l'intérieur de la statuette.

Il est dit qu'Abraham et son père Térah opérèrent un atelier qui fabriquait ces statuettes. Bien que la Genèse soit silencieuse sur cette activité, elle est discutée en détail dans les livres du Pseudepigraphe. Térah et Abraham furent décrits comme membres de la prêtrise, la classe élite qui gouverna la ville d'Ur.

Selon les Jubilés, Abraham provenait d'une famille de grands prêtres. Son père Térah apprit les sciences de son père Nahor, car il est dit que, « il (Térah) grandit et demeura parmi les Chaldéens et son père lui apprit les connaissances des Chaldéens pour pratiquer la divination et l'astrologie selon les signes des cieux » .

Une histoire plus explicite émerge de l'Apocalypse d'Abraham, un document du premier siècle après J.-C. transmit en Slave à travers des canaux byzantins et par conséquent, non disponible aux érudits de l' ouest jusque vers la fin du Moyen-âge. Il fournit beaucoup d' information sur la jeunesse et l'adolescence d'Abraham. [Note de l' éditeur : L'emploi du mot « canaux » fait référence aux « mains » ou aux « sources » et non pas au concept moderne du « channeling ».]

Selon cette narration, le père d'Abraham fut un fabriquant d'idoles aussi bien qu'un astrologue. Il fabriquait des idoles pour les temples et pour la vente aux citoyens ordinaires et aux voyageurs. Ces idoles eurent une valeur et une qualité différentes dépendant du matériel de leurs fabrications, soient de pierre, de bois, de fer, de cuivre, d''argent ou d'or.

Une des tâches désignées d'Abraham fut de vendre certaines de ces statuettes à des négociants égyptiens dans une boutique en dehors de la ville. Peu après, Abraham eut un contretemps avec son père par rapport à ces idoles et providentiellement, l'atelier de Térah fut frappé par la foudre et fut une perte totale.

Lorsque Térah et Abraham partirent pour Haran et de là vers la terre de Canaan, ils avaient vraisemblablement plusieurs de ces idoles en leur possession --des statuettes implantées de certains appareils ou source d'énergie. Elles furent probablement les teraphim ou les appareils de communication portatifs des contes de l'Ancien Testament.

À Tepe Gawra en Mésopotamie supérieure, les archéologues trouvèrent des douzaines de statues de culte qui furent datées à environ 3 000 avant J.-C. Ces objets de « culte » ressemblent en tout point à la description des idoles animées des Sumériens.

Ces idoles païennes aux grands yeux ou statuettes portatives avaient des cavités orbitales concaves dans lesquelles on insérait des objets de la grosseur d'un poing, fort probable des cristaux, qui comme source d 'énergie, activaient les appareils de communication. Ces sources d' énergie furent décrites comme des « pierres », sans doute l'ancien mot pour décrire les gros cristaux.

LES TERAPHIM OU POSTES DE RADIO PORTATIFS

Les teraphim de l'Ancien Testament furent des figurines ou des idoles de différentes dimensions qui, selon les contes bibliques, furent utilisés pour la divination, c'est-à-dire, ils répondirent à des questions spécifiques qui leur furent posées, comme dans Ézéchiel 21, Zacharie 10 et Juges 17 et 18.

L'étymologie du mot teraphim est obscure et sa signification est inconnue. Dans l'Encyclopédie Judaica, une source suggéra qu'il puisse provenir du mot hittite « tarpis » qui signifie « esprit animé ». Vu l 'influence hittite dans la terre de Canaan, cette dérivation est probablement vraie.

Le teraphim joue un rôle considérable dans la vie d'Abraham. Son usage peut être tracé pendant mille ans à travers les jours d'Isaac et de Joseph et, par la suite, en Égypte où ils tombèrent probablement entre les mains de Moïse. Des références aux teraphim réapparaissent en les jours de Josué et de son successeur, Qenaz.

Vers 1400 avant J.-C., ils furent inactifs et considérés seulement comme des reliques païennes ou des objets de curiosité. À partir des jours d'Abraham jusqu'aux jours de Moïse et avant l'Arche d'Alliance, le teraphim fut apparemment utilisé pour communiquer avec la divinité. El Shaddai ou Adad dirigea Abraham à se rendre en Canaan par ce moyen et, par la suite, en Égypte, et plus tard pendant les jours de l' invasion des rois de l'est. [Note de l'éditeur : Notez que cette date est moins que 200 ans après la dernière arrivée théorisée de Nibirou en 1587 avant J.-C.]

Les teraphim furent de différentes dimensions. Certains furent assez petits pour cacher sous une selle comme dans le cas de Rachel, mais quelques-uns furent assez gros pour imiter une personne qui dort sous une couverture comme dans le cas de David qui a dupé les assassins envoyés par Chaoul.

La première référence explicite au teraphim se situe dans Genèse 35 qui traite de l'incident de Rachel quand elle tente de voler les idoles de son père. Ils faisaient peut-être partie de la cachette qu'Abraham laissa à Haran avec son cousin Laban avant son départ pour les terres de l'ouest.

Sans doute, Jacob et Rachel connaissaient la valeur du teraphim et tenant compte des efforts de Laban pour les recouvrer, il a peut-être aussi deviné leur fonction, bien qu'évidemment, il ne sache pas comment s'en servir. L'existence et la signification de ces idoles furent données à Jacob par son grand-père Abraham avant sa mort. Cela peut être démontré par les calculs suivants.

Abraham est mort à l'âge de 175 en l'an 1 992 avant J.-C. Jacob est né d'Isaac quand il avait 60 ans ou en l'année 2 007 avant J.-C. Donc Jacob avait 15 ans quand Abraham est mort. Abraham eut suffisamment de temps pour éduquer son petit-fils Jacob sur l'existence et l'importance de ces appareils et leur cache à Haran. [Note de l'éditeur : Puisque Boulay incorpore la reconstruction de Velikovski dans sa propre chronologie des événements, nous pouvons assumer que ces dates sont relativement précises.]

Le séjour de Jacob à Haran pour vivre à la maison de Laban fut probablement basé sur l'obtention de ces appareils pour les remettre au contrôle de la famille d'Abraham. Rachel fut évidemment dans le complot et cela put prendre toutes les années que Jacob a souffert aux mains de Laban pour trouver où les teraphim furent cachés. Tel que raconté dans la Genèse, l'incident se lit comme une histoire de fiction.

Sous un prétexte ou un autre, Jacob fut obligé à servir Laban pendant vingt ans. Finalement, prenant avantage de l'absence de Laban, Jacob et Rachel quittèrent secrètement apportant avec eux les idoles ou teraphim de Laban. Laban fut bouleversé lorsqu'il se rendit compte que Jacob fut parti. Il le pourchassa et le rattrapa en fuite.

Laban fut encensé du départ secret de Jacob mais semblait plus troublé par le vol de ses idoles : « Maintenant, tu es donc parti, parce que tu languissais tellement après la maison de ton père ! Mais pourquoi as-tu volé mes dieux ? » (Gen. 31:30). Le conte ne mentionne que ceux cachés par Rachel dans un coussin de chameau sur lequel elle fut assise. Lorsque Laban tenta de le fouiller, elle plaida qu'elle ne pouvait pas être dérangée puisque ce fut ce temps du mois. Laban chercha partout mais ne pouvait pas trouver les teraphim. Bien que seulement ceux-ci furent mentionnés dans la narration, Jacob devait en avoir plusieurs autres qu'il réussit à cacher de quelque manière des yeux furetant de Laban.

En retournant à Canaan, Jacob et sa maisonnée arrêtèrent à Sichem, un emplacement sacré pour les indigènes. À Sichem, il rangea tous les dieux étrangers qu'ils avaient obtenus à Haran. Ils devaient être nombreux et ils furent enterrés près d'un térébinthe (chêne) à Sichem.

Jacob dut certainement garder le sien mais il ne voulait pas que personne d'autre ne puisse en rapporter un à sa patrie. Le contrôle et l'utilisation de ces appareils furent un secret bien gardé ; il semble que seulement lui et Rachel connaissaient le vrai but du teraphim. Il est probable que Jacob voulait s'assurer d'une provision suffisante de statuettes aussi bien que de leur source d'énergie ; certes, la cachette resta enterrée à Sichem pendant des générations jusqu'aux jours de Qenaz.

Plusieurs années plus tard, ces idoles et leurs « pierres » ou sources d'énergie furent déterrées par les partisans de Qenaz, le successeur de Josué. Lorsque Jacob entra en Égypte à l'âge de 130 en l'an 1 877 avant J.-C., il apporta sans doute les appareils de communication et ils furent transmis de génération en génération jusqu'à ce que Moïse en reçoive un plusieurs centaines d'années plus tard qu'il utilisa pour contacter Yahvé ou Adad à sa première visite au mont Sinaï. [Note de l'éditeur : Donc, lorsque John Baines dans « The Stellar Man » discute l'idée que Moïse utilisa un moyen « occulte » des « écoles de mystères » pour contacter l'Archon Y, il faisait peut-être référence à l'utilisation de ces appareils primitifs.]

LES CRISTAUX DE QENAZ : SOURCES D'ÉNERGIE POUR LES TERAPHIM

Le document qui raconte ce qui s'est passé après la mort de Josué et qui définit la succession des chefs jusqu'à Qenaz, Zeboul et enfin Débora est le soi-disant « Les Antiquités bibliques de pseudo-Philo » parce que l'attribution à Philo d'Alexandrie au 1er siècle avant J.-C. est remise en question. Philo décrit comment les tribus furent persécutées par les Philistins après la mort de Josué et qu'ils cherchèrent un chef.

Qenaz fut élu et questionna chaque tribu pour leurs comportements honteux croyant que leurs troubles furent causés par leurs manques à la Loi de Moïse. Les confessions furent nombreuses mais celle qui est la plus intéressante à notre avis est celle de la tribu d'Aser qui confessa que, « Nous avons trouvé les sept idoles d'or que les Amorites appellent les nymphes sacrées et nous les avons apportés avec leurs pierres précieuses incrustées et les avons cachés. Et maintenant ils sont cachés près du sommet du mont Sichem. Par conséquent, vous pouvez maintenant les recouvrer ».

Qenaz envoya immédiatement un groupe d'hommes pour les recouvrer et lui rapporter. Ces pierres furent décrites comme des cristaux et furent de couleur vert pâle. « Et voici les pierres précieuses », lui dit-on, « que les Amorites avaient dans leurs sanctuaires, la valeur desquelles ne peut être estimée ». Ces cristaux qui avaient été incrustés dans les yeux des idoles émettaient aussi une certaine luminosité. Ils dirent à Qenaz que, « pour ceux qui arrivent durant la nuit, la lumière d'une lampe ne fut pas nécessaire car les pierres brillaient si d'un vif éclat ».

Ces cristaux clairs et vert pâle avaient été incrustés dans les idoles des Amorites (Canaanéens) vraisemblablement dans les cavités orbitales. Les cristaux furent inconnus aux Hébreux qui ne connaissaient pas leurs fonctions sauf comme parures sur les idoles païennes. Il est vrai que nous craignions et nous détruisons ce que nous ne comprenons pas.

Cependant, Qenaz trouva que ces pierres ou cristaux furent pratiquement indestructibles. Il tenta de les détruire de plusieurs façons : d'abord par le feu mais elles éteignirent les flammes. Il tenta alors de les fendre avec une épée de fer mais elles cabossèrent la lame. Par désespoir, elles furent enfin offertes sur un autel à la divinité et, selon le compte de Philo, elles furent mystérieusement enlevées par un ange durant la nuit.

Ces cristaux de Qenaz qui émettaient de la lumière et qui furent pratiquement indestructibles furent incrustés dans les idoles prises de la cachette trouvée à Sichem sous un chêne. Ils furent sans doute ceux qui avaient été enterrés par la maison de Jacob plusieurs centaines d'années auparavant. Ces cristaux émettaient encore de la lumière pendant tout ce temps et furent donc encore actifs jusqu'à un certain point.

Les pierres par elles même ne furent pas très utiles car elles servirent à activer des appareils tel que le teraphim, le receveur et transmetteur de radio portatif biblique. Durant les jours de Qenaz, vers la fin du 15ème siècle avant J.-C. et le commencement de la période tranquille connu comme les jours des Juges, les pierres devinrent que des curiosités. Étant associées avec les idoles des Cananéens, elles furent traitées simplement comme des objets fabriqués païens.

LES PIERRES QUI ÉCLAIRENT

Les cristaux de Qenaz furent aussi décrits comme brillants la nuit et il ne fut donc pas nécessaire d'utiliser une lampe. Une telle source d 'énergie fut probablement utilisée par Noé comme éclairage dans l'Arche pendant la longue période de 150 jours que son vaisseau scellé passa en mer. Selon la tradition orale hébraïque telle que révélée dans le Haggadah, l'Arche fut éclairée par une pierre précieuse qui servit à éclairer l'intérieur du vaisseau et rendit la nuit comme le jour.

Une source semblable d'énergie est mentionnée dans le livre de Mormon, le livre sacré de l'Église des saints des derniers jours. Quand la tribu de Lévi quitta Jérusalem vers l'an 600 avant J.-C. pour leur voyage vers « la terre promise », ils construisirent huit vaisseaux pour le voyage.

Ces vaisseaux furent scellés comme l'Arche de Noé et, pour voir à l' intérieur, ils reçurent seize petites pierres, deux pour chaque vaisseau qui furent « blanches, claires et transparentes comme le ver ». Ces pierres « brillaient dans l'obscurité » pendant les 344 jours en mer avant qu'ils aient enfin atteint le rivage.

A suivre...

Posté par Adriana Evangelizt


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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 18:45

 



LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

Par R. A. Boulay

Traduction Polo Delsalles


23ème partie

22ème partie

21ème partie


1ère partie



Chapitre 14

 

LES RADIOS DES ANCIENS

*

« C'est là que je te rencontrerai. C'est de sur le propitiatoire, d'entre les deux chérubins qui sont sur l'arche du Témoignage, que je te donnerai mes ordres pour les Israélites ». Directive à Moïse--Exode 25:22

Il est implicite que les dieux devaient avoir des moyens pour transmettre leurs désirs du vaisseau spatial à leurs représentants dessous --les rois, les prêtres et les généraux qui exécutaient leurs ordres. Inversement, ces fonctionnaires devaient contacter les dieux et aussi l'un l'autre en certaines occasions pour recevoir des instructions et des conseils, en particulier, lorsqu'ils furent sur une de leurs nombreuses expéditions. Comment communiquèrent-ils alors l'un avec l'autre ?

Les articles essentiels nécessiteraient au moins trois types de matériel de communication : des transmetteurs permanents fixes, des postes régionaux ou temporaires et un type quelconque d'appareil de communication portatif. Tous ces types de matériels et d'appareils de communication se trouvent dans la littérature et l'art de l'antiquité.

Avant le Déluge, Larak, en Mésopotamie, servit de centre principal de communication ; toutefois, après le Déluge, elle se trouvait sous les eaux du Golfe Persique. Puisqu'il fut décidé de déplacer les installations spatiales dans les terres de l'Ouest, cela devint nécessaire d'établir un centre d'administration et de communication principale.

Partout dans les Saintes Écritures, Ur-Salem, appelée plus tard Jérusalem, est décrite comme « le nombril du monde », attestant son rôle comme centre géodésique principal aussi bien que centre de communication. Elle diffuse partout dans les terres de l'ouest fournissant les directives et les conseils aux colonies distantes de l 'empire mésopotamien. Le Psaume 29, « La voix de Dieu dans l'orage », suggère de puissants transmetteurs dans une référence voilée au dieu Adad. [Note de l'éditeur : Adad = Ishkour = Horus = Ares = Mars = Aria = Mitra = Ve = Perun = Og.]

Cette source religieuse indique que Jérusalem émettait des directives vers le nord au Complexe Spatial à Baalbeck et vers le sud au Complexe Spatial alternatif établi à Cadès, connu comme le mont Sinaï. Elle affirme :

« ... voix de Yahvé dans la force, voix de Yahvé dans l'éclat ; voix de Yahvé, elle fracasse les cèdres, Yahvé fracasse les cèdres du Liban, . voix de Yahvé, elle secoue le désert, Yahvé secoue le désert de Cadès ».

Bien que Jérusalem fut le Centre Administratif des terres de l'ouest, il y avait d'autres postes régionaux dans la terre de Canaan et de la Syrie qui furent considérés sacrés et ce fut là que les patriarches contactaient leur dieu. En Mésopotamie, il y en avait partout et ils sont mentionnés dans leurs littératures et vus dans leurs oeuvres d'art.

LES HUTTES DE ROSEAUX ET AUTRES POSTES DE COMMUNICATION

Lorsque Abraham et Isaac séjournèrent dans les terres de l'ouest, ils s'arrêtaient parfois et montèrent un « autel » où ils pouvaient offrir un sacrifice et communiquer avec Yahvé pour recevoir les prochaines directives. Longtemps avant l'arrivé des Hébreux, certaines places comme Shechem et Bethel furent considérées sacrées par la population natale. Apparemment, elles furent des postes de communication ou des transmetteurs régionaux où les communications furent disponibles pour les privilégiés, l'aristocratie.

En Mésopotamie, les huttes de roseaux furent éparpillées partout et paraissent souvent dans des tableaux et des gravures sur des sceaux cylindres et de la poterie. C'est vraisemblablement la hutte de roseaux utilisée par Utnapishtim lorsqu'il fut informé de l'avènement du Déluge.

Dans l'Épique de Gilgamesh, lorsque les dieux décidèrent de déclencher le Déluge et de détruire l'humanité pour ses points faibles, seulement qu'un dieu demeura compatissant envers l'homme --Enki, son créateur et bienfaiteur.

Ne souhaitant pas voir sa création détruite, Enki décida de prévenir Utnapishtim pour qu'il puisse se préparer et construire un bateau. Dans l'Épique, Enki adresse le mur de la hutte de roseaux :

« Mur de roseaux, mur de roseaux ! Mur ! Mur ! Mur de roseaux, écoute ! Mur, sois attentif ! Homme de Shourouppak, fils d'Ubaratutu, démolit la maison. Construis une arche ».

Ce verset de l'Épique confondit les érudits quant à sa signification, notamment pourquoi le dieu parlerait au mur d'une hutte de roseaux pour transmettre de l'information au Noé sumérien. Certes, ce ne fut pas seulement qu'une hutte de roseaux rurale.

Logiquement, à ce temps, Enki serait là où les dieux se rencontrèrent pour décider du destin de l'homme, probablement dans le vaisseau spatial orbitant. Utnapishtim écoutait l'émission dans une hutte de roseaux ou sur un récepteur de radio en sa ville de Shourouppak en Mésopotamie.

Ces huttes de roseaux éparpillées partout en Mésopotamie et dans les terres adjacentes sont démontrées sur de nombreux sceaux cylindres et tableaux. Ils ont tous en commun une caractéristique étrange : une projection du toit qui ressemble à une antenne et des objets en forme de yeux. Ces antennes furent plus tard stylisées comme des mâts de murailles avec des serpentins et devinrent un symbole de la déesse Ishtar qui semble avoir eu une association quelconque avec ces huttes de roseaux ou stations de radio. [Note de l'éditeur : Ishtar est l' équivalent à Inanna du Levant, la commandante de l'air à Baalbeck.]

Ces huttes de roseaux furent aussi portatives et pouvaient être déplacées d'un endroit à un autre lorsque nécessaire, comme démontré sur un sceau-cylindre qui en représente une transportée par bateau.

Un autre exemple de station de radio portative ou mobile fut l'Arche d 'Alliance construite par Moïse spécifiquement pour contacter Yahvé durant les jours de l'Exode.

L'ARCHE D'ALLIANCE COMME TRANSMETTEUR PORTATIF

Durant l'Exode, Moïse et les Israélites avaient besoin d'une forme de communication pour rester en contact avec Yahvé. [Note de l'éditeur : N'oubliez pas que Y fut le traître Archon de la destinée qui se servit de Moïse pour saisir le contrôle de la planète de l'autre Archon plus populaire, résultant éventuellement dans le complot du Prince Nannar à organiser en vain son coup d'État.]

Ce n'est que seulement après qu'ils eurent été solidement battus à Rephidim et se retirèrent au mont Sinaï et Cadès pour se regrouper sous Jéthro, qu'il fut décidé que, puisqu'ils ne pouvaient pas entrer en Canaan par l'itinéraire direct, ils devaient aller par un itinéraire plus long et indirect qui leur prendrait un autre 38 ans. [Note de l'éditeur : Telle que déjà notée, l'expression hébraïque « 40 » pour décrire la dimension ou le temps fut une expression familière qui signifiait « beaucoup » ou « longtemps ». Donc, ce vagabondage pendant 40 ans signifie simplement qu'ils errèrent durant longtemps. De la même façon, on dit que les pluies qui causèrent le Déluge de Noé durèrent « 40 jours et 40 nuits ». Donc, ils durèrent longtemps. Même dans les temps plus modernes, cette tradition littéraire fut utilisée comme dans « Ali Baba et les 40 Voleurs », évidemment une référence à « Ali Baba et sa grande bande des voleurs ».]

Pendant ce temps, un moyen de communication fut nécessaire pour transmettre des ordres lorsque la divinité ne fut pas parmi les Israélites dans la Tente de Réunion. Il semble qu'Adad (Yahvé) s' attendait à rester au mont Sinaï et diriger Moïse de là. [Note de l' éditeur : Ceci est une erreur insouciante de la part de Boulay. Plus tôt dans ce livre, il avait déjà dit que Yahvé fut Enlil.]

Moïse reçut des directives et des dessins schématiques sur comment construire l'Arche d'Alliance. Le fait que Moïse construisit l'Arche de dessins fournis par Yahvé sur le mont Sinaï est clairement affirmé dans les Saintes Écritures quand Yahvé lui dit : « ... Prenez note et suivez les directives que vous voyez sur la montagne ».

La boîte elle-même fut de bois d'acacia plaqué d'or. Cependant, le couvert fut la clef de l'appareil. Le couvert devait être façonné d'or solide avec un chérubin à chaque bout se faisant face ; l'or solide fut un excellent choix puisqu'il fut un bon conducteur d'électricité. Il fut aussi spécifié que les chérubins et le couvert devaient être faits dans un morceau, probablement pour assurer un bon contact électrique.

Les chérubins devaient avoir des ailes déployées vers le haut, se faire face et protéger le couvert avec leurs ailes, formant ainsi une antenne. Il n'y a pas de description précise des chérubins mais, vu l' origine égyptienne de Moïse et de ses associés, ils devaient ressembler à un sphinx ailé.

Le couvert devait être placé sur la boîte après avoir déposé les tablettes fournies par Adad. Il est important de noter que ce ne fut que lorsque l'Arche fut construite que les tablettes furent remises à Moïse. Vraisemblablement, les tablettes furent une partie intégrante de l'appareil et contenaient la source du pouvoir nécessaire pour activer le receveur-transmetteur. Il dit alors à Moïse :

« C'est là que je te rencontrerai. C'est de sur le propitiatoire, d'entre les deux chérubins qui sont sur l'arche du Témoignage, que je te donnerai mes ordres pour les Israélites ».

Ce fut la forme de communication utilisée comme ils voyageaient à travers le désert pour les 38 prochaines années. Selon Nombres 7:89, « Quand Moïse pénétrait dans la Tente du Rendez-vous pour s'adresser à Lui, il entendait la voix qui lui parlait du haut du propitiatoire que portait l'arche du Témoignage, entre les deux chérubins. Alors il s'adressait à Lui ».

La source du pouvoir et l'appareil de transmission fut incorporée dans les deux tablettes de « pierre » sur lesquelles furent inscrits les Dix Commandements. En descendant du mont Sinaï, lorsque Moïse brisa les premières tablettes parce qu'il fut fâché à la vue des Israélites qui adoraient un veau d'or, cela eut pour effet d'annuler la fonction entière de l'Arche.

Moïse dut retourner une deuxième fois pour avoir un autre ensemble de tablettes. Cela explique peut-être les quarante jours qu'il y passa -le temps de les fabriquer de nouveau ou d'obtenir de nouvelles pièces. [Note de l'éditeur : En d'autres mots, cela prit du temps. Également, dans le Nouveau Testament, Jésus alla dans le désert et jeûna durant 40 jours. Il y jeûna longtemps.]

LES DANGERS DE L'ARCHE : SA SOURCE DE POUVOIR

Au tout début, seuls Moïse, Aaron et ses deux fils pouvaient approcher l'Arche à cause de ses dangers inhérents. Cela fut illustré quand un accident tua les deux fils d'Aaron. Ils furent frappés par une décharge soudaine et inattendue d'électricité de l'Arche puisque comme ledit Lévitique 10:2, « De devant Yahvé jaillit alors une flamme qui les dévora, et ils périrent en présence de Yahvé ». L'Ancien Testament ne révèle pas l'histoire entière. Cependant, nous devons regarder la tradition orale hébraïque pour avoir des détails supplémentaires sur cet événement.

Le Haggadah raconte que, « de l'Arche sacrée, il sortit deux flammes de feu comme des ficelles qui devinrent alors quatre et, deux chaque percèrent les narines de Nadab et Abihu dont les âmes furent brûlées, bien qu'aucune blessure externe ne fût visible ». Cette décharge électrique fut une vraie menace à quiconque osait entrer dans la tente pour servir la divinité.

Donc, pour prévenir d'autres victimes, dans Lévitique, Moïse doit avertir Aaron : « Yahvé dit à Moïse : Parle à Aaron ton frère : qu'il n'entre pas à n'importe quel moment dans le sanctuaire derrière le rideau, en face du propitiatoire qui se trouve sur l'arche. Il pourrait mourir, car j'apparais au-dessus du propitiatoire dans une nuée ». Cet énoncé démontre que c'est l'Arche d'Alliance qui est dangereuse et non quelque chose d'autre dans la Tente de Réunion tel que le véhicule ou le kabod de la divinité.

Par rapport aux dangers inhérents de l'Arche, il fut convenu de former un groupe de prêtres --la tribu de Lévi--pour en prendre soin et s' occuper de tous les contacts avec l'Arche. Dès lors, seul un groupe fixe et clairement défini d'initiés portant des vêtements protecteurs et suivant les procédures de sécurité nécessaires aurait accès à l' Arche. Les directives pour fabriquer ces vêtements sont très détaillés et spécifiques ne permettant aucune marge d'erreur, indiquant que sa nature protectrice fut tissée dans le tissu.

L'Arche fut extrêmement dangereuse et même les Lévites durent l' approcher avec trépidation et une certaine peur de pas ne revenir vivant de la Tente.

La Tente de Réunion contenant l'Arche fut située à une certaine distance du camp des Israélites. En voyageant, l'Arche fut transportée par les Lévites qui précédaient le corps des gens. Dans Josué 3:4, ils doivent garder une certaine distance, « Toutefois, qu'il y ait entre vous et l'arche un espace d'environ deux mille coudées : n'en approchez pas ». Deux mille coudées représentent environ un kilomètre, la distance considéré comme zone de sécurité.

Dans Nombres, l'histoire raconte comment un groupe de 250 membres de la tribu de Coré furent annihilés par le pouvoir destructeur de l' Arche. Lorsque les Israélites se reposaient près de Cadès après leur seconde défaite définitive en Canaan, 250 membres de la tribu de Coré furent ordonnés d'apporter des casseroles de cuivre pour présenter l' encens et de se présenter à l'entrée de la Tente de Réunion.

Soudainement, « Un feu jaillit de Yahvé, qui consuma les deux cent cinquante hommes porteurs d'encens ». Les victimes avaient été complètement incinérées puisque les prêtres durent enlever « les encensoirs du milieu des braises et disperse au loin ce feu, . ». Ironiquement, leurs casseroles de cuivre qui avaient attiré la décharge électrique furent martelées en plaques et utilisées pour plaquer l'autel.

Tel que le suggère le Haggadah, puisque l'incident eut lieu après leur deuxième défaite à Horma, la tribu fut éliminée pour avoir démontré de la lâcheté durant cette bataille.

L'Arche semble aussi avoir émis de la radioactivité dangereuse. Nombres 12:10 raconte l'incident quand Miryam, la soeur de Moïse, « . était devenue lépreuse, blanche comme neige ... » à l'entrée de la Tente, une détresse qui ressemble beaucoup à un empoisonnement radioactif. Des associations subséquentes avec l'Arche semblent confirmer le caractère radioactif de l'instrument.

Après l'Exode et après que les tribus s'établirent en Canaan, en les jours d'Éli le prophète, l'Arche fut capturée par les Philistins et apportée à leurs villes dans le pays des collines de la Palestine de l 'Ouest. Le premier livre de Samuel décrit comment les Philistins ont souffert de fléaux pendant sept mois.

Ceux qui vinrent trop près de l'Arche dévelopèrent des plaies et des tumeurs et ils perdirent leurs cheveux, des symptômes classiques d'un empoisonnement radioactif. Elle fut passée d'une ville philistine à une autre jusqu'à ce que finalement, dégoûtés, ils la rendirent à la communauté israélite la plus proche et l'abandonnèrent à Kireath Jearin. Soixante-dix personnes locales qui devinrent trop curieux et approchèrent l'Arche furent également abattus.

Après cela, l'Arche acquit une réputation mortelle et par rapport à ses dangers, resta sans manipulation directe et immobile jusqu'à beaucoup plus tard quand David décida de la retourner à Jérusalem. Dans cette tentative, un des hommes tenta de stabiliser l'Arche comme elle commença à glisser hors du chariot qui la portait. Il fut tué instantanément par une décharge de l'Arche. Cela semble avoir été la dernière activité de l'Arche et cette dernière décharge neutralisa probablement la source de pouvoir car l'Arche demeura inactive en les jours qui suivirent.

[Note de l'éditeur : Nous pouvons présumer qu'elle resta inactive, mais le savons-nous vraiment ? Le roi Salomon construisit son temple comme endroit permanent pour loger l'Arche. Elle resta là jusque environ 550 avant J.-C. lorsqu'elle fut enlevée de Jérusalem avant que les troupes perses envahissent. Elle fut apportée à l'Île Éléphantine dans le Nil au sud de la Vallée des rois où elle fut protégée durant environ 200 ans. Elle fut alors déplacée sur le Nil vers Khartoum et de là, sur la rivière Nil Bleue au Lac Tana en Éthiopie où elle fut logée sur une île dans le lac. Plus tard, un temple fut construit à Axum, Éthiopie, centre de la reine de Saba, pour loger l'Arche en permanence. Supposèmment, l'Arche est encore là à ce jour. J'ai visité l'église Myriam de l'Arche d'Alliance. À cette période, il n'y avait rien sauf une porte fermée à clé pour prévenir l'accès à l'Arche et son prêtre gardien officiel. Aujourd'hui, il y a une clôture en grillage métallique autour de cette église et son jardin est patrouillé par des gardes maniant des mitraillettes. Cette Arche est peut-être encore active et comme la Planète Nibirou approche de nouveau, « Dieu » tente de communiquer avec les « prêtres ». Ce prêtre gardien d'Axum a peut-être « entendu quelque chose » incitant l'armée éthiopienne à surveiller l'Arche avec plus de soin. Cela nous porte à songer ...]

Vingt-quatrième partie

Posté par Adriana Evangelizt

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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 18:40



LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

Par R. A. Boulay

Traduction Polo Delsalles

22ème partie

21ème partie

20ème partie

19ème partie

15ème partie

1ère partie



Chapitre 13

L'ARCHE DE NOÉ ÉTAIT-ELLE UN SUBMERSIBLE
 EN FORME DE VAISSEAU SPATIAL?

*

« Le bateau que tu construiras, ses dimensions seront sur mesure. Égales seront sa largeur et sa longueur. Comme l'Abzou tu la scelleras ». Compte sumérien de l'Arche

LA CONCEPTION ÉTRANGE DE L'ARCHE DE NOÉ

Dans les illustrations, l'arche de Noé est habituellement représentée comme un ancien vaisseau marin avec une coque arrondie, une proue et une poupe pointue et une quille courant la pleine longueur du navire. Sur son pont, une cabine court la longueur du navire. Bien sûr, cette description est de la pure fantaisie et est fondée sur des dessins courants de la fin du Moyen-âge en Europe. Nous n'avons aucune idée précise de la forme exacte de l'arche. Dans l'ancienne littérature, on trouve seulement deux descriptions du navire mais, selon les standards des ingénieurs navals, ni une ni l'autre ne sont acceptables puisqu' ils ne sont pas en état de naviguer.

L'Ancien Testament le décrit comme une boîte rectangulaire avec des côtés droits, sans proue, ni quille et ni coque. En fait, le mot hébreu utilisé pour le vaisseau est celui d'une boîte ou d'un récipient. Cependant, on peut excuser les Hébreux pour leur fausse interprétation puisqu'ils furent un peuple agreste qui avait peu sinon aucune expérience maritime.

Mais cela n'est pas une excuse pour la description de l'arche dans le compte sumérien du Déluge. Si on croit les traducteurs, il est représenté comme un cube. Ceci n'est pas très convaincant puisque les Mésopotamiens furent une nation de marins. Les Sumériens et les peuples qui les suivirent furent bien renseignés sur les principes de construction de vaisseaux et de navigabilité. Toutes les villes sumériennes avaient accès à la mer et des vaisseaux sont souvent décrits à l'ancre dans ces ports sumériens.

Évidemment, il y a quelque chose qui cloche dans les comptes sumériens ou dans la traduction et l'interprétation des textes fournis. Il est absurde qu'un peuple marin décrive l'arche comme un cube.

L'ARCHE DANS LA GENÈSE

Dans l'Ancien Testament, l'information à propos de la configuration de l'arche de Noé provient du chapitre 6 de la Genèse. Il existe de petites parcelles d'information dans d'autres sources religieuses. Le texte complet de la Genèse qui fournit la description de l'arche est comme suit : (Gen. 6:14-16)

« Fais-toi une arche en bois résineux, tu la feras en roseaux et tu l' enduiras de bitume en dedans et en dehors. Voici comment tu la feras : trois cents coudées pour la longueur de l'arche, cinquante coudées pour sa largeur, trente coudées pour sa hauteur. Tu feras à l'arche un toit et tu l'achèveras une coudée plus haut, tu placeras l'entrée de l 'arche sur le côté et tu feras un premier, un second et un troisième étages ».

L'arche est appelée « teba » signifiant une boîte, un coffret ou un compartiment en Hébreu. Elle est décrite comme une boîte rectangulaire avec un fond plat et des côtés droits, 300 coudées de long, 50 de large et 30 de haut. Puisqu'une coudée hébraïque représente 18 pouces [45 centimètres], ses dimensions furent 450 pieds de long [162 mètres], 75 pieds de large [27 mètres] et 45 pieds de haut [16.2 mètres] et, comme telle, elle déplaçait 43,300 tonnes.

Bien que les Hébreux aient un mot pour vaisseau, pour quelque raison, ils ont choisi de l'appeler une boîte ou un coffret. Cette boîte de Noé ne fut pas navigable et, telle que décrite, fut simplement une boîte rectangulaire sans quille, coque et autres éléments essentiels nécessaires pour naviguer en mer.

Cette boîte rectangulaire de Noé aurait ballotté sans contrôle en mer orageuse et aurait sûrement souvent renversé causant d'énormes problèmes à ses occupants. Il est possible que les Hébreux l'appelèrent une boîte ou un coffret plutôt qu'un vaisseau parce qu'ils furent un peuple de la terre et ne savaient rien de la mer ou de la navigation en rivière et encore moins de la planification et de la construction de vaisseau.

Les chroniqueurs hébreux ont peut-être pensé que le mot récipient serait plus facile à comprendre pour leurs gens pastoraux. Cela indique que la légende du Déluge fut sûrement manipulée et modifiée par les prêtres hébreux du temps pour convenir à leurs besoins.

L'histoire du Déluge fut connue mondialement et, dans le Moyen-Orient, nous la trouvons dans l'Épique de Gilgamesh qui, croit-on, fut écrite vers l'an 2000 avant J.-C. de contes sumériens retournant aux jours d' un roi appelé Gilgamesh qui gouverna au 28ème ou 29ème siècle avant J.-C.

Le tout début de la Genèse ne fut pas mis par écrit beaucoup avant l' an 1000 avant J.-C. et est apparemment une version du conte sumérien qui circula en Mésopotamie et dans le Levant soit en Akkadien ou en Sémite. Il indique que l'histoire de l'Ancien Testament subit plusieurs changements et corrections jusqu'à ce qu'il fasse partie du livre de la Genèse.

Cette « boîte » de Noé avait trois ponts et plusieurs cellules ou compartiments non spécifiés. Elle avait une porte sur son côté et une ouverture sous la ligne du toit pour laisser entrer la lumière. La phrase, « Tu feras à l'arche des lucarnes (tabatières) dans la dernière coudée en haut ; ... » fut interprété par plusieurs érudits bibliques pour signifier que Noé devait construire une ouverture pour la lumière tout autour de l'arche.

Le vaisseau fut construit de virgiliers à bois jaune (Cladrastis lutea), une expression qui est complètement non identifiée. Le mot n'a pas d'origine en Sumérien ou en Akkadien et est un mystère puisqu'il n 'apparaît nulle part ailleurs dans les Saintes Écritures. Vu ces preuves, nous suggérons qu'il ne fasse pas référence à un bois naturel mais plutôt à un bois traité, rendu imperméable semblable au bois de charpente d'aujourd'hui qui est traité sous pression.

LES PROBLÈMES AVEC LE DESIGN DE L'ARCHE SUMÉRIENNE

La plus vieille histoire connue du Déluge se trouve dans l'Épique de Gilgamesh où Utnapishtim est dirigé à construire un vaisseau pour survivre la catastrophe qui approche. Le nom sumérien du héros est Ziusdra tel qu'énoncé dans l'Épique d'Atrahasis, le conte originel du Déluge. Utnapishtim est le nom akkadien ou sémite du héros et il est le héros de l'Épique de Gilgamesh, la version sémite mieux connue de l 'histoire du Déluge.

Dans le conte sumérien, le mot utilisé est « magurgur » ou « très grand vaisseau ». Dans la version akkadienne ou sémite de l'Épique, elle est aussi appelée un grand vaisseau de « elippu rabitu ».

Contrairement aux trois ponts de l'arche de Noé, l'arche d'Utnapishtim a sept ponts et est divisée en neuf sections ou compartiments. Elle avait aussi une porte et une sorte de fenêtre. Les traductions traditionnelles la décrivent comme étant un cube exact, avec la hauteur, la longueur et la largeur chacune de 120 coudées. Puisque la coudée akkadienne fut de 20 pouces [46 centimètres], chaque côté du cube parfait du vaisseau aurait mesuré 200 pieds [72 mètres].

De nouveau, nous avons ce problème d'absence de navigabilité. Bien que les érudits aient insisté à traduire la configuration de l'arche d' Uthnapishtim comme un cube parfait, la logique nous dit que ce design n'a aucun sens pratique.

En mer orageuse, un cube serait très instable et roulerait sans cesse. Les occupants seraient vraiment instables ! Avec sa cargaison humaine et animale, il semble que sa stabilité serait le facteur le plus important dans son design et sa construction.

Dans son étude « The Gilgamesh Epic and Old Testament Parallels », le distingué savant Aleksander Heidel souligna le problème d' interprétation où certains érudits croient qu'un design circulaire de l'arche serait beaucoup plus pratique et que le texte se prête facilement à cette interprétation. Cependant, leurs vues furent sommairement rejetées par d'autres érudits.

Dans le texte, il n'est pas clair si le chiffre de 200 pieds pour la largeur du bateau s'applique au diamètre ou au rayon du vaisseau. Si le dernier est vrai, le vaisseau serait alors de 400 pieds [144 mètres] de diamètre et 200 pieds en hauteur ou en largeur. De plus, le conte sumérien ne mentionne pas de cube mais dit simplement « égale sera sa largeur et sa longueur ». Ceci s'applique également à un design circulaire.

Si un design circulaire est postulé, alors les neuf compartiments seraient disposées comme les rayons d'une roue, en forme de quasi triangles. Un design de type ellipsoïde tel les submersibles modernes aurait été plus sensé et le doterait de stabilité dans les mers violentes.

Le conte sumérien révèle aussi que le dieu Shamash [prince Outou, commandant de l'espace nibirouen] joua un rôle clef mais non identifié dans sa construction aussi bien que dans l'avertissement à Utnapishtim quand lancer le vaisseau. Puisque Enki fut le Dieu sumérien de la construction navale et logiquement, le conseiller sur la construction du vaisseau, par la tradition, il aurait dû être celui qui dirigeait Utnapishtim plutôt que Shamash, le dieu et l'astronaute en chef qui fut responsable des fusées et véhicules spatiaux.

Cette assistance divine est aussi notée dans l'ancien document religieux le Livre éthiopien d'Hénok où l'arche fut conçue par la divinité et construite par un groupe d'anges qui vraisemblablement sont les astronautes ingénieurs de Shamash.

La forme circulaire de l'arche avec une rangée de fenêtres le long du sommet et conçue par l'astronaute chef Shamash résulterait, en toute probabilité, en un vaisseau de forme ovale ou de soucoupe. Il y a aussi des preuves que l'arche d'Utnapishtim fut propulsée par une sorte de tringle faisant partie d'un système de propulsion, la rendant ainsi manoeuvrable et capable de maintenir sa stabilité en mer orageuse. [Note de l'éditeur : De nouveau, nous devons nous rappeler que la physiologie de Noé et son cerveau ne furent pas différents des physiologies et des cerveaux des temps modernes. Si une personne moderne peut être entraînée à manoeuvrer un sous-marin, alors Noé et sa famille auraient pu l'être aussi.]

LES TRINGLES COMBUSTIBLES DES SUMÉRIENS

Quand le vaisseau sumérien fut en construction et imperméabilisé et avant qu'il soit complété, certains items appelés des « tringles » furent chargés à bord. Utnapishtim décrit : « j'ai fourni des tringles et je les ai entreposés ». Apparemment, elles furent d'une grande importance car elles furent chargées pendant la construction, avant que l'arche soit finie. Ce n'est qu'alors que la nourriture, les vivres et le personnel furent apportés à bord.

C'est bizarre qu'Utnapishtim eût besoin de ces tringles, telles que celles utilisées par les bateaux de rivières modernes pour traverser des eaux peu profondes. Ce vaisseau fut fermé et scellé et de nouveau, nous voyons la traduction et l'interprétation traditionnelle comme étant illogique.

Cet item étrange paraît aussi plus tôt dans l'Épique à la période que Gilgamesh devait traverser une région dangereuse appelé la « mer de la mort », pour atteindre son grand-père Utnapishtim qui fut avec les dieux. Bien que cette « mer » dangereuse qu'il doive traverser ait été interprétée comme une région aqueuse, cela fut peut-être une métaphore pour un voyage à travers cette vaste mer de l'espace appelé l' atmosphère qui devait être traversée pour atteindre les dieux.

Pour ce voyage, Gilgamesh dut se procurer 120 de ses tringles. Elles ne pouvaient être utilisées qu'une fois et se consommaient selon leur emploi. Chaque tringle ne permit qu'une poussée et devenait alors contaminée et devait être jetée.

Par manque d'un meilleur terme, elles furent appelées des « tringles », sans doute influencé par les bateaux de rivières modernes, mais la signification n'est pas claire et fondamentalement, le terme signifie un bâton ou une tige qui crée une poussée d'énergie.

En termes modernes, nous les décririons comme des tiges de combustible puisqu'elles furent associées avec le système de propulsion d'un navire. En ce sens, elles pouvaient être soient des tiges insérées dans un réacteur nucléaire pour contrôler sa production d'énergie ou, plus probable, des tubes ou des tringles remplis de combustible solide utilisés dans un type de système de propulsion de fusée.

Vingt-troisième partie

Posté par Adriana Evangelizt

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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 17:22



LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

Par R. A. Boulay

Traduction Polo Delsalles

21ème partie

20ème partie

19ème partie

15ème partie

1ère partie

 

Chapitre 12

L'OISEAU PHÉNIX : SYMBOLE D'UN LANCEMENT DE FUSÉE

*

« Quand il vécut 500 ans, il se construit un nid dans les branches d'un chêne. Dans celui-ci, il rassemble des épices et de ces matériaux, se construit un tas sur lequel il se dépose et, mourant, respire son dernier souffle. Du corps de l'oiseau parent un jeune Phénix se manifeste. Lorsqu'il a grandi, il soulève son nid de l'arbre et l' amène à la ville de Héliopolis en Égypte et le dépose dans le Temple du Soleil ». Ovide dans ses Métamorphoses

Cet oiseau célèbre qui se souleva de ses propres cendres devenant ainsi un symbole de régénération, devint connu d'abord à la culture occidentale à travers les voyages d'Hérodote lorsque ce célèbre historien grec visita l'Égypte vers 455 avant J.-C. À l'ancien centre religieux d'Anou, connu aux grecs comme Héliopolis, Hérodote fut instruit au sujet d'un oiseau sacré venant de l'est portant son père embaumé dans une boule de myrrhe pour l'enterrer dans le Temple du Soleil à la ville d'Anou. Les Égyptiens l'appelèrent l'oiseau « Benu » mais il est mieux connu par son nom grec de Phénix.

Des détails additionnels sur le Phénix furent fournis par les écrivains romains Tacite, Pline et Ovide qui visitèrent aussi l'Égypte et rapportèrent que le Phénix construisait son nid sur la Pierre du Soleil au Temple où il périssait dans les flammes. Il s'élevait alors des cendres pour quitter l'Égypte, pour ne revenir que 500 ans plus tard.

On dit à Hérodote que l'oiseau ressemblait, en dimension et en forme, à un aigle. Son plumage fut doré et rouge. Dès le 25ème siècle avant J.-C., les descriptions égyptiennes démontrent l'oiseau « Benu » comme une pie. Dans les Dynasties qui suivirent, il apparaît comme un héron avec deux longues plumes qui sortent de l'arrière de sa tête.

Comme nous le savons tous, les légendes sont construites autour d'un grain de vérité qui devient éventuellement altéré avec le temps. Comme chaque génération ajoute à l'histoire, elle devient si incrustée que peu demeure de la vérité initiale. Toutefois, dans certains cas, comme celui de l'oiseau Phénix, suffisamment de sources anciennes sont disponibles pour nous permettre de tracer son origine aux temps préhistoriques et de découvrir le noyau de vérité qui a précipité la légende.

La première référence égyptienne disponible sur l'oiseau « Benu » provient des temps de l'Ancien Royaume lorsqu'elle fut inscrite sur les murs de la chambre d'enterrement de la pyramide d'Unas, le dernier roi de la 5ème Dynastie vers 2 400 avant J.-C.

Appelées les « Textes de la Pyramide », ces inscriptions sculptées sont une collection de formules magiques et de directives qui donnèrent au roi décédé toute l'information dont il eut besoin pour le voyage de l'après vie et comment l'accomplir. La plupart des autorités consentent que les Textes de la Pyramide reflètent la croyance en un culte stellaire qui exigerait que le roi décédé voyage vers les étoiles. Il est souvent décrit à califourchon sur un serpent qui se dirige vers une constellation d'étoiles. Son voyage est une imitation du Dieu Soleil lui-même, qui, disait-on, pouvait traverser le ciel dans son « bateau du ciel ».

Une inscription trouvée sur les murs de la chambre d'enterrement de ce roi, décrit le Dieu Soleil comme s'élevant de la Pierre du Soleil ou de la Pierre « Ben-Ben ». Elle affirme, « O Atum, le Créateur, vous êtes devenu haut dans le ciel, vous vous êtes soulevé de la pierre Ben-Ben, dans le temple du Benu dans la ville d'Anou ».

En ce temps, le 25ème siècle avant J.-C., connu aussi comme Atum-Rê, Atum devint le dieu du soleil dominant et avait supplanté Rê qui avait dominé jusqu'à alors le panthéon d'Égypte. [Note de l'éditeur : À cause de l'orthographe du mot « Atum », ceci est quelque peu vague. En Égypte, il y avait « Amon-Rê » et « Aten-Rê ». On suppose qu'ici, il est question de Aten-Rê mais la vénération d'Aten-Rê fut associée au règne ultérieur d'Akhenaton dans le nouveau royaume. Zecharia Sitchin donne Amon-Rê comme l'équivalent à Mardouk/Baal et pour moi, le Duc Doumouzi est l'équivalent à Aten-Rê.]

Les soi-disant Textes de la Pyramide furent par la suite adoptés par les roturiers et peints sur leurs cercueils de bois. Ils vinrent donc à être appelés, « les textes du cercueil », et furent finalement copiés sur des papyrus pour devenir connus comme « Le livre des morts ». Collectivement, les trois ensembles des textes sont connus comme « Le livre des morts ». Nous pourrions dire que ce fut leur équivalent d'un manuel pour rejoindre les dieux dans le ciel et atteindre ainsi l'immortalité.

LE TEMPLE DU SOLEIL ET LA PIERRE SACRÉE

Depuis son début, en Égypte, l'oiseau Phénix fut associé à la pratique de l'adoration du soleil. Cela est noté dans le coloris du Phénix, sa naissance miraculeuse, son rapport avec le feu, tous symboliques du Soleil lui-même. Cependant, comme nous le verrons, ces caractéristiques se prêtent à une explication plus intéressante.

Le sanctum intérieur du temple du soleil à la ville d'Anou fut l' endroit le plus sacré. Il fut la maison de la pierre du soleil que les Égyptiens appelèrent le « Ben-Ben ». Montée sur une pyramide tronquée, le « Ben-Ben » fut une plate-forme de pierre carrée sur laquelle se trouvait une pierre en forme de pyramide ou pyramidion, donnant l' apparence d'un obélisque trapu. Ce fut sur cette pierre que le Phénix ou l'oiseau Benu se posait.

Dès les temps préhistoriques, la Pierre du Soleil fut révéré comme l' habitation du dieu Soleil. Vers 2 000 avant J.-C., une nouvelle version de la pierre du soleil apparue en Égypte--le pyramidion fut placé sur une grande colonne carrée et il devint connu comme « l' obélisque ». Des obélisques furent élevés par tous les pharaons subséquents.

Les pierres d'ancrage du sommet des pyramides furent décrites comme des pyramidions et furent vénérées comme l'habitation physique du dieu Soleil. On croyait que le roi mort et enterré à l'intérieur de la pyramide fut donc sous la protection directe du dieu lui-même. Ce pyramidion, utilisé comme la pierre d'ancrage du sommet des obélisques et des pyramides, devint l'amulette le plus sacré des Égyptiens.

La caractéristique étrange de la légende du Phénix est qu'elle provint d'ailleurs et fut assimilée dans la vénération égyptienne du soleil par les prêtres d'Anou à Héliopolis. Les légendes racontent que l' oiseau Phénix vint de l'est. Quelques-unes disent de l'Arabie, d' autres l'Assyrie, et qu'il vole vers la Pierre du Soleil en Égypte pour répéter sa performance enflammée. Puisque les Égyptiens furent très insulaires dans leur vue du monde, la terre d'Arabie pourrait très bien être n'importe lequel endroit à l'Est de la région du delta.

LE PHÉNIX DU MOYEN-ORIENT

En Palestine, en Syrie et au Liban, la Pierre du Soleil fut également révérée comme l'habitation du dieu Soleil. Elle fut non seulement décrite comme un obélisque trapu mais souvent comme une pierre conique verticale. À Byblos, la plus ancienne des villes phéniciennes qui date d'au moins à 3 500 avant J.-C., les dieux égyptiens furent vénérés aux côtés de ceux du panthéon de Canaan. Certains de ces sanctuaires contenaient une chapelle sacrée. On en voit un exemple sur une pièce de monnaie de Byblos de l'empereur romain Macronus (217 après J.-C.) qui représente un lieu de pèlerinage vieux de plusieurs siècles. Elle démontre une enceinte sacrée contenant une habitation de forme conique pour le dieu Soleil.

La Pierre du Soleil fut aussi appelée « baetyl » ou « bétyle » par les peuples sémites et ses fonctions furent semblables à la pierre de forme pyramidale trouvée en Égypte. Le mot « Bétyle » est une version sémite du terme hébreu « Beth-el » signifiant la demeure de Dieu. En Palestine, la vénération de la Pierre du Soleil ou Bétyle date du 8ème millénaire avant J.-C. Creusant dans les anciennes ruines de Jéricho, les archéologues trouvèrent, à son niveau le plus inférieur, du carbone daté des temps néolithiques d'environ 7000 avant J.-C. et un temple où, à son centre, se trouvait une pierre ovale verticale sur un piédestal.

Ces pierres bétyles furent trouvées partout en Palestine et en Syrie. À Bet-Sheân , un autel et un bétyle ont été trouvés et datés du milieu du 14ème siècle avant J.-C. La plupart de ces lieux de pèlerinage « païens » furent détruits par les Hébreux après la division du royaume de Salomon, mais plusieurs sont encore présents dans les régions plus isolées, telles que dans le Sud-Est de la Palestine près de l'Arabie, dans la terre des Nabatéens.

Trouvés à des endroits élevés, ces autels sont comme des blocs de pierre ou d'obélisques trapus et les autochtones croyaient qu'ils furent habités par leur divinité principale, Dushara. À Mada'im Salih, dans le Nord-Ouest de l'Arabie, les Nabatéens laissèrent une nécropole de tombes familiales dont plusieurs contiennent des bétyles ou pierres sacrées. En fait, on dit que la Pierre Noire de La Mecque appelée « Kaaba », le plus sacré des lieux de pèlerinage islamiques, est tombée du ciel. On y réfère aussi comme un bétyle. [Note de l'éditeur : Il y a plusieurs légendes particulières qui circulent au sujet de l'origine de la pierre du Kaaba.]

L'HÉLIOPOLIS DU LIBAN

En plus de celui en Égypte, il y a un autre Héliopolis célèbre situé au Liban à un endroit maintenant appelé Baalbek. Depuis l'antiquité, elle fut une ville sacrée au dieu Soleil. L'Ancien Testament l'appelle Bet-Shémesh ou la « demeure du dieu soleil », Shemesh ou Shamash étant le nom sémite du dieu soleil sumérien Outou. La terre de Liban, connue aux Sumériens comme la « terre de cèdres », fut sous l'égide du dieu Soleil mésopotamien.

À Baalbek, les Grecs élevèrent un temple splendide à leur dieu soleil Apollon ou Hélios. C'est aussi ici que les Romains construisirent un temple magnifique à leur dieu soleil, Jupiter. Ce temple fut le plus grand qu'ils avaient érigé jusqu'alors sur la Terre y compris Rome, indiquant l'importance qu'ils attachèrent à cet endroit. Même aujourd' hui, six de ses majestueuses colonnes sont encore debout, chacune de 62 pieds en hauteur et 8 pieds de diamètre. [Note de l'éditeur : Je suis allé à Baalbek au Liban. C'est effectivement un site impressionnant.]

Ce qui est remarquable de ce temple est qu'il est construit sur une base massive de pierre en trois gradins qui devaient être là longtemps avant les Grecs et les Romains. Il est élevé 30 pieds au-dessus du sol et est pavé de pierres parfaitement taillées de 10 à 30 pieds de long et de 6 à 9 pieds de large.

La base pour cette plate-forme fut construite de blocs de pierres cyclopéennes de 32 pieds de long, 13 pieds de large et 12 pieds d' épaisseur. On évalue que chaque bloc de pierre pèse 500 tonnes (comme comparaison, la plus grande pierre de la Grande Pyramide est de 200 tonnes).

Une quatrième pierre se trouve au près dans une carrière, façonnée et coupée à l'exception d'une section de sa base. Elle mesure 72 pieds de long avec une section transversale de 16 x 16 pieds, pesant plus de 1 200 tonnes. La pierre fut apparemment préparée pour agrandir la dimension de la plate-forme mais les opérations semblent avoir cessé soudainement et le travail n'a jamais été complété.

Une telle plate-forme de pierres massives fut sans doute conçue pour soutenir un énorme poids ou, pour quelque opération qui devait appliquer une terrible pression sur le sol, tel que celle exercée par un engin de fusée.

Le dieu du Soleil libanais Shamash, qui avait sa base à Baalbek, fut en plusieurs points semblables au dieu Soleil égyptien. Comme le Rê égyptien qui est représenté avec un disque de soleil au-dessus de sa tête, Shamash est toujours démontré avec le même disque contenant une étoile à quatre pointes irradiant quatre rayons. Et comme Rê, il est souvent représenté avec une tête d'aigle. Quelques scènes le montre tenant les symboles de l'immortalité.

Quand Outou (Shamash) quitta Baalbek, une de ses destinations fut peut-être la ville d'Anou en Égypte où son arrivée et son départ dans les flammes devinrent le coeur de la légende de l'oiseau doré et rouge, le Phénix.

Partout dans le Moyen-Orient pendant des milliers d'années, le bétyle ou Pierre du Soleil est devenu un fétiche sacré révéré comme l' habitation physique du Dieu Soleil. Sa forme conique ou pyramidion fut leur tentative de représenter l'habitation du dieu Soleil, c' est-à-dire, la capsule de commande ou personnelle du premier stage d' une fusée composée.

En Égypte, l'origine de la Pierre du Soleil est remémorée dans l' ancien signe hiéroglyphique utilisé pour représenter la ville d'Anou ou Héliopolis. Il est démontré comme la foudre se dirigeant vers le ciel.

L'« OMPHAL » GREC COMME BÉTYLE ET MARQUEUR GÉODÉSIQUE

Par la suite, même les Grecs adoptèrent la pierre de forme conique comme habitation sacrée de leur dieu Soleil, Apollon. Appelé « omphal », il fut l'objet le plus sacré à chaque endroit d'oracles.

Le dieu Soleil Apollon qui, devint plus tard un des dieux les plus importants du Panthéon grec, vint originairement d'Ionie en Asie Mineur. Son culte commença d'abord l'Île de Délos pour se rendre à Dodone sur la terre ferme en Grèce. En fait, l'Île de Délos fut considérée si sacrée qu'elle fut inviolée par toutes les guerres grecques. Même les Perses respectèrent son caractère sacré et l' outrepassèrent. [Note de l'éditeur : J'ai visité l'Île de Délos. Maintenant, elle est quotidiennement envahie par des touristes.]

Dans ses « Histoires », Hérodote appela Dodone le plus ancien des oracles grecs et les archéologues le tracèrent à environ 2 000 avant J.-C. Il fut le premier centre de culte à Apollon sur la terre ferme. Comme Dodone déclina en importance, Delphes la replaça comme centre du culte.

Comme Dodone, elle avait aussi une pierre en forme de demi-ouf appelée « omphal ». Hérodote dit que l'« omphal » de cet endroit fut enveloppé de cordons, un bout duquel fut tenu par la « Pythia » ou prêtresse comme elle consultait le dieu Soleil dans la Pierre. Selon le mythologue grec Robert Graves, la pierre sacré de Delphes fut aussi appelée « baetylos » par les Grecs. Il y fait référence comme un pilier de forme conique, périodiquement oint d'huile et enveloppé de laine crue en certains occasions spéciales. Elle fut la résidence d'un dieu qui fut tombé du ciel. (Dans la mythologie grecque, Baetylus fut un fils du dieu du Ciel, Uranus.)

Bien que le terme « omphal » signifie le nombril humain en Grec, son usage ici semble être celui du « Nombril de la Terre ». En plus d'être la résidence du Dieu Soleil, l'« omphal » fut aussi un marqueur géodésique. Il est intéressant de noter et pertinent à ce sujet que si une ligne est tracée à travers les endroits d'oracles de Dodone, de Delphes, de Délos et continué vers la terre ferme, elle traverse Jérusalem.

Dans les anciens documents, comme les sites grecs, Jérusalem fut souvent considérée comme « le nombril de la Terre », telle que dans Les Jubilés, chapitre 8, aussi bien qu'Ézéchiel. Dans les temps anciens, il semble qu'il y ait eu une sorte de grille géodésique qui connectait les endroits sacrés.

Shamash fut aussi connu comme le dieu de la justice et des mesures. Dans un exemple, il est démontré avec deux dieux au-dessus de lui tenant des cordons rattachés à un autel qui porte son emblème sacré.

Par conséquent, il semble que le terme « omphal » fut appliqué à la pierre conique pour sa signification géodésique, c'est-à-dire, comme le point géodésique d'une grille maître. D'un autre côté, le terme « baetylos » fut utilisé pour signifier la résidence d'un dieu et en tant que fonction, on y référait comme appareil d'oracles.

En résumé, l'oiseau Phénix qui s'élève dans les flammes devint symbolique du lancement de fusées des anciens astronautes. Originairement démontré par une configuration conique, une imitation de la capsule de commande, il devint plus tard de forme angulaire sous les Égyptiens qui l'utilisèrent comme pierre d'ancrage du sommet sur les pyramides et les obélisques.

Baalbek au Liban semble être l'emplacement originel de l'oiseau Phénix où une plate-forme de pierre géante est tout ce qui reste de ce qui fut probablement la base principale des chariots des dieux.

Vingt-deuxième partie

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 05:42

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles

20ème partie
19ème partie
18ème partie
17ème partie
16ème partie
15ème partie
1ère partie

Chapitre 11

 

LES CHARS ET LES VAISSEAUX DU CIEL :
 LES VÉHICULES DES ANCIENS ASTRONAUTES

 

« Lorsque l'ange amena Lot et sa famille et les posa à l'extérieur de la ville, il leur dit de se sauver et ne pas regarder en arrière, de peur qu'ils aperçoivent le Shekinah qui descendit pour causer la destruction des villes ». Le Haggadah

Puisque les Anounnaki furent une civilisation avancée, capable de traverser l'immensité de l'espace pour atteindre cette planète, la coloniser, exploiter ses ressources et transférer ces métaux par avion-cargo à leur vaisseau orbitant, il doit sûrement y avoir des preuves dans la littérature religieuse et séculière qui se reporte, du moins en partie, aux véhicules utilisés par ces anciens astronautes.

L'allusion évidente qui vient à l'esprit est le « chariot ardent » d' Ézéchiel. Il est décrit plusieurs fois dans le « livre d'Ézéchiel » pour qu'il ne puisse pas être simplement rejeté comme une aberration du texte ou même une hallucination du prophète. [Note de l'éditeur : Une copie exacte d'un inventeur de l'aéronef d'Ézéchiel est exposé au Restaurant Warrick à Pittsburg, Texas, quelques milles au sud de la Route 30, en cas où vous traversiez le Nord-Est du Texas et souhaitiez la voir--aussi bien que manger dans ce merveilleux restaurant acadien. La copie est la deuxième interprétation en exposition. Le premier modèle a réellement volé pour une courte distance avant de s'écraser. Le deuxième modèle n'a jamais volé. Cette « sculpture » ressemble beaucoup à un planeur.]

Ézéchiel n'est pas une exception puisque ces machines volantes apparaissent partout dans les Saintes Écritures, bien qu'elles soient interprétées habituellement en termes religieux ou mystiques. Cela indique l'esprit des traducteurs qui refusèrent de les reconnaître pour ce qu'elles furent. [Note de l'éditeur : On doit comprendre qu'un individu qui ne connaît pas les principes du vol n'aurait pas pu savoir comment les interpréter autre que par la « religion » ou le « mysticisme ».]

Dans le cas d'Ézéchiel, cela est appelé un chariot ardent, comme si ce terme était plus acceptable, peut-être parce qu'il a une connotation mythologique et est la façon la plus inoffensive de rejeter une référence gênante. Les érudits bibliques n'ont jamais traduit ou fait référence aux diverses apparences de ces véhicules insolites comme des avions, des aéronefs ou même des vaisseaux spatiaux.

Il est intéressant de noter que les Hébreux vivant sur la terre ferme appelèrent les aéronefs des « chariots » tandis que les marins égyptiens les appelaient des « bateaux du ciel ».

Ce qui est rarement perçu est le fait qu'ils existent de nombreuses références à des aéronefs dans les Saintes Écritures, mais leurs apparences furent masquées par l'interprétation théologique et dans plusieurs cas, par de fausses traductions.

Plusieurs noms furent utilisés pour décrire les véhicules des anciens astronautes et nous tenterons de les identifier et de les séparer selon leurs fonctions. Dans les Saintes Écritures, la capsule spatial ou le logement personnel des dieux s'appelait soit un « Shekinah » ou un « kabod ». Dans les livres de l'Exode et d'Ézéchiel, le vaisseau personnel est appelé un « kabod », tandis que dans l'Apocryphe et le Haggadah, il est appelé un « Shekinah ». Les termes semblent être interchangeables puisque les deux reposent sur un véhicule plus grand appelé le « chérubin ».

Ce vaisseau composé fut nécessaire pour quitter le vaisseau mère orbitant ou pour voyager sur la Terre, bien que la capsule pouvait voyager par elle-même pour de plus courtes distances, comme dans le cas d'Ézéchiel.

Pour sortir de la gravité de la Terre et atteindre le vaisseau mère, la capsule de commande fut montée sur une fusée appelée un « shem » dans l'Ancien Testament et « shumu » dans la littérature sumérienne.

La capsule personnelle de commande--le « Shekinah » ou « kabod »--eut une signification spéciale parmi les anciens peuples du Moyen-Orient puisqu'elle fut considérée comme la résidence réelle des dieux et chaque civilisation la révéra comme un objet de forme conique selon ses propres traditions.

Cette capsule de commande de forme conique est le « beth-el » des Hébreux, le « betyl » des Cananéens et des Phéniciens, le « ben-ben » des Égyptiens et l'« omphal » des Grecs. Comme nous le verrons, le véhicule composé des anciens fut aussi la source de la légende égyptienne de l'oiseau Phénix qui s'éleva dans le feu de ses propres cendres.

LE VAISSEAU MÈRE ORBITANT : LA DEMEURE CÉLESTE

Il existe un grand nombre d'indications dans les Saintes Écritures, en particulier dans le livre hébreu d'Hénok, que la « demeure céleste » fut organisée comme une grande ville dans l'espace, ou plus significatif, comme un vaisseau mère orbitant. Ce livre décrit le voyage du prophète Ismaèl à la demeure céleste où il rencontre le patriarche Hénok qui lui fait faire une tournée guidée du vaisseau. Bien que ce livre soit écrit en termes spirituels dont le but est de créer une atmosphère de majesté imposante, lorsqu'on élimine le verbiage théologique, ce qui émerge est la description d'un grand et complexe vaisseau spatial.

Le vaisseau spatial contient sept « ciels » ou ponts. Chaque pont a sept « palais » arrangés en cercles concentriques avec des gardes placés aux entrées de chaque cercle de pièces. La comparaison évidente serait avec celle de l'édifice Pentagon à Washington.

Le centre du vaisseau fut appelé l'« Arabot » et fut la résidence de la divinité principale. C'est ici que le « Shekinah » ou la demeure de la divinité fut localisé sur une plate-forme appelée « chérubin ».

Diverses responsabilités sont assignées aux directeurs appelés des princes qui semblent être des chefs de différentes activités opérationnelles associés au vaisseau spatial. « Rikbi-el » est le « prince des roues », responsable des « roues du chariot » ou « Shekinah ». « Hayli-el » est le « prince des créatures sacrées » ou « hayyot ». Puisque le terme est dérivé de « Hayel » qui signifie une armée, ce sont vraisemblablement les soldats ou gardes. « Ribbi-el » est le « prince du chérubin », la plate-forme sur laquelle repose le « Shekinah ». « Opanni-el » est le « prince de l'opannim », l'aspect mécanique, car c'est sa responsabilité de maintenir le vaisseau : « Il polit leur plate-forme, il orne leurs compartiments, il adoucit leurs virages et nettoie leurs sièges ». Lorsque le vaisseau composé quitte la demeure céleste ou vaisseau mère, il y a une cérémonie impressionnante appelée « Qedussah », apparemment un syllogisme pour un compte à rebours du lancement.

LE QEDUSSAH OU LE DÉPART DE LA FUSÉE

Lorsque le Shekinah part, le personnel de la demeure céleste participe à une cérémonie appelée « Qedussah ». Citant le livre hébreu d'Hénok, il y a un « agitation cosmique au chant du Qedussah », qui ressemble étrangement au compte à rebours et aux activités frénétiques qui accompagnent le lancement d'une fusée. Il est dit que « tous les piliers des cieux et leurs bases sont secouées et les barrières des palais des cieux d'Arabot frémissent ».

Avant le commencement de cette grande activité, « de brillantes couronnes étoilées sont mises sur les têtes des anges et des princes ». Ce sont sans doute des appareils protecteurs contre l'assourdissant bruit et l'intensité de la luminosité.

Les participants sont prévenus que quand la procédure adéquate n'est pas suivie, un accident ou une tragédie peut survenir car on leur dit que lorsqu'ils « ne suivent pas la procédure adéquate du Qedussah, un feu dévorant sort des petits doigts de ceux qui sont sacrés et détruit les anges en fonction ». Ils sont prévenus que le gaz d'échappement de la fusée peut être très dangereux puisque quand le Shekinah bouge, «un feu le précède dévorant tous ceux autour de lui".

Il y a une référence intéressante dans le Haggadah, la tradition orale des Juifs, décrivant la destination d'un Shekinah lors d'un de ses voyages après avoir quitté le vaisseau mère. Dans la section qui décrit la destruction des villes de Sodome et Gomorre, on dit que le Shekinah vint du ciel et fit sauter ces villes.

Cette source décrit comment le Shekinah du Seigneur « descendit pour causer la destruction de ces villes ». Josèphe, dans ses Antiquités des Juifs, semble supporter ceci, puisque dans sa description de la destruction de ces villes, il affirme que « Dieu lança la foudre sur la ville et l'a mis en feu », suggérant que le vaisseau spatial détruit les villes avec une sorte de missile ou d'arme à rayons.

LE VAISSEAU SPATIAL COMPOSÉ : CAPSULE DE COMMANDE ET FUSÉE DE LANCEMENT

Partout dans l'Ancien Testament, le véhicule de la divinité est appelé un Kabod (parfois kavod ou kebod) qui est, comme nous verrons, un autre nom pour le Shekinah, le terme utilisé pour le chariot de feu d' Ézéchiel. [Note de l'éditeur : Tel que déjà cité auparavant, dans la linguistique, les voyelles « ne comptent pas ». Noter que, dans la terminologie précitée, seulement les voyelles changent d'un mot à l' autre, sauf pour les consonnes souvent interchangeables B et V, comme « Havana » ou « Habana » de Cuba.]

Quand Ézéchiel se trouva sur le bord du canal Kebar près de Nippour une journée de l'été, un vent violent apporta vers lui un nuage incandescent. Comme le nuage s'approcha, quatre créatures rougeoyantes devinrent visibles dans la partie inférieure, comme des êtres humains debout avec des jambes et des mains, mais différents par leurs quatre visages et quatre ailes. Les créatures furent disposées comme un carré et le bout de leurs ailes ne se touchaient pas.

Ils donnèrent l'impression de bouger comme une unité et regardant dans toutes les directions, ils allèrent toujours dans la direction dont ils faisaient face sans avoir le besoin de tourner. Une apparition de torche clignotante se situait parmi eux. Le prophète nota qu'au-dessous et le long de chaque créature se trouvait une roue complexe, encerclée avec des yeux qui bougèrent en unité avec les créatures. Au-dessus de leurs têtes se trouvait une étendue de glace éblouissante.

Comme ils s'approchèrent, il devint conscient du bruit produit par les ailes en mouvement. Alors, comme les ailes ralentirent et l'apparition cessa de bouger, le prophète entendit un son au-dessus de l'étendue. Il y vit un trône en saphir sur lequel fut assise une figure brillante, claire et ardente enfermée dans la radiance d'un arc-en-ciel. Ézéchiel réalisa qu'il avait vu le « Kabod du Seigneur ».

Une analyse remarquable des détails techniques fournis par le livre d' Ézéchiel a été faite par Josef F. Blumrich dans son livre, The Spaceships of Ezekiel, où l'ingénieur de la NASA décrit graphiquement le véhicule composé comme une capsule en forme de cône assis sur une fusée de lancement. Il suggéra que cette fusée de lancement fut composée de quatre unités (fusées), chacune ayant des lames de rotor et des bras escamotables.

La présence du vaisseau spatiale au canal Kebar à Nippour est aussi importante puisque Nippour fut le Centre de contrôle spatial avant le Déluge. La deuxième apparition du chariot à Ézéchiel fut à Jérusalem et la cohérence des détails des deux apparitions semble éliminer la possibilité de toutes erreurs de transcription. À Jérusalem, on dit ceci à Ézéchiel :

« 'Debout ! Sors dans la plaine et là je te parlerai.' Je me mis donc à sortir dans la plaine, et voici la gloire (Kabod) de Yahvé se tenais là, telle la gloire que j'avais vue près du fleuve Kebar ».

Ézéchiel décrit alors comment le Kabod s'éleva de sa fusée de lancement et vola sur la ville et, revint à la fusée de lancement, la plate-forme--le chérubin :

« Et la gloire du Dieu d'Israël s'éleva de dessus le chérubin sur lequel elle se tenait, pour aller vers le seuil de la maison ».

Il semble que, bien que la capsule personnelle de commande puisse voler indépendamment car elle eût besoin de la fusée de lancement ou la plate-forme pour voyager de plus grandes distances ou se déplacer librement sur la Terre.

Le Kabod apparaît aussi de nombreuses fois à Moïse et les Israélites pendant le temps de l'Exode. Par exemple, quand ils quittèrent la région de la Mer Rouge et marchèrent dans le désert du Sinaï, les gens grognaient et furent mécontents. Selon l'Exode 16, Moïse et Aaron essayèrent de les apaiser avec la nouvelle qu'ils verraient bientôt le « Kabod du Seigneur ».

« Moïse et Aaron dirent à toute la communauté des Israélites : 'Ce soir vous saurez que c'est Yahvé qui vous a fait sortir du pays d' Égypte et au matin vous verrez la gloire (Kabod) de Yahvé. Comme Aaron parlait à toute la communauté des Israélites, ils se tournèrent vers le désert, et voici que la gloire de Yahvé apparut dans la nuée ».

Quand le vaisseau spatial resta parmi les Israélites, il fut gardé dans la Tente de Réunion, une sorte de refuge temporaire ou de garage.

Bien que le terme Kabod semble ne pas avoir d'antécédents et n'ait pas été identifié sémantiquement, le mot Shekinah signifie littéralement, « une habitation physique ou place de repos ». Malgré cette signification sémite, il fut traduit comme la « gloire » dans les Saintes Écritures et il reçut une interprétation mystique signifiant une présence spirituelle plutôt que physique. En fait, une littérature cabalistique complète est survenue de cette signification spirituelle. Les Saintes Écritures et l'Apocryphe ne supportent pas cette signification, car partout où il est mentionné, il est décrit clairement comme une habitation physique ou le véhicule personnel utilisé par la divinité. Le Kabod et le Shekinah reposent sur une plate-forme (fusée de lancement) appelé le «chérubin ».

Le terme «chérubin» est un autre mot intéressant qui reçut des interprétations théologiques. Les origines ou les racines du mot sont inconnues ; habituellement, il est traduit comme un groupe d'êtres célestes ailés ou un type d'ange spécial. Une source dans l' Encyclopédie Judaica suggéra que le mot hébreu cherub ou « Keruv » puisse être une inversion des lettres pour chariot ou « rekhuv ». Cela est très probable et cette vue est supportée par les Saintes Écritures où le terme cherub est parfois rendu égal à un chariot aérien comme dans le deuxième livre de Samuel. Il est aussi répété dans le Psaume 18 :

« Il inclina les cieux et descendit, une sombre nuée sous ses pieds; il chevaucha un chérubin et vola, il plana sur les ailes du vent ».

Selon le philosophe médiéval Saadiah Gaon du premier siècle après J.-C., probablement le plus grand érudit de la communauté juive babylonienne, le Shekinah est identique au « kavod ha-shem », une expression généralement traduite en termes religieux comme « majesté de son nom ». En termes modernes, « kavod ha-shem » signifierait « le chariot du shem ». Comme nous le verrons, ce terme a aussi des connotations de vaisseau spatial, car il ne représente rien d'autre que la fusée de lancement principal.

LA FUSÉE DE LANCEMENT PRINCIPALE : LE SHEM DES HÉBREUX ET LE SHUMU DES SUMÉRIENS

Des générations d'érudits et de traducteurs tentèrent de donner à la référence « shem » du chapitre 11 de la Genèse seulement qu'une signification allégorique, puisque l'espèce humaine voulait se faire un « nom » ou une réputation en construisant une tour vers le ciel.

Le conte biblique de la Tour de Babel telle que racontée dans la Genèse traite d'événements qui suivirent le repeuplement de la Terre après le Déluge, lorsque certaines personnes, « voyageaient vers l'est et trouvèrent une plaine dans la terre de Shinar, et ils la colonisèrent ». La terre de Shinar, bien sûr, est la terre de Sumer et la plaine est celle entre les deux rivières de la Mésopotamie. Selon la Genèse :

« Ils dirent : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom [shem] et ne soyons pas dispersés sur toute la terre ! »

Cependant, ce projet alla à l'encontre de la divinité et il descendit immédiatement pour enquêter.

« Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâtie. Et Yahvé dit : Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux ».

[Note de l'éditeur : Vous vous rappellerez que le « Seigneur » est un « dieu jaloux ». On s'imagine ce que peut penser le « Seigneur » de la coopération des Américains et des Russes en rapport avec la Station Spatial Mir et ses difficultés.]

La divinité décida alors de prendre action et informa quelques collègues non identifiés :

« Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu'ils ne s'entendent plus les uns les autres. Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomma-t-on Babel, car c'est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la terre et c'est de là qu'il les dispersa sur toute la face de la terre ».

Toutefois, ce chapitre de la Genèse soulève des questions au lieu d'y répondre. Pourquoi les anciens résidents de Babylone s'exercèrent-ils à se « faire un nom » et, pourquoi ce « nom » devait-il être placé sur une tour ou ziggourat dont le sommet atteindrait les cieux ?

Il est curieux que le fait de se faire un nom ou une réputation puisse causer les effets d'avoir été éparpillés sur la Terre et, pourquoi le Seigneur fut si bouleversé par le fait de se faire un nom et qu'un tel exploit rendrait possible n'importe quoi à l'homme. Évidemment, il manque quelque chose dans ce texte.

Les réponses à ces questions deviennent claires lorsque nous lisons « fusée » au lieu de « nom » pour le mot hébreu ou sémite « shem ». L' histoire est reliée au besoin de l'homme de construire une tour pour élever une fusée pour voler sur la Terre comme les dieux, essayant même d'atteindre le vaisseau mère orbitant pour rencontrer les dieux ainsi que d'atteindre l'immortalité. Cela ne pouvait pas être toléré par les dieux. Ils furent les seuls autorisés à posséder et opérer des fusées et des vaisseaux spatiaux.

Le mot hébreu « shem » est dérivé du terme akkadien sémite « shumu », qui curieusement, est utilisé dans l'Épique de Gilgamesh, dans un cas qui ressemble à la Tour de Babel.

En tant que roi de la ville d'Ourouk, Gilgamesh fut triste et déprimé à la pensée de mourir. Du haut des murs de la ville, il voyait les corps morts qui flottaient dessous sur la rivière. Étant en partie mortel, Gilgamesh craignait que cela aussi soit son destin. Il décida alors de chercher l'immortalité et oeuvra pour atteindre « la terre des vivants » ou le Liban, la terre de cèdres.

Gilgamesh confia à son compagnon Enkidou qu'il pénétrerait la terre de cèdres pour installer son « shumu », dans la « place où les shumus ont été élevés, j'élèverais mon shumu ».

Enkidou l'informa que cette terre fut sous la souveraineté d'Outou et qu'il devait avoir son autorisation, ce que fit Gilgamesh. Outou ou Shamash furent le chef de la terre de cèdres, la terre où se trouvait le centre spatial.

Il devient évident que de traduire « shumu » comme nom ou réputation a peu de sens. Comme dans la Genèse, l'homme imiterait les dieux et élèverait une fusée pour les atteindre, car ils possédaient tous les secrets, surtout ceux d'une longue vie.

Un emploi similaire du mot « shumu » se trouve dans le Conte d'Adapa. Après qu'il avoir été appelé au ciel par le dieu principal, Anou, et ayant vu les merveilles de la Terre et du Ciel dans son vol, le dieu veut savoir qui lui procura un « shumu » pour qu'il puisse atteindre la « demeure céleste » ou le vaisseau mère orbitant. L'utilisation du mot « shumu » ici signifie clairement une navette qui l'emmena de la Terre jusqu'au Ciel.

Le Shem fut apparemment la fusée de lancement qui porta le Shekinah ou le Kabod, la capsule de commande, quand ce fut nécessaire de quitter la Terre pour le vaisseau orbitant. Vraisemblablement, la fusée de lancement revint à la Terre à Baalbeck, prête pour la prochaine mission. Une telle fusée ne fut pas nécessaire pour que le Shekinah et le Chérubin quittent le vaisseau orbitant pour revenir sur la Terre. Dans un tel cas, seulement qu'une capacité de freiner fut nécessaire pour ralentir l'entrée de l'espace du vaisseau spatial !

La capsule personnelle ou le module de commande avait son propre système de propulsion, car elle pouvait s'élever de la plate-forme ou du chérubin et voler librement pour de courtes distances, telle qu' illustrée dans l'incident du chariot d'Ézéchiel à Jérusalem.

Cette capsule de commande fut l'habitation personnelle des anciens astronautes et comme telle, sa conception devint l'emblème ou la représentation de la maison des dieux partout au Moyen-Orient, en Mésopotamie, dans le Levant, en Égypte et en Grèce.

LA CAPSULE DE COMMANDE OU L'HABITATION DES DIEUX

La stèle de la victoire élevée par Naram-Sin de la dynastie d'Akkad vers le milieu du 23ème siècle avant J.-C. est censée représenter sa victoire aux dépens d'un peuple local. Il représente Naram-Sin portant la coiffe cornue d'un dieu et marchant triomphalement sur un ennemi prosterné. Il fait face à un grand objet conique qui est dominé par l' emblème de l'étoile de Shamash.

Dans une de ses conquêtes, Naram-Sin avait envahi une « terre montagneuse ». Dans une inscription, il se vante de détruire les villes de cette « terre montagneuse ». Cette terre fut le Liban comme nous le verrons (Chapitre 16) et l'objet conique signifiait les installations spatiales à Baalbeck. Cet objet conique fut considéré comme étant la place d'habitation des dieux et devint l'objet de révérence partout dans le Moyen-Orient.

Appelé « betyl » par les peuples sémites, une corruption de « beth-el », signifiant la maison du dieu, il apparaît sous diverses formes. Sur une pièce de monnaie de Byblos, le port de mer des Phéniciens, l'objet de forme conique se trouve dans une enceinte sacrée pour la vénération. Un objet semblable fut sacré pour les gens du Moyen-Orient comme la résidence du dieu local.

Pour trouver les origines du mot « baetyl » ou « betyl » tel qu'utilisé pour décrire la maison des dieux, nous devons examiner la légende du Phénix, l'oiseau légendaire qui s'éleva en flammes de la Pierre du Soleil au Temple du Soleil, à la Ville d'An dans le delta de l'Égypte, appelée Héliopolis par les Grecs.

Vingt et unième partie

Posté par Adriana Evangelizt

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 05:35

 

 

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles

19ème partie

18ème partie

17ème partie
16ème partie
15ème partie
1ère partie

 

 Chapitre 10 

 

LE DÉLUGE ET AUTRES PROBLÈMES DE LA CHRONOLOGIE

 

 

« En Amérique, le Mythe de la grande inondation est enregistré par les Esquimaux et Indiens Hare du nord de l'Amérique du Nord et par les Araucaniens du sud de l'Amérique du Sud ».

CAUSES ET EFFETS DU DÉLUGE

L'événement catastrophique, l'inondation du Monde, fut si dévastateur que toutes les cultures du monde en retiennent un souvenir. La religion judéo-chrétienne est probablement unique, car elle blâme la nature pécheresse de l'homme. Dans la Genèse, la raison donnée pour le Déluge fut la dépravation morale de l'homme :

« La terre se pervertit au regard de Dieu et elle se remplit de violence. Dieu vit la terre : elle était pervertie, car toute chair avait une conduite perverse sur la terre ».

Dans les Épiques sumériens, il fut produit par le caprice des dieux. L'Épique de Gilgamesh est silencieux sur ce point et déclare simplement que cela fut décidé par les dieux en délibération. Une explication plus détaillée est fournie dans l'Épique Atrahasis où l'espèce humaine est blâmée parce qu'elle est bruyante et prive les dieux de leur repos :

« Enlil organisa une réunion. Il dit aux dieux, ses fils, 'À cause de leur bruit, je suis dérangé ; à cause de leur tumulte, je ne peux pas dormir' ».

L'inondation qui engouffra la Terre fut décrite dans de nombreuses sources. La Genèse contient probablement la description la plus claire et la mieux connue :

« En l'an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, ce jour-là jaillirent toutes les sources du grand abîme et les écluses du ciel s'ouvrirent ».

Le conte sumérien semble supporter cette description. Dans l'Épique de Gilgamesh, les fondations de la Terre se sont effondrées, les digues s'écroulèrent et une tempête balaya la Terre. Dans les travaux apocryphes, ce fut prophétisé que, « les grandes réserves d'eau du ciel descendront sur la Terre ».

Par conséquent, de ces contes, la dynamique de la catastrophe peut être décrite comme ayant deux aspects. Premièrement, il y eut une forte pluie soutenue qui dura durant des semaines et, deuxièmement, des raz de marée géants produits par les tremblements de terre balayèrent les terres.

Dans les travaux du Haggadah, l'abri de nuages est cité comme la source majeure de l'eau. Ces anciennes légendes hébraïques font références au Déluge comme une union de l'eau du firmament avec celle qui provient de la Terre. Par conséquent, la question suivante se pose : par elle-même, est-ce que la désintégration subite du baldaquin de vapeur fournirait assez de pluie pour engouffrer toutes les terres ?

Il fut estimé que si l'atmosphère est composée d'humidité pure se condenserait soudainement, la quantité d'eau serait de 30 pieds [10 mètres], certainement pas assez pour inonder la Terre. Toutefois, les océans de la Terre contiennent plus de 200 millions de milles cubiques d'eau.

Le mouvement soudain de cette masse d'eau serait assez pour noyer approximativement trois-quarts de la surface actuelle de la planète et dans certains cas, aussi profonds que 30,000 pieds [10,000 mètres]. Les mouvements de la marée, en plus de la condensation des nuages, fourniraient assez d'eau pour submerger le plus grand continent.

Plusieurs théories furent émises pour expliquer l'événement qui déclencha la catastrophe, du proche passage des planètes Mars ou Vénus à un déplacement de la masse glaciale de l'Antarctique. [Note de l' éditeur : La dernière phrase indique que Boulay fut bien informé des théories du Dr Immanuel Velikovsky, parce que Velikovsky est le seul qui discute des proches passages de Mars et Vénus. Dans la matière de Sitchin, le déplacement de la masse de glace de l'Antarctique est cité comme cause et, je n'ai jamais pensé que Sitchin est exact à ce sujet. Selon moi, le « Déluge » fut causé par un changement de l'axe polaire, non pas causé par Mars ou Vénus mais plutôt par l'arrivée ou le départ de la planète Nibirou Hyperboré ».]

Les légendes rabbiniques suggèrent que ce fut un événement cosmique qui causa aussi des changements dans la position des étoiles. Il affirme que deux étoiles furent enlevées de la Constellation des Pléiades et remplacées par deux étoiles de la Constellation de l'Ours. Les légendes suggèrent aussi qu'il y eut d'autres changements parmi les sphères célestes pendant l'année du Déluge, impliquant le soleil et la lune, bien que ces changements ne soient pas spécifiés. [Note de l'éditeur : C'est très intéressant. En provenance des Pléiades ou non, il y a deux étoiles importantes mais mystérieuses dans le Système Sirius, Sirius A et Sirius B. Le départ d'une étoile pourrait faire référence à l'explosion de l'étoile géante rouge Sirius B et son effondrement subit en étoile de neutron invisible, une naine brune, en rapport avec la capture de la planète Nibirou par ce système solaire.]

Quelle que soit la cause, son intensité fut assez importante pour diviser l'histoire de l'espèce humaine en deux grandes périodes. L' époque antédiluvienne est connue comme le temps des dieux : « l'âge d' or » dans plusieurs mythologies. Ce qui fut accompli par l'homme et les dieux fut emporté par la catastrophe.

Il est généralement accepté que la fin de l'ère glaciaire libéra d' énormes quantités d'eau ; cela a peut-être contribué également à l'inondation de la Terre. La date de la fin de l'ère glaciaire fut fixée arbitrairement à plusieurs dates se situant généralement autour de 10,000 avant J.-C. Cependant, il existe des preuves que cela aurait pu se produire aussi récemment que 4000 avant J.-C.

Dans son livre, « Worlds in Collision », Velikovsky introduit des preuves qui démontrent que les Chutes Niagara, créées à la fin de l' ère glaciaire, peuvent dater seulement de 7,000 ans ou moins. Cela fut déduit par des géologues qui étudient l'usure graduelle du roc du lit des chutes, créant aujourd'hui un contour en forme de fer à cheval. Au taux d'érosion annuelle et, allouant même un plus haut taux au début, ils suggérèrent que les Chutes Niagara furent créées environ entre 4,000 et 5,000 avant J.-C. [Note de l'éditeur : Le mystère est résolu, il a lu les livres de Velikovsky.] Des preuves de plusieurs endroits sur la Terre indiquent que le niveau de la mer antédiluvien fut de beaucoup inférieur à ce qu'il est aujourd'hui. Des niveaux inférieurs signifieraient que les vieux littoraux seraient différents. Si le lit continental avait été le littoral originel des continents, les mers mondiales auraient été de 150 à 200 pieds [45 à 65 mètres] de moins qu 'aujourd'hui. Le lit continental est d'origine sédimentaire, indiquant qu'il avait existé comme le littoral pour une très longue période de temps.

La condensation subite des nuages ou du baldaquin de vapeur aurait en-soi fourni une partie de cette eau, peut-être autant que 30 pieds. Mais le mécanisme qui causa cette condensation et qui produisit le Déluge aurait aussi pu terminer l'ère glaciaire. La fonte de la glace polaire et la précipitation des nuages auraient pu élever le niveau des mers mondiales à ce qu'il est aujourd'hui. Les eaux sur le lit continental de l'Est de l'Amérique du Nord varient en profondeur jusqu 'à 600 pieds ; mais la plupart sont à environ 200 pieds. Une baisse dans le niveau de la mer de 200 pieds exposerait la plupart de la table continentale.

La même chose est vraie du Golfe Persique où une baisse de 150 à 200 pieds découvrirait la plupart des terres et laisserait un golfe beaucoup plus petit, plus comme une grande rivière en largeur. Donc, les villes sumériennes originales construites au temps antédiluvien, seraient sous les eaux adjacentes du Golfe. En d'autres mots, les villes qui sont en voie d'être excavées en Mésopotamie furent construites en sol vierge et non sur les ruines des villes antérieures.

UNE CHRONOLOGIE POUR LA PÉRIODE DE LA NAISSANCE d'ABRAHAM À LA MORT DE SALOMON (toutes les dates sont avant J.-C.)

2167 Abraham naît à Ur en Mésopotamie. 2106 Térah et Abraham partent pour Haran. 2099 Le Pacte des 5 rois de Canaan avec les rois de l'est. 2092 Abraham part pour Canaan. 2091 Abraham va en Égypte. 2086 Abraham revient d'Égypte. 2085 L'invasion des rois de l'est. Destruction les citadelles de la Cisjordanie. La capture de Cadès. Le pillage de Sodome. Abraham pourchasse et délivre Lot. 2082 Ismaèl naît de Hagar, l'égyptienne. 2068 La Convention avec El Shaddai. 2067 Les villes de la vallée Siddim sont détruites. La Mer Morte est formée. Isaac naît. 1992 Abraham meurt et lègue tout à Isaac. 1887 Isaac meurt à 180 ans. 1877 Jacob va en Égypte. 1860 Jacob meurt en Égypte à 147 ans. 1447 Moïse mène la troupe hors d'Égypte. 1407 Josué envahit Canaan avec les Israélites. 1021 Saül devient le premier roi de Judée/Israël. 1011 David devient roi. 971 Salomon commence son règne. 931 Salomon meurt et le royaume est divisé.

[Note de l'éditeur : Il n'y a rien de fondamentalement inexact avec cette chronologie ; cependant, ici et là, elle n'est pas tout à fait juste. Par exemple, le règne de Salomon commença en l'an 995 plutôt que 24 ans plus tard. En supposant que le reste de la chronologie soit relativement juste, toutes les dates plus tôt que le règne de Solomon doivent aussi être poussées en arrière de 24 ans. Cela placerait la date de l'Exode à 1 461. Le temple de Salomon fut commencé dans sa quatrième année, la 480ème année après l'Exode. 9954 = 991, + 480 = 1 471, une différence de seulement 10 ans de la date précitée. Cependant, la catastrophe qui provoqua l'Exode, l'invasion Hyksos de l 'Égypte et le cataclysme Thera/Santorini devrait être placée en l'an 1,588 avant J.-C.]

4,000 AVANT J.-C. COMME DATE APPROXIMATIVE DU DÉLUGE

Il y eut plusieurs tentatives pour dater la catastrophe mondiale connue comme le Déluge, mais jusqu'ici, aucune n'est généralement acceptable. Puisque Sumer est considéré comme l'origine de la civilisation occidentale, des preuves archéologiques dans la plaine mésopotamienne semblent présenter les meilleurs signes pour établir la date du Déluge. Les villes de l'ancien Sumer devraient fournir un registre vrai et logique de l'origine de ces villes telles que trouvées dans les couches de limon posées les unes sur les autres par la grande inondation.

Mais ses couches de limon ne sont pas cohérentes. Près de l'ancienne ville d'Ur, les archéologues ont creusé et trouvé une couche de huit à onze pieds [2-4 mètres] de limon propre entre des tassements. À Shouroupak, une couche de deux pieds fut trouvée mais pour une période plus tardive. Les strates d'argile propre à Ourouk furent d'une profondeur de cinq pieds, mais encore pour une période plus tardive. Il est évident que si ces strates sont réellement des dépôts de l' inondation, elles ne représentent pas toutes la même inondation puisqu 'elles se produisent à différents niveaux dans la séquence des strates.

Par conséquent, il semble qu'une strate commune de sol vierge doive être localisée plus en profondeur. Les premières villes de Sumer habitées après le Déluge furent Éridou, Ourouk et Nippour ; donc, des preuves de ces premières villes devraient être trouvées à ces emplacements.

Éridou fut considéré par les Sumériens comme étant la plus vieille ville du monde et pour cette raison, elle fut probablement la ville qui donna son nom à la Terre--Earth. Son histoire vient du fait qu' elle fut les quartiers généraux d'Enki, d'où il conduit toutes les opérations pour établir une civilisation. Puisqu'elle fut la première ville reconstruite après le Déluge, des excavations devraient fournir des preuves de l'âge de la civilisation sumérienne.

Les archéologues creusant à ce site trouvèrent un temple consacré à Enki qui semble avoir été reconstruit plusieurs fois. Creusant plus profondément dans les strates, les excavateurs trouvèrent une section des débuts de la civilisation mésopotamienne. Dans une strate datée à 2,500 avant J.-C., les archéologues trouvèrent les ruines reconstruites du temple d'Enki et encore d'autres au niveau daté à 3,000 avant J.-C. Creusant plus loin, ils trouvèrent les fondations du premier temple consacré à Enki. Il reposa sur du sol vierge ; rien n'y avait été construit auparavant. La fondation est datée de 3,800 avant J.-C. C'est alors que la civilisation commença à Sumer. La date du Déluge serait logiquement un peu avant de cette date ou environ 4,000 avant J.-C.

L'origine de la culture sumérienne à ce temps fut confirmée par des objets fabriqués trouvés à Ourouk. Le plus ancien texte connu trouvé en Mésopotamie provient des ruines d'Ourouk et est daté à environ 3,500 avant J.-C. C'est une tablette gravée de petites images ou pictographies, indéchiffrables, mais d'un type qui précéda l'écriture cunéiforme. Allouant plusieurs centaines d'années pour le drainage de la plaine et pour permettre à la terre de se régénérer pour reconstruire les villes, elle démontre aussi, pour le Déluge, une date d'environ 4,000 avant J.-C.

Le Déluge est gravé dans la mémoire du monde comme une catastrophe qui élimina toute la civilisation et commença une nouvelle époque pour l'espèce humaine. Plusieurs cultures datent leurs commencements à ce temps. Le calendrier juif compte le temps d'un commencement énigmatique en 3 671 avant J.-C. ou, « les années qui sont passées depuis que commença le calcul des années ».

Il est généralement accepté que la première Dynastie égyptienne commença au milieu du 4ème millénaire avant J.-C., après une période chaotique de 350 ans qui séparent les rois humains des rois semi-divins de la période archaïque. Ailleurs, le 4ème millénaire est aussi marqué comme la date du commencement du temps, comme par exemple, en Méso-amérique où le calendrier des Olmèques commence en l' an 3,373 avant J.-C.

Les érudits consentent que la clef pour établir le temps des événements bibliques tourne autour de la possibilité de fixer le temps de l'Exode. Plusieurs dates furent proposées, mais elles contredisent des déclarations explicites de l'Ancien Testament ou elles ne correspondent pas à ce que nous connaissons des dynasties égyptiennes de la période. Fondamentalement, le problème est de faire correspondre l'Exode avec les événements courants et subséquents en égypte.

Seulement quelques dates soi-disant absolues existent pour la Mésopotamie et l'Égypte ; et lorsqu'elles sont examinées attentivement, elles ne sont pas si absolues que cela. Le pillier principal de la chronologie égyptienne est basé sur le lever de l' étoile Sirius pendant le règne de Sesostris III de la 12ème Dynastie. Cet événement astronomique est daté en l'an 1872 avant J.-C. et, de cette date, ces prédécesseurs et ses successeurs furent donnés des identifications chronologiques « absolues ».

Quiconque écrivait sur l'ancien Moyen-Orient est comme un escaladeur de montagne, rattaché à une lignée de plusieurs autres escaladeurs, espérant que le premier a fermement ancré son pic dans le roc. Malheureusement, les points fixes fournis par l'astronomie ne sont pas nécessairement absolus et, parfois, des chaînes entières de donnés calculées glissent et disparaissent.

Par contre, si les dates dérivées de la Bible sont utilisées pour construire une chronologie d'Abraham aux rois de Judée, une période d'environ mille ans, les événements de ce millénaire ne coïncident pas avec la chronologie égyptienne traditionnelle. C'est comme si les deux civilisations avaient vécu côte à côte sans aucun contact. Évidemment, quelque chose ne va pas.

Cependant, il peut être démontré que les dates dérivées d'information explicite dans l'Ancien Testament indiquent que les premiers rois de Judée existèrent au même moment que la 18ème dynastie et que l'Exode coïncida avec la chute du royaume central en Égypte.

Les Saintes Écritures placent Moïse et l'Exode au milieu du 15ème siècle avant J.-C. ; d'autres événements bibliques se produisant avant et après l'Exode démontrent l'authenticité de cette date. Une date du milieu du 15ème siècle fournit une base solide pour établir le temps des événements des jours d'Abraham en rapport avec la destruction de Sodome et Gomorrhe et les autres villes de la plaine de Siddim, à l'expulsion des Hyksos d'Égypte et le rôle secondaire de Saül et de David, ainsi qu'à l'identification de la reine de Saba comme la reine Hatshepsout de la 18ème dynastie. La chronologie de ces incidents bibliques peut être corroborée par les données égyptiennes et mésopotamiennes. [Note de l'éditeur : C'est du mot pour mot du livre du Dr Velikovsky, « Worlds In Chaos ». À ce point dans son livre, Boulay présente une table de dates, comparant les chronologies d'Israël, de l'Égypte et de la Phénicie du règne de Saül jusqu'à la mort de Salomon. Essentiellement, il utilise les données de Velikovsky, des données que j'ai entrepris de raffiner dans le traité, « June 15, 762 BCE : A Mathematical Analysis of Ancien History », mentionné auparavant.]

LA DATE DE L'EXODE ET D'AUTRES ÉVÉNEMENTS

Pour établir la date de l'Exode, nous devons faire référence aux versets bibliques pertinents. Dans 1 Rois 6, il est écrit que l'Exode eut lieu 480 ans avant la quatrième année du règne de Salomon, lorsqu' il commença à construire le Temple. Cette année serait 967 avant J.-C., considérant le fait qu'il gouverna de 971 à 931 avant J.-C. La chronologie peut osciller quelques années dues à l'incertitude de la fin du règne de Salomon et la division du royaume. Nous avons choisi une date moyenne entre les deux.

Si le temple fut construit en 967 avant J.-C., nous arrivons à 1447 avant J.-C. comme date de l'Exode, c'est-à-dire, 967 plus 480 ans. Puisque le séjour en Égypte dura 430 ans selon Exode 12, l'entrée de Jacob en Égypte aurait été en l'an 1877, ou 1447 plus 430 ans.

Une analyse de l'information de la Genèse suggère que les patriarches restèrent en la terre de Canaan durant 215 ans avant d'entrer en Égypte. Ce chiffre est dérivé comme suit : Abraham entra en Canaan à l 'âge de 75 ans ; Isaac naquit à l'âge de 100 ans ; Isaac avait 60 ans à la naissance de Jacob ; Jacob avait 130 ans quand il vit le Pharaon. Donc 215 ans (25 + 60 + 130 = 215) se sont écoulés de l'entrée d' Abraham en Canaan et Jacob en Égypte. Ajouter les 215 années à 1,877 avant J.-C. et nous arrivons donc à la date de 2,092 avant J.-C. comme date où Abraham et Lot quittèrent Haran pour la terre de Canaan.

L'établissement du temps des règnes des rois de Judée est aussi critique à toute tentative de synchroniser les chronologies des Israélites et des Égyptiens. Saül est supposé avoir gouverné de 1 021 à 1 011 avant J.-C., David de 1 011 à 971 avant J.-C. et Salomon, de 971 à 931 avant J.-C. Cela nous donne une échelle de temps pour la période de plus de 1200 ans qui entourent la naissance d'Abraham et la mort de Salomon. Une date du 15ème siècle s'accorde bien avec de l' information trouvée dans le livre des Juges.

DES PREUVES PROVENANT DE LA PÉRIODE DES JUGES

Une date plus tôt ou plus tard de l'Exode contredirait l'information contenue dans les Juges. Par exemple, un des derniers Juges s'appela Jephté et il dut transiger avec un puissant roi ammonite qui réclamait la terre de Cisjordanie qui avait été saisie et occupée auparavant par les Israélites durant plusieurs années.

Le roi voulait que la terre de ses ancêtres lui revienne, « parce qu' Israël avait saisi ma terre, quand ils quittèrent l'Égypte ». Il prévient, « rendez-les maintenant pacifiquement et je partirai ». Jephté décrit ensuite l'itinéraire de l'Exode et comment Sihôn ne les laisseraient pas traverser son territoire et les attaquèrent ; donc, les Israélites capturèrent le territoire des Amorites de Arnon à Jabbok et il ajouta, « Pendant que l'Israël habitait Heshbôn et ses dépendances, les Aroèr et ses dépendances et toutes les villes sur les berges de l'Arnon, quelque trois cents ans..., pourquoi ne les avez-vous pas libérées pendant ce temps ? »

Puisque Jephté vécut jusque environ 1100 avant J.-C., l'événement de l'invasion des Israélites dut être vers 1400 avant J.-C., c'est-à-dire, 1100 plus 300 ans. L'invasion de Cisjordanie s'est produite après la période de vagabondage ou 40 ans de leur départ de l'Égypte. En faisant le total, le résultat est en accord avec la date proposée de 1 447 avant J.-C.

Le livre des Juges fournit aussi le règne des divers Juges entre la mort de Josué et la montée de Saül comme premier roi. Cette période, quand les Israélites furent menés par divers Juges, dure approximativement 400 ans.

Dans le livre des Juges, chapitres 3 à 12, le règne de chaque Juge et les périodes anarchiques intermédiaires, commençant avec Otniel et terminant avec le règne des Philistins est de 350 ans. En ajoutant 350 à l'inauguration du règne de Saül, nous avons 1021 plus 350 ans ou 1371 avant J.-C. Une période de 35 ou 40 ans additionnels doit être ajoutée pour le règne de Josué, donnant une date de 1 406 à 1 411 avant J.-C. comme années de l'occupation Israélite.

Vingtième partie

 Posté par Adriana Evangelizt

 

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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 14:45

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
18ème partie
17ème partie
16ème partie
15ème partie
1ère partie

 

Chapitre 9

LES REPHAIM DE LA PALESTINE DE L'OUEST : LES PHILISTINS

Selon la tradition biblique, la terre des Philistins comprenait cinq villes fortifiées qui dominèrent les terres environnantes aussi loin que Bersabée et Debir. Leurs villes principales d'Ashdod, Éqrôn, Gat, Gaza et Ashqelon avaient repoussé tous les efforts des Israélites pour les déloger après l'Exode et dans la période qui suivit, surgissant de leurs citadelles, ils harcelèrent les tribus continuellement avec leurs chariots.

Le livre de Josué, chapitre 11, appelle ces Philistins, Anaqim ; Jérémie, chapitre 47, les appelle le reste des Anaqim. Qui donc sont ces Philistins, qu'on disait être apparentés aux Anaqim ? [Note de l' éditeur : Comme nous le savons des recherches de Zecharia Sitchin, les Anaqim de la Bible sont les mêmes êtres que les Anounnaki des registres sumériens.]

Le livre de la Genèse, chapitre 10, déclare que les Philistins furent des descendants de Kaphtor ou Crétins qui colonisèrent les régions côtières, déplaçant ainsi les Avvites natals. En fait, une référence curieuse dans le livre d'Amos indique que la divinité emmena les ancêtres des Philistins de Crète et les installa à Canaan, comme elle fit sortir les Israélites de la terre d'Égypte. Dans ce sens, il semble être un peuple « choisi ».

Ces individus de Crète se marièrent avec les Rephaïm, produisant une race de guerriers acharnés qui, pour les Hébreux, furent connus sous le nom de Philistins. Leur territoire chevaucha celui des Amalécites au sud et celui des Anaqim à l'ouest ; à certains moment, les Saintes Écritures semblent confondre les noms de ces trois groupes de gens.

Les Philistins furent aussi apparentés ou du moins alliés, aux gens des villes côtières du Nord, connus plus tard comme les Phéniciens. Jérémie 47 indique ceci en prophétisant le destin des Philistins :

« Les pères ne regardent plus leurs enfants, leurs mains défaillent, à cause du Jour qui est arrivé où tous les Philistins seront anéantis, où Tyr et Sidon verront abattre jusqu'à leurs derniers alliés. Oui, Yahvé anéantit les Philistins, le reste de l'île de Kaphtor. La tonsure a été infligée à Gaza, Ashqelon est réduite au silence. Toi qui restes de leur vallée, jusqu'à quand te feras-tu des incisions ? »

Les Philistins occupèrent le pays montagneux de l'ouest depuis le temps d'Abraham. Après la destruction de Sodome et les autres villes de la vallée de Siddim, Abraham et sa famille s'établirent près de Bersabée. Pour vivre là, ils devaient payer le tribut et faire un traité avec Abimélek, le roi des Philistins, qui contrôlait apparemment la région à ce temps.

Abraham dut acheter un droit de propriété et obtenir l'autorisation d' y vivre. Après que le pacte fut scellé, « Abimélek se leva, avec Pikol, le chef de son armée, et ils retournèrent au pays des Philistins ». Cette déclaration dit que les Philistins ne vivaient pas là mais contrôlaient la terre : il est aussi évident que la présence du chef des troupes d'Abimélek signifiait qu'ils avaient en place une grande force militaire pour faire respecter leurs revendications.

LE LIEN AMALÉCITE-HYKSOS

On croit que l'Exode survint au milieu du 15ème siècle avant J.-C., à un temps de catastrophes naturelles qui détériorèrent la fin du Royaume Central d'Égypte. Ce fut une période de chaos qui permit à Moïse de mener une armée de réfugiés pour tenter d'atteindre la terre de Canaan. [Note de l'éditeur : Cette période de chaos, incluant le cataclysme Thera/Santorini et le changement de l'axe polaire, ne s'est pas produite pendant le 15ème siècle mais plus tôt pendant le 16ème siècle avant J.-C. Voir « Ages In Chaos » du Dr Immanuel Velikovsky. Cet « âge de chaos » fut causé par le retour de la planète Nibirou pour son dernier périhélie, se poursuivant jusque environ 700 avant J.-C.]

La chute complète et subite du gouvernement et du pouvoir militaire en Égypte permit aux Amalécites de facilement pénétrer le pays de leur position dans le Néguev. Dans leurs tentatives de pénétrer la terre de Canaan, les réfugiés sous Moïse rencontrèrent cette force irrésistible de guerriers professionnels. Ils furent aussi en mouvement, mais vers l'ouest.

Une bataille féroce à Rephidim et de nombreuses escarmouches convainquit Moïse qu'ils ne pouvaient pas pénétrer cette armée redoutable. Les Amalécites colonisèrent le delta de l'Égypte et l'occupèrent presque sans opposition par un gouvernement en désintégration et une armée désorganisée.

Laissant l'Égypte, les Israélites entrèrent dans le désert de Shur et semblaient se diriger vers la terre de Canaan par l'itinéraire le plus direct. Ils campèrent près de Rephidim « le 15ème jour du deuxième mois » après avoir laissé l'Égypte.

C'est ici qu'ils affrontèrent le corps principal des Amalécites. Bien que Moïse l'ait réclamé comme une victoire, ils furent, à un certain moment, très près de la défaite. Ce ne fut qu'un d'une série de batailles avec les Amalécites.

La force émigrante menée par Moïse fut continuellement harcelée par les descendants des Rephaïm telle que racontée dans Deutéronome 25 :

« Rappelle-toi ce que t'a fait Amaleq quand vous étiez en chemin à votre sortie d'Égypte. Il vint à ta rencontre sur le chemin et, par derrière, après ton passage, il attaqua les éclopés... »

La férocité des attaques d'Amaleq ferma l'approche directe vers Canaan à Rephidim. De plus, ils seraient bloqués de nouveau avant qu'ils aient décidé de tourner vers le sud et tenter un itinéraire plus indirect vers la Palestine. C'est alors qu'une malédiction fut placée sur Amaleq, telle que narrée dans le livre de l'Exode, chapitre 17 :

« Écris cela dans un livre pour en garder le souvenir, et déclare à Josué que j'effacerai la mémoire d'Amaleq de dessous les cieux ».

La barbarie des attaques d'Amaleq est décrite dans les travaux du Haggadah. Cette bataille eut lieu apparemment après que les Amalécites eurent capturé les villes du delta égyptien. À cet endroit, ils avaient obtenu les archives où les Hébreux avaient vécu et leurs listes de descendance, le nom de leurs chefs et des différentes familles.

Les Amalécites se montrèrent devant les camps israélites et les accablèrent de sarcasmes en les appelant par leur nom et leur demandant de venir faire la paix avec eux et de transiger des affaires. Ceux qui prirent l'appât et répondirent à l'appel furent tués et leurs corps furent horriblement mutilés. [Note de l'éditeur : N'est-ce pas étonnant le nombre d'horreurs, de tueries et d'effusions de sang que cette planète a connu ? !]

Forcés de retourner dans le désert, les Israélites passèrent quarante ans avant qu'ils puissent entrer à la terre de Canaan par l'itinéraire indirect à travers la Cisjordanie. [Note de l'éditeur : Tel que déjà noté, à l'époque, le terme « quarante » fut une expression familière qui signifiait un « beaucoup » ou « longtemps ».]

S'installant parmi les Rephaïm et leurs alliés, les tribus hébraïques restèrent à la merci des Amalécites et leurs alliés pour la période de 400 ans, connues comme le temps des Juges. [Note de l'éditeur : La Bible affirme que la période de temps entre l'Exode et l'achèvement du Temple de Salomon à Jérusalem fut de 480 ans. Cependant, lorsque la chronologie exacte d'année par année de cette période est analysée, il devient apparent que cette période de 480 ans ne fut qu'une évaluation approximative. De nouveau, voir « Ages In Chaos » du Dr Immanuel Velikovsky, aussi bien que le traité, « June 15, 762 BCE : A Mathematical Analysis of Ancien History » par cet éditeur, publié par, « The Velikovskyan : A Journal of Myth, History and Science, August 1994 ». Ce traité sera bientôt reproduit dans son intégralité et disponible à mon site internet.]

Les Amalécites ne furent pas juste une confédération désunie de tribus nomades telle que suggérée par plusieurs commentateurs bibliques. Il existe un grand nombre de références bibliques qui débattent ce point de vue. Les plus importants sont les suivants. Nombres 24 déclare qu'à un certain moment, ce fut prédit d'Israël que, « leurs rois s'élèveront au-dessus d'Agag ». Cette déclaration dit qu'Agag, le dernier roi amalécite, fut si grand que les futurs rois d'Israël seraient mesurés contre lui. On ne dirait pas cela d'un simple chef de tribu.

Deuxièmement, lorsque Agag fut capturé par Saül, il était connu comme « Agag, le roi des Amalécites » (1 Samuel 15:8). Agag fut non seulement très grand mais aussi un roi. Si Agag fut un roi si puissant, alors il s'ensuit qu'il dut mener une grande nation.

Une troisième référence révèle que Saül assiégea et battit les Amalécites à un endroit appelé « la ville d'Amaleq » (1 Samuel 15:5). Logiquement, un prince si puissant menant une grande nation devait avoir une grande ville comme capitale. Ces preuves ne décrivent pas un groupe de tribus nomades désorganisées. Cela démontre que les tribus hébraïques furent contre une nation très puissante.

LE RÈGNE DES ROIS HYKSOS EN ÉGYPTE

Le pays que le Hyksos conquit fut une terre dévastée par des calamités naturelles. Après la perte du Pharaon et de son armée, il n'y avait plus de résistance et les envahisseurs colonisèrent la région du delta sans opposition. De là, ils allèrent vers le sud, conquérant les villes et les nomes (divisions administratives), plaçant des rois en tutelle pour gouverner les provinces.

Bien que l'Ancien Testament attribue la destruction de l'armée égyptienne à la poursuite des Hébreux en fuite, il est plus vraisemblable qu'elle fut détruite tentant d'arrêter l'invasion des Hyksos.

Occupant la vallée du Nil, les Hyksos construisirent une ville capitale forteresse à Avaris, située traditionnellement dans le delta, mais plus probablement située dans le Wadi El-Arish, aussi appelé le ruisseau d'Égypte, qui fut la frontière historique entre l'Égypte et la Palestine.

La capitale Hyksos fut stratégiquement située pour défendre les approches en Égypte de l'est, la direction des invasions dans le passé. En fait, puisque les Hyksos ou les Amalécites furent presque partout en Palestine aussi bien qu'en Égypte, l'emplacement dans le Wadi El-Arish leur permettait de contrôler la Palestine aussi bien que l'Égypte.

Les Hyksos ou « rois étrangers » ne sont pas mentionnés dans l'Ancien Testament par ce nom, mais des preuves archéologiques de leur occupation existent partout en Palestine et en Syrie--leurs villes forteresse de conception unique. Ce type de forteresse défense se trouve dans le delta de l'Égypte, partout dans la terre de Canaan et aussi au nord que l'Anatolie. Vraiment, les gens qu'on appelait les Hyksos furent connus dans l'Ancien Testament par un autre nom.

Une grande partie de l'information disponible sur les Hyksos provient de Josèphe, qui dans « Contre Apion », cite l'historien égyptien Manéthon sur le caractère de ces gens et leurs effets sur la culture égyptienne :

« Il vint, de manière surprenante, des hommes de naissances ignobles des parties de l'est qui eurent l'audace de faire des expéditions à notre pays et, avec une grande facilité, le subjugua par la force sans se hasarder dans aucune bataille. Alors, quand ils subjuguèrent nos dirigeants, ils brûlèrent nos villes par la suite et démolirent le Temple des Dieux et, utilisèrent tous les habitants de manière barbare ».

Josèphe raconte ensuite comment ils nommèrent un roi dont le nom fut Salatis qui fit sa capitale à Memphis. Il recouvra le tribut des deux régions, l'Égypte supérieur et inférieur et laissa des garnisons à des endroits stratégiques lui donnant le contrôle sur la terre entière. Josèphe déclare aussi que, craignant une invasion de l'est par les rois de l'est, il fonda la ville forteresse d'Avaris pour se protéger contre cette menace potentielle. Logiquement, elle serait à l'est du Delta où elle pourrait protéger les approches en Égypte.

On crédite les Hyksos avec l'introduction du chariot de guerre, de nouveaux types d'épées et d'arcs solides. Avec leurs armes supérieures et leur nature impitoyable, ils furent capables d'imposer leur volonté sur les Égyptiens pendant 400 ans, une période qui est l'équivalent de celle des Juges en Palestine.

LA VIE EN PALESTINE PARMI LES AMALÉCITES

Avec certains peuples natals comme alliés, les Amalécites contrôlèrent Canaan avec une main de fer. Les Saintes Écritures révèlent que les tribus hébraïques durent s'installer et vivre parmi les Amalécites qui habitaient et contrôlaient les plaines de Judée. Dans d'autres régions, ils attaquèrent souvent et harcelèrent les Hébreux, quelquefois conjointement avec d'autres peuples.

Selon le livre des Juges, ils se joignirent à Moab contre les Israélites pour capturer la ville de Jéricho ; une autre fois, ils se battirent avec les Hébreux qui vivaient dans la vallée de Yizréel.

Puisque la plupart des villes de Canaan furent entre les mains des gens natales, les émigrants hébreux furent forcés de coloniser dans des régions moins désirables entre les villes. Dans ces endroits, ils furent vulnérables aux attaques périodiques de toutes les directions. La plupart des tribus exprimèrent la frustration parce que les villes et les terres qui furent assignées par Josué furent encore sous le contrôle des gens natals.

Ainsi, la tribu de Manassé vivait parmi les villes fortifiées de Bet-Sheân , Dor, Yibleam, Megiddo et Tanak qui restèrent entre les mains des Cananéens. Les tribus d'Éphraïm, de Zabulon, d'Asher et de Nephtali ne pouvaient pas saisir les villes dans leurs terres assignées--par exemple, celles de Gézer, Nahalal, Akko, Sidon, Helbah, Rehob et Bet-Avèn. Les cinq villes des Philistins sont restées invaincues, aussi bien que toute la terre du Liban du mont Hermon à Harmath.

Derrière leurs fortifications imprenables, les Amalécites attendaient le bon moment et périodiquement, surgirent de leurs citadelles faisant une razzia dans leurs chariots de fer. Une de leurs tactiques favorites fut d'attendre le moment que les récoltes furent prêtes pour la moisson et alors, ils conduisaient leur bétail en avant d'eux et,

« Détruirent les produits alimentaires de la terre... Ils ne laisseraient aucun moyen de survie--moutons, boufs ou ânes... Ils pénétraient le pays pour le dévaster. Ainsi Israël devint complètement dépourvu ».

Pendant plus de quatre cents ans, les Amalécites et leurs alliés gouvernèrent de cette façon, les tribus hébraïques ne sachant jamais quand les féroces fils des Rephaïm sortiraient de leurs villes pour attaquer les colons.

De leur ville capitale à Avaris, ils pouvaient surgir dans le Néguev et dévaster la région à volonté. Josèphe décrit la citadelle des Hyksos construite par Salatis à l'est du Delta. Elle fut une ville...

« Il fit très solides les murs qu'il construisit autour d'elle et y plaça une garnison de 240,000 hommes armés pour la défendre. Salatis venait ici durant l'été, en partie pour amasser du maïs et payer le salaire de ses soldats et en partie pour exercer ses hommes armés et de cette façon, terrifier les étrangers ».

Les historiens sont perplexes à savoir comment les Hyksos/Amalécites purent maintenir le contrôle sur les terres de l'Égypte et de la Palestine pendant si longtemps. Cependant, cela peut être facilement expliqué par leur nature impitoyable, leur capacité militaire et leur politique de garder les gens des terres qu'ils occupaient dans la pauvreté et sans défense. [Note de l'éditeur : Je dois de nouveau répéter que les historiens traditionnels qui se moquent de Velikovsky n'ont pas fait le lien entre les Amalécites et les Hyksos, parce que les historiens traditionnels séparent ces deux peuples par une période de 600 ans. Je ne sais pas si R. A. Boulay était un disciple de Velikovsky ou s'il est arrivé seul aux même conclusions.]

Le premier livre de Samuel explique comment les Amalécites et les Philistins contrôlèrent la provision et l'utilisation du fer :

« Il n'y avait pas de forgeron dans tout le pays d'Israël, car les Philistins s'étaient dit : 'Il faut éviter que les Hébreux ne fabriquent des épées ou des lances'. Aussi tous les Israélites descendaient chez les Philistins pour reforger chacun son soc, sa hache, son herminette ou sa faucille. Le prix était de deux tiers de sicle pour les socs et les haches, d'un tiers de sicle pour aiguiser les herminettes et redresser les aiguillons. Aussi arriva-t-il qu'au jour de la bataille, dans l'armée qui était avec Saül et Jonathan, personne n'avait en main ni épée ni lance. Il y en avait cependant pour Saül et pour son fils Jonathan ».

Avec leurs chariots, leurs armes de fer et leurs arcs, les Amalécites et les Philistins furent pratiquement imbattables contre un ennemi qui au mieux, pouvait rassembler des armes de l'Âge de Pierre. Dans les premières batailles de Saül et de David contre ces ennemis redoutables, les seules armes disponibles aux Hébreux furent des massues, des frondes, de petits arcs simples et des lances au bout de pierre. Ce ne fut que plus tard, quand ils purent capturer et saisir suffisamment d'armes de fer que la marée tourna et les Israélites commencèrent à expulser les Amalécites de la terre.

RÉVOLTE EN ÉGYPTE ET EN PALESTINE

Le roi égyptien en tutelle, Sekenenre, qui gouverna à partir de Thèbes, commença la révolte contre les rois hyksos. À ce temps, ils gouvernèrent à partir d'Avaris et placèrent des rois en tutelle partout en Égypte pour exécuter leurs voeux. La révolte fut continuée par ses fils Kamose et Ahmose qui regagnèrent les terres d'Égypte. La guerre de Kamose contre le dernier roi hyksos, Apophis, est conservée sur une stèle qui fut d'abord élevée à Karnak. Elle décrit son attaque sur la forteresse d'Avaris, située sur le bord de la rivière et, comment il saisit des centaines de bateaux, certains contenant des « produits de la terre de la suite ». Kamose se vante, « d'avoir fait passer un mauvais temps à Apophis », et ajoute ensuite que, « le prince de la suite, affaiblit, tenta d'organiser plusieurs choses en son coeur, mais ne put les exécuter ».

Le terme 'suite' est habituellement identifiée comme la terre de Palestine. Donc le prince de la suite qui semble être alliés à Kamose ne fut probablement nul autre que Saül, qui à ce temps, assiégeait les Amalécites à El-Arish. Kamose fut capable de reprendre toute l'Égypte sauf leur citadelle à Avaris. Son successeur, Ahmose, compléta la défaite des Hyksos avec l'aide des Israélites. Ahmose expulsa les Hyksos et les poursuivit jusqu'à Saruhen, une ville forteresse sur la frontière de la terre de leurs alliés, les Philistins. Après un siège de six ans, Ahmose détruit cette forteresse et le reste des Hyksos. Nous pouvons lire un compte rendu direct de ces événements dans la biographie d'un de ses officiers, qui avec Ahmose, avait attaqué et détruit Avaris et, alla ensuite à Saruhen où il assiégea la ville.

Les Saintes Écritures décrivent aussi des batailles contre les Amalécites au Wadi El-Arish et d'autres endroits sur la frontière de l'Égypte. Dans le premier livre de Samuel, le prophète Samuel recommanda à Saül d'aller détruire les Amalécites.

« Saül convoqua le peuple et le passa en revue à Télam : deux cent mille fantassins et dix mille hommes de Juda. Saül s'avança jusqu'à la ville d'Amaleq et se mit en embuscade dans le ravin. Saül dit aux Qénites : 'Partez, séparez-vous des Amalécites, de peur que je ne vous fasse disparaître avec eux, car vous avez été bienveillants à tous les Israélites quand ils montaient d'Égypte'. Et les Qénites se séparèrent des Amalécites. Saül battit les Amalécites à partir de Havila en direction de Shur, qui est à l'orient de l'Égypte. Il prit vivant Agag, roi des Amalécites, et il passa tout le peuple au fil de l'épée, en exécution de l'anathème ».

[Note de l'éditeur : On s'imagine ce que faisaient les Néfilim et les Anounnaki, qui regardèrent ces événements de leur planète garée Nibirou, au sujet de cette tuerie de leurs frères et parents sauriens.]

Le conte maintient que la ville fut assiégée d'un Wadi. Il y a seulement qu'un lit de rivière (Wadi) dans le sud de la Palestine ou le nord de l'Égypte et c'est le Wadi El-Arish qui forme la limite traditionnelle entre l'Égypte et la Palestine. À certains temps de l' année, c'est une rivière ; il y a de fortes preuves que dans les temps anciens, elle fut inondée la plupart de l'année.

Dans les Saintes Écritures, le Wadi El-Arish est souvent juste appelé « le Wadi ». Saül lutta les Amalécites, « du Wadi vers Shur sur la frontière de l'Égypte ». Le désert de Shur est cette région entre le Wadi et l'Égypte ; ce fut le premier désert traversé par les Israélites après le passage de la Mer. Donc, la ville d'Amaleq devait être El-Arish comme la ville des Hyksos fut Avaris. C'est étrange que les historiens n'aient pas noté l'association philologique d'El-Arish et d'Avaris. [Note de l'éditeur : Le Dr Velikovsky remarqua ce rapport philologique. Considérant l'intransigeance des scientifiques de modifier leurs philosophies chronologiques, ce n'est pas étrange qu' ils n'aient pas noté ce fait. Puisque les traditionalistes placent les Hyksos 600 ans plus tôt dans le temps que les Amalécites, il n'y avait aucune nécessité pour eux de le noter.]

Le dernier roi Hyksos s'appela Apop ou Apophis (Grec). Le roi amalécite capturé par Saül au Wadi s'appela Agag. La ressemblance des deux noms est si remarquable que cela exige une explication supplémentaire. L'explication se trouve dans la façon que l'ancien Hébreu fut écrit. Il démontrait une ressemblance frappante entre la lettre G ou « gimel » et la lettre P ou « pei ». Aucune autre lettre hébraïque ne fut si semblable. Chaque lettre est une ligne oblique connectée à une ligne plus courte, plus oblique et, est semblable au nombre 7. La dimension de l'angle entre les deux lignes obliques constitue la seule différence. Puisque les voyelles dans l'ancien Hébreu furent interchangeables, Agag peut facilement devenir Apop. Il semble donc que le dernier roi hyksos et le roi amalécite Agag aient été la même personne.

Il est un fait connu que la 18ème dynastie qui commença l'époque du nouveau royaume en Égypte, commençant avec Ahmose et l'expulsion des Hyksos. Il est aussi vrai que le premier roi hébreu fut Saül qui, avec David, causa l'extinction des Amalécites. Plaçant ces monarques dans la même période de temps, plutôt qu'à des centaines d'années d'écart résout plusieurs casse-tête chronologiques de l'histoire égyptienne et biblique. Cette modification est nécessaire pour comprendre l'histoire du Moyen-Orient du temps du Déluge aux jours des rois de Judée. [Note de l'éditeur : C'est précisément la position du Dr Velikovsky. Cependant, rendant Saül le contemporain d'Ahmose impose automatiquement une période de 600 ans de reproduction historique dans l'histoire de l'Égypte et de l'Assyrie/Babylonie, aussi bien qu'une courte période de 20 ans de reproduction dans l'histoire de la Grèce suivant les Batailles de Thermopylae et d'Eurymedon. Toutes ces reproductions et « corrélations fantômes » sont discutées et esquissées en détail méticuleux dans le traité susmentionné : June 15, 762 BCE : A Mathematical Analysis of Ancient History par votre éditeur Roberto Solàrion.]

Dix-neuvieme partie

Posté par Adriana Evangelizt

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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 14:24

On continue l'histoire fantastique en cette période de Noël, ici il est question des Hyksos... mais la version de l'auteur n'est pas la bonne.

Nous vous souhaitons à tous de Joyeuses Fêtes.

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
17ème partie
16ème partie
15ème partie
1ère partie

 

Chapitre 9

 

LES REPHAÏM : DIEUX GUERRIERS DES TERRES OCCIDENTALES

  

« Les progénitures de l'alliance des anges et des femmes cananéennes furent les géants, connus pour leur force et leur caractère criminel. Ils ont plusieurs noms ; quelquefois, ils sont connus sous le nom Rephaïm ».

Le Haggadah dit qu'après le Déluge, une race de guerriers semi-divins habita les terres du Levant. Appelés les Rephaïm, ils furent apparemment placés comme défenseurs des terres occidentales et des installations spatiales au commencement du 3ème millénaire avant J.-C. À ce temps, leur loyauté fut aux rois de la Mésopotamie, surtout à Nannar/Sin, qui fut le chef suprême légitime de ces terres.

Quand leurs villes en Cisjordanie et ailleurs furent détruites par les rois de l'est qui envahirent durant le 21ème siècle avant J.-C., les Rephaïm perdirent toute fidélité à l'autorité légitime et devinrent une force martiale indépendante dans les terres occidentales. Ils devinrent ensuite une force redoutable et indisciplinée qui domina et persécuta les gens de ces terres pour mille ans à venir.

Les Rephaïm construisirent les fortifications imprenables dont les ruines sont trouvées partout dans le Levant, de l'Égypte à l'Anatolie. Leurs descendants, appelés les Hyksos, occupèrent l'Égypte pour plus de quatre cents ans et sous le nom biblique Amalécites, ils empêchèrent les tribus hébraïques sous Moïse d'entrer dans la terre de Canaan. [Note de l'éditeur : Le révisionnisme historique de l'École de Velikovsky dit aussi que les Hyksos furent les Amalécites, mais les historiens traditionnels placent ces deux événements à 600 ans d'écart. M. Boulay rajoute plus de crédibilité à toute sa théorie parce qu'il n'y a rien de contradictoire entre cette information et le scénario de Velikovsky. Le Dr Velikovsky déclare que les Hyksos furent les mêmes gens que les Chaldéens ou les Assyro-babyloniens, qui vinrent tous en premier lieu de la Mésopotamie.]

Sous plusieurs noms régionaux tels que les fils d'Anaq et les Philistins, ils contrôlèrent les terres colonisées par les tribus hébraïques pour la période connue comme celle des Juges. En tant que force politique et militaire, ils furent détruits par les efforts combinés des rois judéens Shaûl et David, de concert avec Kamose et Ahmose, les premiers rois de la 18ème Dynastie égyptienne. L'histoire des Rephaïm est, comme nous le verrons, entrelacée avec le destin des Hébreux des jours d'Abraham jusqu'à ceux de Salomon. [Note de l' éditeur : Le Dr Velikovsky synchronise aussi le commencement de la 18ème Dynastie égyptienne avec la période de Shaûl et de David. La reine Hatshepsout devient la reine de Saba ; la terre de Punt, la terre d'Israël. C'est étonnant. Un scientifique traditionnel pourrait attaquer la théorie de Boulay seulement que sur ce point. Aussi, le géant Goliath était un Philistin. Évidemment, Goliath était un Rephaïm hybride.]

LES GUERRIERS DIEUX : LES REPHAÏM

En 1929, les archéologues, qui excavent à Ras Shamra sur la côte de la Syrie, quelques milles au nord de la ville moderne de Latakia, trouvèrent une bibliothèque de tablettes d'argile datant du 15ème au 12ème siècles avant J.-C. Cet endroit s'avéra être l'emplacement de l' ancienne ville d'Ougarit, un centre commercial principal sur la route de commerce entre la Mésopotamie du Nord et la Méditerranée. [Note de l'éditeur : Le Dr Velikovsky basa aussi une grande partie de son révisionnisme historique sur les tablettes de Ras Shamra. Pour situé cela dans le temps, l'Exode/l'invasion Hyksos/le Cataclysme de Santorini se sont tous produits en 1,600 avant J.-C. Ajoutez à cela, 2,700 années pour une date de 4,300 avant J.-C., le commencement de notre histoire enregistrée quand la planète Nibirou quitta le Nuage Oort. Son retour en 1,600 avant J.-C. produisit ces cataclysmes. Les «géants «qui vivaient au Moyen-Orient entre 4,300 et 1,600 avant J.-C. auraient été ceux du dernier périhélie de Nibirou. La période des Juges correspondrait aux années de 1,500 à 1,100 avant J.-C. et, vers 1,000 avant J.-C., le roi Salomon fut sur le trône d'Israël. Environ 300 ans plus tard, la planète Nibirou fit son dernier retour au Nuage Oort.]

Quelques-unes de ces tablettes se reportent à un peuple énigmatique appelé « rpum ». Ces tablettes furent appelées les Textes Rephaïm à cause de l'étroite analogie avec le terme Hébreu « rpm » ou Rephaïm.

Les tablettes concernent une sommation pour assister à un grand banquet donné à une place non spécifiée pour honorer leur grand chef, le dieu El. Il décrit comment les Rephaïm préparent leurs chevaux et leurs chariots et, après avoir voyagé deux jours, ils arrivent le lendemain à l'endroit de la fête.

Un grand nombre d'animaux sont tué pour le banquet et de vastes quantités de vin sont fournies. Ce banquet dure sept jours. Dans ces tablettes, on nomme les héros les « Rephaïm de Baal », mais ils sont aussi considérés comme des divinités puisqu'ils sont appelés des « ilnym » ou des dieux. [Note de l'éditeur : Baal/Bel/Belus/Balder sont d'autres noms pour le Baron Mardouk de la planète Nibirou.]

Le distingué savant Biblique, Adrian Curtis, dans son livre « Ougarit (Ras Shamra) » suggéra que les Rephaïm des tablettes d'Ougarit doivent être distingués en trois catégories :

1. Les Rephaïm de la Terre ou les « rpians ». Ils semblent être les conducteurs élites de chariots qui vinrent au banquet.

2. Les anciens Rephaïm ou « rpim qdmyn » ou les ancêtres royaux. Ils furent probablement les Néfilim antédiluviens.

3. Les Rephaïm qui sont dieux ou « rpum ilnym » ou les Rephaïm célestes. Ce sont vraisemblablement les Anounnaki qui sont demeurés dans le vaisseau spatial, quelquefois appelé les « Igigi ».

[Note de l'éditeur : Voyez les Montagnes rhipaennes, puisque ces termes sont en quelque sorte raccordés linguistiquement. Le terme « Montagnes rhipéennes » fut important dans la topographie de l' Hyperboré, l'ego altéré de la planète Nibirou.]

Ici, nous nous intéressons aux Rephaïm de la Terre. Ils sont les descendants des Néfilim et leur tâche fut de protéger les terres occidentales en tant que race semi-divine de guerriers professionnels.

DEUX MILLE ANS DE DOMINATION

Les Rephaïm furent des gens de la terre de Canaan au 3ème Millénaire avant J.-C. Dans la Genèse 15, ils apparaissent en premier lieu lorsque, en les jours d'Abraham, ils sont inscrits comme un des peuples natals de Canaan. En l'an 2,068 avant J.-C., quand Yahvé conclut une convention avec Abraham à Hébron, il catalogua les gens de cette terre comme suit :

« Je donne à ta prospérité ce pays, de la rivière d'Égypte jusqu'au grand fleuve, la Rivière Euphrate : les Qénites, les Qenizzites, les Qadmonéens, les Hittites, les Perizzites, les Rephaïm, les Amorites, les Cananéens, les Girgashites et les Jébuséens ».

À ce temps, les Rephaïm sont inscrits comme une des nations majeures de la Terre. Quelque 600 ans plus tard, au temps de l'Exode, quand les Israélites traversèrent la rivière Jourdain pour se rendre en Canaan, Deutéronome chapitre 7 énumère les sept nations de Canaan comme les Hittites, les Girgashites, les Amorites, les Cananéens, les Perizzites, les Hivvites et les Jébuséens.

Les Rephaïm sont manifestes par leur absence. Durant les années intervenantes, il semble qu'ils furent éliminés comme nation ou force politique.

Comme nous le verrons, plusieurs de leurs villes de Cisjordanie furent détruites en les jours d'Abraham. Le vestige de ce peuple colonisa la partie Ouest et Sud de la Palestine ; comme force dispersée, ils furent encore une force puissante à affronter et ils furent connus sous plusieurs noms locaux tels que, les fils d'Anak, les Amalécites et les Philistins.

LA CLASSE DE GUERRIERS GÉANTS

Les Saintes Écritures expliquent clairement que les Rephaïm furent les descendants des Néfilim et qu'ils furent de féroces guerriers géants qui dominèrent les terres occidentales durant deux mille ans avec leurs armes de fer supérieures et leurs chariots, et que leurs villes forteresses furent pratiquement imprenables.

Dans le Livre des Nombres, ils sont décrits comme des géants quand, pendant l'Exode, Moïse décida d'envoyer des éclaireurs au nord dans la terre de Canaan pour l'explorer avant que toute pénétration sérieuse soit entreprise. Les douze éclaireurs revinrent avec un rapport très décourageant :

« Ils montèrent par le Négeb et parvinrent à Hébron, où se trouvaient Ahimân, Sheshaï et Talmaï, les Anaqim [les fils d'Anak]. ... Toutefois, le peuple qui l'habite est puissant ; les villes sont fortifiées, très grandes ; nous y avons même vu des descendants d' Anaq. ... Tous ceux que nous y avons vus sont des hommes de haute taille. Nous y avons aussi vu des géants les fils d'Anaq (Nefilim), descendance des Géants . Nous nous faisions l'effet de sauterelles, et c'est bien aussi l'effet que nous leur faisions ».

[Note de l'éditeur : Le mot « Ahiman » est curieusement semblable au mot « Ahriman », pouvant être l'équivalent linguistique hindou du prince Enki/Agni.]

Quarante ans plus tard, au moment où les Israélites entreprirent de pénétrer Canaan de nouveau, cette fois-ci prenant un détour à travers la Cisjordanie, ils rencontrèrent encore les fils d'Anak. [Note de l' éditeur : Selon les historiens des universités israéliennes, le terme « quarante » fut un terme familier de la période quand les Saintes Écritures furent écrites. « Quarante » signifiait seulement que le terme général « beaucoup ». Donc, « ils divaguèrent pendant quarante ans « signifiait réellement durant une longue période de temps « . Il plut durant quarante jours et quarante nuits signifie qu'il plut beaucoup. On peut même étendre cette expression familière dans les temps plus récents. Ali Baba et les Quarante Voleurs pourraient signifier Ali Baba et sa grande bande de voleurs.]

Comme ils contournèrent la terre de Moab, on leur dit ne pas harceler les Moabites ou de les provoquer à une guerre. On leur dit que cette terre fut « autrefois habitée par les Émins, un grand et nombreux peuple, aussi grands que les Anaqim. Comme les Anaqim, ils sont considérés comme des Rephaïm, mais les Moabites les appellent Émins ». Donc, les Anaqim ou fils d'Anak furent les Néfilim et les Rephaïm, Néfilim étant leur nom avant le Déluge et Rephaïm, après la catastrophe.

Les Rephaïm et leurs cousins furent une race martiale violente de géants, équipés d'armes de fer et des chariots de guerre. Bien que l'habitant moyen des terres occidentales mesure environ entre 5 et 5.5 pieds [environ 1,5 mètres], les Rephaïm entre 9 et 10 pieds [3 mètres] durent vraiment être imposants. Lorsque l'équipe d'éclaireurs israélites revint de Canaan, ils rapportèrent à Moïse que les Anaqim qu'ils avaient vu furent des géants ; « Nous nous faisions l'effet de sauterelles, et c'est bien aussi l'effet que nous leur faisions » disaient-ils.

Le roi Og de Bashon, le dernier des Rephaïm dans cette région, fut décrit comme un homme énorme dont le lit mesurait 9 coudées de long et 4 de large. Une coudée représentait la longueur de l'avant-bras d'un homme et variait légèrement parmi les anciens peuples. Utilisant une coudée de 18 pouces [45,54 centimètres], le lit mesurerait 13.5 pieds par 6 pieds [4,15 X 1,85 mètres]. Une coudée de 15 pouces [38 centimètres] le rendrait par 5 pieds [3,38 X 1,54 mètres].

Selon les Saintes Écritures, Goliath, le Philistin, qui se battit avec David mesurait six coudées et un empan. Selon les mesures précitées, il aurait été soit huit ou dix pieds de haut [2,46-3,08 mètres], dépendant de la dimension de la coudée utilisée. Goliath et ses frères furent appelés « rph » ou Rephaïm en Hébreu, bien que traditionnellement, le terme ait été traduit comme géant.

Le célèbre Samson fut probablement aussi un Rephaïm. Bien que l'Ancien Testament parle beaucoup de ses fabuleuses réalisations, il ne donne pas sa dimension. Cependant, dans le Haggadah, il est appelé un « rph » ou géant.

Né près de Beth Shemesh au Liban, son nom est clairement associé au « shemesh » hébreu signifiant soleil ou le dieu Shamash [prince Outou/Apollon, le dieu soleil]. On dit que sa mère fut fécondée par « le messager de Yahvé », un des demi-dieux. Samson refusa d'épouser une femme hébreux et choisit à sa place, une femme parmi les Philistins, vraisemblablement parce qu'elle fut une des Rephaïm.

Le Livre des Juges, chapitre 14, décrit un de ses exploits qui ressemblent aux fêtes des Rephaïm à Ougarit. Quand il fut à Timnah, une ville près de Beth Shemesh, «Samson organisa là une fête d'une durée de sept jours parce que c'est ce que faisaient les soldats élites". Il répète sans doute les exploits de ses ancêtres à Ougarit. La maison de Samson fut seulement à quelques milles de Baalbek ou Bet-Shémesh, la place sacrée où les dieux mésopotamiens se rencontrèrent et festoyaient durant les 4ème et 3ème millénaires. [Note de l'éditeur : Selon Sitchin, Baalbek fut les quartiers généraux des vaisseaux nibirouens, commandés par la princesse-royale Inanna, sous le commandement de son frère et amant secret, le commandant spatial, prince Outou.]

Comme guerriers, les Rephaïm furent une force imposante. Ils avaient une variété d'armes de fer qui surclassaient leurs adversaires. On disait que leurs grands arcs tiraient plus loin que tout autre arc.

Pendant le 2ème millénaire, leurs chariots du fer terrorisèrent toute la campagne. Protéger par leurs fortifications, leurs villes furent invulnérables ; de ces citadelles, ils surgirent et ravagèrent toutes les campagnes environnantes.

Au temps d'Abraham, les fortifications des Rephaïm furent stratégiquement localisées le long de la route du roi en Cisjordanie pour protéger les terres du nord, de l'est et du sud. En 2,085 avant J.-C., l'invasion des rois de l'est et la destruction de ces villes fortifiées marquent la fin de leur loyauté à l'autorité établie. Ils émigrèrent vers l'ouest et construisirent de nouvelles villes fortifiées du même type.

Dans l'Ancien Testament, la classe militaire fut connue par une variété de noms et cela dépendait de l'endroit où ils vivaient et de leurs associations tribales. Ils ne se mélangèrent pas avec les autres gens indigènes et furent donnés des noms natals tels que les Émins par les Moabites, les Zamzoummins par les Ammonites et les Avvites par les gens du Néguev.

Occupant originairement le Liban et la région du mont Hermon, ils s' étendirent au nord vers la Syrie et la Cisjordanie où ils construisirent un certain nombre de villes fortifiées. Dans la partie Ouest de la Palestine, ils devinrent alliés et se marièrent avec les Kaphtor qui vinrent de Crète et colonisèrent les régions côtières, connus plus tard comme les Philistins et les Phéniciens. [Note de l' éditeur : Bien qu'ils ne soient pas des Rephaïm physiquement de nos jours, ceux qui s'appelaient Philistins sont maintenant les Palestiniens. Or, il est probable que le penchant guerrier des Palestiniens pouvait être tracé génétiquement à leurs ancêtres Philistins.]

Ceux qui vivaient parmi les autochtones furent appelés les Anaqim ou les fils d'Anak. Hébron fut leur ville capitale. Un groupe particulier de Rephaïm colonisa le Néguev et la région de Seir et fut connu comme les Amalécites ou les descendants d'Amalek. Ceux-ci furent le fléau des Hébreux durant l'Exode.

LES FORTIFICATIONS DE TYPE GLACIS

Les excavations à Jéricho révélèrent qu'elle est une des plus anciennes villes du monde. Avec seulement quelques interruptions et destructions, elle fut continuellement occupée de 8000 jusque environ 1500 avant J.-C. quand elle fut définitivement détruite. C'est la période de l'Âge de Bronze.

Les ruines archéologiques démontrent que Jéricho prospéra comme ville importante d'environ 3,200 jusqu'à 2,200 avant J.-C. lorsqu'il y eut un arrêt subi. À ce temps, la ville fortifiée fut détruite par une chaleur si intense que les briques des murailles entourant la ville brûlèrent rouge jusqu'à leur centre.

Le site fut reconstruit et occupé de nouveau ; mais, après 2000 avant J.-C., un nouveau système de défense fut introduit--le type glacis ou escarpement abrupt artificiel devant la muraille. Ce système de défense est non seulement trouvé à Jéricho mais aussi partout en Palestine, le Nord de la Syrie et même dans le delta égyptien. Son invention est habituellement attribuée aux Hyksos.

Le système de défense consiste en un escarpement de terre incliné abruptement recouvert de briques, de tuiles ou de plâtre, entouré d'un mur de pierres et d'un fossé. Au sommet de l'escarpement ou du glacis se trouve un autre mur. Donc, à Jéricho, une reconstruction des défenses démontre un revêtement d'une hauteur de dix pieds [3,08 mètres] et une inclinaison plâtrée à un angle de 35 degrés jusqu'à une hauteur de 35 pieds [10,77 mètres] au-dessus du revêtement. Sur sa crête, il y a un haut mur de brique ; ce mur de brique se trouve donc en retrait de 65 pieds [20 mètres] du mur de pierres au bas de l' inclinaison. Une coupe transversale de la fortification révèle son apparence formidable.

Après 2,000 avant J.-C., plusieurs villes de l'Ouest furent défendues de cette façon. Cela signifie qu'il y avait une culture commune ou une organisation qui rattachait toutes ces villes ensemble. Ce trait commun fut le génie militaire des Rephaïm.

Ce type de défense fut découvert à Bet-Sheân , Shechem, Gezer, Megiddo, Hazor, Saruhen et, un grand nombre d'autres villes de la Palestine. On en trouve aussi en Anatolie et en Syrie du nord à Alalakh, Karchemish et Ougarit. Elles paraissent aussi en Égypte dans la région du Delta. Curieusement, les défenses de ce type ne paraissent pas en Cisjordanie où une civilisation importante prospéra entre les 23ème et 22ème siècles, quand une longue ligne de villes fortifiées exista le long de la route nord-sud principale connue comme la Route du roi.

Ces villes furent détruites à ce temps pour ne pas être reconstruites avant mille ans. Se déplaçant vers l'Ouest, ces Rephaïm apprirent de cette expérience et reconstruisirent leurs villes d'une certaine façon pour prévenir de nouveau une telle destruction.

En même temps, ils perdirent leur loyauté aux rois sumériens, réfutèrent l'autorité établie et devinrent des troupes rebelles, errants sur les terres comme des bandes de guerriers armés. Cela ressemble aux chevaliers itinérants du 14ème siècle en Europe, qui, ayant perdu toute fidélité au moment de l'écroulement du système féodal, terrorisèrent les terres du Nord de la France.

En sécurité derrière leurs défenses imprenables, les Anaqim, du 19ème à travers les 11ème siècles avant J.-C., terrorisèrent les terres environnantes. Ces incursions sont décrites dans le Livre des Juges.

Laissant leurs citadelles à bords leurs charriots de guerre, ils ravagèrent et pillèrent la campagne à volonté. N'importe quelle résistance fut réprimée immédiatement. Ils renforcèrent leur dominance de la terre en gardant le contrôle sur la fabrication et l'usage du fer.

Le premier Livre de Samuel révèle qu'aucun forgeron se trouvait dans toute la terre d'Israël et toutes réparations aux outils de métal tels que les socs de charrue et les faucilles devaient être faites par les Philistins et leurs alliés, les Qénites qui furent d'habiles métallurgistes. De cette façon, les Rephaïm gardèrent le contrôle des terres d'Égypte et de la Palestine pendant des siècles.

LA CISJORDANIE, LE PAYS DES REPHAÏM DE L'EST

Quand les rois de la Mésopotamie envahirent la Palestine en 2,085 avant J.-C., ils passèrent par Damas et suivirent ensuite la Route du roi qui se rendait, au sud, à Elath, sur le Golfe d'Aqaba. Avec cet itinéraire, ils durent faire face aux citadelles des Rephaïm, un type de Ligne Maginot, qui furent échelonnées à la longueur de la Cisjordanie pour protéger la terre de la Palestine d'une telle incursion.

Selon le Haggadah, le pouvoir des rois envahissants devait être accablant, comptant autant que 800,000 hommes, car ils n'ont pas seulement écrasé ces villes fortifiées mais elles ne furent jamais reconstruites et la terre resta inoccupée pendant mille ans. Le conte dans la Genèse donne leur itinéraire comme suit :

« Entrant par le nord de la Cisjordanie, ils vainquirent, en premier, les Rephaïm à Ashteroth-Karnaim. Allant vers le sud, ils tournèrent vers l'ouest pour détruire les Zuzim à Ham, la citadelle qui protégea le carrefour qui traversait la rivière Jourdan jusqu'à Megiddo et la Mer ».

Revenant à leur itinéraire premier, ils vainquirent ensuite les Émins à Shaveh-Kiriathaim dans le sud de la Cisjordanie. Pénétrant avec succès l'Arabah, ils détruisirent ensuite les Amalécites dans la région de Cadès. Bien que seulement quelques villes soient mentionnées dans le conte de la Genèse, vraisemblablement, plusieurs autres furent détruites.

L'identification de ces peuples est fournie par le conte biblique qui donne l'itinéraire des Israélites 600 ans plus tard. À ce temps, ils encerclèrent la Palestine pour entrer dans la vallée du Jourdain par le même itinéraire que celui des rois envahissants, sauf qu'ils le firent du sud.

Deutéronome, chapitre 2, déclare que la terre d'Ammon fut « comme un pays de Rephaïm, des Rephaïm y habitaient auparavant, et les Ammonites les appelaient Zamzoummin : peuple grand, nombreux et de haute taille, comme les Anaqim ». Auparavant, leur nation fut éliminée et leur terre fut colonisée par les Ammonites. Les Zouzim de la Genèse et les Zamzoummin de Deutéronome sont les mêmes gens. Dans la littérature juive midrashique, le nom Zamzoummin signifie « grands maîtres de la guerre » et les gens furent les progénitures de l'alliance entre femmes cananéennes et les anciens Néfilim.

Les Émins furent aussi mentionnés dans Deutéronome. Parlant de Moab, il affirme, « il fut autrefois habité par les Émins, un grand et nombreux peuple et, aussi grand que les Anaqim. Comme les Anaqim, ils sont connus comme des Rephaïm, mais les Moabites les appellent Émins ».

Après que les Israélites eurent contourné les terres de Moab et Ammon, ils arrivèrent au pays de Sihôn. À ce temps, la partie Est de la Palestine ou la Cisjordanie fut divisée comme suit : de Wadi Zered à la partie la plus au Sud de la Mer Morte à la rivière Arnon s'étendait la terre de Moab. Sa capitale fut Shaveh-Kiriathaim, la capitale forteresse des Émins détruite quelques siècles plus tôt.

La terre des Amorites se situait au nord de l'Arnon et jusqu'à Wadi Jabbok et c'est là que vivaient les Zamzoummin, aussi loin que la rivière Jourdan où leur capitale, Ham, fut détruite dans la même invasion.

En traversant le Jabbok, les Israélites défièrent les Amorites menés par le roi Sihôn qui avait fait sa capitale à Heshbôn. Au nord de ces terres, se trouvaient les royaumes d'Og et de Bashon dont les capitales furent Edrei et Ashtaroth. Astaroth-Karnaim avait été la première ville importante des Rephaïm à être défiée et détruite par l' invasion.

Le royaume d'Og comprenait Bashon et la région du mont Hermon et s' étendait à la rivière Jourdain à l'ouest. Salcah fut à son extrémité est et Dan, au nord-ouest.

Dans Deutéronome, Og est appelé le dernier des Rephaïm et une mention particulière est faite de sa taille énorme comme démontré par la dimension de son lit qui mesurait neuf coudées de long par quatre de large. Il fut saisi par les Israélites et exposé dans la ville de Rabbah. [Note de l'éditeur : C'est incroyable de penser que les forces inférieures des sapiens Cro-Magnons décidèrent de débarrasser cette planète de tous les vestiges du passé saurien sordide. On comprend pourquoi ils furent si émerveillés de capturer le lit du dernier roi et de l'exposer au public !]

La facilité avec laquelle Josué captura les terres de la Cisjordanie indique qu'elles furent peu peuplées par le reste des Rephaïm. Toutefois, ce ne fut pas toujours le cas.

À un emplacement de l'Âge de Bronze, Bab Edh-Dhra, juste au-dessus de la plaine côtière à l'Est de Lisan (la langue de la Mer Morte), les archéologues trouvèrent des preuves d'une civilisation qui prospéra de 3300 jusque environ 2100 avant J.-C. et qui fut détruite par une conflagration que l'on peut voir dans les ruines. La région semble avoir été abandonnée. Un vaste cimetière atteste d'une grande population durant l'Âge de bronze, le temps qu'elle fut occupée par les Rephaïm.

Ces gens utilisèrent le type d'enterrement de maison ossuaire, fait d' une structure circulaire construite de brique et de boue, parfois couverte de pierre. Ce type de maison fut placé dans une section de colline coupée à l'horizontale pour qu'une partie soit en dessous de la terre et l'autre, au-dessus de la surface. On en estime au moins 20,000 dans la région.

Entre 12 et 15 furent enterrés dans chaque tombe. Elles semblent avoir été toutes abandonnées à la même période. Avant que les habitants partent, ils brûlèrent un certain nombre de corps à l'intérieur. La plupart des bâtiments mortuaires contenaient un grand dépôt de cendre près de la porte, indiquant que ce fut le dernier événement qui s'est produit avant de sceller les tombes. Cela demeure un casse-tête à ce jour.

Vu la facilité de l'avance des rois envahissants en 2,085 avant J.-C. à travers une série de défenses redoutables des Rephaïm et les preuves que la région demeura non colonisée durant mille ans, je suggère que les envahisseurs utilisèrent une sorte d'armes qui contamina la terre.

La contamination des morts en Cisjordanie expliquerait la raison de brûler les corps et de sceller les tombes et, pourquoi la région demeura quasi inhabitée durant mille ans par la suite. La terre empoisonnée a peut-être eu besoin de cette période pour récupérer et pour effacer la mémoire de l'holocauste des esprits de la population natale. Cela explique aussi pourquoi les Rephaïm se déplacèrent vers l 'ouest et colonisèrent ses terres là.

Les Rephaïm : Guerriers-dieux des terres occidentales HÉBRON, MÉTROPOLE DES ANAKIM

Peu après l'arrivé d'Abraham à la terre de Canaan en 2,092 avant J.-C., il alla en Égypte où il resta un certain temps pour revenir soudainement à Canaan en 2,086, l'année avant l'invasion. À Béthel, il divisa ses forces et pendant que Lot alla à la vallée de Siddim avec une partie de l'armée, Abraham se retira au sud de Mambré dans la région d'Hébron. Avec l'aide des généraux Anaqim Eshkol, Aner et Mambré, Abraham poursuivit l'armée d'invasion qui s'apprêtait à partir. Qui donc, furent ces alliés d'Abraham ?

Dans le Livre de Josué, ils sont identifiés comme les Anaqim. Kiryat-Arba fut l'ancien nom de la ville d'Hébron et elle fut la « métropole des Anaqim ». Kiryat-Arba signifiait la « ville d'Arba » et reçut son nom du père des Anak.

Quand les espions israélites allèrent espionner Canaan durant l'Exode, ils arrivèrent à la région d'Hébron et rapportèrent qu'elle fut habitée par Ahimân, Sheshaï et Talmaï, tous appelés des fils d'Anaq. Ces fils sont décrits comme des Néfilim et furent extraordinaires en taille et en pouvoir.

Les noms des fils d'Anaq ne paraissent pas ailleurs dans l'Ancien Testament, probablement parce qu'ils ne sont pas d'origine sémite. Cependant, il est remarquable que, dans la Liste des rois hyksos qui gouvernèrent l'Égypte, un porte le nom de Sheshaï.

Comme les Amalécites, les Anaqim sont dénigrés par les Saintes Écritures hébraïques. Les Amalécites empêchèrent les Israélites d' entrer directement à Canaan après leur fuite d'Égypte. Selon Josué , quand les Israélites colonisèrent finalement Canaan quelque quarante ans plus tard, on leur dit que les Anaqim avait été éliminés des terres de Judée et d'Israël.

« ...Josué se mit en marche et il extermina les Anaqim de la Montagne, d'Hébron, de Debir et de Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d'Israël. Il ne resta plus d'Anaqim dans le pays des enfants d'Israël ; il n'en resta qu'à Gaza, à Gat et à Achdod. Josué s 'empara de tous le pays ... »

Cependant, la revendication fut quelque peu prématurée puisque durant les 400 prochaines années, la période des Juges, les Anaqim et leurs alliés Amalécites et Philistins contrôlèrent et gouvernèrent la terre et causèrent beaucoup de difficulté aux tribus hébraïques.

Aucune raison n'est donnée pour une telle politique envers les fils d' Anaq et cette censure sévère est semblable à la malédiction contre les Amalécites. Les Anaqim semblent avoir empêché l'occupation des Israélites principalement dans les régions montagneuses de l'Ouest. Ces dernières inclurent les citadelles des Philistins.

Dix-huitième partie 

Posté par Adriana Evangelizt

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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 15:26

 

 

 

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
16ème partie
15ème partie
14ème partie
13ème partie
9ème partie
8ème partie
1ère partie

 

 

 

Chapitre 8

 

LES PATRIARCHES :
DEMI-DIEUX DE LA PÉRIODE ANTÉDILUVIENNE 3
Tableau de Bruce Pennington

LE MYSTÉRIEUX LAMEK, FILS DE MATHUSALEM

La Genèse contient très peu d'information au sujet de Mathusalem, le fils d'Hénok. Cependant, son fils Lamek est le sujet d'un historique mystérieux. Dans la tradition caïnite et sethite, Lamek est le fils de Mathusalem. La genèse consacre beaucoup d'espace à expliquer les activités de la lignée de Caïn et la quitte alors soudainement. Tout à fait mystérieux, il y a ici une signification perdue à l'antiquité.

Selon cette lignée, Lamek eut trois fils--Yabal, Yubal et Tubal-Caïn. Ses femmes furent Ada et Çilla. Il fut donc le premier polygame admis et le père des fondateurs des nomades, des arts musicaux et des métallurgistes.

Selon la lignée caïnite, Lamek est la septième génération et les chiffres 7 et 77 semblent jouer une rôle important dans son poème dans la Genèse : « Lamek dit à ses femmes : Ada et Çilla, entendez ma voix, femmes de Lamek, écoutez ma parole : J'ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une meurtrissure. C'est que Caïn est vengé sept fois, mais Lamek, septante-sept fois ».

La référence de tuer un garçon et un homme, menant à une malédiction jusqu'à la 77ème génération fut un casse-tête pour les érudits pendant des siècles. Qui donc furent ces gens si importants pour apporter un tel châtiment à Lamek ?

La réponse peut être trouvée dans le Haggadah qui fournit des détails du meurtre de Caïn. Dans cette histoire, Lamek était vieux et aveugle ; et quand il est alla à la chasse, il fut conduit par son fils Tubal-Caïn qui dirait à son père où se situait le gibier pour que Lamek puisse le tirer avec son arc.

Une fois, il visa une sorte de créature cornue que Tubal-Caïn croyait être une bête. En fait, selon le Haggadah, ce fut Caïn qui portait le « signe de Caïn », une corne sur le front mais plus probablement une paire de cornes sur la tête.

Lamek le tua et dans son désespoir, lança de nouveau par inadvertance et tua son fils, Tubal-Caïn. Aussi invraisemblable que semble cette histoire, elle explique le meurtre d'un homme et d'un garçon, tous deux n'étant pas des gens ordinaires. Le meurtre de Caïn fut sérieux puisqu'il fut demi-reptile et protégé par les dieux comme un des leurs.

Pendant les jours de Lamek, les Anounnaki ou Néfilim devinrent la peste de l'espèce humaine. La haine pour ces ancêtres barbares put mener Lamek à assassiner Caïn ; et bien qu'il ait pu être applaudi par l'espèce humaine, les dieux ne furent pas contents. Nous trouvons un écho de cela dans le traitement de Melchisédech, le petit-fils de Lamek qui fut emmené par les Néfilim pour prévenir qu'il soit tué par les gens.

Comme prêtres-rois, les patriarches furent considérés être des alliés et amis des dieux, vraisemblablement puisqu'ils furent en partie des Sauriens. Les vestiges reptiliens durent les rendre facilement reconnaissables ; et ces caractéristiques, peut-être une parcelle de peau écailleuse sur la poitrine ou le visage, ou peut-être les restes de traits reptiliens sur la figure seraient considérés par les êtres humains comme le soi-disant « insigne de honte ». C'est peut-être pourquoi Noé fut si fâché lorsque ses fils le virent nu.

LE LAMEK DE LA LIGNÉE DE SETH

Il semble y avoir eut deux traditions différentes des patriarches antédiluviens qui provinrent de la même source. Pourquoi les deux Lamek sont si différents est un casse-tête intéressant qui exige une solution. C'est possible qu'une partie de cette confusion puisse être tracée aux événements de la période.

Hénok semble être le dernier des patriarches bien-aimé en qui les dieux eurent confiance. Selon nos calculs, il monta pour la deuxième fois en 987 AA (années Après Adam) pour devenir Metatron et présider sur le procès des Néfilim. Les Néfilim descendirent hypothétiquement durant les jours de Yéred ; et puisqu'il est né en 460 AA, les troubles causés par eux furent entre 460 AA et 987 AA.

Au temps de Noé, un deuxième groupe descendit et causa de nouveau, un grand nombre de problèmes pour l'humanité. Bien qu'il n'y ait aucune preuve que les dieux ne pouvaient pas se fier à Mathusalem comme prêtre-roi, le peu de références qu'il reçoit dans tous les documents anciens indique qu'il ne fut pas très populaire. Lamek non plus, puisque le livre slave d'Hénok dit que Mathusalem passe la cape de la prêtrise à Nir, sautant ainsi la génération de Lamek ; et ce qui est encore plus important, sautant Noé, son fils aîné. De ce Lamek, la Genèse 5 dit ceci :

« Quand Lamek eut cent quatre-vingt-deux ans, il engendra un fils. Il lui donna le nom de Noé, car, dit-il, celui-ci nous apportera, dans notre travail et le labeur de nos mains, une consolation tirée du sol que Yahvé a maudit. Après la naissance de Noé, Lamek vécut cinq cent quatre-vingt-quinze ans et il engendra des fils et des filles. Toute la durée de la vie de Lamek fut de sept cent soixante-dix-sept ans, puis il mourut ».

Les Saintes Écritures semblent ambivalentes au sujet de Lamek, déchiré entre le mal-faiseur de Caïn et le louable de Seth. Ce qui n'est pas souvent perçu est ce qui suit : bien que les patriarches eurent des durées de vie prodigieuses, ils vécurent tellement en même temps que selon la chronologie de la Genèse, le temps écoulé n'est pas plus de 1,656 ans.

En fait, si cette chronologie est utilisée, au moment de la naissance de Lamek en l'année 874 AA, tous les patriarches furent encore vivants, Adam et Caïn étant les premiers à mourir en 930 et 931 AA, respectivement.

Par conséquent, les événements des jours de Yéred, lorsque les Néfilim descendirent la première fois, à travers les générations d'Hénok, de Mathusalem, de Lamek et de Noé jusqu'au Déluge, ne furent probablement pas plus de 700 ou 800 ans. La fin des durées de vie de Lamek et de Mathusalem coïncide avec le début du Déluge, nous portant à croire que les deux sont morts dans cette catastrophe.

MATHUSALEM ET LES PRÊTRES ROIS NIR ET MELCHISÉDEK

Bien que Mathusalem vécût le plus vieux de tous les patriarches, 969 ans, peu est connu à son sujet. Il est mentionné dans le « pseudo-Eupoleme », une source fragmentaire du premier siècle avant J.-C., attribuée à l'écrivain grec Eupoleme qui prit probablement ses connaissances dans les travaux de Bérossus et Polyhistor.

Selon Eupoleme, Mathusalem obtint la connaissance « des anges et la partagea à l'espèce humaine ». Ceci peut faire référence à la connaissance qui fut partagée par Hénok à sa famille sur son premier retour à la Terre. Comme Hénok, Mathusalem a dû aussi faire la navette entre la Terre et le vaisseau spatial.

Dans une histoire des Manuscrits de la Mer Morte, Lamek fut inquiet de l'apparence étrange de son nouveau fils Noé et demanda à son père Mathusalem de voir Hénok pour une explication. Mathusalem n'a eu aucun problème à rejoindre Hénok qui fut, à ce temps, dans le vaisseau orbitant.

Mathusalem fut aussi prévenu de l'éminente catastrophe. L'Hénok slave révèle que, 200 ans avant l'événement, on lui dit que, « la destruction de la Terre se rapproche ». En même temps, on lui dit de faire venir Nir, le deuxième fils de Lamek et de le mettre au courant de la catastrophe qui s'approche, « alors je conserverai le fils de votre fils Lamek, son premier Noé ».

Bien que Noé, le petit-fils de Mathusalem soit bien connu dans les Saintes Écritures comme le héros du Déluge, il y a très peu de références au sujet de son deuxième petit-fils Nir, le fils de Lamek et, ni beaucoup sur le fils de Nir, Melchisédech.

Les deux sont considérés des prêtres-rois dans la tradition des patriarches. Quand Hénok revint au vaisseau spatial après avoir instruit son fils Mathusalem, la cape de la prêtrise lui fut donnée. Alors, la Terre fut plongée dans l'obscurité.

Mathusalem et ses frères, avec les fils d'Hénok construisirent un autel et sacrifièrent des moutons et des boucs pour concilier les dieux. Cela semble avoir fonctionné ; il y eut du moins un répit de dix ans avant la Terre soit dérangée de nouveau.

Juste avant que Mathusalem meure, la divinité lui dit de transférer la prêtrise à Nir. Pour une raison quelconque, la génération de Lamek n' est pas incluse.

Mathusalem devait aussi mettre Nir au courant de la destruction de la Terre qui s'approchait par tremblement de terre et l'élévation des eaux et par, « les grands réservoirs d'eaux du ciel qui descendront sur la Terre ». Vraisemblablement, cela fait référence à la disparition du baldaquin du nuage entourant la Terre.

C'est à ce temps que la femme de Nir, Sopanim, qui avait été jusqu' alors stérile, conçu soudainement un enfant. Elle disait que ni Nir ni tout autre homme avait couché avec elle, suggérant que le père fut sans doute un Néfilim. Nir ne fut pas convaincu de son innocence et la banni de sa vue. Plus tard, comme elle allait donner naissance, il la visita ; soudainement, elle mourut à ses pieds. Ils l'enveloppèrent dans des vêtements d'enterrement et la placèrent sur le lit pendant qu 'ils partirent préparer ses funérailles. Ils revinrent à la maison et eurent la surprise de leur vie. Sopanim avait produit un enfant et comme l'Hénok slave déclare :

« Et un enfant sorti de Sopanim qui fut morte et il s'assied sur le lit à ses côtés. Et Noé et Nir vinrent pour enterrer Sopanim et ils virent l'enfant assis aux côtés de Sopanim qui fut morte essuyant ses vêtements. Et Noé et Nir furent terrifiés puisque que l'enfant fut développé physiquement comme un enfant de trois ans. Et il parla avec ses lèvres et bénit le Seigneur. Et Noé et Nir le regardèrent et hélas, l'insigne de la prêtrise fut sur sa poitrine et il fut glorieux en apparence ».

Noé et Nir habillèrent l'enfant dans les vêtements sacerdotaux et lui donnèrent le nom Melchisédech. Noé suggéra à Nir que la présence de l'enfant soit gardée secrète car ils ne comprendraient pas et le mettraient à la mort. Cet « insigne de la prêtrise » qu'il avait sur sa poitrine et qui le rendit si unique qu'il fut immédiatement reconnu comme en partie divin ne fut rien d'autre que la « marque des Néfilim », probablement une parcelle de peau écailleuse, brillante et lumineuse.

Ce signe de divinité, une parcelle de peau écailleuse, est aussi mentionné dans les classiques hindous. Dans le Mahabharata, un des demi-dieux, Karna, naît du dieu soleil Surya [l'équivalent Nibirouen pas encore identifié] et d'une mère humaine. Comme tel, il naît « vêtu d'un manteau d'armure, comme un être divin ». Karna fait un pacte avec les dieux pour rendre son armure divine pour obtenir une arme sophistiquée.

Après avoir accepté l'arme céleste, Karna commence à respecter son engagement. Il commence à enlever « l'armure » de son corps avec les outils tranchants. « Les dieux, les mortels, voyant Karna couper une partie de son propre corps, rugissent avec approbation puisque aucun signe de douleur fut visible sur son visage et il n'eut pas non plus de cicatrices sur son corps ».

De même que le dieu soleil hindou fut le père de Karna, la même chose peut être vraie de Melchisédech. Melchisédech, Adoni-Çédeq (Josué 10), signifie « mon seigneur est Zédek ». Zédek fut le nom hébreu pour le dieu soleil romain Jupiter [Enlil/Zeus/Osiris]. Comme nous le verrons, Noé aussi portait probablement la « marque des Néfilim ».

Plus tard, Nir fut informé que, bientôt, une grande catastrophe envelopperait la Terre et détruirait l'espèce humaine, mais son fils Melchisédech ne périrait pas. Un messager apparu plus tard pour amener Melchisédech, car il dit, « Lorsque les gens sauront au sujet de l' enfant, ils le saisiront et le tueront ». Melchisédech fut amené à sa nouvelle maison, le vaisseau orbitant la Terre.

LA PRÊTRISE DE MELCHISÉDECH

La tradition de la prêtrise de Melchisédech est absente de l'Ancien Testament et, à la place, elle est revêtue par Aaron, le frère de Moïse, pour être remplacée plus tard par la tribu de Lévi ou les Lévites. La prêtrise de Melchisédech fut gardée vivante par les Mormons qui lui donnèrent préséance sur tous les autres prêtres dans les Saintes Écritures.

La plus haute prêtrise de l'Église Mormon, ou l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, est appelée la prêtrise de Melchisédech. Aaron et Lévi reçoivent moins d'importance puisque la prêtrise secondaire est appelée la prêtrise aaronique de laquelle la prêtrise lévitique n'est qu'une sous-division.

Le Livre de Mormon trace les origines de la prêtrise Melchisédech aux jours d'Abraham, au personnage de ce nom qui fut grand-prêtre et roi de Salem (plus tard, Jérusalem) à qui Abraham rendit hommage et paya une dîme de dix pour cent.

L'APPARENCE ÉTRANGE DE NOÉ

La genèse affirme que « Noé trouva la faveur du Seigneur... Noé fut un homme vertueux ; il fut sans blâme dans cette époque. Noé marcha avec Dieu. » Le seul autre patriarche qui, « marcha avec Dieu » fut Hénok qui fut déifié pendant sa vie.

Bien que Noé n'ait pas été déifié ou rendu divin dans la littérature religieuse, son équivalent sumérien, Utnapishtim fut rendu immortel et envoyé vivre avec les dieux. Pour certaines raisons, la prêtrise hébraïque décida de ne pas immortaliser Noé.

Comme son neveu Melchisédech, Noé fut physiquement différent. Dans le Livre perdu de Lamek, de petits fragments retrouvés dans les Manuscrits de la Mer Morte, Noé fut si différent physiquement quand il est né que Lamek plaida à son père Mathusalem qui, à son tour, demanda à Hénok si Noé avait été conçu par les Néfilim.

On dit à Mathusalem que Noé ne fut pas d'un des êtres divins mais fut de son propre fils Lamek. Quelle est donc cette différence physique qui dérangea tant Lamek ? Était-ce la différence qui causa une telle consternation à Noé et à ses fils après le Déluge ?

La Genèse 9 met beaucoup d'emphase sur l'incident après le Déluge quand Noé, enivré d'avoir bu trop de vin, s'écroula dans une stupeur ivre dans sa tente. Ham entra et vit son père nu et le dit à ses deux frères qui allèrent chercher du tissu pour couvrir Noé. Sachant que son fils Ham l'avait vu nu, Noé perd tout sens de raison et met une malédiction sur Ham et son fils Canaan.

On se questionne au sujet de cette réaction irrationnelle. Était-ce parce que Noé voulait cacher les vestiges de son passé reptilien ? La sensibilité de Noé d'être vu nu peut seulement signifier qu'il portait le «signe des Néfilim".

Comme son neveu Melchisédech, cela pouvait être un grand insigne de peau écailleuse sur sa poitrine.

Les relations entre les êtres humains et les Néfilim et leurs progénitures furent si tendues juste avant le Déluge qu'ils se battirent ouvertement et, tout vestige de descendance reptilienne chez l'homme fut considéré un « insigne de honte ». Melchisédech fut emmené par la divinité pour éviter que les gens le tuent.

 

Dix-septième partie

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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 15:13

 

 

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
15ème partie
14ème partie
13ème partie
9ème partie
8ème partie
1ère partie

 

 

 

Chapitre 8

 

LES PATRIARCHES :
DEMI-DIEUX DE LA PÉRIODE ANTÉDILUVIENNE 2
Tableau de Duncan Long

 

LES CRIMES ET LE PROCÈS DES ASTRONAUTES CRIMINELS

Le Livre des Jubilés énonce qu'en les jours de Yéred, « les anges du Seigneur qui s'appelaient des Observateurs, vinrent à la Terre pour enseigner les fils de l'homme ». Ce sont les Néfilim qui sont décrits dans la Genèse 6 :

« Lorsque les hommes commencèrent d'être nombreux sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu trouvèrent que les filles des hommes leur convenaient et ils prirent pour femmes toutes celles qu'il leur plut. Yahvé dit : Que mon esprit ne soit pas indéfiniment responsable de l'homme, puisqu'il est chair; sa vie ne sera que de cent vingt ans. Les Nephilim étaient sur la terre en ces jours-là et aussi dans la suite quand les fils de Dieu s'unissaient aux filles des hommes et qu'elles leur donnaient des enfants; ce sont les héros du temps jadis, ces hommes fameux ».

[Note de l'éditeur : Ma Version de la Bible, « Standard Revised », la décrit différemment. Voici ce que ma Bible dit au sujet de ce même événement dans la Genèse 6:1-8. - Traducteur : Voici la traduction de ces versets de la Bible Standard Revised.]

"Quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la Terre et qu'ils eurent des filles, les « fils de Dieu virent que les filles des hommes furent belles ; et ils prirent comme femme celles qu'ils choisirent. Alors le Seigneur dit, 'Mon esprit ne demeurera pas à jamais dans l' homme, car il est chair, mais ses jours seront cent et vingt années.' «Yahvé vit que la malice des hommes fut grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. Et Yahvé se répentit d'avoir fait l'homme sur la Terre, et il fut affligé dans son coeur. Et Yahvé dit : 'J'effacerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé, et avec l'homme les animaux domestiques, et les reptiles et les oiseaux du ciel, car je me repens de les avoir faits'. Mais Noé trouva grâce aux yeux de Yahvé ».

[Note de l'éditeur : Dans les traditions juives et éthiopiennes, Néfilim veut dire des «gens du ciel."]

Deux cents astronautes descendirent en les jours de Yéred sur le mont Hermon dans le nord-ouest de la Palestine, près du Liban.

Dans les registres babyloniens de la Création, l'Enuma Elish, un grand nombre d'êtres divins descendit sur la Terre. La Tablette VI de l' Épique révèle que les Anounnaki furent très agités dans leur vaisseau spatial.

N'ayant plus à accomplir le dur labeur par rapport à la création de l' homme, ils s'ennuyèrent de plus en plus et devinrent agités. Il fut alors décidé d'en renvoyer un certain nombre sur la Terre. Dès lors, 300 descendirent sur la Terre tandis qu'un autre 300 restèrent dans le vaisseau spatial. Appeler les « Igigi », ces derniers furent spécialisés dans leurs fonctions, les techniciens du vaisseau.

Les plans bien intentionnés des Néfilim ou Anounnaki semblent avoir changé pour le pire puisque, bientôt, ils s'engagèrent dans une variété d'activités qui causa l'ire des dieux et de l'homme. Le livre éthiopien d'Hénok suggère que la descente fut un acte secret et non autorisé de la part d'un groupe « d'anges » rebelle.

« En ces jours, quand les enfants de l'homme se multiplièrent, plusieurs belles-filles naquirent. Et les anges, les enfants du ciel, les virent et les désirèrent et se dirent l'un l'autre, 'Venez, permettons-nous de choisir des femmes parmi les filles des hommes pour nous engendrer des enfants'. Et Semyaz, leur chef, leur dit, 'Jurons tous et que tous soient liés par une malédiction de ne pas abandonner cette idée mais de l'accomplir'. Alors, ils jurèrent tous ensembles et se lièrent l'un l'autre par la malédiction. Et ils furent en tout, deux cents ».

[Note de l'éditeur : On pourrait présumer que, si Cro-Magnon pouvait se croiser avec les Sauriens, alors ce croisement est encore possible. (Cela fait encore partie de cette « chose de la peau ».) De plus, on affirme seulement que les mâles sauriens se croisèrent avec les femelles mammifères. Il n'y a aucune mention de femmes sauriennes qui complotent secrètement pour «forniquez avec «des mammifères mâles. Cela mène à la pensée que le mécanisme physique du processus de la naissance prédominerait sur le côté féminin, puisque ces races croisées sont nées vivantes, comme d'autres mammifères. Si les femmes sauriennes s'entrecroisèrent avec les mammifères mâles, étant probablement plus discrètes et plus sélectives, elles auraient sans doute leurs progénitures enfermées dans une sorte de coquille d'oeuf pour l'incubation finale. Ainsi, il semble que « les mâles seront des mâles », indépendamment de la planète sur laquelle vous vivez. Est-ce rassurant, ou quoi ?]

Pendant ce temps, Hénok faisait le travail d'un scribe à un emplacement caché sur la Terre ; le conte dit, « Personne des enfants de Dieu savait par quel moyen il fut caché ni où il fut », bien qu'il dise qu'il fut parmi les Anounnaki de la vallée mésopotamienne. Il est alors approché par les « Néfilim du Ciel » et on lui dit d'aller parmi les « Néfilim de la Terre » pour les informer de leurs crimes.

« Hénok, le scribe de la droiture », on lui dit, « allez et faites connaître aux observateurs du ciel qui ont abandonné le haut ciel et qui se sont profanés sur la Terre ».

« Hénok approcha les Néfilim et les averti, 'Il n'y aura pas de paix avec vous, un jugement grave est tombé sur vous. Ils vous lieront et vous ne pourrez plus vous reposer. Vous avez démontré aux gens des actions honteuses, pleines d'injustices et de péchés' ».

Comme groupe, « ils furent tous effrayés et la peur et les tremblements les saisirent ». Ils demandèrent à Hénok de rédiger une lettre de pardon et de l'adresser à la divinité de leur part. Hénok fit comme on lui demanda.

À ce temps, les registres disent, Hénok fut dans la région de Dan, près du mont Hermon où les Néfilim débarquèrent originairement. Hénok s'envola au ciel dans une navette spatiale ou « chariot ardent » et dans ses mots, « Les vents me causèrent de voler et m'amenèrent haut dans le ciel ».

Il fut salué par la divinité qui entendit la pétition d'Hénok de la part des Néfilim de la Terre. La divinité fut fâchée et non disposée à être miséricordieux, principalement parce ce ne fut pas approprié qu' un mortel intercède pour les Néfilim. Cela ne se faisait tout simplement pas. Il fut plus approprié que les Néfilim intercèdent pour l'espèce humaine.

Il les châtia terriblement, « Pour quelle raison avez-vous abandonné le haut ciel sacré et éternel ? » Il soutenait qu'ils avaient été des êtres spirituels « possédant la vie éternelle mais vous vous êtes défilés avec les femmes et comme elles, produisant du sang et de la chair qui mourront et périront ».

Il paraît que leurs progénitures avaient été plus mammifères que reptiles et nous voyons encore ce rapport, contrastant la vie éternelle et la physiologie des Anounnaki avec celle des mortels de sang et de chair.

Mais les plans des Néfilim sur la Terre sont mal tournés et ils produisirent des créatures tout à fait différentes de leurs ancêtres reptiliens. La race « divine » devenait diluée et les gènes mammifères paraissaient dominer ceux des reptiliens qui devinrent récessifs. Ce facteur put être la raison principale qui mena aux expériences génétiques, un des crimes majeurs apportés contre les Néfilim.

Pour rétablir la dilution imprévue et injustifiée des traits sauriens, les Néfilim commencèrent des expériences pour changer les codes génétiques, espérant rétablir comme dominant, leurs traits génétiques. Apparemment, ils perdirent le contrôle de ces expériences, puisqu'une des accusations contre les Néfilim fut de pratiquer « l'alchimie » en « changeant un homme en cheval ou mulet ou vice versa, ou transférant un embryon d'un utérus à un autre ».

D'autres références mystérieuses indiquent que ces expériences impliquèrent aussi des animaux, car, « ils commencèrent à pécher contre les oiseaux, les animaux sauvages, les reptiles et les poissons ». Des monstres de toutes sortes furent produits ; en retour, ils opprimèrent l'espèce humaine dans le temps avant le Déluge.

Les Néfilim tournèrent alors au cannibalisme, ce qui ne fut pas tellement un grand changement moral pour une race habituée aux sacrifices humains. L'augmentation de la population humaine et les catastrophes de la période produisirent de grandes pénuries de nourriture. La littérature religieuse raconte que, « Les géants consommèrent tous les produits alimentaires et les gens détestèrent les nourrir. Ainsi, les géants se tournèrent contre les gens pour les manger ».

Les dieux dans le ciel furent fâchés de ces activités et jurèrent d'éliminer les progénitures des Néfilim qui causèrent le ravage sur la Terre. La divinité dirigea les « anges vengeurs » à :

« Procédez contre les bâtards et les vauriens et contre les enfants d' adultère ; et détruisez les enfants d'adultère et expulsez les enfants des Observateurs de parmi les gens. Et envoyez-les l'un contre l'autre afin qu'ils puissent être détruits dans la bagarre ».

L'Épique de la création Athrasis décrit une condition de famine et de désespoir juste avant du Déluge. La terre était devenue stérile à cause de la sécheresse. Les gens erraient dans le désespoir dû à la maladie. Il y avait des morts partout et, comme les tablettes révèlent, chaque famille « dévore » l'autre et alors enfin, mange leur propre jeune. [Note de l'éditeur : Aussi horrible que cela puisse sembler, ce n'est pas rare. Une famine au Vietnam vers le milieu de ce siècle a vu des parents manger leurs propres jeunes enfants.]

Le compte-rendu du procès des enfants de dieu n'est pas décrit dans les livres d'Hénok, mais il y eut une décision qu'Hénok devait leur transmettre. « Il témoigna au sujet des observateurs qui avaient péché avec les filles de l'homme ; il témoigna contre eux tous, « raconte le livre d'Hénok. Le verdict est donné et dans les mots d'Hénok :

« Votre jugement est maintenant rendu. Dès maintenant, vous ne pourrez plus monter au ciel pendant toute l'éternité, mais vous resterez à l'intérieur de la Terre, emprisonner tous les jours de l'éternité. Avant cela, vous verrez la destruction de vos bien-aimés ».

Il y a deux parties au verdict : les Néfilim seront emprisonnés à l' intérieur de la Terre, et deuxièmement, leurs progénitures seront détruites. Leur emprisonnement à l'intérieur de la Terre est reflété dans les Épiques mésopotamiens où certains Anounnaki souffrent un destin semblable.

Dans l'Épique sumérien, « La descente d'Ishtar au monde inférieur », certains Anounnaki vivent dans le monde inférieur où ils sont visités par la déesse Ishtar [Inanna / Hathor / Aphrodite / Lakshmi]. C'est une « terre de non retour », une terre d'obscurité et de misère où, « les prisonniers mangent de l'argile à la place du pain et boivent de l'eau embouée comme bière ».

HÉNOK COMME METATRON ET ENMEDURANNA

Selon le Haggadah, Hénok alla au ciel dans un chariot ardent où il fut changé physiquement et rendu divin comme premier pas pour devenir le chef principal des cieux, second en pouvoir seulement à la divinité. Le livre hébreu d'Hénok décrit sa montée de pouvoir sur les objections des anges. Apparemment, la divinité ne fit pas confiance aux anges et emmena Hénok jusqu'aux cieux pour rétablir l'ordre. Trois des anges demandent au Seigneur, « Quel droit a celui-ci de monter à la hauteur des hauteurs ? » Le Seigneur répond, « J'ai choisi celui-ci en préférence à vous tous, pour être un prince et un souverain sur vous dans les hauteurs célestes ».

Il reçoit le nom Metatron et prince titulaire de la Présence Divine. Pour les érudits bibliques, ces titres et pouvoirs d'Hénok rendirent très difficile le fait de tenter de l'inclure dans la doctrine monothéiste.

Hénok ou Metatron est placé en charge du personnel céleste et il avait accès à toutes les parties de la demeure céleste ou vaisseau. Hénok assume aussi le contrôle de tous les véhicules, fusées et autres matériels techniques. À tout fin pratique, Metatron est le chef officier exécutant du président ou président du comité exécutif.

Les ressemblances entre Hénok et Enmeduranna, le roi sumérien, sont si frappantes qu'elles indiquent que les histoires d'Hénok et celles du dieu-roi légendaire de Sippar viennent d'une source commune.

Bien que les registres bibliques conservent une narration en partie expurgée de l'histoire d'Hénok, plusieurs des mobiles mythologiques originaux d'Hénok persistent dans la tradition orale jusqu'à ce qu'ils aient atteint leur forme présente dans l'Apocryphe juif, les légendes médiévales et la littérature mystique.

Hénok et Enmeduranna furent le septième souverain avant le Déluge, Hénok étant le septième patriarche dans la lignée de Seth et, Enmeduranna, le septième roi antédiluvien de la Liste des Rois sumériens. Souvent appelé un prêtre-roi dans les livres qui portent son nom, Hénok gouverna sur la Terre et dans les Cieux.

Enmeduranna gouverna à Sippar, le port spatial des dieux antédiluviens. Son nom EN-ME-DUR-ANNA signifie, « le seigneur des MEs qui connectent le Ciel et la Terre », ou en d'autres mots, le roi qui contrôle les Tablettes de la Destinée et les vols entre le Ciel et la Terre. C'est peut-être pourquoi Hénok reçu autant d'importance parmi les patriarches puisqu'il fut responsable de Sippar, le port spatial et la ville la plus importante des Sumériens.

Selon les Jubilés, Hénok fit des offrandes d'encens sur le mont Qatar. Listé comme un des quatre endroits sacrés sur la Terre, avec le jardin d'Éden, le mont Sinaï et le mont Zion, Qatar n'est pas identifié dans la littérature religieuse sauf qu'on y réfère comme la « montagne de l 'est ».

Puisque le point de référence de cette entrée dans les Jubilés est le mont Sinaï, la montagne de l'est serait dans la direction générale de la Mésopotamie. Ça serait peut-être la ziggourat de Sippar, la montagne artificielle où Enmeduranna fut prêtre-roi.

Seizième partie

Posté par Adriana Evangelizt

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