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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 14:47

 Explication intéressante de la fameuse marque de Caïn... portait-il déjà la marque de la Bête ?

 

 

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
14ème partie
13ème partie
9ème partie
8ème partie
1ère partie

 

 

 

Chapitre 8

 

 

LES PATRIARCHES :
DEMI-DIEUX DE LA PÉRIODE ANTÉDILUVIENNE 1

 

 

 

« Et un enfant sorti de Sopanim qui fut morte et il s'assied sur le lit à ses côtés. Et Noé et Nir vinrent pour enterrer Sopanim et ils virent l'enfant assis aux côtés de Sopanim qui fut morte essuyant ses vêtements. Et Noé et Nir furent terrifiés puisque que l'enfant fut développé physiquement comme un enfant de trois ans. Et il parla avec ses lèvres et bénit le Seigneur. Et Noé et Nir le regardèrent et hélas, l'insigne de la prêtrise fut sur sa poitrine et il fut glorieux en apparence ».

On se souvient des jours antédiluviens comme étant le règne des dieux rois de la Liste des rois sumériens et comme l'époque des patriarches du livre de la Genèse. Les sources disent que les chefs qui formaient l'aristocratie gouvernante en ces jours furent de sang divin, c' est-à-dire, en partie sauriens.

Un deuxième groupe sur la Terre fut soit les Néfilim ou les Anounnaki qui descendirent vivre ici et se marièrent avec les femmes humaines.

Le troisième groupe à peupler la Terre fut l'espèce humaine, l'Homo sapiens, produit par les Anounnaki comme force de main-d'oeuvre pour faire toutes les tâches secondaires.

De ces trois groupes, ici nous nous concernons de celui des demi-dieux, les prêtres-rois de la période antédiluvienne qui sont connus dans l'Ancien Testament comme les descendants d'Adam et Ève.

DEUX LIGNÉES DE DESCENDANCE : CAÏN ET SETH

La lignée de descendances d'Adam et Ève fournie par le Livre de la Genèse pose un grand nombre de problèmes, puisqu'elle énumère non seulement les progénitures de Caïn mais inclut aussi la lignée parallèle de Seth. Elle duplique même quelques-uns des noms Caïnites et se rapproche de certains autres.

Par conséquent, il semble y avoir deux lignées traditionnelles séparées dérivant de la même source distante. Le centre originel de la dissémination fut manifestement en Mésopotamie. Bien que le nom Methusael soit clairement Akkadien (MUTU-SA-ILI ou « homme de dieu »), les autres noms n'ont rien de commun avec leurs antécédents mésopotamiens ; et il semble qu'avant qu'ils atteignent les Hébreux, ils traversèrent un centre de dissémination secondaire où ils furent transformés dans les registres et traditions locales.

Une troisième liste longtemps négligée est mentionnée dans la littérature apocryphe, vraisemblablement parce qu'elle ne correspond pas à la proposition dans la Genèse qu'Abraham hérita de la cape de prêtrise de Noé. Provenant du deuxième livre d'Hénok, cette liste de prêtres-rois se termine avec le patriarche Melchisédech qui est transporté au ciel juste avant du Déluge. Elle contient plusieurs noms étranges et peu familier qui ne paraissent pas ailleurs dans les Saintes Écritures. Aussi appelé l'Apocalypse slave d'Hénok, elle est datée au premier siècle après J.C. et décrit la montée d'Hénok au ciel, sa déification et son retour sur Terre. Elle est peut-être mieux connue pour sa lignée de succession qui évite Noé, la faisant passer à son frère Nir et ensuite à son fils, Melchisédech.

Dans la Genèse, la lignée de Caïn fut interrompue soudainement et sans doute ce changement fut en relation du meurtre de son frère Abel. Caïn fut exilé aux terres à l'est de l'Éden où, plus tard, il produisit un fils appelé Hénok qui, dit-on, construisit des villes, sept en fait, toutes nommées d'après ses fils. C'est peut-être une coïncidence que les Sumériens avaient aussi construit sept villes majeures avant le Déluge et cela suggère une source d'origine commune.

Sans événements précis, la Genèse continue la lignée de Caïn à travers Irad, Mehujael, Methusael et finit alors avec Lamek. Mais les Saintes Écritures laissèrent derrière un casse-tête, un mystérieux verset qui fut un énorme problème pour les érudits bibliques. Le verset qui termine la lignée de Caïn se lit comme suit :

« Lamek dit à ses femmes : Ada et Çilla, entendez ma voix, femmes de Lamek, écoutez ma parole : J'ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une meurtrissure. C'est que Caïn est vengé sept fois, mais Lamek, septante-sept fois ! »

La Genèse ne mentionne plus la lignée caïnite et commence abruptement la généalogie de Seth. Évidemment, le verset contient les indices de ce changement de politique. Si la lignée avait été condamnée, pourquoi ? La solution de ce verset énigmatique qui termine la lignée de Caïn est probablement le fait qu'il existe deux, même trois lignées de descendances parallèles.

LE MYSTÈRE DU MEURTRE CAÏN-ABEL

L'explication biblique du premier meurtre enregistré dans l'histoire de l'espèce humaine n'est pas convaincante puisque, selon la Genèse, Caïn tua Abel parce que son sacrifice fut snobé par le Seigneur en faveur de celui d'Abel. Logiquement, cela ne semble pas être une assez grande provocation pour que Caïn commette un fratricide. Cela semble être plus une fausse explication inventée par les anciens chroniqueurs. La réponse se trouve ailleurs dans les travaux apocryphes. Une version plus complète et sinistre du crime est fournie dans cet ancien document, La vie d'Adam et Ève.

Quand Ève conçut et porta Caïn, elle dit, selon la Genèse, « J'ai acquis un homme de par Yahvé ». Cependant, dans le cas d'Abel, le texte dit simplement, « Elle donna aussi le jour à Abel, frère de Caïn ». La genèse suggère donc, bien que de billet, que, des deux, la naissance de Caïn impliqua la divinité !

D'autres éclaircissements de la paternité de Caïn sont trouvés dans l' Apocalypse d'Adam, un document gnostique du premier siècle après J.C., où Adam révèle à son fils Seth que « le Seigneur qui nous créa, créa un fils pour lui et Ève, votre mère ».

Si la divinité fut le père de Caïn, et que Abel fut engendré par Adam, cela explique plusieurs des événements qui se sont produits par la suite. Si la divinité fut son père, Caïn serait semi-divin, en partie reptilien et plus comme Dieu. Cela expliquerait aussi sa nature violente et sanguinaire causant le meurtre de son frère Abel.

Au sujet de la naissance de Caïn, ce document observe qu'Ève « donna naissance à un fils et qu'il fut brillant et lumineux ». C'est une bonne description de la peau brillante et lumineuse des dieux reptiliens.

Une description exceptionnelle et quelque peu bizarre du crime de Caïn est aussi inclue dans ce document qui raconte des épisodes de la vie d 'Adam. Il y a deux versions--la version latine ou Vita et la version grec ou l'Apocalypse. Dans la version Vita, Ève a une vision où, « comme si le sang de notre fils Abel fut dans les mains de Caïn qui l'avalait dans sa bouche ». La version Apocalypse est encore plus dramatique, comme Ève dit à Adam :

« Mon Seigneur, j'ai vu un rêve hier soir, le sang de mon fils Amilabes, appelé Abel, entrant dans la bouche de Caïn son frère et il le buvait sans pitié... Et il n'est pas resté dans son estomac mais est sorti de sa bouche. Ils allèrent voir et trouvèrent Abel tué par Caïn ».

Le crime de Caïn fut, apparemment, non seulement le fratricide mais aussi manger la chair et boire le sang de son frère. Ce comportement paraît plus reptilien qu'humain, puisque Caïn fut engendré par la divinité, non comme son frère qui avait Adam comme père. Par conséquent, Caïn fut demi-saurien. C'est peut-être la raison principale pour terminer la lignée de Caïn et la remplacer par celle de Seth.

Qu'il ait été provoqué ou non, Caïn commit un crime sérieux, beaucoup plus sérieux qu'une simple erreur en offrant un sacrifice. Caïn, non seulement tua Abel mais mangea sa chair et bu son sang. Pour cette action barbare, Caïn fut banni à l'est à la terre de Nod. Et comme signe que Caïn fut sous la protection du Seigneur, il plaça une marque sur Caïn qui n'est pas décrite dans la Genèse.

Pour protéger sa progéniture semi-divine, la divinité avertie que « quiconque tue Caïn souffrira sept fois plus de vengeance ». Étrangement, cette même formulation est répétée dans le verset sur Lamek qui termine la lignée de Caïn et il est évident que les deux versets sont associés.

La divinité considère que Caïn est une mauvaise expérience ; mais puisque lui et sa progéniture sont semi-divins, il ne peut pas le détruire mais peut seulement l'exiler à une terre lointaine pour que ni lui et ses progénitures ne puissent plus faire aucun mal. On dit que Caïn épousa sa soeur Awan à la fin du Quatrième Jubilé ou vers la 200ème année de la vie d'Adam.

Les sources rabbiniques indiquent qu'il est mort en sa 930ème année, c 'est-à-dire, un an avant la mort d'Adam. Dans l'Apocryphe, Caïn fut tué accidentellement par Lamek, accomplissant ainsi la malédiction de la septième génération.

LA LIGNÉE DE SETH : ÉNOSH, QÉNÂN, MAHALALÉEL ET YÉRED

Après la mort d'Abel et le bannissement de Caïn, un troisième fils arrive sur la scène. Comme Abel, Seth naquit d'Adam et Ève. Il semble que la divinité décida de ne pas intervenir dans les affaires de l' homme et de lui permettre de produire sa propre progéniture. Seth épouse sa soeur et Hénok naît. Ainsi commence la lignée des patriarches qui continue sans interruption jusqu'au temps du Déluge. Les héros de l'Ancien Testament, souvent et fièrement, revendiquent leur descendance de cette lignée de Seth.

Qui furent alors ces patriarches ? Et puisqu'ils furent sans aucun doute des résidents de la Mésopotamie, quelles preuves y a-t-il dans les Saintes Écritures et autres écrits anciens pour les lier étroitement aux Anounnaki ou astronautes étrangers ?

Très peu d'information est disponible dans l'Ancien Testament au sujet des quatre premiers patriarches. Hénok signifie « mortel » ou « être humain » et selon les Saintes Écritures, il fut considéré comme le premier mortel ou humain. Selon les sources rabbiniques anciennes, c' est pendant cette époque que les « visages des hommes devinrent semblables à celles des singes ». Il semble que la contenance humaine soit devenue moins reptilienne et plus comme celle des mammifères ou des singes durant les années d'Hénok.

C'est peut-être pour cette raison que la génération d'Hénok n'est pas bien expliquée dans les sources anciennes. Le Haggadah l'appelle la génération du « conseil des impies » puisque les contemporains d'Hénok furent accusés de pratiquer « les arts de la divination et le contrôle des forces célestes ». L'homme commençait à démontrer un esprit d' indépendance et de curiosité intellectuelle qui, apparemment, ne plaisait pas ses maîtres reptiliens. [Note de l'éditeur : Je crois que la hiérarchie nibirouenne aurait préféré ne pas créer l'homme du tout. L'homme fut une créature nécessitée par leur avidité et leur paresse. Cependant, une fois créé, l'homme devait être civilisé et instruit. Donc, ces Dieux sauriens avaient cette responsabilité, que cela fasse leur affaire ou non. Aujourd'hui, je crois qu'ils espèrent être libres de nous à jamais et que nous ne soyons plus leur fardeau.]

Les jours d'Hénok furent aussi marqués par un grand nombre de tremblements de terre causant beaucoup de malheur. La sécheresse et la famine suivirent et alors il y eut la mort en masse de la population. Selon le troisième livre d'Hénok, en les jours d'Hénok, le Seigneur décida de retirer son « shekinah » ou vaisseau spatial de la région du jardin d'Éden et de retourner aux cieux.

Les sources sumériennes révèlent qu'en premier lieu, le dieu principal Anou résida à Ourouk, l'Érek de la Bible, mais, pour des raisons non mentionnées, il décida de retourner à sa demeure céleste, pour ne jamais y revenir sauf quelques occasions spéciales. Il est peut-être parti à cause des nombreux tremblements de terre et des mauvaises conditions au temps d'Hénok.

On dit qu'Hénok vécut 905 années. À l'âge de 90 ans, il engendra Qénân ou Caïnan, signifiant « métallurgiste » ou « artisan », dont très peu est connu des anciennes sources. Puisque la deuxième ville construite s'appela Badtibira ou « ville de transformation du métal », il semble y avoir une association dont la signification a été perdue.

Qénân vécu 910 ans et engendra Mahalaléel à l'âge de 70 ans. Mahalaléel ou « glorifiant le Seigneur » vécu 895 ans ; on ne sait rien à son sujet. À 65 ans, Yéred est né ou 460 ans après qu'Adam eut laissé l'Éden. Donc, Adam, Hénok, Qénân, Mahalaléel, aussi bien que Caïn, vivraient tous au temps de l'époque de Yéred.

Yéred fut le premier patriarche à ne pas épouser sa soeur. C'est peut-être symbolique de la fin d'une époque où le mariage entre frères et soeurs fut non seulement pardonné mais pratiqué comme coutume générale, comme par exemple, par la famille royale égyptienne. Selon le calcul des chiffres donnés dans la Genèse, les jours de Yéred seraient de l'an 460 AA à 1422 AA ( AA signifie, Après Adam, ou les années écoulées depuis la naissance d'Adam).

William W. Hallo, dans son article sur les villes antédiluviennes (Journal of Cuneiform Studies, Vol. 23, No. 3) suggère que Yéred ou Yered, signifie « celui d'Éridou ». Cela placerait Yéred à la ville d' Éridou, comme Hénok fut à Badtibira et Hénok à Sippar.

Les jours de Yéred sont d'une grande signification à l'histoire humaine puisque ce fut à cette époque que les Néfilim descendirent la première fois. Les Jubilés disent, « en ses jours, les anges du Seigneur, appelés des observateurs (Néfilim), descendirent sur la Terre pour enseigner aux fils de l'homme et exécuter le jugement et la droiture sur la Terre ». L'arrivée de ces astronautes pendant les jours de Yéred est aussi rapportée dans le premier Livre d'Hénok et est observée plus tard dans d'autres documents trouvés parmi les Manuscrits de la Mer Morte.

HÉNOK OU ENMEDURANNA, LE FAVORI DES DIEUX

Dans la Genèse, l'information au sujet d'Hénok est rare et on parle de lui très peu. Hénok avait 165 ans lorsque son fils Mathusalem est né. Deux cents ans plus tard, « Hénok marcha avec Dieu, puis il disparut, car Dieu l'enleva ». L'expression « marcha avec Dieu » fut souvent interprétée pour signifier qu'il monta au ciel pendant sa vie. Cette expression mystérieuse implique, néanmoins, l'existence d'une autre narration plus complète au sujet d'Hénok, perdue ou omise de l'Ancien Testament.

Hénok devint un héros dans la littérature apocalyptique juive et deux livres lui sont attribués, les livres « éthiopien » et « slave ». Son personnage fut très important dans le mouvement spirituel duquel provinrent les manuscrits de la Mer Morte. Son histoire et ses écrits sont narrés dans le livre des Jubilés et il joue un rôle actif dans l' Apocalypse hébraïque d'Hénok qui est attribuée à l'érudit palestinien Ismaèl.

La montée d'Hénok au ciel est en réalité juste le commencement d'une carrière fabuleuse pendant laquelle Hénok devint « divin » et principal chef des cieux, second seulement à la divinité. Après sa montée, il revint brièvement à sa famille pour enseigner à son fils Mathusalem la sagesse qu'il avait apprise et écrite au ciel.

Après un bref séjour ici, il retourna au vaisseau spatial pour six années de Jubilé. Pendant cette période, il faisait apparemment la navette entre le vaisseau spatial et la Terre. La littérature apocalyptique mentionne sa résidence à l'Éden et sur le mont Qatar, un endroit non identifié qui pourrait très bien être la ville de Sippar en Mésopotamie.

LA « MONTÉE » DE POUVOIR D'HÉNOK

L'élévation d'Hénok au statut de dieu est racontée dans l'Hénok slave. Hénok lui-même révèle l'expérience :

« Quand 165 ans furent complétés pour moi, j'ai engendré mon fils Mathusalem ; et, après cela, j'ai vécu 200 ans... Au jour assigné du premier mois, j'étais seul dans la maison ... Et je me suis couché sur le lit ... Alors, deux hommes énormes me sont apparus que je n'avais jamais vu sur la Terre ... Et ils furent debout à la tête de mon lit et m'appelèrent par mes noms ».

Hénok s'éveilla terrifié.

« Alors ces hommes me dirent, 'Soyez courageux Hénok, en vérité ne craignez pas, le dieu éternel nous a envoyés. Voyez, vous monterez avec nous au ciel aujourd'hui' ».

On lui dit de dire à ses fils et à sa maisonnée qu'il les quittait. Il fut alors amené « sur leurs ailes » aux cieux.

Hénok fit le tour du vaisseau spatial. À un certain endroit, il vit deux cents « anges » découragés et on lui dit qu'ils furent ceux qui descendirent, qui commirent plusieurs crimes et qui attendaient leur procès. On enleva les vêtements d'Hénok et il fut « oint » et, on lui donna des « vêtements de gloire », un symbolisme démontrant qu'il fut changé physiquement ressemblant maintenant aux dieux.

C'est exactement le contraire de ce qu'Adam avait vécu dans le jardin d'Éden ; il perdit son « nuage de gloire » et on lui donna ensuite des vêtements. Concernant ce qui arriva par la suite, il semble qu'à ce moment, Hénok reçut une forme de « divinité ». Alors, on lui donna un « stylo pour écrire à grande vitesse «et on lui lut des livres pendant qu'il prit des notes au sujet des merveilles et des secrets du ciel ».

Il resta dans le vaisseau spatial pendant soixante jours et fut alors retourné à la Terre pour trente jours pour partager sa connaissance à ses fils. On le prit alors et il retourna au vaisseau spatial où il devint l'investigateur principal pour l'enquête des crimes des Néfilim.

L'Hébreu du troisième livre d'Hénok contient le témoignage du rabbin Ismaèl, le célèbre érudit palestinien, où il rêve qu'il est emmené au ciel et rencontre Metatron qui semble être là l'être le plus puissant. « Pourquoi votre nom est-il comme celui de votre Créateur avec soixante-dix noms ? » demande Ismaèl. « Vous êtes plus grand que tous les princes, plus exalté que tous les anges, plus bien-aimé que tous les ministres ». Hénok répond, « Parce que je suis Hénok, fils de Yéred ». Il décrit alors comme on a fait de lui le chef des cieux sur les objections des anges.

Hénok devient le chef suppléant avec tous les titres et pouvoirs de cette fonction.

On lui donne les « noms divins », les soixante-dix noms qui confèrent le pouvoir du Ciel et de la Terre. Ces noms ressemblent aux Tablettes de la Destinée ou les MEs des dieux sumériens. Ils sont des formules d 'appareils qui donnent, au propriétaire, le contrôle absolu sur certains aspects et catégories de la vie. [Note de l'éditeur : Nous trouvons encore des ressemblances aux attributs des mystérieux « Archons de la destinée ».]

Hénok servit comme Metatron (du Grec « metathronos » ou « celui qui sert derrière le trône ») pendant six années de Jubilé ou 300 ans. Selon ce document, il revint s'établir à l'Éden ; et bien que peu soient connu des 300 ans qu'il servit comme Metatron, il faisait vraisemblablement la navette entre une ville de la Terre et le vaisseau spatial.

Quinzième partie

Posté par Adriana Evangelizt

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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 15:44

 

 

 

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
13ème partie
12ème partie
11ème partie
10ème partie
9ème partie
8ème partie
1ère partie

 

 

 

Chapitre 7

 

 

LES DRAGONS ET LES DIEUX SERPENTS
 DANS LA MYTHOLOGIE MONDIALE

2

LES DIEUX SERPENTS DES ÉPIQUES HINDOUS

Tableau de Duncan Long

Une des grandes Épiques de l'Inde, le Ramayana, est l'histoire de Sita, l'épouse d'un prince du Nord appelé Rama, qui est enlevée par Ravana, le roi serpent du Ceylan [le Sri Lanka moderne]. [Note de l' éditeur : Mon hypothèse est que Rama est le prince nibirouen Outou (l' Apollon grec) et que Sita est la duchesse nibirouenne Aya (l'Artémis grec).]

Rama chasse l'armée de Ravana à travers l'Inde avec l'aide d'une force de singes sous l'ordre du général singe Hanuman. Ravana se retire à son royaume de l'Île de Ceylan, hypothétiquement hors de danger. Mais Hanuman construits un pont de galets en travers le détroit qui sépare l'Île de la terre ferme et Sita est secouru par Rama.

Partout dans l'histoire, Ravana est décrit en termes barbares--il se « nourrit d'êtres humains » et « boit le sang de ses ennemis ». Il est redoutable dans la bataille et réussit quasiment à battre Rama en utilisant son arme spéciale, Naga, décrit comme un « dard Naga collet de serpent », lequel semble paralyser ses ennemis et écouler leur énergie et leur force vitale. Comme toutes les créatures divines et semi-divines dans la mythologie, Ravana avait accès à des armes sophistiquées.

Le Ceylan, le royaume de Ravana, est la forteresse des Nagas. Il est décrit comme le pays des Nagas dans de très anciennes sources chinoises. Dans une des premières références littéraires du Ceylan, quand il y avait des relations commerciales avec la Chine avant l' occupation aryenne de l'Inde, il est décrit comme une terre de créatures reptiliennes étranges. À cause de ses pierres précieuses, de ses épices et de son emplacement, il devint populaire avec les négociants chinois.

Fa-Hsien, le négociant chinois, divulgua qu'au début, l'Île fut occupée par les Nagas ou les serpents divins avec qui les négociants de divers pays faisaient le commerce. Les Nagas ne se montrèrent jamais aux étrangers. Ils exposèrent leurs précieux produits qui furent tous étiqueter avec le prix de vente. Les négociants étrangers achetèrent selon le prix et apportèrent les produits.

L'autre grand Épique de l'Inde est le Mahabharata, le plus long et peut-être le plus grand poème Épique de toutes les langues. Plus vieux que le Ramayana, il contient 88,000 vers. Le thème principal est la rivalité entre deux branches de la même famille, les Kurus. Les Pandavas et les Kauravas se battent et cela fini par la destruction presque totale des deux branches de la famille à la grande bataille de Kuruksetra.

Comme l'histoire commence, le roi Pariksit des Kauravas tira un cerf en chassant à l'arc. Poursuivant le cerf, il demande à un ascète s'il avait vu le cerf blessé. Observant un voeu de silence, le sage ne répondit pas. Cela mis Pariksit en colère et alors, il pris un serpent mort et le plaça autour du cou du sage. Le fils de l'ascète, Srnga, devint fâché et mit une malédiction sur Pariksit. Ainsi commença la querelle de sang entre les deux familles.

Une troisième partie intervient. Fâchés du blasphème d'un des leurs, les dieux serpents entrent dans l'histoire. Taksaka, le roi des gens serpents, envoie des serpents causant la mort de Pariksit.

L'histoire de la querelle de sang est racontée comme quelque chose qui s'est passé dans le distant passé. Puisque l'ancien royaume des Kurus prospéra le long du cours supérieur du Gange durant les 14ème et 13ème siècles avant J.-C. [Note de l'éditeur : Encore dans la période 1,600-700 avant J.-C.], les événements purent se dérouler au début de l'invasion aryenne quand il y avait beaucoup de rapports sexuels avec les Nagas.

L'histoire du Mahabharata commence avec le grand sacrifice du roi Janamejaya. Comme l'histoire est racontée par le sage Vyasa, le fils de Pariksit, le roi Janamejaya entreprend une cérémonie pour venger la mort de son père, un sacrifice au serpent appelé le « yajna ». Son but est de totalement détruire les Nagas, les dieux serpents qui pouvaient hypothétiquement assumer à volonté soit la forme de serpent ou la forme humaine, dont un tua Pariksit.

Dans le rituel, le prêtre invoque les noms des serpents tout en lançant des serpents vivants dans le feu. Astika, le fils du roi serpent Taksaka, intervient et implore Janamejaya de laisser vivre sa parenté. Les histoires de guerre et autres narrations furent, par la suite, répétées comme des contes à ces sacrifices qui furent de longue durée. L'historien indien D. D. Kosambi dit que le « yajna » lui-même ne fut pas autant le conte d'une grande guerre mais plutôt l'histoire du grand sacrifice « yajna ». En d'autres termes, ce fut une cérémonie symbolique d'apaiser leurs ancêtres serpent et en même temps, de les éliminer de leur héritage culturel.

Dans la lutte entre les deux branches des Kurus pour contrôler les plaines du Gange supérieur, il y a une ressemblance avec les guerres des fils d'Enlil et Enki dans la Mésopotamie. Dans l'Épique hindou, les Pandavas paraissent être les vainqueurs puisqu'ils regagnent la plupart de leur royaume qui avait été perdu plus tôt. Cette lutte commença avec des armes conventionnelles de la période, telles que des lances, des épées, des arcs et des flèches, mais par la suite, l'utilisation d'armes plus puissantes et sophistiquées fournies par les dieux des deux côtés se rajoutèrent.

Ces armes ont toutes les caractéristiques de missiles modernes et de systèmes nucléaires. Dans un exemple, un côté lance un missile qui est contrecarré par un missile opposant. L'explosion des deux missiles cause un grand nombre de morts sur la Terre. La bataille a des connotations modernes.

C'est comme si un côté avait lancé un missile balistique qui est contrecarré par un missile nucléaire anti-balistique et détruit, causant une pluie mortelle de retombées radioactives.

Après une guerre prolongée, les Kauravas perdent la lutte et sont dans une situation désespérée. C'est alors qu'ils décident de terminer la guerre à travers l'emploi de tactiques défendues. Dans le milieu de la nuit, ils descendent sur les Pandavas endormis et tuent la plupart des guerriers. Enragés par l'infraction des règles de la guerre et la décimation de leur armée, les Pandavas décident qu'ils n'ont autre choix que d'utiliser l'arme ultime, « l'arme céleste » qui est capable de détruire toutes les autres armes.

Le chef des Kauravas décide de se servir d'une arme similaire qui pouvait produire de la radioactivité, car il déclare, « Je dirigerai cette arme sur les utérus des femmes Pandava ». Il prédit que la lignée des Kuru deviendrait éteint « puisque les fotus mourront ». Son avertissement est vrai puisque l'arme produit la stérilité chez toutes les femmes Pandava. La guerre entre cousins Kuru finit enfin dans une impasse avec la presque oblitération des deux branches de la famille.

LES DIEUX SERPENTS OU DRAGONS DANS L'HISTOIRE CHINOISE

Bien que le dieu serpent soit démontré comme un dragon dans l'histoire et la mythologie chinoise, il n'y a aucun doute que nous traitons de serpents avec des ailes et des jambes ou les Naga des Hindous. La Chine choisit le dragon comme symbole national pour des raisons très importantes. Ils croyaient que le Dragon Céleste fut le père de la première Dynastie des Empereurs Divins et comme résultat, le symbole du dragon inspirait la bienfaisance divine à la terre de Chine.

Selon l'histoire chinoise, les dragons asiatiques furent présents à la Création et partageaient la Terre avec l'espèce humaine. Comme le serpent occidental, le dragon fut rattaché au développement de l'homme ; et ce fut le dragon qui lui apprit les arts essentiels tels que comment faire le feu, comment tisser des filets de pêche et comment faire de la musique.

Le dragon chinois fut sans égal dans sa sagesse et son pouvoir de conférer des bénédictions et comme résultat, en est venu à symboliser le plus bienfaisant des hommes, l'empereur, qu'on croyait avoir du sang de dragon. Cette affinité avec le dragon est démontrée par les accoutrements impériaux : l'empereur s'asseyait sur un trône en forme de dragon, navigua dans un bateau en forme de dragon et dormait même dans un lit en forme de dragon.

Selon Charles Gould, dans son oeuvre classique sur la mythologie chinoise, la croyance en l'existence et l'amitié du dragon est tissée dans la vie de l'ancienne histoire chinoise. Le Yi-king, le plus ancien des livres chinois, dont les origines sont mystérieuses, décrit les jours quand l'homme et le dragon vivaient ensemble pacifiquement et même se marièrent entre eux, et comment les dragons vinrent à représenter l'empereur et le trône de Chine et, comment le Dragon principal avait sa demeure au ciel.

En l'année 212 avant J.-C., l'empereur Tsin-Shi Hwang-Ti ordonna que tous les livres anciens soient détruits et que soit entreprise la persécution de tous les sages pour une période de quatre ans [Note de l'éditeur : la première « révolution culturelle » ?]. Le résultat fut que 460 sages furent enterrés vivant ensemble. Pendant cette orgie de suppression d'anciennes connaissances, le Yi-king fut considéré si sacré qu'il fut spécifiquement exempté de l'édit. [Note de l'éditeur : Cela est intriguant--bien que ce soit une pure coïncidence que la Bibliothèque d'Alexandrie fut brûlée autour de cette même période. Cette bibliothèque logea aussi tous les textes les plus anciens et sacrés des civilisations du Moyen-Orient.]

Dans ce classique, plusieurs Empereurs anciens sont décrits comme ayant des traits de dragon comme, par exemple, Hwanti que Gould date à 2,697 avant J.-C. On dit que l'empereur Yaou (2,356 avant J.-C.) fut conçu par un père dragon et une mère humaine. L'empereur Shun (2,255 avant J.-C.) est décrit comme ayant la contenance d'un dragon.

LE SERPENT COMME LE BIEN ET LE MAL DANS L'ANCIENNE ÉGYPTE

La dualité du serpent comme une source du bien et du mal faisant partie de la religion égyptienne est probablement due à certains événements historiques singuliers. Dans le Vieux ainsi que le Royaume Central, il est bienveillant et associé aux dieux et à l'immortalité.

Plus tard, commençant avec le Nouveau Royaume, la 18ème Dynastie en particulier, il devient une créature sinistre et un objet à être détesté et exorcisé. [Note de l'éditeur : Si nous supposons que l' historique du Dr Immanuel Velikovsky est un fait réel, alors le Royaume Central cessa autour de 1,600 avant J.-C., étant le résultat direct de cataclysmes qui causèrent aussi l'Exode et l'explosion de Thera/Santorini, c.-à-d., l'arrivée de la Planète Nibirou dans ce voisinage. Alors, commença un « millénaire des dieux », lequel dura jusqu'à approximativement 700 avant J.-C., le temps du début de la célèbre 19ème Dynastie du Nouveau Royaume, celle de Seti le Grand et Ramsès le Grand. Si le départ de Nibirou causa des cataclysmes additionnels à ce temps, durant la campagne de génocide de Sargon d' Assyrie, il est facile à voir comment les derniers souverains de la 18ème Dynastie et ceux du début de la 19ème cesseraient de voir les « dieux sauriens » comme bienveillants et commenceraient à les condamner comme sinistres.]

Sur les murs des tombes des plus vieilles dynasties, le serpent est représenté comme une créature amicale portant le roi sur son dos jusqu 'au ciel. C'est le symbole du roi qui est emporté par le dieu serpent à la terre de l'immortalité, à la terre des dieux.

À ce temps, le serpent fut adopté comme symbole de royauté et commença à apparaître comme le « uræus », la vipère divine sur la coiffe du pharaon.

Mais, dans le nouveau royaume, après que les premiers rois de la 18ème dynastie expulsèrent les Hyksos détestés de leur pays, le serpent prend un caractère malveillant. Il devient un vilain objet devant être exorcisé pendant des rituels. Appelé Apep ou Apop (l'Apophis grec), il est la manifestation des Hyksos barbares qui avaient envahi et occupé l'Égypte pendant des centaines d'années. [Note de l'éditeur : Selon le Dr Velikovsky, les Hyksos envahirent l'Égypte au même moment que la fuite des Israélites, c.-à-d., autour 1,600 avant J.-C. Ils gouvernèrent l'Égypte conquise jusque environ 1,000 avant J.-C. quand le Roi Thutmose I de la 18ème Dynastie les expulsa à jamais et établit le Nouveau Royaume.]

Apop fut le souverain Hyksos original et, avec ses descendants, gouverna de la 14ème jusqu'à la 17ème dynastie. Plusieurs souverains adoptèrent le nom Apop et en particulier, le dernier roi Hyksos battu par Ahmose et Kamose, les fondateurs de la 18ème Dynastie.

Apop posséda plusieurs épithètes. Dans les cérémonies pour le détruire, il fut maudit par plusieurs noms. Le rituel est évocateur du « yajna » des Hindous qui donnèrent plusieurs noms aux serpents en les jetant dans le feu. La haine égyptienne fut profondément enracinée dans leur mémoire des règnes cruels des rois Hyksos qui détruisirent systématiquement la culture égyptienne et leurs monuments. Nous verrons que ces gens si détestés furent nul autre que les descendants des Rephaim, les progénitures des Néfilim antédiluviens qui gouvernèrent les terres du Moyen-Orient après le Déluge.

LES DIEUX SERPENTS DANS LA MYTHOLOGIE AMÉRICAINE

 ET AFRICAINE

Parmi les Mayas de l'Amérique Centrale, le symbolisme du serpent fut très courant. La plupart des serpents représentés dans leur art ont des plumes, indiquant la capacité de voler. L'ancien livre Maya « Chilam Balam », raconte que les premiers habitants du Yucatán furent les Chanes ou les « Gens du Serpent », qui traversèrent la mer de l' est, menés par Itzamna, un dieu serpent. [Note de l'éditeur : Itzamna est l'équivalent du prince héritier Enlil, le père du Prince Nannar/Quetzalcóatl.]

Il fut la divinité la plus importante du panthéon des Mayas ; et comme le dieu du ciel dominant, souverain des cieux, il est un des rares dieux Mayas à ne pas être associé à la mort ou à la destruction.

Itzamna fut le dieu créateur, celui qui donna le souffle de vie à l' homme. Comme tel, il décrit le dieu sumérien Enki parfaitement. [Note de l'éditeur : Selon ma recherche, l'équivalent Maya d'Enki est le dieu Tlaloc. Cependant, je suis d'accord avec Boulay concernant la logique de sa conclusion. Votre éditeur consultera de nouveau ses sources. Selon moi, Itzamna fut le « dieu du tonnerre et des éclairs » donc, le Zeus grec et Tlaloc fut leur « dieu de la mer » donc, Poséidon/Enki. Mais puisque Zecharia Sitchin, dans « The Lost Realms », place Enki/Poséidon en charge des mines d'or au Lac Titicaca et du centre spatial à Nazca, sa conclusion renforce celle de Boulay.]

Eric Thompson, le doyen des études sur les Mayas, maintient que le terme « itzem », duquel le nom d'un dieu est dérivé, devrait être traduit comme « lézard » ou « reptile ». En fait, Itzamnal, la ville du dieu Itzamna, signifie littéralement « la place du lézard ». Il y a aussi un grand nombre de formes anthropomorphiques du dieu Itzamna où il est représenté comme demi-être humain et demi-serpent.

Le dieu serpent bienveillant est aussi trouvé, plus tard, dans la mythologie mexicaine de la civilisation aztèque qui remplaça les Mayas. Quetzalcóatl est le dieu serpent de plumes qui apporta les bienfaits de la civilisation au Mexique et enseigna à l'homme l' astronomie et les mathématiques. [Note de l'éditeur : Sitchin identifie correctement Quetzalcóatl avec le Prince Nibirouen Nannar, le Thot égyptien et l'Hermès grec. J'inclus aussi une corrélation avec le Bouddha asiatique.]

Des légendes de dieux serpents abondent aussi partout dans la mythologie et la religion africaine. Pour les Dogons de Mali et de la Volta supérieure, leur ancien dieu créa le soleil et la lune, la terre d'un morceau d'argile et enfin les premiers êtres primitifs qui furent des jumeaux appelés Nummo, demi-humain et demi-serpent. [Note de l' éditeur : Et comme nous savons, les Dogons placent l'origine de leurs dieux dans le Système sirien de double étoile que les Égyptiens appelèrent Osiris et Isis.]

Dans la tribu Nyoro, les légendes disent que Dieu envoya le premier couple humain du ciel quand il fonda le monde. L'homme avait une queue et produit deux jeunes filles et un garçon. Ceux-ci en retour engendrèrent le caméléon, le père de l'espèce humaine.

D'autres tribus africaines tracent aussi leurs ancêtres à des gens ressemblant à des reptiles. Pour les Kumbis, les premiers hommes que Dieu créa possédaient des queues. La tribu Ewe-Ho décrit des hommes avec des queues qui descendirent sur la Terre à l'aide d'une corde. Pour les Jaggas, leurs ancêtres descendirent sur la Terre à l'aide d' un fil de toile d'araignée : l'ancêtre s'appela « celui à la queue ». [Note de l'éditeur : Bien sûr, nos anthropologues modernes nous feraient croire que nos coccyx sont des os résiduels de nos ancêtres, les grands singes. S'ils savaient... !]

Quatorzième partie

Posté par Adriana Evangelizt

 

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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 14:32

 

 

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
12ème partie
11ème partie
10ème partie
9ème partie
8ème partie
1ère partie

 

 

Chapitre 7

 

 

LES DRAGONS ET LES DIEUX SERPENTS
 DANS LA MYTHOLOGIE MONDIALE
1

 

Tableau de Bruce Pennington

 

 

« Les légendes anciennes de la tribu Nyoro en Afrique disent que les premiers êtres humains descendirent du ciel et ressemblèrent à des caméléons, et qu'ils fondèrent l'espèce humaine ». Source inconnue

LE SÉRAPHIN DE L'ANCIEN TESTAMENT

Dans l'Ancien Testament, des références explicites à nos ancêtres dieux serpents furent quasiment toutes éliminées par les siècles à travers un long processus de sélection et d'édition. Quand nous trouvons des allusions dans les Saintes Écritures, elles sont interprétées comme étant simplement des allégories. Dans le livre des Nombres, un incident étrange est raconté concernant un serpent impudent qui soulève plusieurs questions qui ne sont jamais complètement expliquées par les érudits bibliques.

Pendant la deuxième année de l'Exode, après qu'ils avaient laissé les conforts du mont Sinaï et peinèrent à travers le désert, les tribus eurent une escarmouche avec le roi d'Arad et prédominèrent après beaucoup de difficulté. L'incident du serpent eut lieu à ce temps :

« Ils quittèrent le mont Hor par la route à la Mer Rouge contournant la terre d'Édam. Mais, pendant le voyage, les gens sont devenus rétifs et parlèrent contre le Seigneur et contre Moïse. 'Pourquoi tu nous a faits quitter l'Égypte pour mourir dans le désert ? Il n'y a ni de pain ni eau et nous sommes venus à détester cette misérable nourriture '. Dieu envoya alors contre le peuple les serpents brûlants, dont la morsure fit périr beaucoup de monde en Israël. Les gens vinrent à Moïse et lui dirent, 'Nous avons péché en parlant contre Yahvé et contre toi. Intercède auprès de Yahvé pour qu'il éloigne de nous ces serpents'. Moïse intercéda pour le peuple et Yahvé lui répondit : 'Façonne-toi un Brûlant que tu placeras sur un étendard. Quiconque aura été mordu et le regardera restera en vie'. Moïse façonna donc un serpent d'airain qu'il plaça sur l'étendard, et si un homme était mordu par quelque serpent, il regardait le serpent d'airain et restait en vie ».

Il est difficile de mal interpréter la conclusion que la signification de l'incident est sans doute de l'idolâtrie, une activité rigoureusement défendue dans les Saintes Écritures. Le mot hébreu « seraph » est exceptionnel et apparaît seulement quelques fois dans les livres de l'Ancien Testament.

Dans Isaïe, chapitres 14 et 30, le « séraphin » est rapporté « me ofef seraph » ou littéralement « serpent volant » et est associé avec la Philistie et le Néguev, des terres qui furent traditionnellement le pays des descendants des Néfilim après le Déluge. Le Serpent qui fut fabriqué par Moïse à l'ordre de Dieu fut révéré dans le sanctuaire du Temple jusqu'au 8ème siècle avant J.-C. qui, selon II Rois 18, le roi Ezéchias, affligé de l'adoration de l'idole, « brisa en morceaux le serpent de bronze que Moïse avait fait ». [Note de l'éditeur : Le 8ème siècle avant J.-C. aurait inclus l'année 762 quand, telle que noté auparavant, la série de cataclysmes commença accompagnant le départ de la Planète Nibirou de sa position au-dessus du Pôle Nord de la Terre.]

Ce ne fut probablement pas le « séraphin » original fait par Moïse vers 1,450 avant J.-C. et on doute qu'il ait survécu jusqu'à présent. De toute manière, cela démontre que l'adoration des dieux serpents fut bien établie parmi les Israélites pendant la période des Juges et des Rois et cela suggère aussi que Yahvé ait été identifié au moins une fois avec le dieu serpent.

Le terme « seraph » inquiéta les traducteurs et les commentateurs bibliques au fil des années. Il est traduit comme « serpent ardent » dans la version « King James ». Cependant, la tendance moderne est de ne pas le traduire et de le laisser comme tel. Le « seraph » ne fait pas partie d'aucune classification ou de traduction. Ce mot provient plutôt du Cananéen qui l'acquit de leur héritage mésopotamien.

Les racines du terme peuvent possiblement être de source mésopotamienne. Le « serpent ardent ou volant » sur le haut de cette perche, adoré pour ses propriétés curatives, représente Enki, le dieu sumérien de la guérison, qui fut souvent associé au symbole du serpent. Il y a aussi une ressemblance curieuse du serpent enroulé autour d'une perche avec le caducée des Grecs.

Dans l'Épique de Gilgamesh, le serpent qui vole la plante magique du héros est appelé un « seru » et la ressemblance des mots suggère une origine commune. Le terme est aussi utilisé dans la mythologie hindoue et a des antécédents sumériens. Les Nagas, les dieux serpents mystérieux qui vécurent en Inde furent appelés des « sarpa » ou serpents.

Dans ses études de la religion Hindoue, la théosophe Madame Helena Pavlovna Blavatsky affirme que les Nagas ou « sarpa » de l'Inde sont « indiscutablement les Séraphins juifs, dérivé de serapi ou sarpa signifiant serpent ».

Un ancien document religieux très peu connu réfère non seulement aux dieux serpents mais aussi énigmatiquement aux dieux du panthéon sumérien. Comme tel, ce cantique chrétien a probablement ses origines dans une prière sumérienne. Appelée la Prière de Joseph, il fait partie d'un groupe appelé les papyri magiques. Il est d'origine grecque et est daté du 2ème siècle après J. C. Il commence comme un cantique d'éloge :

« Père des patriarches, Père de toutes les choses, Père de tous les pouvoirs du Cosmos, Créateur de tout, Créateur des anges et des archanges, le Créateur des noms rédempteurs, je vous invoque ».

Après d'autres invocations, la prière continue dramatiquement :

« Vous qui êtes assis sur la montagne sacrée du Sinaï, Vous qui êtes assis sur la mer, Vous qui êtes assis sur les dieux serpents, le Dieu qui s'assied sur le dieu du soleil ».

Ce péan est intéressant et pertinent pour plusieurs raisons. À part la référence tacite aux dieux serpents, il fait référence aussi au dieu qui s'assied sur la mer. Bien que cette ligne soit incomplète (curieusement, tous les mots manquants sont aux places critiques !), il semble être une référence voilée au dieu de l'eau Enki et son palais d'eau. [Note de l'éditeur : Enki fut l'équivalent du Poséidon grec, Dieu de la Mer.] Le dieu du soleil est vraisemblablement Outou/Shamash de même que le dieu du mont Sinaï est Ishkour/Adad. [Note de l'éditeur : Outou fut l'équivalent du dieu soleil vert Apollon et Ishkour à Arès, dieu de la guerre.]

Donc, l'invocation semble être adressée à Enlil [Zeus], le dieu souverain du panthéon cananéen qui devint plus tard connu comme « El » dans l'Ancien Testament. De plus, les noms rédempteurs sont probablement les Tablettes de la Destinée ou des Noms Divins associés aux MEs sumériens.

Les dieux serpents ne se trouvent pas seulement dans l'histoire ou la mythologie des pays du Moyen-Orient. Des dragons, des serpents volants et des dieux serpents paraissent dans la mythologie des gens partout dans le monde et là, ils sont les créateurs et les ancêtres bienveillants d'homme. Certaines cultures conservent la mémoire d'une race de serpent qui fut cruelle et barbare.

LES DIEUX SERPENTS DANS LA CIVILISATION DE L'INDUS

Aratta est souvent mentionné dans la littérature sumérienne comme une terre lointaine contrôlée par la déesse Inanna de sa ville tutélaire d''Ourouk. Selon l'Épique Enmerkar et le seigneur d'Aratta, cette terre fut située au-delà d'Anshan (maintenant l'Iran) et un voyage à Aratta exigeait la traversée de sept montagnes et de la dangereuse rivière Kur.

Il fut suggéré qu'Aratta fut peut-être le même que le Harappa de la civilisation perdue de la vallée de l'Indus. Harappa, avec Mohenjo-daro, fut une ville des anciens Dravidiens, les gens serpents légendaires qui précédèrent la race aryenne de l'Inde.

Durant les années 1920, les archéologues furent quelques étonnantes découvertes dans la vallée de la rivière Indus. Les ruines de deux grandes villes anciennes furent excavées, une s'appelant Mohenjo-daro située directement sur la rivière Indus et l'autre, Harappa, sur la Ravi, une branche majeure de l'Indus localisée dans le Punjab ou terre des Cinq Rivières. Comme les villes de la Mésopotamie et de la vallée du Nil, elles furent construites sur les plaines alluviales. Cependant, contrairement à ces autres villes, Mohenjo-daro et Harappa paraissent avoir été complètement organisées dès le départ. En effet, leurs dispositions furent identiques. Bien qu'aucune ziggourat n'ait été trouvée, chaque ville avait un monticule de dix mètres de haut, une sorte de plate-forme artificielle.

Ces villes n'évoluèrent pas à partir de villages primitifs mais furent complétées en moins d'un siècle. Elles furent construites à partir de rien comme par une force extérieure. En d'autres mots, elles furent construites comme colonie, probablement par les Sumériens et vraisemblablement par Enki, leur ingénieur principal.

Les villes existent depuis environ 3500 à 3000 avant J.-C. et, selon les preuves archéologiques, en sont venues à une fin violente aux alentours de 2000 avant J.-C. Ce qui laisse les historiens perplexes est le fait que les gens qui y vivaient n'eurent pas de rapport avec les Aryens qui vinrent quelque 500 à 600 années plus tard s'établir dans la plaine de Punjab et de la Gange. Comme les anciens sumériens, les gens de Mohenjo-daro et d'Harappa parlèrent une langue inconnue. [Note de l'éditeur : En supposant que la Planète Nibirou fut pour la dernière fois dans notre système local de 1,600 à 700 avant J.-C., alors sa visite antérieure aurait été--ajouter 3,600 ans à cette date-aux alentours de 4,200 à 3,300 avant J.-C. Ces dates sont assez proches des années notées ci-dessus pour conclure que ces villes dravidiennes furent construites par les Nibirouens pendant leur avant dernière visite à la Terre/Tiamat.]

Les objets fabriqués découverts dans ces villes les lient avec la vallée de la Mésopotamie. Des sceaux en forme de bouton trouvés à ces emplacements sont semblables aux sceaux cylindres de Sumer. En fait, un de ceux-ci démontre un homme sauvage qui lutte avec deux bêtes, semblable à celui de Gilgamesh qui se tient debout entre deux lions. Ces deux villes sont probablement des colonies sumériennes établies après que la Terre devint inhabitable, après le Déluge. Certains historiens suggérèrent que ces villes furent le centre de la culture dravidienne et furent habitées par les Nagas, une race d'hommes serpents. [Note de l'éditeur : Si chaque fois que la Planète Nibirou arrive et part de cette région de notre système solaire, il y a des cataclysmes planétaires--ou des « déluges » en raison des anomalies gravitationnelles et électromagnétiques, cela supporte ce qui est suggéré ci-dessus que ces deux villes dravidiennes furent fondées par et pour l'usage des Nibirouens pendant leur avant-dernière visite ici.]
 

LES NAGAS, LA RACE SERPENT DE L'INDE ANCIENNE
 

L'ancien livre de Dzyan, probablement le plus vieux de source sanskrite, parle d'une race serpent qui descendit des cieux et enseigna l'espèce humaine. Madame H. P. Blavatsky passa trois ans au Tibet, au Bhoutan et au Sikkim, accumulant des milliers de sources sanskrites qui furent compilées dans le livre de Dzyan. Ces sources concernent les gens anciens appelés les Nagas ou Sarpa qui furent des êtres semi-divins au visage humain et une queue de dragon. Blavatsky croyait que ces Sarpa furent sans aucun doute les Séraphins de l' Ancien Testament ; les Séraphins auraient donc les mêmes racines étymologiques que les Sarpa de l'Inde ancienne.

La mythologie et la littérature hindoue sont aussi remplies de liaisons sexuelles entre les dieux et l'espèce humaine et de la procréation de nombreux êtres étranges appelés Dravidiens et Dasyus. Cette race habitait hypothétiquement dans de grandes villes fortifiées. Ils furent grossiers, cannibales, de peau foncée et camus. Les Aryens qui vinrent plus tard, rencontrèrent les descendants de cette race serpent ; ils sont décrits dans le Ramayana :

« Près de Bhogavata, il existe un endroit où demeurent les hôtes de la race serpent, une ville de boulevards, fortifiée et interdite dont les légions vigilantes gardent et défendent. Le plus violent des jeunes serpents, chacun affreux par sa dent de venin, et sur le trône dans son couloir impérial, Vasuki les gouverne tous ».

Les Dravidiens antédiluviens furent éliminés par le Déluge. Quand la Terre fut repeuplée, Harappa et Mohenjo-daro devinrent le centre de la culture dravidienne.

Une grande partie des preuves que Dravidien, Dasyus et Nagas furent tous des noms différents pour ces gens peut être trouvée dans les grandes Épiques de l'Inde, le Mahabharata et le Ramayana. Les deux Épiques concernent les contacts des Aryens avec cette race serpent, quelques-uns, amicaux et d'autres, hostiles. Dû au mariage des Aryens avec ces gens, une sorte d'ambiance, un rapport amour-haine se dégage de ces deux grands Épiques.

Dans l'Épique du Mahabharata, un groupe d'êtres « célestes » arrive par voiture aérienne pour assister à la fête de mariage des rois aryens :

« Les dieux arrivèrent en chariots ennuagés pour voir la belle scène. Des Suparnas ailés, des Nagas écailleux, des chariots célestes brillants, tous ensemble naviguaient dans le ciel sans nuages ».

Ces Nagas se marièrent avec les Aryens, produisant des rois et des héros. Par exemple, dans le Rig Veda, il y a des noms comme Divodasa qui indiquent qu'il y eut un croisement entre les Dasyus et les Aryens peu après 1,500 avant J.-C. [Note de l'éditeur : Cette date tombe dans la période 1,600-700 avant J.-C.]

Plusieurs anciens dieux hindous se marièrent avec les êtres humains et, comme à Sumer, produisirent un hybride mammifère reptile, les rois semi-divins que l'on trouve partout dans la littérature de Sumer et de l'Inde.

La littérature hindoue affirme que des gens divins descendirent et dirigèrent des expériences biologiques avec les singes. En fait, Hanuman, le dieu singe qui, avec Rama, le héros de l'Épique Ramayana, fut conçu quand le dieu Shiva donna un gâteau sacré à Anjan, le singe. Cette référence évidente à une expérience génétique produisit Hanuman, le super-singe, évocateur de l'Enkidou de l'Épique de Gilgamesh. [Note de l'éditeur : Selon ma recherche linguistique et mythologique, le dieu hindou Shiva serait l'équivalent d'Enki, le co-créateur d'Adam et Ève.]

Treizième partie

Posté par Adriana Evangelizt

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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 00:05

 

Dans la nudité du Na’hash

 

par Spartakus FreeMann

 

 

On traduit ordinairement le mot Na’hash par serpent, alors que son sens en hébreu est plus large et peut désigner aussi toute espèce de reptiles et même des animaux tels que le dragon. Ce terme de dragon a de plus l’avantage d’être suggéré par saint Jean (Ap. 12, 20) lorsqu’il parle du grand dragon, de l’antique Serpent. Pour l’auteur de la Genèse l’animal merveilleux qui parle à Ève et la trompe est tout d’abord pourvu de pattes comme les animaux supérieurs, sans doute à la manière du dragon qui réunit les perfections de plusieurs espèces, possédant pattes et parfois ailes.

La nature sexuelle du serpent Na’hash reste tout aussi imprécise et ceci nous est dévoilé par ce passage du Zohar du Cantique des Cantiques : "La Femme de Prostitution descendit ainsi que celui qui la chevauche et la domine", où la femme de prostitution est assimilée au Serpent primordial et celui qui la chevauche à l’ange Samaël.

Le mot Serpent défini en hébreu nous offre les éléments suivants :

    - Nachash - naw-khawsh’ ; un serpent.


    - Nachuwsh - naw-khoosh’ ; (dans le sens de sonner - comme sonner une cloche ou aussi couleur rouge de la gorge d’un serpent quand il se prépare à frapper) ; cuivre.


    - Nechuwshah - nekh-oo-shaw’ ; féminin ; cuivre.


    - Nechash - nekh-awsh’ ; cuivre, airain.


    - Nachash - nakh’-ash ; une incantation ou augure : - enchantement.


    - Nachash - naw-khash’ ; jeter un sort magique ; faire des pronostications, enchanteur, apprendre par expérience.

Le Naga ou Nagash représente le serpent musicien de Babylone. Le mot lagash est très similaire et signifie "parler en langues". Tout a commencé dans le Jardin d’Eden avec l’entrée en scène du Serpent.

Les hymnes sont les incantations qui ont le pouvoir d’apaiser les dieux, tout comme la nourriture, les fleurs ou les faveurs sexuelles. Les Musiciens participent donc à l’adoration des dieux par leur Art. Même si selon certains, les musiciens sont des adorateurs du mal, il est indéniable qu’ils participent à l’oeuvre humaine de réconciliation avec dieu ou la divinité.

Nous savons que les serpents ne parlent pas ou ne séduisent pas les humains. Les serpent sont reliés aux nagas qui furent les initiateurs du culte de l'homme et de sa réintégration à la divinité par la musique. Les Nagas sont des serpents semi-divins avec des faces humaines et des queues de serpent.

Les serpents ou nagas sont habituellement représentés sous la forme de cobras gigantesques et sont considérés comme les rois des autres serpents. Les nagas sont également mis en relation avec les DRAGONS.

"In the Western traditions we find the same ubiquity for the Naga, or Serpent. One simple example is the Ancient Greek Goddess, Athena. She is known as a warrior Goddess as well as the Goddess of Wisdom ; her symbol being the Serpent as displayed on her personal shield."

Bien sûr, dans la Genèse, le Serpent est un Naga qui instruit l’humanité sur le Sentier de la Connaissance du Bien et du Mal. Le gnosticisme, et non la gnose, construisit un système basé sur le serpent en tant que la Bête et ZOE en tant qu’instructeur féminin "habitant" le serpent afin de communiquer sa révélation à l’humanité.

Le serpent du Jardin d’Eden était dont :

Nachash (h5175) naw-khawsh’ ; serpent.

Ce mot dérivant de :

Nachash (h5172) naw-khash’ ; siffler, enchanteur, enchantement, observer et apprendre par expérience.

Nous avons donc aussi une connexion avec Lucifer qui, en Latin, signifie Porteur de Lumière [cfr grec Phosphoros ou Eosphoros] ; la planète Vénus, l'Etoile du Matin. Lucifer est celui qui apporte la lumière sur terre, non seulement au sens physique du terme mais aussi au sens mystique.

Mais pour revenir au nagas et faire ce lien tant attendu entre eux, Na’hash et Lucifer, le mot pour "joueurs", nagan, dans le Psaume 68 est à rapprocher du mot Chalal (halal) du Psaume 87 :

"Les chanteurs vinrent en premier, les joueurs d’instruments suivirent ; parmi eux il y avait ceux qui jouaient du tambourin."

Et Nagan (h5059) naw-gan’, signifie bien jouer d’un instrument de musique et plus particulièrement d’un instrument à vent, mélodie, ménestrel, jouer, joueur. Naga (h5060) naw-gah’ ; porter la main sur quelque chose, coucher avec une femme, frapper. Negiynah (h5050 neg-ee-naw’ ; instrument de musique ; un poème mis en musique.

Chalal (h2490) khaw-lal’ ; blesser, dissoudre ; figuré profaner (une personne, un lieu ou une chose), commencer ; jouer (de la flûte) : polluer, se prostituer. Halal (h1984) haw-lal’ ; être clair (son ou couleur) ; briller ; célébrer, donner en mariage, prier. Heylel (h1966) hay-lale’ ; (dans le sens de briller) l’étoile du matin, Lucifer.

Ainsi, se comporter comme un musicien c’est être musicien de l’âme, un naga, au sein d’Heylel en compagnie de Na’hash... Si l’on me suit bien ?

Comme exemple à ce procédé, nous l’appliquerons au Na’hash - qui désigne en hébreu le "serpent" - et Enosh - qui désigne en hébreu l’"homme ordinaire" :

Na’hash = (NHS) = (50 58 350 ) = 466 Enosh = (ANVS) = (1 51 57 357) = 466

L’on peut donc poser une identité ésotérique entre le "serpent" et l’"homme ordinaire", le "profane".

Il est ici à noter que dans tous les cas, l’identité demeure au niveau de la valeur, que celle-ci soit obtenue par l’un ou l’autre procédé. Ainsi, l’identité qui existe entre Na’hash et Mashiah, le Messie - qui nous est donnée par la Guematria "simple", c’est à dire, au travers de la valeur 358 qui est la somme des lettres qui composent chaque mot - demeure.

Toutefois, il n’existe pas d’identité entre Mashiah et Enosh : Enosh = 466 et Mashiah, donc (8 18 318 350 ) = 702. Pas d’intimité donc entre l’"homme ordinaire" et le Messie !

Par contre, on peut dresser un parallèle assez étonnant entre la valeur de Na’hash donnée par le procédé du "quaternion" et d’autres mots tels que Golgotha - lieu de crucifixion du Christ, lieu du supplice par la croix dont la symbolique se rattache de manière absolue au symbolisme du serpent - et Olam haYetsirah, le Monde de la Formation, dont la valeur "simple" est également de 466 !!! Nous laissons le lecteur méditer sur cet exemple..."

Mais, revenons à la Bible et au chapitre III, verset 1 de la Genèse : "Wa haNa’hash ‘Aroum mikol hayat hasadeh", "Et le serpent est le plus rusé des animaux des champs". "... lorsque Elohim se retire dans son Shabbat et qu’alors IHVH monte des profondeurs dans une exigence d’accomplissement, avec lui monte le Satan. L’Adversaire enveloppe le NOM comme une coque enveloppe le fruit et lui fait barrière. L’adversaire n’est pas l’ennemi. A la racine de la vie, le serpent symbolise cette barrière, mais à l’acmée de l’œuvre, toutes barrières ayant été franchies, c’est à dire le serpent ayant été intégré par l’homme conquérant son NOM, avec le Nom, il est la vie", Annick de Souzenelle, l’Alliance de Feu tome II.

Dans ce passage de la Bible, nous lisons le qualificatif de ‘AROUM, qui signifie nu ou rusé. C’est le même terme qui désigne le couple Ish et Isha (Gen. II, 25). Ainsi, il y a une identité entre le couple et le serpent au travers de la nudité ou de la ruse, car l’hébreu permet un jeu de mots entre ces deux termes.

Adam est ‘Aroumim - AYIN RESH VAV MEM YOD MEM - par le lecture "éclatée" du mot nous lisons alors qu’Adam est ‘ER (AYIN RESH), l’éveillé, et (VAV), MAYIM (MEM YOD MEM), les eaux. ‘AROUM, AYIN, RESH VAV MEM, est donc aussi un éveillé. La racine AYIN VAV RESH signifie d’ailleurs "être éveillé". Afin de compléter ces idées quant à la signification de ce mot, il nous faut à nouveau l’éclater et y lire ‘OR, AYIN VAV RESH, peau ! Que l’on peut permuter en VaRâ, VAV RESH AYIN, "et le mal". Si l’on prononce ‘IWER, nous obtenons le mot "aveugle" mais prononcé ‘OUR, ce mot redevient le verbe "s’éveiller". Notons la présence dans ce mot de la lettre AYIN qui est la "source", "l’œil". ‘OUR a une valeur numérique de 276 et donc sa réduction est 6. Donc la valeur du VAV, l’éveil est un lien entre les deux réalités : l’humaine et la divine.

Selon Saint Augustin, il ne faudrait pas voir dans le serpent tentateur qu’un animal ordinaire : "Le serpent a été appelé le plus avisé, c’est à dire le plus astucieux de tous les animaux en raison de l’astuce du diable qui, en lui et par lui, ourdissait ses ruses... Il en serait de même si l’on disait que ce serpent est menteur, parce que le diable se servirait de lui pour mentir..."

Dans le sens premier, le serpent est l’animal le plus nu, le plus à découvert, celui qui ne cache rien. Ne rien cacher et être rusé, deux qualités, car la ruse est un accès à la Sagesse comme le dit si bien ce passage de Proverbes 8 , 12 : "Moi, la Sagesse, j’ai pour voisine la ruse et j’acquiers la connaissance des pensées". Ou encore : "La ruse en soi est un savoir-faire dans la grande geste divino-humaine", Annick de Souzenelle, L’Alliance de Feu, tome II.

Comme nous l’avons fait remarquer auparavant, le Na’hash vient des profondeurs en même temps que IHVH, par cela, il agit dans la polarité de la Création, par ruse mais aussi à découvert, poses-t-il la fameuse question à Isha : "Aph ki amar Elohim", "Est-ce que Dieu à vraiment dit...", "Eritis sicut Dei". De cette question naît l’histoire humaine, par le travers de "chute", l’homme prend sa liberté... Trop tôt diront certains. Mais sans la chute, comment obtenir le respect des 613 mitvot, ou commandements ? Et comment observer le commandement de réparer une faute commise si cette faute n’est pas commise ? Souvenons-nous de David ne pouvant mourir de n’avoir pas fauté et donc de ne pouvoir respecter l’ensemble des mitsvot à cause d’un « acte manqué »...

Pour conclure, revenons sur la similitude entre les valeurs numériques de Na’hash et de Mashia’h : 358. Cela nous indique que le serpent de la "chute" sera aussi celui qui rétablira le Royaume des Cieux, le Parès, en nos Cœurs par l’Unité et l’Amour. Unité qui dépasse tous les clivages humains et toutes les contradictions humaines en une dialectique unitive du "ouinon"...

Spartakus FreeMann, janvier 2004 e.v., Nadir de Guantanamo

Sources Esoblogs

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 12:09

 

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
11ème partie
10ème partie
9ème partie
8ème partie
1ère partie

 

 

Chapitre 6
LES DIEUX SERPENTS ET L'IMMORTALITÉ
Suite...

Dans la recherche de l'homme pour la panacée de la longévité et la vitalité, la science n'a pu encore fournir la réponse. Comme processus naturel, la régénération n'est pas très développée chez l'homme et les plus hauts mammifères sont capables de régénérer seulement que les cheveux, la peau, les ongles, le foie et certains autres tissus. Ce processus est beaucoup plus prononcé chez les animaux inférieurs, par exemple, les salamandres et les lézards qui peuvent remplacer leurs queues, les homards et les crabes qui peuvent régénérer de nouveaux membres et le plathelminthe qui créé plusieurs nouveaux individus lorsqu'il est coupé en morceaux.

Bien que la régénération ait été défendue par les dieux partout à travers les âges, on retrouve parfois certaines références voilées dans la littérature. Quand le serpent vola la plante magique de Gilgamesh et mua immédiatement sa peau, il démontrait une forme d' immortalité. Le fait de muer la peau de cette façon fit partie de la théologie des Hébreux et des Chrétiens dans le rite de la circoncision.

Faisant partie intégrante de la convention entre Abraham et son dieu et renforcée par la suite en étant répétée plusieurs fois à ses descendants, Dieu lui dit, «Vous ferez circoncire la chair de votre prépuce, et ce sera le signe de l'alliance entre moi et vous ».

Comme le serpent parvient à la longue vie en sacrifiant et en laissant derrière une partie de lui-même, ainsi l'homme peut aussi y parvenir en sacrifiant rituellement une partie de lui-même. Le rite de la circoncision servit aussi de rappel perpétuel que ses vraies origines proviennent du dieu serpent créateur et qu'il existait à la longanimité de ces dieux. [Note de l'éditeur : Souhaitant éviter une discussion au sujet des pour et des contres de la circoncision, il devrait être noté que bien que ce fût peut-être l'intention originelle de la coutume, plusieurs cultures chrétiennes d'Europe rejetèrent cette pratique par la suite, ce qui a pour toute fin pratique presque disparue de la vie européenne moderne. C'est encore une pratique universelle parmi les Juifs et les Musulmans comme ce l'est encore parmi plusieurs peuples traditionnellement animistes d'Afrique. Elle est aussi relativement populaire aux États-Unis, mais plus à cause de la tradition culturelle que religieuse. Ailleurs dans le monde, la pratique de la circoncision est pratiquement non-existante.]

De ceux qui ont atteint l'immortalité et joint les dieux, seulement deux sont enregistrés dans la littérature ancienne. Les dieux disaient que cet attribut ne fut pas donné à la légère. Utnapishtim en fut un à qui ils donnèrent l'immortalité.

Après le Déluge, Utnapishtim et sa femme furent emmenés au vaisseau spatial où Enlil le fit passer à travers un rituel : « Jusqu'ici, Utnapishtim eut été seulement qu'un homme, mais maintenant Utnapishtim et sa femme seront pour nous des dieux ». Il fut envoyé vivre « à la source des deux rivières où Shamash s'élève », dans la terre de Dilmun. Non pas comme son équivalent, Noé n'a pas atteint l' immortalité. Les dieux de l'Ancien Testament furent des dieux beaucoup plus jaloux et intransigeants.

Avant le Déluge, un des patriarches atteignit cette distinction. La Genèse en parle énigmatiquement en disant que, « Hénok marcha avec Dieu. Il disparut alors puisque Dieu le prit ». Néanmoins, les trois livres apocalyptiques d'Hénok fournissent toute l'histoire--des détails qui furent omis de la Bible.

Hénok fut non seulement rendu immortel mais aussi déifié et il devint second en pouvoir à la divinité principale. Cette métamorphose exceptionnelle fut accomplie pour fournir un magistrat objectif qui pourrait présider au procès des Néfilim qui avait été accusé de toutes sortes d'infractions sur la Terre.

DE LONGUES DURÉES DE VIE SONT-ELLES POSSIBLES ?

La longévité parmi les anciens est proverbiale. Le nom du patriarche Mathusalem est le synonyme d'une très longue durée de vie. Si on croit les anciens registres religieux et séculiers, les rois et les patriarches antédiluviens jouirent d'une durée de vie exceptionnelle. Ces revendications sont si cohérentes et même en admettant une certaine exagération, on doit concéder qu'il doit y avoir un peu de vérité. Tacitement, l'homme moderne commence à prendre ces revendications au sérieux puisque aujourd'hui, il joue avec les possibilités que le vieillissement peut être contrôlé, même renversé et, la durée de vie peut être grandement étendue.

Les théories de vieillissement actuellement étudiées par la science moderne vont du concept de contrôle purement génétique au concept de réduire les effets de l'environnement sur l'organisme humain. Les scientifiques croient maintenant que les mécanismes qui causent le vieillissement sont extrêmement complexes et variables et, plutôt que d'avoir une seule cause, un grand nombre de phénomènes sont sans doute en cause.

La plupart des théories de vieillissement peuvent être mises en deux catégories générales : les théories d'erreurs et les théories de programmation. Les théories d'erreurs sont basées sur la prémisse que des événements aléatoires, tels que les effets de l'environnement, causent du dommage aux cellules du corps. Ce dommage s'accumule avec le temps et crée le mauvais fonctionnement des cellules, des molécules et des organes. Les théories de programmation sont basées sur la supposition que le vieillissement est programmé à l'intérieur même de la cellule et est le résultat attendu d'une séquence préméditée d'événements écrits dans les gènes.

Une des plus vieilles théories de vieillissement est la théorie de l'usure qui dit qu'au niveau moléculaire, l'A.D.N. est continuellement endommagé mais le corps ne peut pas réparer le dommage et, qu'il s' accumule menant au mauvais fonctionnement moléculaire et enfin, celui des organes. La théorie du métabolisme dit que plus que l'organisme vit rapidement, plus rapidement il mourra. [Note de l'éditeur : Vivre vite, mourir jeune !] Les restrictions caloriques semblent être le seul facteur qui, à maintes reprises, change le taux de vieillissement chez les animaux et la nutrition semblerait contrôler le changement de certaines hormones responsables du métabolisme.

La théorie des radicaux libres se concentre sur les effets préjudiciables des radicaux libres, des fragments chimiques très instables produits pendant le métabolisme normal qui réagissent et endommagent d'autres molécules. Avec l'âge, l'accumulation du dommage des radicaux libres peut perturber les fonctions vitales des structures clefs de la cellule.

Donc, les nombreux partisans de la théorie d'erreurs déclarent que le corps produira des produits chimiques défectueux et des protéines qui seront synthétisées et accumulées. Ce processus conduit à des cellules, des tissus et des organes endommagés entraînant ainsi la mort.

Par contre, la théorie de la sénescence programmée énonce que le vieillissement et la mort sont dus aux événements programmés, le résultat de l'activation et de l'inhibition séquentielle de certains gènes. Certains peuvent agir comme une horloge biologique, tels ceux qui contrôlent la puberté et la ménopause. Si le vieillissement est programmé, le système endocrine ou hormonal et le système immunitaire sont les deux candidats possibles contrôlant le vieillissement.

Des événements se produisant dans l'hypothalamus et la glande pituitaire peuvent être responsables pour certains processus importants de vieillissement. La glande pituitaire, localisée à la base du cerveau, sécrète des hormones qui stimulent d'autres glandes à produire des hormones. Il est possible qu'une horloge biologique dans l'hypothalamus (une région du cerveau) ordonne la glande pituitaire à sécréter une hormone qui perturbe la capacité des tissus du corps de réagir aux hormones thyroïdiennes. Cette hormone théorique, que quelques-uns appellent « l'hormone de la mort », n'a jamais été identifiée.

Le système immunitaire défend le corps contre les bactéries, les virus et les autres organismes envahissants. La glande thymus, localisée dans le thorax est une composante essentielle du système immunitaire. Elle atteint sa dimension maximale pendant l'adolescence et décline au point où elle est à peine visible à l'âge de 50 ans. Les partisans de la théorie du système immunitaire croient qu'en diminuant la capacité du corps à lutter contre l'infection, de se défendre du cancer et même réparer l'A.D.N. endommagé, le déclin de ce système peut être l'élément le plus important dans le processus de vieillissement.

Comme nous pouvons le voir, l'étude du vieillissement est toujours dans son enfance, bien qu'elle semble être une discipline en croissance. Le fait de comprendre le mécanisme du vieillissement aidera sans doute à éliminer des maladies et des désordres associés au vieillissement et à allonger vraisemblablement la durée de vie. La science est aussi au seuil de pouvoir modifier les gènes.

Peut-être un jour, atteindrons-nous la sophistication technique de nos ancêtres, les dieux serpents qui semblent avoir résolu ces problèmes scientifiques troublants ?

Quelle ironie qu'une race d'êtres intelligents puisse vraiment exister dans notre voisinage de l'espace qui soit reptilienne et répulsive mais qui fonda la civilisation humaine ! Mais, ces créatures « répugnantes » doivent avoir une technologie suffisamment avancée pour leur permettre de voyager dans l'espace. Une race qui pourrait traverser l'espace aurait certainement la capacité de modifier les gènes et la capacité de se régénérer et, de ce fait, d'avoir une durée de vie prolongée.

Douzième partie

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 11:42

 

 

 

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
9ème partie
8ème partie
1ère partie

 

Chapitre 6

 

 

LES DIEUX SERPENTS ET L'IMMORTALITÉ

 

 

 

« Faites un séraphin et montez-le sur une perche. Et si quelqu'un qui est mordu, le regarde, il recouvra ». Livre des Nombres

LA PERCEPTION DU SERPENT COMME ÉTANT MALVEILLANT

En plus d'Adam et Ève, l'autre hôte important du jardin d'Éden fut le serpent. On lui donne des qualités qui rivalisent avec et surpassent celles d'Adam. Même la Genèse concède ce point en affirmant que « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé Dieu avait faits ». Le Haggadah décrit le serpent comme étant grand, ayant deux jambes, et avec des pouvoirs mentaux supérieurs. Il fut le seigneur de toutes les bêtes de l'Éden : « Dieu parla au serpent, 'Je vous ai créé pour être le roi de tous les animaux. Je vous ai créés pour être debout' ». Dans le Haggadah, il semble avoir peu de doute qu 'il ait marché comme un homme.

Dans la Genèse, le serpent fut puni sévèrement pour son rôle dans la chute d'Adam et Ève. Désormais, son destin fut de ramper sur son ventre. De cette façon, la Genèse sous-entend, qu'à un certain moment, le serpent fut une créature avec des jambes et qu'il les perdit en mangeant du fruit défendu. Le Haggadah est plus explicite et dit carrément que, « ses mains et ses pieds furent coupés ».

En apparence, le serpent avec des jambes dut être une créature effrayante, dominant tous les animaux aussi bien que l'homme. En fait, quand Adam et Ève furent expulsés de l'Éden, ils portèrent des « chemises de peau ». Mais puisque Adam et Ève furent végétariens pendant cette période et que l'homme n'avait pas eu la permission de manger de la viande jusque après le Déluge, ces « peaux » durent être celles qui furent muées par les reptiles. Ce fait est confirmé par plusieurs sources anciennes.

Les anciennes légendes juives indiquent que les vêtements portés par Adam et Ève furent non seulement faits de peaux reptiliennes mais qu' elles les protégèrent des prédateurs : « Quand ils portèrent les manteaux, disait-on à Adam et Ève, toutes les créatures de la Terre les craindraient ». Les peaux de serpent furent symboliques de la race souveraine et leur rappelèrent non seulement leur origine mais agissaient aussi comme un talisman pour les protéger des créatures sauvages. [Note de l'éditeur : Encore aujourd'hui, nous portons des peaux reptiliennes de serpent, d'alligator, de crocodile--qui sont dispendieuses et distinguent le porteur de la multitude générale. Et le serpent, surtout le cobra, fut très révéré dans les anciennes cultures comme celles de l'Égypte et l'Inde.]

La notion du serpent représentant le mal est plutôt récente, car elle se développa au début de l'époque chrétienne. En réalité, le serpent biblique est souvent associé à la connaissance divine, la guérison et l'immortalité. Le mot hébreu pour la créature qui tenta Ève est « nahash » lequel est souvent traduit comme serpent mais signifie littéralement « celui qui résout les secrets ».

Même dans l'ancien Grec, le mot serpent posa des problèmes dans la traduction. Dans la Septante, la première version grecque de l'Ancien Testament, le serpent s'appelle « drakon ». En Grèce ancienne, le mot le « drakon » fut utilisé pour toutes les créatures effrayantes tels que les serpents, les grands reptiles et autres animaux terrifiants. Donc le terme « drakon » fut utilisé dans la sémantique et devint associé à un serpent ailé avec de grandes jambes comme un dragon dans la littérature et la culture occidentale. [Note de l'éditeur : Aujourd 'hui, la monnaie grecque s'appelle « drakma ». Il serait intéressant d 'enquêter sur la source étymologique de ce terme moderne.]

En toute probabilité, les dragons et autres créatures fabuleuses de la mythologie ne sont que des créatures déformées du dieu serpent. C'est un problème de sémantique provenant de la répulsion de l'homme à sa descendance saurienne. Deux écoles de pensée différentes semblent avoir contribué à la légende du serpent comme étant malfaisant et répulsif.

La première est le rapport maître esclave. L'homme remplaça les Anounnaki comme ouvriers et commença à exécuter toutes les tâches domestiques et déplaisantes. La mémoire de cette domination par les reptiles cruels et impitoyables fut exacerbée par la descente des Néfilim avant le Déluge. Ces hommes de l'espace vécurent et se marièrent avec l'espèce humaine et à la fois, les Saintes Écritures et les sources sumériennes révèlent qu'ils furent une race de barbares et de cannibales.

Au moment de la venue du Déluge, l'homme en fut arrivé à mépriser et à même persécuter ces progénitures sauriennes. Les sources anciennes suggèrent fortement que quiconque démontrant des signes de descendance des dieux serpents fut traqué et détruit.

Le deuxième facteur majeur dans l'évolution de l'idée qu'il représentait le mal fut l'inimitié entre Enlil et Enki. Quand les terres furent réclamées après le Déluge, Enlil plaça ses fils responsables des terres du Moyen-Orient et les fils d'Enki reçurent les terres étrangères telles que l'Égypte et la vallée de l'Indus. Cependant, les fils d'Enki revinrent au Moyen-Orient et, son fils aîné Mardouk, saisit le contrôle de Babylone et réclama le titre si convoité de «50».

On se souvient d'Enki comme le créateur et le bienfaiteur de l'espèce humaine et il est associé à la connaissance divine, la guérison et l'immortalité --exactement les mêmes qualités attribuées au serpent dans le jardin d'Éden. Donc, la « chute de l'homme » biblique revêt le caractère d'une confrontation entre Enlil, l'Élohim de l'Ancien Testament et Enki, le dieu serpent usurpateur. [Note de l'éditeur : Dans le livre, « The Stellar Man » de John Baines, l'Archon de la destinée qui dupa Moïse et devint par la suite l'usurpateur de pouvoir de cette planète, remplaçant l'Archon souverain précédent « amical » envers l'homme, fut connu par la lettre Y. Ce Y réfère-t-il à Yahvé et par conséquent, au prince héritier Enlil ?]

On trouve le même conflit dans le Conte d'Adapa lorsque Enki prévint Anou (plus tard, Enlil représentait Anou puisqu'il devint le dieu aîné) de ne pas altérer sa création. Cette dissension se trouve dans le troisième livre d'Hénok lorsque au patriarche devait être donné le statut de dieu et l'immortalité. Les « anges », représentant le plus vieil ordre, protestèrent que Dieu révélait des secrets divins à l' homme. Ils lui rappelèrent à la mémoire, « les dieux primordiaux n' ont-ils pas donné un bon conseil lorsqu'ils dirent, 'ne créer pas l' homme' ? »

Pour les dieux conservateurs et plus anciens, l'homme fut considéré un animal inférieur, car à plusieurs reprises, il est critiqué pour sa transpiration et sa saleté, des traits typiques de mammifères. Dans le troisième livre d'Hénok, l'homme est méprisé par les dieux mineurs ou les anges qui le caractérisent comme « l'espèce humaine née de la femme, tachée, malpropre, salie par le sang et le flux impur, des hommes qui transpirent des gouttes putrides ». Ce dégoût des anges envers leurs cousins mammifères puants et poilus est réitéré partout dans l'Ancien Testament d'où cette aversion est masquée sous l'image de la « faiblesse de la chair ».

Les Anounnaki furent fiers de leur apparence reptilienne--leur corps lisse et brillant--et les traits de mammifères leur furent répugnants. D'un point de vue objectif, l'élégance et la beauté de la forme reptilienne ont beaucoup de mérite. Il est difficile de voir comment se développa la répugnance physique envers ces créatures.

Le problème de répugnance est difficile à traiter et nous le laissons aux psychanalystes. Dans une large mesure, il semble être une expérience acquise, le résultat de ce que l'on nous enseigne quand nous sommes jeunes. D'un autre côté, le lointain souvenir du traitement bestial et barbare par les ancêtres reptiliens peut exister dans notre subconscient et contribuer à l'aversion des reptiles. [Note de l'éditeur : Nous pouvons encore démontrer une autre différence entre la culture des anciens grecs et celle des Hébreux. En Grèce, les dieux et les déesses représentaient l'ultime dans la beauté physique et la perfection. Et tel que déjà mentionné, une des raisons fondamentales pour la création du Judaïsme fut une rébellion contre tout ce qui fut grec. Donc, cette répulsion envers les Dieux sauriens provient peut-être de l'événement que Moïse et ses prêtres vécurent faisant face aux conséquences de son pacte avec le « vilain » Archon, menant en fin de compte, aux traditions religieuses judaïques et cette notion de « répulsion » de quoi que ce soit de reptilien.]

L'IMMORTALITÉ À TRAVERS LA RÉGÉNÉRATION

Dans les légendes anciennes, l'homme semble avoir eu une sorte de « connaissance » mais, il perdit l'immortalité. C'est quasiment comme si les deux furent mutuellement exclusifs.

Adam obtient la « connaissance » mais est expulsé du jardin et on lui défend de prendre le fruit de l'arbre de Vie. Il en est ainsi pour Adapa qui reçoit la « connaissance » d'Enki mais est dupé de l'eau et de la nourriture de vie qui l'aurait rendu immortel. Plusieurs des aventures de Gilgamesh furent des tentatives d'obtenir l'immortalité. On lui nie un voyage jusqu'au ciel pour implorer les dieux pour une longue vie. On lui refuse de nouveau lorsqu'il trouve Utnapishtim, son grand-père. Il obtient enfin la plante magique qui guérit et prolonge la vie, mais un serpent la lui vole, sans doute une image des dieux serpents.

Dans la mythologie mondiale, le serpent fut toujours le symbole de la longue vie, de la guérison, de la régénération et de l'immortalité. Partout ailleurs, les serpents furent associés avec la guérison. Par exemple, le « Chilam Balam » des Mayas raconte que les premiers habitants du Yucatán furent les Chanes ou « Gens du Serpent » qui vinrent de l'est en traversant l'eau avec leur chef Itzamna qui fut appelé par hasard le « Serpent de l'est ». Il fut un guérisseur et pouvait guérir par l'imposition des mains et même ranimer les morts. [Note de l'éditeur : Même aujourd'hui, le symbole de l'Association médicale américaine porte le symbole de deux serpents enroulés autour d'une perche. Itzamna est le nom Maya du prince-héritier Enlil. Son fils, le prince Nannar mena la première expédition des Anounnaki (ou Olmèques) de l'Afrique du Sud vers les Amériques. Nannar fut connu comme le légendaire Quetzalcóatl, le dieu serpent volant. Pour plus de détails, voir « The Lost Realms » par Zecharia Sitchin.]

Dans l'Ancien Testament, le rôle du serpent comme guérisseur est illustré dans l'incident du « serpent impudent » ou « séraphin » qui s'éleva sur une perche et devint une cure pour les maladies des tribus pendant leur exode d'Égypte.

Dans les sources anciennes, on ne trouve pas beaucoup de détails sur la dualité de la connaissance et de l'immortalité, telle que représentée par les deux arbres dans le jardin d'Éden. À part les brèves références dans le conte d'Adapa, la littérature ancienne concentre sur les efforts de l'homme à réaliser l'immortalité et la longévité. L'arbre de Vie symbolique et la nourriture et la boisson magiques sont des sujets populaires parmi les diverses cultures du Moyen-Orient et paraissent souvent dans leurs arts.

Le contraire est vrai de l'Ancien Testament où l'immortalité est presque oubliée et l'emphase est placée sur les péchés de l'homme causé par sa chute quand il acquit la connaissance. Une exception se trouve dans le document pseudopigraphique appelé, « La vie d'Adam et Ève », qui raconte des épisodes de leur vie après qu'ils eurent laissé l'Éden.

Datant du 1er siècle après J.C., il est disponible en Grec et en Latin. Il fournit un événement peu connu de la tentative d'Adam d'obtenir quelques remèdes de rajeunissement. Selon le texte, Adam fut vieux et malade et approchait la fin de sa vie. Il demanda à Ève et à son fils Seth de retourner au jardin d'Éden pour « l'huile de l'arbre de la pitié » avec laquelle il pourrait être oint, soulagé de sa douleur et peut-être même allongé sa durée de vie. À l'entrée de l' Éden, ils furent reçus par l'ange Michel qui refusa le plaidoyer de Seth disant que l'élixir magique n'est pas pour l'homme.

La concentration hébraïque contraire à celle des traditions séculières anciennes suggérerait que l'emphase sur la « connaissance » par la prêtrise fut une déviation délibérée pour imposer sur leurs gens une doctrine de « péché originel » ainsi que la « chute de l'homme », se donnant un grand contrôle de leurs esprits et de leurs comportements. [Note de l'éditeur : Amen !]

La recherche de la régénération, une forme d'immortalité, fut un thème commun de la littérature ancienne et de la mythologie. Dans l'Épique de Gilgamesh, ce fut un sous-thème où, après avoir dit à son petit-fils que les dieux lui avaient refusé l'immortalité, Utnapishtim eut de la compassion pour son petit-fils ; et, pour ne pas le laisser retourner les mains vides, il est informé d'une plante magique qui restaure la jeunesse et la vitalité et où la trouver. [Note de l' éditeur : Et, depuis ce temps, nous avons recherché « la fontaine de jouvence » !]

Donc, à son retour, Gilgamesh suit les directions de son grand-père et réussit à obtenir cette plante magique. Quelque peu imprudemment, il décide ne pas l'avaler immédiatement mais plutôt, de l'apporter à la ville d'Ourouk pour la partager avec ses amis. Cela s'avère être une erreur, puisque quand Gilgamesh arrête près d'une mare d'eau pour se baigner, la plante lui est volée.

Pour enlever la saleté de son long voyage, Gilgamesh décida de prendre un bain bien mérité. Sottement, il laisse la plante magique sur le rivage sans surveillance. Pendant qu'il se baigne et à sa grande consternation, un serpent ou « seru » sentit le parfum de la plante, traversa sur l'eau et l'emporta. Comme le serpent parti, il mua et laissa derrière sa peau. De cette façon, l'histoire représente la capacité régénératrice du serpent d'allonger sa vie en muant périodiquement sa peau. [Note de l'éditeur : Dans la terre d'Érythrée, autrefois l'Éthiopie du Nord, il y a une légende étrange qui est évocatrice de cette mésaventure. Un serpent vit près du littoral et possède une perle brillante et magique qu'il utilise comme un radar pour se guider dans la vie. Occasionnellement, un homme est capable de voler cette perle forçant ainsi le serpent à revenir au littoral pour trouver une autre perle. Cette légende est annexée à celui-ci comme document séparé.]

Onzième partie Les Dieux serpents et l'Immortalité suite...

Posté par Adriana Evangelizt

 

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 13:05

 

 

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
9ème partie
8ème partie
7ème partie
6ème partie
5ème partie
4ème partie
3ème partie
2ème partie
1ère partie

 

 

 

Chapitre 5

 

LA CHUTE DE L'HOMME OU LA CRÉATION DE L'HOMO SAPIENS

L'événement que les érudits bibliques appellent la « chute de l'homme » commence avec Adam et Ève qui furent placés dans le jardin d' Éden par la divinité pour le labourer et l'entretenir. Parmi le grand nombre de choses savoureuses à manger fut le fruit de deux arbres dans le milieu du jardin : « l'arbre de la vie et l'arbre de la connaissance du bien et du mal ». On dit à Adam et Ève :

« Alors, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent : Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin. Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort ».

Alors, les Saintes Écritures ajoutent laconiquement « Or tous deux étaient nus, l'homme et sa femme, et ils n'avaient pas honte l'un devant l'autre ». Plus tard, lorsqu'ils mangèrent le fruit défendu, le seul et l'unique résultat fut, « Alors leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus. ».

On se demande pourquoi toute cette emphase est placée sur la nudité. C 'est comme si l'expulsion d'Adam et Ève du jardin fut un moyen dramatique d'expliquer comment l'espèce humaine en est venue à porter des vêtements. Il est évident que le fait de porter des vêtements fut tout simplement une manifestation d'autre chose, l'acquisition de la « connaissance ».

La racine hébraïque « YD » qui est utilisée partout dans à travers la Genèse ne signifie pas seulement la « connaissance » mais plus spécifiquement, « faire l'expérience de ». Telle qu'appliquée aux relations conjugales, la racine « YD » signifie connaître sexuellement, c'est-à-dire, avoir des relations sexuelles. En fait, elle s'applique non seulement aux relations maritales normales mais aussi à une conduite clandestine, même à l'homosexualité et au sexe parmi les animaux.

Donc, ayant la « connaissance », l'homme acquit une sorte de force sexuelle ou de prouesse. La connaissance qui fut retenue de l'homme fut d'une nature plus profonde et sérieuse que de juste être conscient de sa nudité. Pour l'homme, ce fut quelque chose de bien, mais quelque chose que les créateurs ne voulaient pas qu'il ait. Avant qu'Adam et Ève ne l'eussent, ils vivaient dans le jardin d'Éden sans progéniture. L'ayant obtenue, Ève fut condamnée à souffrir les douleurs de l' accouchement. Le conte d'Adam et Ève est l'histoire d'un pas crucial dans l'évolution de l'homme : l'acquisition de la capacité de procréer comme un mammifère. Cependant, ayant cette capacité, l'homme perdit certains traits sauriens, sa soi-disant divinité.

L'HOMME PERD SON APPARENCE SAURIENNE ET SA DIVINITÉ

La Genèse décrit sommairement les changements physiologiques qui résultèrent de la punition d'Adam et Ève. Comme châtiment, Ève devait souffrir les douleurs de l'accouchement tandis qu'Adam devait gagner son pain à la sueur de son front. Logiquement, il semble qu' auparavant, Ève n'eût pas produit de progénitures et Adam ne transpirait pas. [Note de l'éditeur : À propos de cette discussion de Boulay, pour plus de détail, voir : http://www.apollonius.net/physiology.html]

D'autres sources religieuses révèlent quelques-uns des changements qui furent provoqués par cet événement important. Dans la section sur la Création du Monde, le Haggadah explique ce qui se passa dans le jardin après qu'ils eurent pris le fruit défendu :

« Le premier résultat fut qu'Adam et Ève devinrent nus. Avant, leurs corps avaient été couverts avec une peau écailleuse et enveloppés avec l'auréole de la gloire. Aussitôt qu'ils eurent violé le commandement, l'auréole de la gloire et la peau écailleuse tombèrent d'eux et ils se trouvèrent là nus, ressentant la honte ».

Il est évident que leur nudité devait être associé à la perte de leur « peau écailleuse » et de « l'auréole de la gloire ».

Des descriptions similaires se trouvent dans les vieilles légendes rabbiniques. Décrivant l'homme avant la Chute, ils disaient que, « sa peau fut aussi claire que la lumière du jour et couvrait son corps comme un vêtement lumineux ».

Selon ces sources, par la suite, lorsque Ève mangea de la pomme, le résultat immédiat fut, « qu'à ce moment, toutes les parures que Dieu avait données à la femme d'Adam disparurent et elle vit qu'elle fut nue ! »

Cette peau lumineuse fut « l'auréole de gloire ». D'autres légendes disent que le changement provoqué par la Chute fut que, « la luminosité de sa peau qui l'avait couvert comme un vêtement, disparut ».

La nudité qui est tant mise en évidence dans les anciens documents est de quelque façon, en rapport avec une sorte de peau protectrice externe, lumineuse et brillante, l'auréole de gloire. La nudité de l' homme fut le fait de perdre cette peau écailleuse protectrice, en d'autres mots, son apparence reptilienne ou divine. Désormais, l'homme devait porter des vêtements pour protéger sa peau vulnérable de mammifère. L'homme commencerait alors à transpirer comme un mammifère, une fonction physiologique qui nest pas intrinsèque aux reptiles.

L'HOMME CRÉÉ À L'IMAGE DES DIEUX REPTILIENS

Le livre de la Genèse rend abondamment clair que l'homme fut originairement créé à l'image de son dieu :

« Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, ... Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa ».

Puisque l'Adam de la Genèse et les « lulus » sumériens furent créés à l'image du dieu serpent, trouve-t-on des traces de ce fait dans les Saintes Écritures ? En effet, dans la version gnostique de la création de l'homme. Il y en a un qui décrit la réaction d'Ève dans le jardin d 'Éden :

« Elle regarda l'arbre. Et elle vit qu'il fut beau et magnifique et elle le désirait. Elle prit un de ses fruits et le mangea et elle le donna aussi à son mari et il en mangea aussi. Alors, leurs esprits s' ouvrirent. Lorsqu'ils en mangèrent, la lumière de la connaissance brilla sur eux lorsqu'ils portèrent la honte et ils savaient qu'ils furent nus puisqu'ils avaient la connaissance. Lorsqu'ils revinrent à leur sens, ils virent qu'ils furent nus ; et ils s'amourachèrent l'un l'autre. Quand ils virent leurs créateurs, ils les détestèrent puisqu' ils avaient une forme bestiale. Ils comprirent plusieurs choses ».

Donc, une description appropriée d'Adam et Ève et leurs créateurs serait comme suit : Ils avaient une peau écailleuse ou calleuse ; elle fut brillante et lumineuse comme on voit chez certains reptiles ; ils ne transpiraient pas, cela étant un trait de mammifères ; ils ne portaient pas de vêtements puisque ce fut inutile ; ils avaient une peau de couleur verte pâle.

La preuve pour la couleur de leur peau se trouve dans le Haggadah qui décrit comment Adam fut créé de poussière prise des quatre coins du monde :

« La poussière fut de plusieurs couleurs --rouge, noir, blanc et vert. Le rouge fut pour le sang, le noir pour les intestins, le blanc pour les os et le vert pour la peau pâle ».

Si Adam avait été un Homo-sapiens, la couleur de poussière utilisée pour la peau aurait été vraisemblablement le rose ou le brun.

L'Homo saurien ou l'homme reptile fut probablement beaucoup plus grand que l'homme moderne. Plusieurs sources anciennes lui font références comme ayant la taille d'un géant avant l'incidentd'Éden. Par exemple, les registres rabbiniques divulguent que, « Adam, qui avait été un géant, diminua en taille jusqu'à la dimension d'un homme ordinaire ».

Les patriarches antédiluviens et les rois sumériens furent en partie des Sauriens et furent apparemment de très grands hommes qui ressortirent physiquement parmi les hordes de l'espèce humaine. Les Rephaïm, les descendants des Néfilim vivant après le Déluge, furent aussi des géants ; et comme les antédiluviens, leur durée de vie semble avoir diminué étant donné le fait que leur sang saurien se diluait de plus en plus.

L'HOMME PERD LA LONGÉVITÉ POUR DEVENIR UN MAMMIFÈRE

Bien qu'il y ait eu deux arbres dans le Jardin, seulement l'arbre de la connaissance fut tabou. Apparemment, l'homme avait l'accès à l' arbre de vie ou l'immortalité puisque cela ne lui a pas été défendu. Maintenant qu'il possédait la capacité de procréer, la divinité biblique s'inquiétait qu'il pourrait aussi prendre de l'arbre de vie pour devenir immortel : « Puis Yahvé Dieu dit : Voilà que l'homme est devenu comme l'un de nous, pour connaître le bien et le mal ! Qu'il n'étende pas maintenant la main, ne cueille aussi de l'arbre de vie, n'en mange et ne vive pour toujours ! Et Yahvé Dieu le renvoya du jardin d'Éden pour cultiver le sol d'où il avait été tiré. Il bannit l'homme et il posta devant le jardin d'Éden les chérubins et la flamme du glaive fulgurant pour garder le chemin de l'arbre de vie ».

Selon les Saintes Écritures, l'homme ne pouvait pas revenir en arrière. Il avait maintenant pris le pas décisif et possédait la « connaissance » et pouvait commencer la race de mammifère connue comme l'espèce humaine ou Homo-sapiens. Cependant, ayant obtenu ceci, il devait perdre la longue vie ou l'immortalité. Les deux furent mutuellement exclusifs tel qu'indiqué dans le Livre de la Genèse. L' homme aurait pu retenir sa forme divine et sa longue vie tout en demeurant un mulet, un type d'Homo saurien limité.

Voyant que l'homme avait besoin de vêtements pour se protéger contre les éléments, une divinité apparemment compatissante, « fabriqua des chemises faites de peaux pour l'homme et sa femme et les vêtit ». Cependant, cette divinité généreuse avait probablement d'autres raisons en tête, puisque le Haggadah révèle, les vêtements furent fabriqués des peaux muées délaissées par les serpents. [Note de l' éditeur : Selon John Baines dans « The Stellar Man », n'importe quelle race de Dieux Créateurs, tels ces Sauriens, sont responsables sous la Loi Galactique à voir au bien-être des créatures qu'ils peuvent choisir de concevoir et à qui ils donnent la vie. Par conséquent, ce fut nécessaire que ces Sauriens de Nibirou créent une nouvelle « peau externe », des vêtements pour Adam et Ève et tous leurs descendants subséquents. Ces Sauriens n'avaient pas d'autres choix.]

Est-ce que cela fut accompli pour rappeler à l'homme ses origines reptiliennes ? Ce fut un moyen ironique pour graver dans la mémoire de l'homme le fait qu'il provenait de source saurienne et qu'il existait selon la tolérance des dieux serpents. Ce thème se répète plusieurs fois dans les relations subséquentes de l'homme avec ses dieux sauriens et fut formalisé dans le rituel de la circoncision. [Note de l'éditeur : ce qui fut sans doute une rébellion socio-politique et culturelle contre les organes sexuels couverts des reptiles, aussi bien que plus tard contre les pratiques des anciens grecs dont la culture fut grandement influencée par le prince Outou de Nibirou ou le Dieu Soleil Apollon des Grecs.]

LE MYTHE DE LA CRÉATION DANS LE CONTE D'ADAPA

Bien qu'aucun Mythe sumérien n'ait pas encore été trouvé qui est un parallèle à la chute de l'homme tel que raconté dans l'Ancien Testament, il existe un poème qui raconte une histoire qui est probablement la source de la narration de la Genèse.

Le Conte d'Adapa fut découvert dans les archives des rois égyptiens à El-Armana, aussi bien que dans la bibliothèque du roi assyrien, Asshourbanipal. En ces jours, il fut sans doute connu universellement. Comme celui de l'Épique de Gilgamesh, son thème principal est que l' homme rate l'occasion de se donner l'immortalité.

Adapa fut un spécimen Homo sapiens modèle créé par Enki dans l'Abzou. Comme l'Adam de la Genèse, Adapa possédait la connaissance mais non l''immortalité. Le conte commence avec l'affirmation :

« Avec une grande sagesse, Enki lui avait donné la sagesse, mais non la vie éternelle ».

Enki avait entraîné Adapa à faire des corvées spécialisées pour sa maisonnée : il procura la nourriture pour la table, faisait la cuisson et prépara et servit la table au palais d'eau d'Enki. Comme se poursuit l'histoire, un jour, Adapa fut dans son bateau en train de pêcher pour obtenir de la nourriture pour la table d'Enki, quand, le « vent du sud » s'éleva et inonda le bateau. Adapa maudit le vent et, comme l'histoire le raconte, « brisa l'aile du vent du sud ».

Cette phrase est en effet curieuse et, à la lumière d'un autre poème sumérien, elle semble être l'aile d'un avion. Dans le Mythe de Zu, une des armes utilisées contre Zu et celle qui le battit fut le « vent du sud ». Ce contexte le fait paraître comme une sorte de vaisseau inhabité. Dans le cas d'Adapa, il semble l'avoir mis hors de fonction par hasard. [Note de l'éditeur : Quelque chose m'est venu à l'esprit comme j'écrivais. Ce livre ne semble-t-il pas être comme un document préparé par un fonctionnaire du gouvernement ? On se demande si Boulay reçut la directive de compiler ce « rapport gouvernemental » pour la « Defense Intelligence Agency » pour qui il travaillait.]

Pendant ce temps, dans sa « demeure céleste », le dieu principal Anou s'inquiète que « le vent du sud n'a pas soufflé sur la terre depuis sept jours » et demande que son vizir fasse une enquête. Quand il rapporta qu'un simple mortel l'avait mis hors de fonction, Anou fut furieux et appela Adapa à son vaisseau spatial pour s'expliquer. Enki, qui fut non seulement le créateur de l'homme mais aussi souvent son défenseur et son bienfaiteur, mit Adapa au courant de comment agir en la présence du grand dieu.

Adapa se fait dire comment atteindre le bateau céleste d'Anou. Dans le conte, Enki « lui fit prendre la route du ciel et au ciel il se rendit », prenant évidemment une navette de Sippar, la ville spatiale. Il est prévenu qu'il lui sera offert le pain de la mort : « tu ne le mangeras pas ». Ensuite, te seras offert l'eau de la mort : « tu ne le boira pas », lui dit Enki.

Adapa fut introduit au dieu Anou qui lui demanda directement pourquoi il avait brisé le vent du sud. Adapa lui expliqua qu'il fut en train d 'attraper du poisson pour la table de son maître. La mer fut comme un miroir jusqu'au moment où le vent du sud s'éleva et renversa son bateau, démontrant donc que son bateau avait été inondé par le jet de vent du « vent du sud » qui volait très bas.

Anou fut impressionné par l'intelligence d'Adapa et de plus, par le fait qu'il avait appris des « choses défendues », c'est-à-dire, des informations réservées aux dieux et leurs enfants semi-divins. Il questionna Adapa à savoir pourquoi Enki avait divulgué le « plan du Ciel et de la Terre » à un être humain, sans valeur, comme lui. Anou demanda pourquoi Enki lui avait fabriqué un « shumu ».

Le dieu principal songea quoi faire avec Adapa maintenant qu'il connaissait le chemin des dieux, puisqu'il avait voyagé de la terre au ciel dans un « shumu », un voyage seulement permis aux dieux. Dans ce sens, le mot sumérien « shumu » fait référence à une fusée ou une navette spatiale pour atteindre le vaisseau orbitant dans les cieux. Ce terme est discuté en détail dans le Chapitre 11.

Pour continuer l'histoire d'Adapa, il fut décidé de le joindre aux rangs des dieux en lui fournissant le pain et l'eau de vie. De cette façon, Adapa posséderait l'immortalité et deviendrait comme un des dieux. En réalité, cela signifiait revenir en arrière à sa nature reptilienne. C'est peut-être la raison pour laquelle Enki l'avait prévenu, ne voulant pas que sa création soit altérée.

Quand Adapa refusa la nourriture et l'eau de l'immortalité, Anou voulait savoir pourquoi. Adapa lui dit l'avertissement d'Enki, ce qui rendit Anou furieux et il envoya un messager pour châtier Enki. Anou s'est finalement calmé mais ce fut trop tard pour Adapa ; symboliquement, l'homme avait manqué sa chance de posséder la vie éternelle.

Adapa retourna à la Terre, un voyage pendant lequel il vit les merveilles de l'espace, « comme Adapa regarda de l'horizon du ciel à son zénith, il vit sa splendeur ».

Adapa fut décrété un haut prêtre à Éridou et il reçut la promesse que, désormais, la déesse de la guérison soignerait aussi les maladies de l 'espèce humaine. Mais ce qui est encore plus important à l'histoire d'Adapa comme parallèle à celle d'Adam à l'Éden, est qu'il fut décidé par les dieux qu'il, comme Adam, serait l'ancêtre de l'espèce humaine. Anou décréta que, comme destin, Adapa serait « la semence de l'espèce humaine ».

La nourriture et l'eau de vie sont souvent dépeintes sur les sceaux-cylindres et les murales sumériens. Les dieux sont parfois démontrés avec une pomme de pin dans une main et un seau d'eau ou « situla » dans l'autre, représentant la nourriture et eau de vie éternelle ou l'immortalité.

La triste histoire est que l'homme ne pouvait pas avoir le meilleur de deux mondes, une forme de mammifère et une longue vie. Cela explique pourquoi les durées de vie de l'homme se raccourcissent progressivement comme chaque génération dilua de plus en plus les gènes sauriens. Les dieux furent malheureux avec la détérioration des traits sauriens et dans les années à venir, ne laisseraient pas l' homme oublier son choix. Cela se répète partout dans les chapitres de l'Ancien Testament comme « la faiblesse de la chair ».

Plus l'homme s'éloignait de ses origines sauriennes, moins il s 'en souvenait. À travers un long processus d'amnésie sélective, encouragé par une prêtrise qui se perpétuait et qui fut bien dissimulée, l'espèce humaine en est arrivée à perdre toute connaissance de son ascendance saurienne. [Note de l'éditeur : N' est-ce pas une triste et pitoyable histoire ? Voyant cela de la perspective du vingtième siècle, je suis quasiment soulagé que ce fut ainsi. Ces « dieux sauriens » ont maintenant complètement perdu le contrôle de notre évolution ultime comme mammifères « hommes » et « femmes ». Jamais plus pourrons-nous les reconnaître comme « dieux » ou « déesses ». D'une certaine façon, maintenant, pour nous, ils ne signifient rien.]

LA GÉNÉALOGIE DE L'HOMME

Notre thèse est que nos ancêtres furent des formes reptiliennes qui vinrent à la Terre d'une autre planète pour obtenir, il y a longtemps, certains métaux. Trouvant le climat bénin, ils y fondèrent une colonie en Mésopotamie. Comme le climat changea, tel que démontré par le décès des dinosaures, il devint insupportable pour les Anounnaki. Ils décidèrent ainsi de produire un ouvrier primitif mieux adapté au climat. Le résultat fut un Homo saurien, demi-homme singe et demi-reptile. Cependant, cette créature ne pouvait pas se reproduire.

Pour résoudre ce problème de main-d'oeuvre, l'Adam ou le « lulu » reçut des caractéristiques dominant de mammifères et le résultat fut le premier Homo-sapiens.

Quant à l'évolution, l'homme moderne apparu sur la scène il y a quelque 40,000 ans comme par magie. L'Homo sapiens, ou l'homme de Cro-Magnon, ne fut pas un homme-singe et fut si différent de la forme qu'il replaça que cela avait nécessité un saut quantique dans le processus de l'évolution.

Le problème complexe du « manque de lien » confondit les évolutionnistes depuis plus de 100 ans. Est-ce possible que le soi-disant manque de lien ne soit jamais trouvé ? Et plus important encore, si ce manque de lien est découvert un jour, ce sera sans doute dans les ruines de l'ancienne civilisation de la vallée mésopotamienne.

Dixième partie

Posté par Adriana Evangelizt

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 12:17

En attendant la suite de Moïse que je finis de taper...

 

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
8ème partie
7ème partie
6ème partie
5ème partie
4ème partie
3ème partie
2ème partie
1ère partie

 

Chapitre 5

 

 

LA CRÉATION ET LA "CHUTE" DE L'HOMME

 

 

 

Tableau de Chris Achilleos

« Je ferai un sauvage. Son nom sera homme. Vraiment, je créerai l'homme sauvage. Il sera au service des Dieux pour qu'ils puissent être à l'aise ». L'Épique de la Création sumérienne

Un des plus vieux fragments de la mythologie sumérienne décrit les conditions sur la Terre lorsque les astronautes étrangers ou Anounnaki arrivèrent et avant qu'ils descendirent pour construire les villes en Mésopotamie. Il parle d'un temps quand le visage du soleil et la lune ne pouvaient pas être vus, quand la surface de la Terre fut abondamment arrosée et les nuages descendaient jusqu'à la surface de la Terre. Ce fut alors, comme la tablette déclare, que « les reptiles descendirent vraiment ». [Note de l'éditeur : Si, comme Sitchin l' affirme, la Planète Terre/Tiamat fut localisée plus loin du soleil au temps de l'arrivée de Nibirou dans ce système, dans ce qui est appelé aujourd'hui « la ceinture d'astéroïdes », et si rien que plus tard après la collision de la lune de Nibirou avec ce qui est connu aujourd 'hui comme l'Océan Pacifique, alors ceci pourrait très bien être une description des conditions climatiques de cette « autre Terre ».]

Dans les Épiques de la Mésopotamie, la création de l'homme fut secondaire et accessoire à la création de l'univers et à la colonisation de cette planète par les visiteurs étrangers. Après le débarquement des astronautes, la récupération des marais et la construction des villes commencèrent sous la direction d'Enki. Toutes les villes construites eurent un but spécifique de supporter les opérations minières dont le centre de traitement fut à Badtibira. La construction des villes, la réparation constante, la reconstruction des canaux et des digues et les opérations minières exigèrent tous un effort considérable de la part des fils d'Anou.

C'est avec cette origine que l'homme arrive sur la scène. La création de l'homme fut conçue et exécutée non comme une fin en soi, ni comme développement naturel de la civilisation de la Mésopotamie. Plus tôt, l'homme fut créé comme moyen de satisfaire un groupe d'étrangers mécontents. Le but de l'homme fut de servir les dieux ; il fut créé pour alléger le fardeau des dieux et assumer les tâches laborieuses et déplaisantes qui furent exécutées par les Anounnaki de plus en plus malheureux et rebelles. L'homme devait être le gagne-pain, le travailleur et le concierge des dieux.

Les Saintes Écritures décrivent le travail accomplit dans le jardin d' Éden avant la création de l'homme. C'est le serpent qui l'exécutait et plus tard, ce fut l'homme. En plus de l'agriculture, les dieux serpent minaient les minéraux pour « fournir Élohim avec de l'argent, de l'or, des pierres précieuses et des perles », démontrant ainsi une des activités principales des dieux serpents avant la venue de l'homme.

LES PREMIÈRES TENTATIVES DE CRÉER UN HOMME PRIMITIF

Les difficultés de leurs enfants d'en dessous ne furent pas négligées par les dieux orbitant dans leur vaisseau spatial. La végétation fut si abondante qu'ils n'avaient pas à produire beaucoup de nourriture et ils vivaient littéralement de la terre. Avec le changement de climat et d'environnement, ils devaient maintenant cultiver une grande partie de leur nourriture. Ils ne furent pas très compétents à l'accomplir.

Un des Mythes sumériens, « la dispute entre le bétail et le grain », décrit les premières tentatives d'alléger la souffrance des Anounnaki. Comme le poème le raconte, les fils d'Anou ne savaient pas comment cultiver le grain, faire du pain, ni fabriquer des vêtements. Ils mangeaient des plantes comme les animaux et buvaient de l'eau des fossés. [Note de l'éditeur : Si c'est vrai, pouvez-vous le croire ? : -)] Aussi longtemps que la végétation fut abondante, ils n'eurent aucun problème à se nourrir ; mais comme la terre commençait à s' assécher et que le nombre d'humains croissait, ils durent trouver d'autres moyens pour s'alimenter. Il fut maintenant nécessaire de cultiver leur propre nourriture.

Ce Mythe décrit des tentatives dans la « chambre de la création » du vaisseau spatial pour trouver des moyens pour les fournir de grains et de viandes. Deux déesses sont créées pour leur apprendre des méthodes pour cultiver leur propre nourriture et comment élever les animaux --Lahar, la déesse du bétail et Ashnan, la déesse du grain.

Ces déesses tentèrent d'enseigner aux Anounnaki les arts de l' agriculture et de l'agronomie animale, mais sans succès. Alors, réalisant que cette expérience fut un échec total, les dieux réunis en conseil décidèrent de faire le grand pas de créer un ouvrier primitif. Donc, par égard au bien-être des Anounnaki, « l'homme reçu le souffle ».

Ce Mythe semble être en rapport avec une période datant 100,000 ans dans le passé quand les terres ne supportaient plus les énormes reptiles végétariens et l'assèchement de la terre avaient apporté l'évolution des dinosaures mangeurs de viande et des grands mammifères. Le Mythe indique que les Anounnaki devinrent des carnivores nécessitant l'introduction de l'agronomie animale.

Donc, les dieux assemblés dans les cieux décidèrent que le meilleur moyen d'alléger la souffrance de leurs enfants sur la Terre fut de produire une nouvelle créature. Anou, le dieu principal, décréta qu'un sauvage serait créé, et « l'homme sera son nom ». Il serait chargé du service des dieux pour qu'ils puissent avoir leur repos. Puisque les expériences antérieures dans le vaisseau spatial ne furent pas couronnées de succès, il fut décidé de mettre Enki et Ninhoursag, l'infirmière principale, responsable de produire un être primitif. Cette nouvelle création, appelée un « lulu » par les Anounnaki, fut le premier homme primitif.

Enki et Ninhoursag dirigèrent plusieurs expériences dans l'Abzou, le laboratoire flottant d'Enki près d'Éridou, toutes visées à la création d'un ouvrier primitif. Dans un de ces Mythes, la création de types imparfaits est décrite.

Ninhoursag façonna des variétés d'individus de sexes différents de « l 'argile », mais ceux-ci se sont toutes avérées être anormales et furent des échecs complets. Le meilleur parmi eux fut décrit comme étant faible et débile de corps et d'esprit. Elle donna du pain à la créature mais il le refusa. Elle ne pouvait ni s'asseoir, ni se tenir debout et ni plier ses genoux. Éventuellement, ils abandonnèrent et décidèrent que cette créature fut un échec complet. Enfin, après plusieurs tentatives et erreurs, Enki et Ninhoursag trouvèrent une formule fonctionnelle.

CRÉATION DE L'HYBRIDE HOMME-SINGE-REPTILE

Au début, il y eut plusieurs tentatives et erreurs. En fin de compte, une méthode fonctionnelle fut découverte. Utilisant un groupe d'animaux primitifs féminins, vraisemblablement le singe femelle, les oeufs furent fécondés par les jeunes astronautes et alors extraits et réimplantés dans les utérus de quatorze déesses de la naissance.

Cette procédure est décrite dans l'Épique d'Atrahasis qui traite de la création de l'homme. L'histoire raconte que « quatorze utérus furent rassemblés ensemble », fécondés avec « l'essence » des dieux et le résultat fut la création de sept mâles et de sept femelles.

Bien que le processus ait effectivement produit un être primitif viable, les événements subséquents démontrèrent un inconvénient majeur --les créatures produites furent des clones et ne purent se reproduire. Le fait que les deux sexes aient été produits, sept mâles et sept femelles, suggère que l'intention ait été de les rendre capables de se reproduire. Pour une raison biologique inconnue, de ce côté, le processus fut un échec.

L'homme primitif ou Adam fut créé ainsi, une combinaison mammifère-reptile hybride. La procédure utilisée par les Sumériens est décrite dans la Genèse lorsqu'elle affirme que l'image de Dieu fut imposée dans « l'argile », la matière génétique de base telle que dans les tablettes sumériennes. L'essence de Dieu est mélangée avec l' argile malléable de la terre --l'homme singe. Dans les contes cunéiformes, l'argile est mélangée à l'essence des dieux et avec cette création, ils « introduisent l'image des dieux ». Dans les deux cas, il devrait être observé que l'homme est créé à l'image de son dieu.

Par conséquent, la question suivante se pose : Quelle fut la provenance de la matière génétique qui produisit les caractéristiques mammifères de l'hybride ?

L'homme de Neandertal avait été sur la scène depuis des centaines de milliers d'années, étant le résultat d'un lent processus d'évolution. Ce fut vraisemblablement cet homme singe qui fut utilisé dans les expériences des Anounnaki. Cet homme singe est décrit dans l'Épique de Gilgamesh comme l'homme sauvage qui est précisément « converti » en être civilisé pour enfin devenir le compagnon de Gilgamesh dans ses nombreuses d'aventures.

Appelé Enkidou, il est une créature sauvage qui se nourrit d'herbe et vit parmi les animaux. Dans le conte, un chasseur malheureux se plaint alors à Gilgamesh qui est roi de la ville d'Ourouk. Gilgamesh se fait dire que cette créature ne porte pas de vêtements et qu'elle est couverte de poils. Il est assez intelligent pour remplir les fosses que le chasseur avait creusées pour attraper des animaux sauvages. Cet homme sauvage libère aussi le gibier de leurs pièges. Il vit avec les animaux, court avec les gazelles et partage l'endroit où ils s' abreuvent.

Cette créature sauvage est sans doute le Neandertal qui est mêlé avec les Anounnaki reptiliens. De cette combinaison, on espérait produire un hybride qui pouvait s'adapter à l'environnement changeant. L' assèchement de la Terre et les changements apportés à la flore et à la faune rendirent cela nécessaire de produire un ouvrier primitif.

L'Adam de la Bible ne fut pas l'Homo sapiens d'aujourd'hui. Il fut ce qu'on peut appeler « Homo saurien », une créature hybride mammifère-saurienne qui allait devenir notre ancêtre et le premier pas dans la création de l'homme moderne. En quelques années seulement, l'homme avait fait un saut géant dans l'évolution. Il avait soudainement évolué de l'homme singe sauvage à un hybride qui deviendrait une nouvelle espèce connue comme l'homme de Cro-Magnon.

L'hybride qui fut créé ressemblait probablement aux reptiles puisqu'il fut créé à l'image de ses dieux. La Genèse est très spécifique à ce sujet, car elle affirme, « Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, . » Adam fut donc créé à la fois à l'image ou « selem » et la ressemblance ou « dmut » de son créateur. L'usage des deux termes dans le texte biblique ne voulait laisser aucun doute que l'homme fut semblable en apparence aux dieux. C'est cette ressemblance, ou son absence comme nous verrons, qui est à la base de plusieurs des réprimandes de la Bible et de la littérature sumérienne.

Plus tard, quand les hommes se marièrent avec ceux de la même espèce, les caractéristiques reptiliennes s'éliminèrent graduellement et ils développèrent ainsi, de plus en plus, leurs caractéristiques mammifères. Les gènes des mammifères dominèrent les gènes reptiliens et l'homme devint plus « humain », ressemblant moins à dieu. Cela explique la nature « pécheresse » et la « chute » de l'homme. Le péché originel fut la déviance de l'homme de son origine de base reptilienne ou de dieu. Cela explique aussi pourquoi l'homme fut défendu de reproduire toute ressemblance de ses dieux.

À travers la manipulation biologique, les Anounnaki ou Néfilim prirent un singe mâle existant et lui donnèrent une partie de leur divinité, leur sang saurien. Certains versets des Saintes Écritures confirment le fait que les expériences biologiques prirent place sur la Terre et que quelques-unes devinrent hors de contrôle. Ces expériences semblent avoir été exécutées de routine par les Néfilim, qui possédèrent non seulement des moyens techniques avancés dans le transport et les communications, mais aussi dans les sciences biologiques. [Note de l' éditeur : John Baines, dans les connaissances hermétiques secrètes récemment révélées dans « The Stellar Man », «déclare que ces Néfilim adressèrent une pétition aux « plus hauts dieux » pour recevoir également le statut de « dieux créateurs ». Il y eut beaucoup de discussion parmi les plus hauts dieux créateurs à savoir s'ils permettraient aux Néfilim d'avoir cette capacité. Finalement, après beaucoup de différence d'opinion et de discussion, ils reçurent ces pouvoirs ; mais ils demeurèrent avec le rang le plus bas de tous les « dieux créateurs » de l'Univers. Nous, les Cro-Magnon, sommes leur premier produit. La loi universelle leur a donné la responsabilité de « prendre soin de nous ».]

Dans le premier livre d'Hénok, les infractions des Néfilim sur la Terre avant le Déluge sont divulguées en détail. Daté du 2ème siècle avant J.-C., ce livre avait perdu son importance dans l'Église occidentale au 4ème siècle après J.-C., et, il est considéré canonique seulement dans l'Église éthiopienne. Originairement en hébreu et en araméen, il fut traduit en grec et puis en éthiopien où il fut conservé et non retrouvé par les Européens jusqu'au 18ème siècle. C' est le plus vieux des trois livres apocryphes attribués à Hénok et certaines parties furent découvertes dans les manuscrits de la Mer Morte.

Selon le premier livre d'Hénok, les Néfilim reçurent la mission d'apporter les arts salutaires et les métiers à l'espèce humaine. Mais ce qui commença comme un effort élogieux tourna rapidement en vinaigre.

Les Néfilim commencèrent à enseigner les arts martiaux à l'homme, « la fabrication d'épées, de couteaux, de boucliers et d'armures corporelles ». Ils enseignèrent aussi à l'homme les sciences défendues de « l'incantation, l'alchimie et l'astrologie ». Mais la pire des infractions dont ils sont accusés fut de jouer avec la génétique, de « changer l'homme en cheval, en mulet ou vice versa, ou de transférer un embryon d'un utérus à un autre ». Cette pratique de réimplanter un embryon dans un autre utérus est semblable aux activités décrites dans l'Épique de la Création sumérienne. Il semble que les Néfilim ou Anounnaki connaissaient très bien la manipulation génétique et la croissance sélective.

HOMO SAURIEN, L'HOMME PRIMITIF DE L'ÉDEN

La genèse répète à maintes reprises qu'avant la «chute », l'homme fut nu pendant qu'il occupait le jardin d'Éden. Ce ne fut qu'au moment où il mangea le fruit défendu qu'il se rendit compte de sa nudité et mit des vêtements. D'autres sources religieuses anciennes confirment ceci, mais elles révèlent aussi la raison pour laquelle il fut nu. Selon le Haggadah, les corps d'Adam et Ève « avaient une peau écailleuse », et de plus, on disait de la peau d'Adam, « elle fut aussi brillante que la lumière du jour et couvrait son corps comme un vêtement lumineux ». Adam avait donc l'apparence d'un reptile avec sa peau écailleuse et brillante. Ce fut pour cette raison qu'Adam et Ève ne portaient pas de vêtements comme protection ou confort.

Le Livre de la Genèse dit aussi qu'Adam ne transpirait pas dans le jardin d'Éden avant la « chute ». Ce fut sa punition d'avoir mangé le fruit défendu, car on lui avait dit, « par la sueur de ton visage gagneras-tu ton pain ». Avant la « chute », Adam ne transpirait pas puisque la transpiration est caractéristique des mammifères et non des reptiles.

Aussi longtemps qu'ils restèrent dans le jardin d'Éden, Adam et Ève ne procréèrent pas. Les tablettes sumériennes expliquent pourquoi --parce qu'ils furent des « mules » et ne pouvaient pas reproduire leur propre espèce. L'incident que la Bible appelle la « chute de l'homme » fut son habileté à acquérir la capacité de procréer en se donnant plus de traits des mammifères. Dans la punition d'Ève, cela est explicite dans le fait qu'elle doit maintenant subir les douleurs de naissance comme tous mammifères.

Le changement génétique définitif fut accompli par Enki. Cela ne fut pas autorisé et causa beaucoup de dissension parmi les dieux, et demeura un différend majeur entre Enlil et Enki. Enki est le Créateur, le défenseur et le bienfaiteur de l'espèce humaine. Enlil méprisait l'espèce humaine comme une abomination et une détérioration de la génétique saurienne. Il fut un dieu cruel et malveillant et, celui qui produisit le Déluge.

L'homme primitif ou Homo saurien fut placé dans le jardin d'Éden pour cultiver de la nourriture ; la Genèse dit, «Yahvé Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait modelé ». Puisque l'homme fut créé dans l'Abzou d'Enki à sa ville d'Éridou et étant la partie la plus à l'Ouest de la plaine mésopotamienne entre les deux rivières, il semble que la région fertile à l'Est d'Éridou soit le jardin d'Éden. Par coïncidence, les Sumériens appelèrent cette région E-DIN ou « la maison de ceux qui sont vertueux ».

Selon les Jubilés, Adam et Ève furent placés dans le jardin d'Éden pour le labourer et le récolter. « Ils protégeaient le jardin des oiseaux, des bêtes et du bétail et, ramassaient les fruits et la nourriture ». Les obligations d'Adam sont décrites en termes similaires dans une des versions babyloniennes de la création de l' homme : il fut de son devoir de maintenir les canaux et les cours d' eau et de cultiver des plantes en abondance pour remplir les entrepôts de grains des Anounnaki.

Jusqu'à l'événement connu énigmatiquement comme la « chute de l'homme », l'homme primitif cohabitait dans le jardin d'Éden avec les dieux serpents et, ensemble, ils accomplirent le travail nécessaire. Apparemment, cette main-d'oeuvre ne fut pas suffisante pour accomplir le travail essentiel et une modification fut nécessaire pour rendre l' Homo saurien plus efficace. Pour avoir une plus grande main-d'oeuvre, il fut décidé de rendre à l'Adam ou au «lulu » sa capacité de se reproduire.

Neuvième partie

Posté par Adriana Evangelizt

 

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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 02:46

 

 

 

 

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
7ème partie
6ème partie
5ème partie
4ème partie
3ème partie
2ème partie
1ère partie

 

 

Chapitre 4

 L'ANCIEN TESTAMENT COMMENCE À SUMER

Suite...

LES DIEUX PLURIELS DE L'ANCIEN TESTAMENT

Il est généralement consenti que deux traditions composent les livres de l'Ancien Testament, la plus vieille ou la tradition élohiste qui fait référence à la divinité en termes génériques, et la tradition sacerdotale où la divinité est appelée Yahvé ou Jéhovah, quelque peu par erreur par rapport à une fausse traduction de la Septante grecque.

Ces deux influences principales sont entrelacées partout dans l'Ancien Testament et parfois, coexistent côte à côte comme, par exemple, dans la Genèse où il y a deux versions de la Création.

La divinité est appelée « El » (« Élohim » pluriel) certaines fois et « Yahvé » dans d'autres. Les savants bibliques consentent que l'usage de Yahvé semble être un anachronisme et fut peut-être inséré plus tard.

L'« Élohim » hébreu est grammaticalement une forme plurielle et est souvent traduit comme « Dieu » à certains endroits mais aussi comme « Dieux » ou « Êtres divins » dans d'autres, principalement parce que le texte est souvent ambigu. Généralement, le nom pour la divinité est « El », lequel semble être le terme générique pour la divinité en Sémite aussi bien qu'en Hébreu biblique. Il fut apparemment emprunté du panthéon des autochtones de la terre de Canaan. Quel fut l'identité de ce El qui fut alors la divinité suprême des Cananéens ? [Note de l' éditeur : Ce « El » devint plus tard l'« Allah » Islamique.]

Comme dieu souverain du panthéon sémite, la divinité sumérienne principale Enlil fut transcrit syllabiquement comme « ilulu », et devint alors « ili » en Akkadien ou en Sémite, et plus tard, « el » en Hébreu. El devint donc le nom d'Enlil, l'être suprême en Palestine et s'inséra dans l'Ancien Testament. [Note de l'éditeur : Pourquoi Sitchin ne pouvait pas voir ce simple fait est au-delà de ma compréhension. Je ne suis pas anti-juif, mais je dirais qu'il y a plusieurs Juifs dans l'industrie du livre dans la Ville de New York et fort probablement, Sitchin fut forcé à prendre la position qu'il prit dans le dernier chapitre de « Divine Encounters » pour vendre plus de livres à son propre groupe ethnique.]

Pendant que le reste du monde croyait en plusieurs dieux, les rédacteurs et les éditeurs de l'Ancien Testament essayèrent de proclamer la foi en un seul dieu. Malgré ces tentatives monothéistes, ils restent plusieurs exemples où les narrations bibliques sont sous la forme plurielle d'El ou Élohim. Dans la Genèse, par exemple, quand la notion de créer Adam est annoncée, les mots utilisés sont tous pluriels : « Et Élohim (pluriel) dit : 'Laissez-nous créer l'homme à notre image et à notre ressemblance' ». [Note de l'éditeur : Une chose que presque tous oublient en parlant des traditions monothéistes des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans, est que l'ensemble de cette philosophie provient des Hébreux en tant que rébellion contre la tradition polythéiste des Grecs. Les anciens hébreux ont tout fait pour s'éloigner des traditions grecques. Ce fut autant une question socio-politique ou culturelle que religieuse. Aussi, le livre « The Stellar Man » par John Baines affirme que la tradition hébraïque monothéiste est seulement survenue au temps de Moïse quand l'idée d'un seul Dieu devait être inventée par les prêtres hébreux pour cacher la maladresse que Moïse avait faite en négociant avec les Archons de la Destinée.]

Plus tard, dans le jardin d'Éden, quand le serpent tente Ève, il dit : « Vous n'allez pas mourir. Non, les dieux (Élohim) sauront que le moment où vous le mangez, vos yeux seront ouverts et vous serez comme les dieux (Élohim) connaissant la différence entre le bien et le mal ». Encore plus tard, après la Chute, la divinité se plaint : « Maintenant que l'homme est devenu comme nous (pluriel) discernant le bien du mal ! »

Dans d'autres cas, la divinité a souvent adressé des remarques à d' autres membres du personnel céleste qui furent tout près. Même après le Déluge, quand l'homme essayait d'élever une tour à Babel, la divinité remarqua à un associé, « Alors, allons descendre et confondre leur parole ». Par conséquent, malgré les tentatives des premiers éditeurs à proclamer une politique monothéiste, les preuves d'un panthéon ne furent pas complètement effacées du texte de l'Ancien Testament.

LE PROBLÈME DE L'UTILISATION DU TERME « YAHVÉ »

Selon le livre de l'Exode, le nom Yahvé fut d'abord utilisé au temps de Moïse, car Moïse se fait dire par la divinité, « Je suis Yahvé, j' ai apparu à Abraham, Isaac et Jacob comme El Shaddai, mais je ne me suis pas fait connaître à eux par mon nom Yahvé ». Les érudits acquiescent que le nom Yahvé fut ajouté par la suite par des scribes sacerdotaux. Le tétragramme YHWH ou Yahvé devint le nom personnel et distinctif du dieu d'Israël et est fréquemment utilisé partout dans l' Ancien Testament pour représenter la divinité. [Note de l'éditeur : De nouveau, pour plus de détails, voir : « The Stellar Man » par John Baines.]

L'origine de Yahvé est inconnue ; et bien que plusieurs explications pour sa signification furent proposées, la plus logique semble être que le nom divin soit une forme du verbe «être « ou HWH, signifiant ainsi celui qui est ». Ceci est manifeste dans l'Exode 3 où Moïse demande au Seigneur son vrai nom pour qu'il puisse informer les tribus d'Israël qui souhaite savoir comment appeler leur dieu :

« Dieu dit à Moïse : 'Je suis celui qui est'. Et il dit : 'Voici ce que tu diras aux Israélites' : 'Je suis' m'a envoyé vers vous ».

Ce verset causa toutes sortes de problèmes aux érudits et la plupart des traductions de la Bible contiennent une annotation avertissant qu' il peut aussi signifier « je suis ce que je suis » ou « je serai ce que je serai ». Son ambiguïté est probablement due au fait qu'il est une épithète liturgique. Il signifie exactement ce qu'il dit : « Je suis celui qui est ou qui existe ».

Dans les temps anciens, les noms divins avaient un pouvoir intrinsèque et certains noms pouvaient seulement être utilisés par la prêtrise. Dans le panthéon sumérien et babylonien, seulement des noms descriptifs sont utilisés. Les vrais noms des dieux ne sont pas connus.

Yahvé ou « celui qui est » est probablement une tentative de la part des prêtres hébreux de substituer un nom inoffensif pour celui de la divinité, désamorçant ainsi toutes conséquences malfaisantes possibles. Cela se trouve également dans la tradition rabbinique où le nom Yahvé contient certains pouvoirs et, dans les temps anciens, seulement quelques prêtres eurent la permission de prononcer le nom. [Note de l'éditeur : Selon les traditions hermétiques secrètes qui furent publiées à travers les travaux de John Baines récemment, le fait de prononcer le nom de Yahvé à haute voix serait d'invoquer le nom de l'Archon qui trompa Moïse. Le fait de répéter ce nom à haute voix augmentait le pouvoir de l'Archon.]

EL SHADDAI, LE DIEU AFFREUX ET TERRIBLE

Comme nous l'avons vu, en s'adressant à Moïse, la divinité l'informa qu'il était apparu à ses ancêtres comme El Shaddai. Ce nom, El Shaddai, apparaît dans la Genèse au moins six fois et est considéré être le titre descriptif du dieu des Hébreux.

La racine hébraïque « shadad » duquel il provient signifie « maîtriser », « traiter avec violence », ou « détruire ». Ces significations donnent un caractère affreux à la divinité, celui de dévastateur ou de destructeur. C'est en partie pour cette raison que le dieu des Hébreux est connu comme un dieu intransigeant et vindicatif.

Shaddai peut aussi être associé linguistiquement au mot assyrien « shadu » ou montagne. En fait, ces deux significations peuvent être appliquées au dieu hébreu El Shaddai, car il n'est rien d'autre que le dieu des éclairs et du tonnerre des Hittites, une version du nord-ouest du dieu sumérien Ishkour et le Sémite Adad. Il fut le dieu de la montagne de l'Anatolie et est souvent représenté avec la foudre dans sa main. [Note de l'éditeur : Il est donc le Zeus des Grecs.]

Après le Déluge, quand les Anounnaki redescendirent pour reconstruire les villes de la Mésopotamie, les terres connues comme « le croissant fertile » furent divisées parmi les enfants d'Enlil. Nannar/Sin reçut l'autorité sur toute la Mésopotamie et les terres de l'Ouest, sauf l' Anatolie qui fut assigné à Ishkour/Adad et le Liban qui fut donné à Outou/Shamash. La déesse Inanna/Ishtar déplaça sa base d'opérations au Liban et y gouverna avec Shamash. Le panthéon du Levant consistait en trois divinités majeures après le Déluge : Adad, Shamash, et Ishtar. De l'Anatolie, la terre des Hittites, Adad étendit son influence aussi loin vers le sud que Jérusalem. Cela est illustré dans Ézéchiel 16 où les origines de Jérusalem sont trouvées dans la formulation « Ton père était amorite et ta mère hittite ».

LES DIEUX SECONDAIRES : LES NEFILIM ET LES ANGES

[Note de l'éditeur : Je ne suis pas d'accord avec ce titre. Je ressens que les Néfilim furent en fait les Dieux primaires tandis que les Anounnaki furent les secondaires.]

L'Ancien Testament suggère non seulement qu'il y eut un grand nombre de divinités mais ces dieux secondaires semblent être descendus pour perturber les affaires de l'homme. Ceci est exprimé dans la Genèse 6 qui dit :

« Lorsque les hommes commencèrent d'être nombreux sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu (Élohim) trouvèrent que les filles des hommes leur convenaient et ils prirent pour femmes toutes celles qu'il leur plut. . Les Nephilim étaient sur la terre en ces jours-là et aussi dans la suite quand les fils de Dieu s'unissaient aux filles des hommes et qu'elles leur donnaient des enfants; ce sont les héros du temps jadis, ces hommes fameux ».

[Note de l'éditeur : Si ma mémoire est bonne, dans la version éthiopienne des Saintes Écritures, les « Néfilim » sont considérés comme « Ceux du Ciel ».]

Le terme Biblique pour ces divinités secondaires semble avoir été Néfilim. La descente des Néfilim est-elle reflétée dans la littérature mésopotamienne ? Furent-ils les Anounnaki qui descendirent également sur la Terre durant la période antédiluvienne ? Nous verrons qu'ils furent des noms différents pour le même groupe d'êtres.

Le terme « Néfilim » causa beaucoup de problèmes aux théologiens et aux traducteurs à travers les siècles, tellement, qu'aujourd'hui, la politique est de le laisser tel quel dans les traductions modernes. « Néfilim » est dérivé de l'Hébreu NFL, littéralement « ceux qui sont descendus » ou encore mieux, « ceux qui arrivèrent ». Cela fut interprété comme des « anges déchus » dans le sens de ceux qui furent lancés en bas ou les mauvais anges, bien que le texte ne justifie pas cette conclusion.

Le distingué commentateur biblique juif du 19ème siècle, Malbim, disait que dans les temps anciens, les souverains des pays du Moyen-Orient furent les fils de divinités qui arrivèrent sur la Terre des cieux.

Il maintient qu'ils furent les fils des divinités païennes et les appelaient les Néfilim. La Genèse affirme qu'ils descendirent sur la Terre en deux groupes : « Ce fut alors que les Néfilim apparurent sur la Terre, aussi bien que plus tard ». La descente séparée des deux groupes de Néfilim ou les « anges » jusqu'au mont Harmon au nord-est de la Palestine est rapportée dans le Livre des Jubilés. Un groupe descendit durant les jours de Yéred pendant le 10ème Jubilé ; plus tard pendant le 25ème Jubilé, pendant les jours de Noé, un autre groupe descendit sur la Terre. Puisqu'un Jubilé représente 50 années régulières, cette source dit qu'ils descendirent séparément sur la Terre avec un intervalle de 750 ans.

Dans l'Enuma Elish, le conte babylonien de la Création, un groupe d'Anounnaki descendit également pour peupler la Terre. Ces êtres divins se marièrent aussi avec les filles de l'homme.

Les soi-disant anges de l'Ancien Testament devinrent un terme général pour décrire des divinités secondaires qui furent très actives dans les affaires de l'homme. Dans l'Hébreu biblique, le mot souvent utilisé est « malakh » ; cependant, d'autres termes tel que « bene elohim » ou fils de dieu sont souvent traduits comme des anges. Il fut utilisé pour toutes les divinités secondaires qui entrent en contact avec l'espèce humaine.

Ces messagers se déplacèrent très facilement par une sorte d'appareil volant ; d'où la représentation des anges avec des ailes, un symbole de leur capacité à voler. Ce fut la seule façon que les anciens connaissaient pour représenter ce fait. L'incident de la destruction de Sodome et Gomorrhe illustre la capacité de ces anges à voler çà et là à volonté.

Tels que se déroulent les événements dans la Genèse 18 et 19, quelques anges renseignaient Abraham sur la destruction des villes à venir. La traduction traditionnelle raconte que lorsqu'ils décidèrent de visiter Sodome, ils « partirent de là et firent face à Sodome ». Le distingué érudit biblique E. A. Speiser dans son travail « Genesis », suggère que cette traduction est erronée et qu'elle devrait lire, « ils virent le visage de Sodome en bas ». Bien sûr, cette interprétation donne une signification complètement différente de l'incident. [Note de l' éditeur : Vous pouvez voir que Boulay a travaillé pour le Gouvernement américain quand il fait des énoncés informels tels que le « les anges renseignaient (briefing) Abraham ».]

Plus tard, après que les anges amenèrent Lot et sa famille en sécurité à l'extérieur de la ville, le texte traditionnel affirme, « les amenèrent en sécurité à l'extérieur de la ville ». Encore, Speiser suggère une traduction alternative, « les firent sortir et les déposèrent à l' extérieur de la ville ».

Donc, le texte révisé clarifie que les anges se rendaient aux villes en volant ; alors, voyant la nécessité de secourir la parenté d'Abraham, les amenèrent avec une sorte d'avion et les déposèrent à l' extérieur dans un endroit hors de danger.

LES HÔTES D'ÉDEN : LES SERPENTS AUX JAMBES OU LES REPTILES

Selon la Genèse et autres documents et, bien avant que les humains existent, le serpent (nous l'appellerons comme cela puisque nous n' avons pas de meilleur mot, car il est évidemment un lézard) vivait dans le jardin d'Éden et fit tout le travail nécessaire pour le maintenir.

Ce serpent biblique ne fut pas seulement qu'un simple petit serpent. Il pouvait converser avec Ève, il connaissait la vérité sur l'arbre de la connaissance et il fut d'une telle taille qu'il défia sans peur la divinité. Des informations additionnelles de cette créature sont disponibles d'autres sources.

Les anciennes légendes juives décrivent le serpent d'Éden comme semblable à l'homme --il ressemblait et parlait comme un homme. Cela est élaboré avec plus de détails dans le Haggadah, ce vaste réservoir de contes et de légendes qui forment la tradition orale des Juifs.

La section qui traite de la Création décrit le serpent qui habitait le jardin avant la création d'Adam comme une créature se tenant debout sur deux pieds et qui fut égal en hauteur à un chameau. On lui donne un grand nombre d'excellentes qualités et de capacités mentales qui sont supérieures à celles de l'homme. En fait, le Haggadah déclare que ce fut sa capacité mentale supérieure qui conduit à la chute de l' homme aussi bien qu'à la sienne.

Selon cette source, la tâche du serpent incluait le fait de fournir la divinité avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses et des perles, une tâche plutôt mondaine pour un groupe d'êtres soi-disant spirituels. Il est à noter de nouveau, nous avons cette préoccupation avec les pierres précieuses, comme dans Genèse qui décrit les produits de l'Éden : « l'or de ce pays est pur et là se trouvent le bdellium et la pierre de cornaline ».

Précédant l'homme et plus tard, cohabitant le jardin d'Éden avec lui, le serpent fut semblable à l'homme de plusieurs façons. Il fut grand et se tenait debout sur deux jambes. Il faisait tout le travail des dieux, en particulier l'exploitation minière et le travail agricole. Et, au-delà de tout, le serpent possédait un intellect supérieur à celui de l'homme. Ce sont tous des attributs des Anounnaki.

Le terme « serpent », appliqué à cette créature, soulève plusieurs problèmes. Employant la terminologie moderne, il pourrait être décrit comme un grand lézard ou un reptile. Les anciens purent lui donner une signification différente que celle que nous définissons aujourd'hui comme un reptile sans jambes. Dans ce contexte, les difficultés d' interprétations sont dues au fait de donner une signification moderne à la traduction d'anciens mots. Par exemple, la Grèce ancienne ou classique n'avait pas de mot pour serpent. Le mot « drakon » fut appliqué aux serpents aussi bien qu'à d'autres créatures fabuleuses ressemblant à des serpents. En fait, des mots composés basés sur le serpent furent des variations de « drakon » ; par exemple, le mot pour sinueux ou tordu comme une route fut « drakonforos ». « Drakonktonia » signifiait le fait de tuer un serpent.

Dans la Septante, la version grecque pré-chrétienne des Saintes Écritures hébraïques, le mot « drakon » est utilisé pour dénoter des serpents, des grands reptiles et d'autres grandes créatures terribles ou féroces.

De cette façon, la confusion de dragon et de serpent conduisit à des créatures mythologiques qui furent ailées, avaient des jambes et respiraient le feu. Les serpents de l'ancien monde furent représentés comme de grands animaux ressemblant à des lézards avec des ailes dénotant leur capacité à voler --une métaphore pour une sorte de vaisseau. Leur capacité de se défendre en jetant des flammes--des appareils ou peut-être leur dangereux gaz d'échappement furent transformés en apparence mythologique d'un dragon respirant le feu.

C'est dans cette origine que l'homme est lancé dans la civilisation antédiluvienne des dieux serpents. Les tablettes cunéiformes sumériennes sont plus spécifiques dans ce respect. Les Anounnaki ou enfants des dieux serpents se fatiguent de leur fardeau d'accomplir toutes les tâches déplaisantes de l'exploitation minière et de l' agriculture et lancent un appel au dieu principal pour alléger leur souffrance. C'est ici que l'homme entre en scène.

Huitième partie

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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 02:30

 

 

 

 

LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS

 

Par R. A. Boulay
Traduction Polo Delsalles
6ème partie
5ème partie
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3ème partie
2ème partie
1ère partie

 

 

Chapitre 4

 

 

L'ANCIEN TESTAMENT COMMENCE À SUMER

 

 

 

« Le plus difficile et le plus obscur des livres sacrés, la Genèse, contient autant de secrets que de mots, et chaque mot en dissimule plusieurs autres ». Saint Jérôme

LES ANOUNNAKI DÉCRITS DANS LES SAINTES ÉCRITURES

Existe-t-il des preuves dans la littérature religieuse occidentale qui corrobore les activités des Anounnaki telles que trouvées dans les nombreux Mythes, poèmes et cantiques de la Mésopotamie ? Ces sources sumériennes traitent des mêmes événements --la création de l'homme, sa modification subséquente en homme moderne ou Homo-sapiens, l'existence de rois-dieux, la venue du Déluge et plusieurs événements subséquents de l'histoire.

Autre que le livre de la Genèse, il existe beaucoup de littératures religieuses qui traite de la période avant le Déluge. Des sources telles que les trois livres d'Hénok, le Livre des Jubilés, les enseignements gnostiques, les manuscrits de la Mer Morte, le Haggadah ou la tradition orale des Juifs, les écrits rabbiniques, les travaux de Josèphe et plusieurs travaux du Pseudepigraphe.

Plusieurs choses qui ne sont pas intelligibles dans ces anciennes écritures religieuses sont expliquées en partie dans la grande bibliothèque de symboles et d'inscriptions cunéiformes sumériens et babyloniens. Il sera démontré que les Saintes Écritures et la littérature sumérienne, vues dans un contexte historique et en enlevant leur verbiage spirituel et mythologique, se supportent mutuellement. Il est clair que Sumer fut la source des événements et des histoires de l'Ancien Testament et des autres écrits religieux occidentaux.

Bien que plusieurs apologistes bibliques tentèrent d'éviter ou de brouiller la question de l'origine de l'Ancien Testament, les faits historiques démontrent clairement que ses antécédents proviennent de la vallée de la Mésopotamie.

La culture sumérienne qui peut être tracée jusqu'au commencement du 4ème millénaire avant J.-C., fut la source de tous les Mythes des civilisations du Moyen-Orient qui suivirent, tels les Akkadiens, les Babyloniens et les Assyriens qui héritèrent beaucoup de la culture sumérienne. Cette culture fut éventuellement transférée vers l'ouest aux terres de la Palestine, la Syrie, le Liban et l'Anatolie.

La langue réelle des Sumériens fut bientôt remplacée par l'Akkadien, une langue sémite. Le sumérien est non-sémite et ses origines sont inconnues. Elle semble n'avoir aucune affinité et apparut sur la Terre soudainement de nulle part. Les Akkadiens et les Sumériens s'entremêlèrent plus tard et fusionnèrent enfin les deux langues. Les Sémites évoluèrent de ce milieu sumérien-akkadien et éventuellement les Hébreux ou les Juifs. Les Hébreux n'inventèrent pas leur langage ou leurs formes littéraires --leur culture fut héritée des cultures plus anciennes de la Mésopotamie et de Canaan.

Nous devrions réaliser plus clairement que lorsque vécurent ces fameux personnages bibliques, Noé et Abraham, l'Hébreux n'existait pas. Les Juifs autant que les Arabes réclament leur descendance d'Abraham qui ne fut ni juif ni arabe mais un résident de la ville d'Ur en Mésopotamie.

La première référence de l'Ancien Testament démontrant la présumée ascendance hébraïque d'Abraham est une erreur perpétuée par une fausse traduction. Dans leur impatience de prouver l'antiquité hébraïque, les traducteurs firent incorrectement référence à Abraham comme telle dans la Genèse, chapitre 14.

Le contexte dans lequel apparaît cette référence est l'invasion des rois de l'est dans la terre de Canaan et la réaction d'Abraham lorsque son neveu fut pris comme prisonnier. Voici le texte :

« Les vainqueurs prirent tous les biens de Sodome et de Gomorrhe et tous leurs vivres, et ils s'en allèrent. Ils prirent aussi Lot, fils du frère d'Abram, et ses biens, et ils s'en allèrent ; car il demeurait à Sodome. Un des fugitifs vint l'annoncer à Abram l'Hébreu, qui habitait aux chênes de Mambré, l'Amorhéen, frère d'Echkol et frère d'Aner, tous alliés d'Abram ».

Apparemment, Abraham (Abram) fut un étranger dans cette terre à ce moment ; il avait émigré de la ville d'Ur en Mésopotamie. Lui et Lot furent des visiteurs ou des voyageurs. La traduction du mot « ibri » comme « hébreu » n'a aucun support linguistique. La racine « br » signifie « passer à travers ou traverser ». Donc, « ibri » comme il paraît dans le texte de la Genèse, signifierait celui qui traverse est un visiteur. En réalité, Abraham apprit que son neveu et ami avait été capturé par les envahisseurs. [Note de l'éditeur : Dans les traditions linguistiques éthiopiennes, dans une des plus vieilles de toutes les civilisations modernes, le mot « bir » signifie « dollar ». Puisqu'un dollar passe de main à main ou d'une personne à une autre, il est facile à voir comment la racine linguistique de ce mot influence encore les langues modernes.]

Le « ibri » sémite est sans doute en rapport avec le « ibru » akkadien d'où il est probablement dérivé. Dans la version akkadienne de la l'Épique de Gilgamesh, son ami Enkidou, avec qui Gilgamesh partage la plupart de ses aventures, s'appelle « ibru ». Le « Chicago Assyrian Dictionnary » le définit comme un rapport entre des personnes de même comportement et l'obligation d'assistance mutuelle. Cette définition décrit parfaitement la situation d'Abraham et de Lot.

Les activités subséquentes d'Abraham dans la terre de Canaan ne laissent aucun doute qu'il fut un étranger et un visiteur. Par exemple, après sa lutte avec l'armée envahissante, il devait se rapporter à Melchisédech, le Roi de Salem où il paya une dîme de dix pour cent de tout le butin qu'il avait recouvré. [Note de l'éditeur : Ce Melchisédech, Roi de Salem, est l'homme qui fonda l'Ordre de Melchisédech ; et son nom a une sorte de signification occulte dans le pseudonyme du « prophète » moderne John Grace, connu comme Drunvalo Melchizedek.]

Plus tard, quand Abraham s'installa dans la terre de Canaan près de Gerasa, ce fut à la tolérance d'Abimélek, le roi Philistin qui contrôlait aussi les terres autour de Gerasa et de Bersabée. Plus tard, Abraham eut une confrontation à Bersabée avec Abimélek qui rendit clair qu'il fut responsable de cette terre, appuyé de troupes menées par le Général Pikol.

Par la suite, Abraham dut acheter un morceau de terre pour enterrer sa femme Sarah ; il paya 400 shekels d'argent pour cette terre, un montant extrêmement élevé pour un petit morceau de terre contenant une caverne. Bien que cette somme fut anormalement élevée, comme visiteur, Abraham ne fut pas en position de soulever des objections.

Les activités d'Abraham ne furent pas les actions d'un autochtone et il vivait parmi les gens de Canaan avec leur permission. Ce fut la coutume sinon la loi de la terre qu'un étranger ne pouvait pas posséder de propriété. Ceci explique probablement pour le prix élevé qu'Abraham dut payer.

LES LÉGENDES ADAPTÉES DE L'ANCIEN TESTAMENT

La plus vieille partie de la Bible, les chapitres 1 à 6 de la Genèse, traitant de la période antédiluvienne, ne fut pas écrite dans sa forme actuelle bien avant 800 avant J.-C. Par contre, la plupart des histoires et des légendes sumériennes furent composées et publiées vers 2,500 avant J.-C. ou bientôt par la suite. Les versions cunéiformes des tablettes rapportèrent des événements qui eurent lieu avant le Déluge aussi bien que des activités juste après l'événement. [Note de l'éditeur : Si, comme je suppose, la planète Nibirou fut « garée » au-dessus de l'axe polaire du Nord aux environs de 1590 à 690 avant J.-C., du temps de l'Exode et du cataclysme Santorini, durant la période des campagnes de génocides de Sargon et la série de « grands tremblements de terre », selon les théories du Dr Immanuel Velikovsky, incluant tout ce segment de l'histoire ancienne qui fut dupliqué dû à la confusion de masse contemporaine et seulement réinterprété pendant ce siècle dans le livre « Ages In Chaos », alors cette partie de la Genèse fut écrite pendant que les Nibirouens furent dans ce voisinage pour le « dicter » à leurs scribes demi-dieux.]

L'originalité des événements de l'Ancien Testament est examinée minutieusement puisqu'il n'y a rien là qui ne puisse pas être trouvé dans les Mythes anciens et dans la littérature de la Mésopotamie et de la terre de Canaan. Si les activités d'Abraham peuvent être datées à environ 2,100 avant J.-C., et que ses antécédents sont en Mésopotamie, alors tous les événements de l'Ancien Testament qui eurent lieu avant Abraham et le Déluge durent avoir leur origine parmi les autochtones.

Ce qui n'est pas souvent perçu est le fait que les Juifs eurent à leur disposition une vaste bibliothèque de la création et autres Mythes qui nous fut complètement inconnue et de laquelle ils empruntèrent sélectivement. Par exemple, nous savons que l'Éden de la Bible fut localisé dans la région du delta de la Mésopotamie et que l'histoire de la création d'Adam est un conte sumérien. L'histoire de l'arche, du Déluge et de Noé vint de contes sumériens. En fait, l'histoire du Déluge ne fut pas limitée au Moyen-Orient mais fut connue universellement.

Il y eut aussi des parallèles ougaritique (Canaan du Nord) avec la Bible hébraïque. L'histoire de Daniel fut prise d'un poème du nord de Canaan daté de 1,500 avant J.-C. L'Épique ougaritique de Keret décrit la capture d'une mariée du roi Keret par un roi venant d'une terre lointaine. Cela devint éventuellement le prétexte d'Hélène de Troie. Mais, encore plus important, il est la source des histoires de la Genèse 12 et 20 où deux fois, Abraham dû récupérer sa femme Sarah des mains d'autres rois.

L'histoire de Job vient d'un poème babylonien traitant d'un homme vertueux nommé Tabu-utul-bel qui fut péniblement affligé pour des raisons inconnues et tourmenté par les dieux.

L'histoire de Jonas a de nombreuses origines et fut apparemment universelle, puisque Hercule fut avalé par une baleine précisément au même endroit, Joppa. Les légendes de Perse disent que leur héros, Jamahyd, fut avalé par un monstre marin et plus tard, vomi sain et sauf sur le rivage. Un conte semblable de l'Inde dans l'Épique classique Samedev Bhatta où Saktedeva fut avalé par un poisson et s' enfuit par la suite.

L'histoire de Samson est si étrange pour les Hébreux que cela indique qu'il fut emprunté dans sa totalité de la mythologie de Canaan ; en fait, son nom est dérivé de Shamash, le dieu du soleil de Canaan qui gouverna le Liban. [Note de l'éditeur : Comme nous savons, Shamash est le prince Outou de la Planète Nibirou, le même « dieu » que le dieu soleil grec Apollon. Le prince Outou fut responsable de la Base Spatiale du Sinaï et son aéroport satellite à Baalbek au Liban, sous l 'ordre de la commandante responsable, la princesse royale Inanna, la sour et l'amant secret du prince Outou. Voir : http://www.apollonius.net/hellespontiacus.html ]

Il y a tellement de parallèles qu'il n'y a pas de doute que les Hébreux empruntèrent à leurs contemporains. Comment cette influence a-t-elle pu si complètement pénétrer la Bible ?

À un certain moment du 2ème millénaire avant J.-C., l'écriture, le langage et la littérature babyloniennes s'infiltrèrent dans toutes les terres à l'ouest de la Mésopotamie. Le scripte babylonien devint la langue diplomatique du Moyen-Orient pour que la correspondance entre les princes de Syrie, de la Phénicie et de la Palestine avec leurs chefs suprêmes égyptiens se fasse en babylonien. [Note de l'éditeur : Cet énoncé est corroboré par la recherche du Dr Velikovsky. On peut penser au Babylonien comme « l'Anglais de l'ancien monde ».]

Par conséquent, pour apprendre l'écriture et la langue des Babyloniens, il fut nécessaire pour ces peuples d'étudier leur littérature et pour cette raison, des textes furent nécessaires. Parmi les tablettes découvertes à Tel-Amarna en Égypte furent des copies d' exercices scolaires, d'histoires babyloniennes d'Ereshkigal, la Reine du Monde inférieur et l'histoire d'Adapa, le mortel qui fut trompé à refuser de la nourriture et de l'eau de l'immortalité. Alors ce n'est pas déraisonnable de supposer que plusieurs des traditions sumériennes et babyloniennes, telles que les histoires de la Création et du Déluge, furent aussi connues des Hébreux ou du moins de leurs chefs.

Lorsqu'il quitta Ur dans la vallée de la Mésopotamie, Abraham apporta vraisemblablement ces traditions sumériennes avec lui. Son père Térah fut grand-prêtre dans le gouvernement d'Ur et aurait certainement eu une grande connaissance de la culture sumérienne.

Par conséquent, il est manifeste que les contes sumériens des dieux du Ciel et de la Terre, la création de l'homme et le Déluge sont la source dont les nations de l'ancien monde tiraient leurs connaissances et croyances.

LA BIBLE « INVISIBLE »

Il est maintenant généralement accepté que l'Ancien Testament est une version condensée des événements que vécurent les premiers hommes. Il est aussi évident que la Bible est le résultat d'un long processus de sélection, et, pour cette raison, elle exclut plusieurs anciens textes sacrés et autres écrits.

Plusieurs textes chrétiens ou « Apocryphes » et textes juifs appelés « Pseudepigraphe » furent mis de côté en grande partie dû à la violente rivalité politique et religieuse en ce temps entre les sectes, entre les Juifs, les Chrétiens et les Gnostiques. En fait, le Pseudepigraphe fut complètement perdu de l'héritage transmis, des documents datant de 200 avant J.-C. à 200 après J.-C.

Le terme Pseudepigraphe évolua du Grec signifiant « écritures avec de fausses inscriptions », mais le terme est utilisé aujourd'hui par les érudits, non pas parce qu'il dénote quelque chose de faux, mais plutôt parce que le terme est maintenant utilisé universellement.

Ce qui fut retenu dans les livres de l'Ancien Testament après des siècles de correction par la prêtrise fut une version introspective de la vaste quantité de littératures disponibles. Les manuscrits tels que les trois livres d'Hénok, le livre des Jubilés et d'autres raconte une histoire différente de la Création, d'Adam et Ève et des activités des patriarches antédiluviens. Ces livres « perdus » de la Bible expliquent plusieurs des casse-tête et des inconsistances de l'Ancien Testament.

La littérature gnostique fut complètement éliminée des Saintes Écritures. Étant de sérieux rivaux aux premiers chrétiens, les Gnostiques furent harcelés et totalement défaits et leur littérature fut consignée aux oubliettes.

Au début de l'Église chrétienne, le culte gnostique le plus systématique et organisé fut le Manichaéisme qui se répandit de la Mésopotamie à travers l'Asie Mineure, l'Afrique du Nord et les territoires européens de l'Empire romain. Durant les quatre premiers siècles, le Gnosticisme fut si populaire qu'il posa un sérieux défi à l'Église chrétienne.

Pendant le 2ème siècle, Valentinus, un penseur gnostique important, tenta de se faire sélectionner comme Pape à Rome et presque réussit. Cela marqua l'apogée du Gnosticisme. S'il n'avait pas été battu, on se demande ce que la grande influence de St Augustin, né un Manichéen, aurait changé au cours de l'histoire de l'Église catholique.

Le résultat fut que les textes gnostiques disparurent ou ne furent pas copiés, ce qui donna le même résultat. Jusqu'à récemment, seules les réfutations de la part des pères chrétiens furent disponibles. Or, en 1945, plusieurs traités gnostiques furent trouvés dans de la poterie en Égypte à une petite ville appelée Nag Hammadi. La découverte fut aussi importante à la recherche biblique que celle des manuscrits de la Mer Morte en Palestine.

C'est dans les écritures gnostiques que l'existence des dieux serpent est clairement indiquée. C'est Ève qui donna la vie à Adam et le serpent dans le jardin est une créature noble et vertueuse. Il est facile à voir pourquoi les Manichéens furent tant persécutés. Malgré cela, elle persista en Europe comme religion aussi tard que le 13ème siècle.

Les Albigeois du Sud de la France furent le dernier emplacement des Manichéens ; cependant, ils furent exterminés par le pape Innocent III qui organisa une croisade militaire contre eux. Ce fut alors que l' Inquisition commença avec sa mission principale d'écraser le restant des hérésies gnostiques. [Note de l'éditeur : Je dois dire que cette vue de l'histoire religieuse est nouvelle pour moi, mais elle peut-être connue parmi les érudits de ce genre de matériel arcane.]

Donc, comme de plus en plus d'anciennes sources sont découvertes, il est clair qu'une quantité énorme d'information de sources anciennes fut omise de l'Ancien Testament. L'analyse de ces sources nous fournit une compréhension dans les histoires du Livre de la Genèse et en particulier, la période avant le Déluge, qui est couverte par seulement six courts chapitres du Livre. Ces anciens documents décrivent, bien que camouflés en termes religieux et symboliques, l'organisation et les opérations des dieux sumériens et leurs activités ici sur la Terre.

Suite... L'Ancien Testament commence à Sumer 2

Posté par Adriana Evangelizt

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