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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 10:18

 A l'heure où la morale et la liberté semblent être en déliquescence dans notre pays avec CE qui la gouverne, nous posons ce texte dont pourrait s'inspirer Nicolas Sarkozy car il nous semble que son ambition première est de vouloir SIONISER la France. Si, en tant qu'ascendants judaïques, nous nous sommes fâchés avec nos parents à cause du Sionisme, ce n'est sûrement pas pour se faire "ensionister" de force par un agent du sionisme que la moitié du Peuple Français incrédule a porté au pouvoir. Son discours éloquent au CRIF n'est que l'arbre qui cache la forêt. Il parle de la mémoire et de la religion en individu inculte qu'il est (voir la video d'Alain Badiou) davantage taraudé par l'envie de plaire à ses amis juifs sionistes -en se foutant pas mal des judéens antisionistes- d'inféoder la France à leurs intérêts pro-israéliens quitte à la ruiner et à la déshonorer aux yeux du monde entier. Voilà quelques bribes de paroles du triste sire...

"Parce que toute votre culture et toute votre histoire trouvent leurs origines dans la mémoire. La mémoire de l’alliance de Dieu avec Abraham, avec Isaac et avec Jacob. Pour les croyants, c’est d’abord la mémoire d’une promesse, la mémoire d’une espérance, la mémoire d’une Loi, transmise de génération en génération..."

On a tout compris. La mémoire d'une espérance, c'est d'abord l'édification du Grand Eretz Israël sur les ruines de la Palestine. Quant à l'alliance de Dieu avec Abraham, que sait-il du sujet ? Sait-il, par exemple, que tout l'Ancien Testament s'est bâti sur le pillage d'autres traditions multi-millénaires ? Non. Sarkozy se contente de lire les textes que lui écrit Henri Guaino sans même savoir ce qu'ils signifient. Voilà la culture du pseudo-président de la République que nous refusons de reconnaître comme tel vu la direction qu'il fait prendre à la France.

 

 

DE LA LOI MORALE ET DE LA LIBERTÉ

 

par Victor Cousin

 

Extrait de l'ouvrage Cours de l'histoire de la philosophie moderne

Tome I

1846

 


La loi morale ne peut commander qu'à une volonté libre. Le monde moral est celui de la liberté. La où il y a libre détermination, acte voulu et délibéré, là est le monde spirituel. Or nous ne vivons, nous ne subsistons que par des actes continuels de volonté et de liberté. Le monde spirituel est donc déjà pour nous sur cette terre. Nous vivons en quelque sorte sur les confins de deux empires séparés dont nous formons la mystérieuse réunion. Pour pénétrer dans le ciel, il n'est pas besoin de percer les ombres du tombeau ; le ciel est déjà dans le cœur de l'homme libre, et cœlum et virtus, dit Lucain. Je suis citoyen du royaume invisible des intelligences actives et libres. Mais quelle est la détermination de ma volonté qui éclaire à mes yeux ce monde invisible? Demandez-le à la conscience. Examinez-vous quand vous faites votre devoir, et le ciel vous apparaîtra au fond de votre cœur. Ce n'est pas par des raisonnements qu'on acquiert la conviction du monde spirituel : c'est par un acte libre de vertu, qui est toujours suivi d'un acte de foi a la beauté morale, et d'une vue intérieure de Dieu et du ciel. Le monde sensible agit sur moi, et l'impression que je reçois est pour moi une occasion de vouloir. Ma volonté détermine à son tour un changement dans le monde sensible. C'est là l'ordinaire de la vie humaine,le vouloir ne se manifeste qu'à la suite de mouvements sensibles et  par des mouvements sensibles. Faites plus : contenez votre vouloir en lui-même, qu'il agisse sans se manifester au dehors, que ses libres déterminations ne sortent pas du sanctuaire intérieur ; et votre vie est toute spirituelle, vous êtes parvenu à la source de la véritable activité; vous avez une vue intérieure de la vie divine qui se révèle dans la vôtre. Ou peut parler de liberté et de spiritualité : mais on ne combine que des mots lorsqu'on ne s'est point affranchi soi-même. On n'obtient, dit le christianisme, le sens de la vie éternelle qu'en renonçant au monde et a ses fins. Alors la foi en l'Éternel entre dans l'âme. Enfin, selon les images de la doctrine chrétienne, il faut mourir et être enfanté de nouveau pour entrer dans le royaume des cieux.

La philosophie n'est que la vue de l'âme généralisée. Si la volonté est
attachée au monde sensible, comment peut-on croire à l'esprit et a une autre vie? On traite l'immortalité de fable, ou on y croit par préjugé. Réformer la vie pour réformer la philosophie. Les lumières de l'entendement ne seraient que ténèbres sans la lumière de la vertu. Oh ! si l'âme du dernier des Brutus, si l'âme de saint Louis s'étaient racontées elles-mêmes, quelle belle psychologie morale nous aurions !

La volonté infinie et éternelle se révèle à nous
dans la conscience morale, dans ce commandement suprême : Veux le bien; et la volonté humaine individuelle se mêle à la volonté infinie en obéissant librement à sa voix. La est le grand mystère de l'éternité se découvrant à l'humanité, et de l'humanité se revêtant librement de l'éternité. L'homme est tout entier dans ce mystère : donc la morale est la source de toute vérité, et la vraie lumière réside dans les profondeurs de l'activité volontaire et libre.

Voici un fait de conscience incontestable, et en même temps simple et indécomposable :

« Fais le bien, sans égard aux conséquences; c'est-à-dire, veux le bien. »

Puisque ce commandement n'a pas d'objet terrestre, visible, matériel, applicable aux besoins de cette vie et de ce monde sensible, il suit que : ou il n'a pas de fin, de but, ou
il a une fin, un but invisible, et qu'il regarde un monde différent du nôtre, où les mouvements externes qui résultent des volitions sont comptés pour rien, et où les volitions elles-mêmes sont tout.

S'il n'y a pas un monde invisible, où toutes nos bonnes volontés nous sont comptées
, quel est donc sur la terre le but de la vertu ?

1° Sert-elle au mécanisme de l'univers?
2° A-t-elle pour fin la civilisation du globe?
3° L'amélioration de la destinée humaine sous le rapport
des commodités matérielles et physiques?
4° La
paix du monde?
5° Le
plus grand développement moral du genre humain, d'où sortirait sa plus grande perfection en général, avec son plus grand bonheur?

Pour tout cela il n'était
pas besoin de vertu. Dieu n'avait qu'à construire des machines sans liberté; il aurait eu un aussi beau spectacle, s'il ne voulait que le spectacle du bonheur. Mais, dira-t-on, il le voulait produit par nous-mêmes. Il ne l'aura jamais ; le bonheur universel sur la terre est une chimère. Ensuite Dieu, pour arriver à ce but, pouvait se dispenser de nous donner la loi morale el la conscience ; il suffisait de l'égoïsme. Remarquez que dans le monde sensible peu importe pourquoi un fait a lieu, pourvu qu'il ait lieu. Donnez plus de lumière à mon égoïsme, ou augmentez la force de ma sympathie naturelle, je ferai autant ou plus de bien aux autres que par le seul sentiment du devoir.

Il faudrait avoir toujours présentes à l'esprit les maximes suivantes :

1° Les conséquences d'une action, quelles qu'elles soient, ne la rendent ni bonne ni mauvaise moralement :
l'intention est tout. A parler rigoureusement, il n'y a pas d'action morale, il n'y a que des intentions morales.

2° Pour qu'une intention soit
bonne moralement, il faut qu'elle ne soit pas intéressée.

3° Sont regardées
comme intéressées toutes intentions où il y a un retour personnel. Ainsi, faire une chose pour avoir des honneurs, de la gloire, des applaudissements, des plaisirs, soit sensuels, soit intellectuels, des plaisirs externes ou internes, pour entendre dire que l'on est généreux ou pour pouvoir se le dire à soi-même, pour avoir des récompenses sur la terre ou même dans le ciel, tout cela est également en dehors de la morale.

4° Sont regardées comme moralement indifférentes les actions, même les plus utiles, qui viennent de l'impulsion de l'organisation.

5° Est regardé seulement comme
être vertueux celui qui, après avoir pesé une action et l'avoir trouvée juste, la fait uniquement parce qu'il croit qu'il faut la faire, et par cette seule raison qu'elle est juste.

Posté par Adriana Evangelizt

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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 15:47

Extrait d'un vieux livre où il est question des Templiers...

 

Les Baphomets ou le mystère des Templiers.

Extrait du livre Mélanges géographiques et historiques

Tome I

publié en 1819

 

Le dernier cahier du précieux recueil, les Mines de l'Orient, contient un mémoire latin du célèbre orientaliste M. le conseiller aulique de Hammer, intitulé :

Le Mystère du baphomet révélé ou les Templiers convaincus, par leurs propres monumens, d'avoir été des gnostiques et des ophites, et, comme tels, coupables d'apostasie, d'idolâtrie et d'impureté.

On se rappelle que les templiers furent accusés d'adorer certaines idoles nommées têtes de baphomet. M. de Hammer en a découvert une douzaine dans le cabinet impérial des antiques à Vienne. On les avait prises pour des idoles tibétaines. M. de Hammer a déchiffré les inscriptions arabes, grecques ou latines qu'elles portent, ainsi que les symboles dont elles sont chargées. Le nom de l'idole Mété, c'est-à-dire dire la Raison, la Sagesse en langue grecque, s'y reproduit partout, accompagné des doctrines gnostiques et des abjurations de la foi chrétienne. C'est du mot Mêté et de celui de baphé, baptême, que s'est formé le nom de baphomet, qui signifie baptême de l'esprit, et qui a rapport au baptême de feu des anciens gnostiques. La Mêté est représentée sur ces idoles, conformément aux idées des gnostiques, et particulièrement à celles des ophites, sous, une,figure humaine, réunissant les attributs des deux sexes; elle est accompagnée de la croix tronquée ou de la clef de la vie et du Nil des anciens Egyptiens qui ressemble à un T, du serpent si fameux dans toutes les mythologies, de la représentation du baptême de feu, et en outre de tous les symboles maçonniques, tels que le soleil, la lune, l'étoile signée, le tablier, la chaîne, le chandelier à sept branches, etc., etc.

Trois idoles, gravées dans le recueil Curiosités historiques et littéraires, vol. II, chap. 6, portent 1« nom de Mété en caractères arabes. On trouve la même inscription sur plusieurs médailles et bructéates que jusqu'à présent on n'avait pu expliquer.

Trois vases en pierre, du cabinet des antiques de Vienne, portent les mêmes inscriptions, les mêmes symboles ; et représentent de plus, eu bas relief, les orgies impnres des ophites ou
adorateurs du serpent. Ces vases sont évidemment les calices du baptême de feu, puisqu'on les retrouve tant sur ces bas reliefs que sur les baphomets placés aux pieds de la Mété qui tient le néophyte dans ses bras au-dessus des flammes qui sortent du vase. Sur un des bas reliefs l'acte complet du baptême de feu est représenté. La Mété figure deux fois sur ces vases sous la forme d'un androgyne, entourée de la chaîne des cléons, et tenant à la main la clef de k vie ou le T qui, chez les ophites, portent le nom de bois de la vie ou de clef de la connaissance. C'est le caractère baphométiqne par excellence ; les idoles la portent sur le front, et on sait combien de fois il en est question dans les dépositions des templiers.

Maintenant ces idoles, ces hiéroglyphes, ces symboles, ces inscriptions se retrouvent sur les châteaux, les églises et les tombeaux des templiers. Dans les Archives de l'histoire et de la, géographie, 1818 , n° 44 et 45, on trouve la description d'une église des templiers à Schoengraben, où plusieurs sculptures représentent non seulement la Mété, mais encore son antagoniste perpétuel, le démon Jaldabaoth avec son emblème le lion et avec le principal hiéroglyphe gnostique
le grand serpent dévorant un enfant, hiéroglyphe expliqué d'après Epiphanius, Hères. XXVII, paragraphe 10. Les mêmes représentations se trouvent dans l'église des templiers à Ebenfurt et en plusieurs autres endroits. Les églises des templiers à Prague et à Egra en Bohême, renferment les mêmes symboles gnostiques; dans la première, on les voit peints à fresque et sur verre. M. de Hammer les a encore retrouvés dans les églises des templiers à Steinfeld et à Wultendorf en Autriche. M. le comte Teleki, dans un Voyage en Hongrie, page 216, affirme en avoir vu de semblables dans une église des templiers de-Saint-Martin , dans la péninsule de Muran. Le château de Pottenstein en Bohême, jadis appartenant aux templiers, porte l'inscription suivante : Signala Metis caritas extirpat hostes, qu'on ne peut expliquer que moyennant le sens caché gnostique.

M. de Hammer fait quelques excursions étrangères à son sujet. Il croit avoir démontré que
le saint gréal, ce vase si fameux dans les romans de chevalerie, n'est pas le calice de la sainte cène, mais bien celui du baptême de feu. Il prétend que Saint-George et son combat avec le dragon, n'est qu'un hiéroglyphe gnostique.

La conclusion de ce mémoire est, que les principaux chefs, les membres les plus instruits de l'ordre des Templiers, étaient réellement des apostats secrètement livrés à des cérémonies superstitieuses, et probablement aussi aux pratiques licencieuses et impures des hérétiques dont ils partageaient les opinions. La suppression de cet ordre ne fut donc pas injuste; le supplice même des chefs et des docteurs aurait pu être justifié dans les idées du siècle qui les vit périr; mais les procédés inquisitoriaux et le secret dont toute cette transaction fut enveloppée, en excitant l'horreur et la défiance, ont fait paraître les templiers plus innocens qu'ils ne l'étaient. D'ailleurs, tout ce qu'on leur reproche fût-il prouvé, notre siècle n'en condamnera pas moins la cruauté et la fureur avec laquelle on confondit dans la même mesure d'extermination tant de milliers d'individus probablement étrangers aux mystères de leur ordre.

M. Raynouard, membre de l'académie des inscriptions, a élevé des doutes sur les raisonnemens de M. de H ammer ; nous rendrons compte de ces intéressans débats.

 

Posté par Adriana Evangelizt

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3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 21:46

 

3

 

L’Arche d’Alliance à Chartres ?

 

par Pierre Dupuis

 

2 -  Le message de la chapelle de St-Jean de Paulhac

1 - Du carré Sator à la croix patté : chronique d'une découverte

 


L’Arche d’Alliance est décrite dans la Bible. Dans l’Exode, deuxième Livre après la Genèse. Mais l’Arche (d’Alliance) est aussi décrite dans des textes égyptiens, gravés dans la pierre des temples, ainsi que l’a rapporté Champollion au début du 19 ème siècle.

Origine

La description de l’Arche d’Alliance, faite par Yahvé, est rapportée dans le Livre de l’Exode, chapitre 25 " Tu feras en bois d’acacia une arche longue de deux coudées et demie, large d’une coudée et demie et haute d’une coudée et demie. Tu la plaqueras d’or pur, au-dedans et au-dehors, et tu feras sur elle une moulure d’or, tout autour "

Soit les dimensions de l’Arche : 
#  longueur : deux coudées et demie 
#  largeur : une coudée et demie 
#  hauteur : une coudée et demie

Décryptage

La clef de décryptage est simple : Dieu répète "et demie". Il faut donc écrire les dimensions de l’Arche en demies :

#  longueur : cinq demi-coudées 
#  largeur : trois demi-coudées 
#  hauteur : trois demi-coudées

L’Arche est donc, dans un premier temps, un parallélépipède rectangle, de dimensions cinq, trois, trois. C’est-à-dire quatre faces cinq x trois et deux faces trois x trois.

Continuons la construction de l’Arche, toujours selon les prescriptions divines :

L’étape suivante est la moulure (ou bordure) d’or tout autour. Il est bien évident qu’il ne s’agit pas de l’or métal, mais du Nombre d’Or. La moulure ou bordure s’obtient par rabattement de la diagonale du double carré : soit racine carrée de 5 = 2,226


Si l’on applique cette propriété au parallélépipède de l’Arche, on obtient les dimensions de l’Arche, bordure d’Or comprise : 


#  longueur : 3 + racine de 5 = 5,236 
#  largeur : 1 + racine de 5 = 3,236 
#  hauteur : 1 + racine de 5 = 3,236

Répartissons également la bordure d’Or tout autour :


 

Ainsi doit se présenter l’Arche d’Alliance, conformément aux directives divines.

Continuons, toujours selon les prescriptions divines de la Bible :

" Tu feras aussi un propitiatoire d’or pur, de deux coudées et demie de long et d’une coudée et demie de large"

C’est le même principe qui est employé pour la construction du propitiatoire (le "couvercle"). Sans perdre de vue que ces directives divines sont données à Moïse en haut du mont Sinaï, en Egypte. C’est-à-dire au sommet de la Montagne sacrée d’Isis Hathor, la déesse bleue, celle qui aime le silence.

" Tu mettras le propitiatoire sur le dessus de l’Arche..."

Alors, l’Arche d’Alliance doit obligatoirement se présenter, vue de dessus, couvercle (propitiatoire) en place, telle que Dieu l’a indiqué, comme suit :

Longueur x Largeur = 5,236 X 3,236

On remarque que l’axe médian de la longueur 5,236 coupe celle-ci à 2,618 = "phi"2, et que l’axe médian de la largeur coupe celle-ci à 1,618 = "phi" L’Arche est bien "plaquée au-dedans et au-dehors d’Or pur" Mais il s’agit de l’Or du Nombre.

Les "Chérubins" (les "anges") sont une traduction inadaptée pour "roues, cercles". C’est du dessus du propitiatoire, d’entre les deux "chérubins" que Dieu parle à celui qui sait.

Il reste maintenant au Maître de Chartres à inclure l’Arche dans la cathédrale. Mais l’Arche vient du Temple d’Egypte. Si l’Ordre du Temple en 1194 est puissant et respecté, la Sainte Inquisition est présente. Le Maître sait aussi qu’il est au milieu de l’ère des Poissons. Son choix est fait : il oeuvrera dans le silence. Le plan de la nouvelle cathédrale est déjà fixé : c’est celui de la Porte des temples d’Egypte. En particulier celle du temple d’Hatshepsout, Splendeur des Splendeurs. Le lieu est en accord parfait avec ce plan : antique lieu sacré des druides et de leurs devanciers, Porte du Sidh, Porte de l’au-delà. La Fonction est respectée. Au fond de la crypte, près du puits au fond carré d’un mètre orienté aux quatre points cardinaux, sommeille Ana. La déesse Ana, vierge et mère à la fois. Prima Materia que le Soleil vient féconder aux rythmes des cycles du temps.

Le Maître connaît parfaitement la Bible (et son origine). Il se réfère, bien évidemment, au texte biblique concernant la construction du temple par Salomon (2 - Chroniques - 3) : Temple spécialement construit pour abriter l’Arche d’Alliance :

" Puis il bâtit la salle du Saint des Saints dont la longueur de vingt coudées couvrait la largeur de la grande salle, et dont la largeur était de vingt coudées" Le texte spécifie qu’il s’agit de coudées "d’ancienne mesure"

Alors le Maître, aux pieds des deux tours rescapées de l’incendie, marque la largeur du temple de vingt coudées selon l’ancienne mesure :

vingt fois le Nombre d’Or fois un mètre 20 x "phi" x 1 mètre = 20 x 1,618 x 1 = 32,36 mètres. Mais c’est la largeur d’ouverture de la Porte du Temple d’Egypte. Cent vingt ans plus tard, le dernier Maître du Temple monte sur le bûcher.

Le Plan

Explication sur le schéma ci-dessus...

Cathédrale de Chartres :

Plan de la Porte incluant la géométrie de l’Arche (ci-dessous en orange) Arche, couvercle (propitiatoire) en place, de dimensions : Longueur : 52,36 mètres Largeur : 32,36 mètres

Le milieu de la longueur 52,36, c’est-à-dire 26,18 = phi au carré, est encadré au sud et au nord par deux colonnes cylindriques lisses de diamètre 1,309 m. = phi au carré/2. L’axe passe à l’aplomb de l’extrémité du sein de la vierge allaitante au sud, et par le milieu de la base du pilier de "Notre-Dame du Pilier" au nord. Le milieu de la largeur 32,36, c’est-à-dire 16,18, est le milieu de la nef bas-côtés compris. L’axe est l’axe d’Amon, issu du centre de la tour du Graal et aboutissant au milieu du seuil de la Porte. Cet axe passe par des "chérubins", roues ou cercles, qui sont, en partant du seuil de la Porte :

#  Le Chemin de Lumière ("labyrinthe") 
#  Les cercles de l’abside 
#  La tour du Graal

La "bordure d’or" est donc égale à 52,36 m. moins 50 m. (ou 32,36 m. moins 30 m.) = 2,36 mètres, répartis régulièrement tout autour, soit 2,36 / 2 = 1,18 m. Les colonnes rondes cantonnées de colonnettes octogones, ou octogones cantonnées de colonnettes rondes qui bordent l’Arche, ont un diamètre total, colonnettes comprises de 2,357 m. (cf. les colonnes chartraines). Le tracé de l’Arche, bordure d’or comprise, passe par le milieu de ces colonnes. C’est-à-dire 2,357 / 2 = 1,1785 m. La précision est de l’ordre de 1,18 - 1,1785 = 1,5 mm.

è-

Anagramme

Il y a, dans une colonnette du porche nord, une représentation d’un coffre ouvert posé sur un chariot. De ce coffre ouvert, pend un rat par la queue. Il ne s’agit donc pas de l’Arche, mais du coffre à côté de l’Arche (Samuel 1 - 6).

Sous cette représentation, est gravée la phrase "ARCHA CEDERIS" Soit 12 lettres, 5 et 7. C’est l’anagramme de " HIC ARCA RE DES " HIC trois lettres, ARCA quatre lettres, RE DES cinq lettres. Soit le triangle sacré 3, 4, 5, de périmètre 12. HIC pour "ici" ARCA pour "coffre" RE pour "de fait" DES archaïsme pour BES BES pour "les 2/3 d’un tout de 12 parties" 2/3 est un rapport sesquialtère, c’est-à-dire dont l’un des éléments est contenu une fois et demie dans l’autre.

Ainsi, la phrase "HIC ARCA RE DES" signifie : "ici l’arche est de fait aux deux tier". Et il est vrai, il suffit de regarder le plan, à hauteur de cette colonnette contenant l’inscription, le bas de l’Arche est aux deux tiers de la hauteur totale de la Porte en partant du sommet. L’Arche est bien à côté du coffre duquel pend le rat d’or.

Proportion

Il est bien évident que l’Arche n’est pas un coffre de 52,36 mètres de long sur 32,36 mètres de large et autant de haut. Elle serait difficilement transportable et peu discrète. Mais il est bien évident que si le Maître de Chartres a laissé tous ces indices, c’est pour nous désigner un endroit précis : A la croisée des deux axes dorés au-dessus de l’Arche, à une profondeur fatale de 16,18 mètres du dessus du couvercle, il y a un coffre de dimensions 0,5236 m x 0,3236 m x 0,3236 m.

Pierre de fondation du temple, graine contenant toutes les informations vitales, conformément aux préceptes égyptiens.

L’Arche fut bien "ramenée" d’Egypte par les Templiers.

Elle est "déposée" dans la cathédrale de Chartres, dont le plan est différent de toutes les autres cathédrales. Comme le plan de la chapelle de l'ancienne commanderie templière de Paulhac, en Creuse, est différent de toutes les autres chapelles, templière ou non ; mais plan en harmonie avec celui de la cathédrale de Chartres : même Principe, mêmes Nombres, même unité de mesure, le mètre. Mètre qui mesure le temps.

Conclusion

Dès les premières pages du premier Livre de la Bible, dans la Genèse, apparaît l’Egypte.

Le rituel de l’Arche est d’origine égyptienne.

A l’époque de construction de la cathédrale de Chartres, que ce soit celle romane ou bien celle gothique, les Templiers sont présents à Jérusalem.

Les principaux temples d’Egypte, alors tous quasiment intacts, y compris les pyramides de Gizeh, sont à quelques jours de cheval.

Que restait-il du temple de Salomon ? Rien. Celui-ci était entièrement rasé depuis plus de mille ans. Seule la mosquée d’Omar signalait son emplacement supposé. Mosquée qui figure sur la Boule du Temple.

A suivre...

© Pierre Dupuis. Tous droits réservés

Posté par Adriana Evangelizt

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3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 20:59

 

 

 

 2

Le message de la chapelle de St-Jean de Paulhac

 

par Pierre Dupuis

1 - Du carré Sator à la croix patté : chronique d'une découverte

 

Le relevé intérieur au sol des mensurations de la chapelle saint Jean de Paulhac montre une géométrie singulière :

Chaque carré intérieur au sol, indiqué par des colonnettes triples, mesure 5,6 mètres de côté, sauf le dernier, qui est oblong (actuel clocher), et s’obtient par rabattement de la diagonale.

n.b : Je renvoie, pour les propriétés de cette figure, à l’étude magistrale qu’en a fait l’égyptologue R.A. Schwaller de Lubicz, en particulier l’étude de la tombe de Ramsès IX, Vallée des Rois. Relation du mètre avec "pi" et la coudée royale. 


#  Il est bien évident que, pour pouvoir lire le nombre 56, il faut mesurer 5,6 mètres

Il existe bien d’autres données dans cette chapelle qui confirment la connaissance par son constructeur du système métrique. (une dalle au sol contient l’étalon métrique)

La longueur théorique intérieure est (3 + racine carrée de 5) x 5,6 = 29,3216 m. Soit 56 coudées royales. Le milieu théorique est donc 29,3216 / 2 = 14,6608 m. Ce qui nous rappelle la hauteur de la Grande Pyramide (146,608 m. = 280 coudées royales de 0,5236 m. = 56 "phi"2) De fait, il existe au milieu de la longueur, au sol, une dalle, signalée par des tracés géométriques sur le mur nord, rectangulaire, de dimensions 1,75 m. x 0,618 m. Entre le bord oriental de cette dalle et le milieu de la longueur intérieure de la chapelle, il y a un mètre. Le portail d’entrée, dont l’ordonnancement des claveaux est un subtil jeu de nombres renvoyant au Temple (carré SATOR), mesure dans sa hauteur d’ouverture "pi=3,14" dans le système métrique (3,1416 mètres). Et pi/2 dans sa largeur.

Ainsi, le plan au sol de la chapelle saint Jean de l’ancienne commanderie templière de Paulhac est le "montant" de la Porte mathématique fonction du nombre Pi, et la Porte complète est à Chartres. Porte de l’au-delà, bien connue des anciens égyptiens, dont le maître constructeur de Chartres a ramené la connaissance d’Egypte. Chartres, haut lieu druidique, qui est une "Porte" vers le Sidh (l’au-delà des Celtes). Porte qui s’ouvre la nuit de Samain. De retour d’Egypte, le maître a laissé une trace à Collioure, port d’embarquement pour ce pays à l’époque templière, gravée sur une pierre de l’ancienne forteresse.

La cathédrale de Chartres, porte de l’Au-delà

La porte du troisième pylône du temple de Karnac, se présentait ainsi : Amenhotep, XVIIIème dynastie

Au fronton de la porte, le disque solaire (ci-dessus en vert), connaissance des cycles des réincarnations (passages par la Porte), origine du Graal. A noter également : c’est à l’intérieur de ce pylône que furent retrouvés les blocs réemployés de la chapelle rouge d’Hatschepsout, inspiratrice du maître de Chartres. Le décryptage géométrique de cette porte est le suivant :

Pour la largeur d’ouverture de la porte valant 1, la hauteur vaut Pi, très exactement. Il s’agit de la porte "sba", qui signifie "étoile" et "enseignement" Enseignement que le maître de Chartres reçut dans le temple d’Egypte. A Chartres, le maître constructeur de la cathédrale gothique (1194), donne comme ouverture de la Porte 20 phi = 20 x 1,618 = 32,36 mètres - soit la largeur de la nef - (l’étalon est le mètre, conservé au fond du puits de la crypte). Ce qui donne comme largeur totale de la Porte 44 "phi" et comme hauteur totale 88 "phi" (phi = 1.1618). Le maître conserve ainsi la très antique fonction de Porte de l’au-delà au lieu sacré. La confirmation de l’étalon métrique du fond du puits est à l’aplomb de l’oeil gauche du Beau Dieu.

Le 11 juin 1194, la cathédrale romane de Chartres est ravagée par un incendie. Seules les deux tours du portail royal réchappent (sont conservées). C'est à partir de ces deux tours que le maître trace au sol le plan de la Porte.

Le premier élément construit est la "tour du Graal", actuelle tour nord de la chapelle saint Piat (ci-dessous en orange). Rappelons nous le disque solaire de la porte égyptienne ci-dessus. Elle fixe l’axe longitudinal de la cathédrale. Elle fixe aussi les nombres, le plan, et la mesure qui serviront à l’édification du bâtiment. Diamètre intérieur : 3,4 mètres, donc rayon 1,7 m. (le nombre du Graal est 17). Epaisseur du mur : 1,1 m. Soit diamètre extérieur 5,6 mètres. (cf. Paulhac) Le tracé du choeur est fait à partir du centre de la tour du Graal. Il est celui de la croix expliqué en premier temps. Le carré de base servant à la construction du choeur a 44 m. de côté. Chaque unité (correspondant à la palme) vaut 8,8 mètres. Le diamètre du choeur vaut donc 8,8 x 3 x "phi" = 42,716 m. L’écartement entre les deux tours étant de 7,777 m., la demi largeur de la nef est : 2,8 + 7,777 + 5,6 = 16,177 mètres = "Phi".

Toute la construction de la cathédrale est basée sur ce même principe de construction de la croix, avec les mêmes nombres et la même unité de mesure : le choeur, les piliers, le labyrinthe, les rosaces... Ci-dessus en violet : le plan au sol de la chapelle de Paulhac, tracé en proportion et à l’échelle. Ce qui implique la largeur des transepts de Chartres : 56 coudées royales. Ainsi, les deux statues dites du "Beau Dieu" et de "Sainte Anne", respectivement au porche sud et au porche nord, sont placées chacune à un sommet d’un triangle équilatéral, dont le troisième sommet est au centre du seuil de la Porte. Le côté de ce triangle vaut deux fois l’ouverture de la Porte (20 phi = 32,36m.). Soit 40 "phi".

Sa hauteur vaut 56 mètres.

Le nombre 56, que nous rencontrons depuis le départ (les 56 fosses du cercle d’origine de Stonehenge), est un nombre sacré. C’est le nombre du Canon Royal, issu de la Division Harmonique, modèle des proportions humaines, tant physiques que spirituelles.

Le Maître de Chartrez aurait-il pu employer pour la construction du temple, en ce lieu sacré de temps immémoriaux, de vils pieds de marchands drapiers ?

Certes non !...

C’est le mètre, longueur d’onde lumineuse qui est employé à Chartres (il est au fond du puits préceltique de la crypte), comme il est employé à Stonehenge et dans la Grande Pyramide. Puits qui marquait le Méridien d’Origine aux temps druidiques.

La suite... L'Arche d'Alliance à Chartres ?

© Pierre Dupuis. Tous droits réservés

 

 

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3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 19:56

 

 

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Du carré Sator à la croix pattée : chronique d’une découverte

 

 

par Pierre Dupuis



 

A Chartres, le puits "préceltique" de la crypte a un fond carré orienté aux quatre points cardinaux de un mètre de côté. C’était ce puits qui marquait le méridien zéro de nos lointains ancêtres, qui connaissaient depuis la nuit des temps l’unité de mesure que nous nommons le "mètre"... Les anciens égyptiens connaissaient eux aussi le mètre... Ce sont les judéo-chrétiens qui ont saccagé les temples "païens" où étaient conservés les étalons de mesures sacrés,dans leur soif de pouvoir. Mais il semble que l’heure du retour de flammes ait sonnée...

Quand le premier être humain s’assagit au haut d’une colline pour contempler le soleil, la lune et les étoiles dans leurs courses d’un horizon à l’autre, sa conscience s’éveilla. Conscience des rythmes de la Nature et de l’harmonie de l’univers. Sous le ciel de pluie, l’homme se mit à prier devant la sphéricité de l’arc-en-ciel et ses couleurs invariantes qu’il retrouvait dans la brume ondoyante des cascades. Sentiment de perception des lois et nombres qui le composaient et le liaient à la nature dans laquelle il baignait. Le soleil qu’il voit est rond. La lune qu’il voit est ronde. Les étoiles tournent autour d’un point central. L’homme compte le nombre de fois que le soleil revient à la même place à l’horizon et découvre les cycles. Cycles de la vie, de la mort, du perpétuel renouveau. La nature qui l’entoure est à la foi hostile et protectrice, mortelle et nourricière. L’homme pense et communique. Il compte, nomme et réfléchit. Il communique avec son semblable, avec les animaux, avec la nature.

Trois sites très célèbres, mais apparemment différents, sont cependant conçus selon les mêmes lois, les mêmes nombres, et le même étalon de mesure :

# Le cromlech de Stonehenge,
# La Grande Pyramide dite de Kheops,
# La cathédrale de Chartres.

Quelques données ...

A Stonehenge, la circonférence du cercle des trous dit d’Aubrey contient des fosses remplies de craie, régulièrement réparties et espacées. Elles sont au nombre de 56.

La hauteur d’origine de la Grande Pyramide était de 280 coudées royales de 0,5236m. Soit une hauteur de 280 x 0,5236 = 146,608 m. Soit 56 phi au carré

Pour un degré du parallèle de Chartres estimé à 73,687... km., la surface du cercle de ce parallèle vaut 56 millions de km. carrés. Simples coïncidences ?

Continuons les comparaisons :

# A Stonehenge, la distance qui sépare la Heelstone du centre des cercles concentriques de mégalithes est de 77,77 mètres. Au solstice d’été, le soleil se lève selon cette direction.


# L’angle au sommet de la Grande Pyramide est de 77° 7’ 7". Il pointe vers le soleil.


# L’écartement entre les deux tours de la chapelle dite saint Piat de la cathédrale de Chartres est de 7,777 mètres. Les deux tours regardent le soleil levant. Au-delà de la précision des mesures, un nombre apparaît déjà : le nombre sept des sept couleurs de la lumière. Si, après avoir mesuré l'écartement des deux tours de la chapelle saint Piat, nous en mesurons l’intérieur, nous trouvons 3,4 m. pour le diamètre intérieur, et 1,1 m. pour l'épaisseur du mur. Soit un diamètre total extérieur de 3,4 + 1,1 + 1,1 = 5,6 mètres.

Alors, compte tenu de l’alignement de ces deux tours sur le plan général au sol de la cathédrale (la tour nord est centré sur l’axe de symétrie), nous en déduisons la demi largeur de la nef : 2,8 + 7,777 + 5,6 = 16,177 mètres. Soit 16,18 ; c’est-à-dire le nombre "phi". La largeur de la nef (bas-côtés compris) est donc égale à vingt "phi" D’autres nombres communs apparaissent à la lecture du plan de ces trois monuments. Mais le plus évident, est que ces nombres ne sont lisibles que grâce à la connaissance de l’étalon de mesure commun aux trois, à savoir ce que nous appelons aujourd’hui le mètre. Ce qui signifie que les constructeurs de ces trois monuments, éloignés dans le temps et l’espace, avaient la même connaissance des mêmes lois, des mêmes nombres, et de la même unité de mesure : le mètre.

Le fond du puits préceltique de la crypte de la cathédrale de Chartres est un carré parfait, orienté selon les quatre points cardinaux, de côté un mètre. Puits qui fut entièrement comblé et caché vers le milieu du XVIIème siècle. En 1633, Galilée se rétracte devant l’Inquisition...

Découverte de la croix

Découverte en 1989 dans un dépôt de ferrailles de Basse Marche, elle est en fer massif, de poids 1,5 kg. Sa géométrie de construction est la suivante :

# 1 L’origine est un carré de côté cinq unité. Cette figure géométrique renvoie au très ancien carré magique SATOR, dont des exemplaires datant d'avant l’ère chrétienne sont connus. (Ex : Villa des Mystères à Pompéi) A l’époque de construction de la Grande Pyramide, l’unité de mesure était la coudée royale de 0,5236 m., subdivisée en sept palmes de 7,48 cm. Chaque palme divisée en quatre doigts de 1,87 cm. Pour la construction de la croix, le forgeron a pris comme mesure du côté du carré cinq palmes de 7,48 cm. Le côté du carré vaut alors 5 x 7,48 = 37,4 cm. On remarque que 37,4 est la septième partie de phi2. ( "phi"2 / 7 = 2,618 / 7 = 0,374 )

# 2 Puis une rotation (le ROTAS du carré SATOR) du quadrillage sur lui- même de 45° (un huitième de tour) fait apparaître une figure bien connue en Egypte antique, et encore de nos jours. Apparaît aussi la figure de l’octogone. C’est sur cette géométrie que seront bâties les colonnes de la cathédrale ; soit rondes à colonnettes octogones, soit octogones à colonnettes rondes. Soit, pour une raison précise, seulement cylindrique. La prédilection des templiers pour l’octogone est bien connue.

# 3 Pour délimiter les extrémités de la croix, un cercle est tracé, fonction du nombre d’Or. Si l’on désigne par a la longueur du petit carré de base (une palme), le rayon du cercle circonscrit à la croix est égal à 3/2 phi x a. Soit 3/2 x 1,618 x 7,48 = 18,153 cm. Les colonnes de la cathédrale, soit octogones cantonnés de colonnettes rondes soit rondes cantonnées de colonnettes octogones sont bâties sur ce plan de coupe. Le fût des colonnes est sur le premier cercle (circonscrit à la croix) ; le deuxième cercle, circonscrit aux deux carrés, circonscrit les colonnettes. Il est à noter que les colonnes, les rosaces et le choeur de la cathédrale de Chartres sont construits sur ce principe.

# 4 La croix apparaît. Le cercle circonscrit au carré central de trois unités permet le percement des quatre trous des quatre extrémités. Le cercle de périmètre un mètre passe par ces quatre trous. La croix "porte" le mètre. Si l’on se reporte à la figure précédente, en ce qui concerne les colonnes de la cathédrale : L’unité de base du quadrillage vaut 1/3 de mètre. Le fût des colonnes mesure 1,618 m. de diamètre ("phi"), le diamètre extérieur 2,357 m. Le carré interne (ci-contre en rouge), véritable âme de la colonne, est le carré de un mètre de côté et de surface.

Si on examine la croix, on constate au croisement des branches, la présence d’un gros rivet tronconique. Mais ce rivet n’est pas situé exactement au centre du croisement. Il est légèrement excentré sur une des branches, elle-même porteuse de deux chanfreins juste avant le triangle de l'extrémité. Ceci permet donc "d’orienter" la croix, excentration du rivet vers le haut (le nord). Sur la bordure extrême de la branche ouest se situe un signe gravé dans le fer, perpendiculaire à l’arête, en forme de "Y". Ce signe (hiéroglyphe), mesure sept mm. de long, et divise l’arête selon le nombre d’Or. Pour les anciens égyptiens, ce hiéroglyphe (dont un exemplaire en métal fut trouvé intact dans le sarcophage de Toutankhamon) confère à l'objet sur lequel il est apposé, le pouvoir de voyager à travers le temps et l’espace, afin de retrouver son destinataire.

L’excentration du rivet central guide vers l’angle de un septième de circonférence, et permet la construction d’une étoile à sept branches sur la croix :

Il s’agit de la représentation géométrique de la nature subtile et vibratoire de la lumière. Les deux cercles ainsi obtenus (circonscrit à la croix et circonscrit à l’étoile à sept branches) représentent le phénomène interférentiel des émissions d’ondes. (noeuds et ventres). On remarque que ces deux cercles ne sont reliés entre eux, sur le plan horizontal, que par un seul point, situé en face l’extrémité ouest de la croix. C’est sur ce Principe qu’est bâtie l’abside de Chartres. La lumière anime la matière.

Cette croix date du dernier quart du XIIème siècle et a été forgée à cette époque très probablement en la commanderie templière de Paulhac, en Creuse.



La chapelle de l’ancienne commanderie templière de Paulhac



De l’ancienne commanderie templière de Paulhac, en Creuse, il ne reste plus que la chapelle dite de saint Jean et son satellite, la chapelle dite de saint Fiacre. Elles sont classées sur la liste des Monuments Historiques par arrêté du 19 février 1938.

Il y a, à l’intérieur de la chapelle saint Jean, des fresques anciennes (découvertes depuis 1984).Parmi ces fresques, il y a officiellement des "croix de consécration". Une en particulier, se situe sur le mur de chevet. Il est facile d’y discerner un tracé géométrique simple sous les décors floraux (et les replis de robe d’un énigmatique personnage féminin) :



 

La croix décrite dans le premier temps entre très précisément dans cette "croix de consécration" peinte à fresque sur le mur de chevet de la chapelle saint jean de l’ancienne commanderie templière de Paulhac. Lorsque l’on tient sur le mur la croix en fer, appliquée exactement sur la croix "de consécration", et que l’on se retourne, on constate qu’un visage en pierre, élément d’une trilogie de console de colonnettes, regarde très précisément cette "croix de consécration". Et seulement sous cet angle particulier. Vu sous un autre angle, le visage n’est plus le même. Il s’agit du Maître constructeur de Chartres :

Une telle affirmation peut paraître fantaisiste, voire farfelue, aux yeux d’historiens d’aujourd’hui. Il faut donc admettre comme hypothèse l’existence dans des temps reculés, de sciences différentes de celles connues de nos jours. Il aurait été certainement très difficile d’expliquer à un homme du Moyen Âge la télévision, l’automobile, l’ordinateur et autres téléphones portables. Objets qui nous sont pourtant familiers. Mais il existe cependant un fil d’Ariane qui relie la commanderie de Paulhac à la cathédrale de Chartres.



La rose nord de Chartres, application concrète du principe de la croix

 

Le roi Abia indique le point de rencontre de l’étoile à sept branches et de l’étoile à six branches. Etoile à six branches construite sur le cercle circonscrit à la croix. L’étoile à sept branches se construit grâce à l’excentration du rivet central, sur le cercle de même diamètre, mais excentré. C'est le "point de rencontre" du visible et de l’invisible ; de la lumière et de la matière. L’étoile à 6 branches divise la circonférence de diamètre unité en "pi" / 6 = 0,5236. L’étoile à sept branches divise la même circonférence en "pi" / 7 = 0,4488. La différence "pi"/6 - "pi" / 7 = 0,0748 = une palme. (pour "pi" = 3,1416)



 

L’étoile à neuf branches, indiquée par les chanfreins de la branche nord.

Les cartouches des noms des douze rois de Juda, de par leurs différentes hauteurs à l’intérieur de chaque carré unité (de 1 m.), fixent la géométrie de construction de la croix. Un ancien égyptien aurait dit : "Douze hommes royaux gouvernent le Ciel"

 

© Pierre Dupuis. Tous droits réservés


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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 21:01

Alors la véritable histoire des Templiers... où se trouve-t-elle ? Elle est, en partie là, dans leur alliance avec les Johannites qui révélèrent à Hugues de Payens l'histoire de Ieschoua telle que décrite dans le Talmud... à savoir que son vrai père se nommait Pandira ou Panther... qu'il abusa de Mirjam... fut adopté par le rabbin Joseph... mais derrière l'histoire des Templiers se cache aussi ce qu'ils ambitionnaient... rebâtir le Temple de Salomon, déplacer l'Eglise en Orient... nous vous laissons découvrir...

 

 Les Templiers

par Eliphas Levi

Tiré de son ouvrage Histoire de la Magie écrit en 1880

Vous pouvez le lire en entier et le télécharger ICI...

 

Les sociétés de l'ancien monde avaient péri par l'égoïsme matérialiste des castes qui, en s'immobilisant et en parquant les multitudes dans une réprobation sans espérance, avaient privé le pouvoir captif entre les mains d'un petit nombre d'élus de ce mouvement circulatoire qui est le principe du progrès, du mouvement et de la vie.

Un pouvoir sans antagonisme, sans concurrence, et par conséquent sans contrôle, avaient été funestes aux royautés sacerdotales ; les républiques, d'une autre part, avaient péri par le conflit des libertés qui, en l'absence de tout devoir hierarchiquement et fortement sanctionné, ne sont plus bientôt qu'autant de tyrannies rivales les unes des autres. Pour trouver un milieu stable entre ces deux abîmes, l'idée des hiérophantes chrétiens avait été de créer une société vouée à l'abnégation par des voeux solennels, protégés par des règlements sévères, qui se recruterait par l'initiation, et qui, seule dépositaire des grands secrets religieux et sociaux, ferait des rois et des pontifes sans s'exposer elle-même aux corruptions de la puissance. C'était là le secret de ce royaume de Jésus-Christ qui sans être de ce monde en gouvernerait toutes les grandeurs.

Cette idée présida à la fondation des grands ordres religieux, si souvent en guerre avec les autorités séculières, soit ecclésiastiques, soit civiles ; sa réalisation fut aussi le rêve des sectes dissidentes de gnostiques ou d'illuminés qui prétendaient rattacher leur foi à la tradition primitive du christianisme de saint Jean. Elle devint enfin une menace pour l'Eglise et pour la société quand un ordre riche et dissolu, initié aux mystérieuses doctrines de la kabbale, parut disposé à tourner contre l'autorité légitime les principes conservateurs de la hierarchie, et menaça le monde entier d'une immense révolution.

Les Templiers, dont l'histoire est si mal connue, furent ces conspirateurs terribles, et il est temps de révéler enfin le secret de leur chute, pour absoudre la mémoire de Clément V et de Philippe le Bel.

En 1118, neufs chevaliers croisés en Orient, du nombre desquels étaient Geoffroy de Saint-Omer et Hugues de Payen, se consacrèrent à la religion et prêtèrent serment entre les mains du patriarche de Constantinople, siège toujours secrètement ou publiquement hostile à celui de Rome depuis Photius. Le but avoué des Templiers était de protéger les chrétiens qui venaient visiter les saints lieux ; leur but secret était la reconstruction du temple de Salomon sur le modèle prophétisé par Ezechiel.

Cette reconstruction, formellement prédite par les mystiques judaïsants des  premiers siècles, était devenue le rêve secret des  patriarches d'Orient. Le temple de Salomon rebâti et consacré au culte catholique devenait, en effet, la métropole de l'univers. L'Orient l'emportait sur l'Occident, et les patriarches de Constantinople s'emparaient de la papauté.

Les historiens, pour expliquer le nom de templiers donné à cet ordre militaire, prétendent que Baudoin II, roi de Jérusalem, leur avait donné une maison située près du temple de Salomon. Mais ils commettent là un énorme anachronisme, puisqu'à cette époque non seulement le temple de Salomon n'existait plus, mais il ne restait pas pierre sur pierre du second temple bâti par Zorobabel sur les ruines du premier, et il eut été difficile d'en indiquer précisément la place.

Il faut en conclure que la maison donnée aux templiers par Baudoin était située non près du temple de Salomon, mais près du terrain sur lequel ces missionnaires secrets et armés du patriarche d'Orient avaient intention de le rebâtir.

Les templiers avaient pris pour leur modèle, dans la Bible, les maçons guerriers de Zorababel, qui travaillaient en tenant l'épée d'un main et la truelle de l'autre. C'est pour cela que l'épée et la truelle furent les insignes des templiers, qui plus tard, comme on le verra, se cachèrent sous le nom de frères maçons. La truelle des templiers est quadruple et les lames triangulaires en sont disposées en forme de croix, ce qui compose un pantacle kabbalistique connu sous le nom de croix d'Orient.

La pensée secrète d'Hugues de Payens, en fondant son ordre, n'avait pas été précisément de servir l'ambition des patriarches de Constantinople. Il existait à cette époque en Orient une secte de chrétiens johannites, qui se prétendaient seuls initiés aux vrais mystères de la religion du Sauveur. Ils prétendaient connaître l'histoire véritable de Jésus-Christ, et, adoptant en partie les traditions juives et les récits du Talmud, ils prétendaient que les faits racontés dans les Evangiles ne sont que des allégories dont saint Jean donne la clef en disant "qu'on pourrait remplir le monde des livres qu'on écrirait sur les paroles et les actes de Jésus-Christ ;" paroles qui, suivant eux, ne serait qu'une ridicule exagération, s'il ne s'agissait, en effet, d'une allégorie et d'une légende qu'on peut varier et prolonger à l'infini.

Pour ce qui est des faits historiques et réels, voici ce que les johannites racontaient :

Une jeune fille de Nazareth, nommée Mirjam, fiancée à un jeune homme de sa tribu, nommé Jochanan, fut surprise par un certain Pandira, ou Panther, qui abusa d'elle par la force après s'être introduit dans sa chambre sous les habits et sous le nom de son fiancé. Jochanan, connaissant son malheur, la quitta sans la compromettre, puisqu'en effet, elle était innocente, et la jeune fille accoucha d'un fils qui fut nommé Josuah ou Jésus.

Cet enfant fut adopté par un rabbin du nom de Joseph qui l'emmena avec lui en Egypte ; là, il fut initié aux sciences secrètes, et les prêtres d'Osiris, reconnaissant en lui la véritable incarnation d'Horus promise depuis longtemps aux adeptes, le consacrèrent souverain pontife de la religion universelle.

Josuah et Joseph revinrent en Judée où la science et la vertu du jeune homme ne tardèrent pas à exciter l'envie et la haine des prêtres, qui lui reprochèrent un jour publiquement l'illégitimité de sa naissance. Josuah, qui aimait et vénérait sa mère, interrogea son maître et apprit toute l'histoire du crime de Pandira et des malheurs de Mirjam. Son premier mouvement fut de la renier publiquement en lui disant au milieu d'un festin de noces : "Femme qu'y-a-t-il de commun entre vous et moi ?" Mais ensuite pensant qu'une pauvre femme ne doit pas être punie d'avoir souffert ce qu'elle ne pouvait empêcher, il s'écria : "Ma mère n'a point péché, elle n'a point perdu son innocence ; elle est vierge, et cependant elle est mère ; qu'un double honneur lui soit rendu ! Quant à moi, je n'ai point de père sur la terre. Je suis le fils de Dieu et de l'humanité !"

Nous ne pousserons pas plus loin cette fiction affligeante pour des coeurs chrétiens ; qu'il nous suffise de dire que les johannites allaient jusqu'à faire saint Jean l'Evangéliste responsable de cette prétendue tradition et qu'ils attribuaient à cet apôtre la fondation de cette Eglise secrète.

Les grands pontifes de cette secte prenaient le titre de Christ et prétendaient se succéder depuis saint Jean par une transmission de pouvoirs non interrompue. Celui qui se parait, à l'époque de la fondation de l'ordre du temple, de ces privilèges imaginaires se nommait Théoclet ; il connut Hugues de Payens, il l'initia aux mystères et aux espérances de sa prétendue Eglise ; il le séduisit par des idées de souverain sacerdoce et de suprême royauté, il le désigna enfin pour son successeur.

Ainsi l'ordre des chevaliers du temple fut entachée dès son origine de schisme et de conspiration contreles rois.

Ces tendances furent enveloppées d'un profond mystère et l'ordre faisait profession extérieure de la plus parfaite orthodoxie. Les chefs seulement savaient où ils voulaient aller ; le reste les suivait sans défiance.

Acquérir de l'influence et des richesses, puis intriguer, et au besoin combattre pour établir le dogme johannite, tels étaient le but et les moyens proposés aux frères initiés. "Voyez, leur disait-on, la papauté et les monarchies rivales se marchander aujourd'hui, s'acheter, se corrompre, et demain peut-être s'entre-détruire. Tout cela sera l'héritage du temple ; le monde nous demandera bientôt des souverains et des pontifes. Nous ferons l'équilibre de l'univers, et nous serons les arbitres des maîtres du monde."

Les templiers avaient deux doctrines, une cachée et réservée aux maîtres, c'était celle du johannisme ; l'autre publique, c'était la doctrine catholique romaine. Ils trompaient ainsi les adversaires qu'ils aspiraient à supplanter. Le johannisme des adeptes était la kabbale des gnostiques, dégénérée bientôt en un panthéisme mystique poussé jusqu'à l'idôlatrie de la nature et la haine de tout dogme révélé. Pour mieux réussir et se faire des partisans, ils caressaient les regrets des cultes déchus et les espérances des cultes nouveaux, en promettant à tous la liberté de conscience et une nouvelle orthodoxie qui serait la synthèse de toutes les croyances persécutées. Il en vinrent ainsi jusqu'à reconnaître le symbolisme panthéistique des grands maîtres en magie noire, et, pour mieux se détacher de l'obéissance à la religion qui d'avance les condamnait, ils rendirent les honneurs divins à l'idole monstrueuse du Baphomet, comme jadis les tribus dissidentes avaient adoré les veaux d'or de Dan et de Béthel.

Des monuments récemment découverts, et des documents précieux qui remontent au XIIIe siècle, prouvent d'une manière plus que suffisante tout ce que nous venons d'avancer. D'autres preuves encore sont cachées dans les annales et sous les symboles de la maçonnerie occulte.

Frappé de mort dans son principe même, et anarchique parce qu'il était dissident, l'ordre des chevaliers du Temple avait conçu une grande oeuvre qu'il était incapable d'exécuter, parce qu'il ne connaissait ni l'humilité ni l'abnégation personnelle. D'ailleurs les templiers étant pour la plupart sans instruction, et capables seulement de bien manier l'épée, n'avaient rien de ce qu'il fallait pour gouverner et enchaîner au besoin cette reine du monde qui s'appelle l'opinion. Hugues de Payens n'avait pas eu la profondeur de vues qui distingua plus tard un militaire fondateur aussi d'une milice formidable aux rois. Les Templiers étaient des jésuites mal réussis.

Leur mot d'ordre était de devenir riche pour acheter le monde. Ils le devinrent en effet, et en 1312 ils possédaient en Europe seulement plus de 9000 seigneuries. La richesse fut leur écueil ; ils devinrent insolents et laissèrent percer leur dédain pour les institutions religieuses et sociales qu'ils aspiraient à renverser. On connait le mot de Richard Coeur de Lion à qui un ecclesiastique, à qui il permettait une grande familiarité, ayant dit : "Sire, vous avez trois filles qui vous coûtent cher et dont il serait bien avantageux de vous défaire : ce sont l'ambition, l'avarice et la luxure." "Vraiment ! dit le roi : eh bien ! marions-les. Je donne l'ambition aux templiers, l'avarice aux moines et la luxure aux evêques. Je suis sûr d'avance du consentement des parties."

L'ambition des templiers leur fut fatale ; on devinait trop leur projet et on les  prévint. Le pape Clément V et le roi Philippe le Bel donnèrent un signal à l'Europe et les templiers, enveloppés pour ainsi dire dans un immense coup de filet, furent pris, désarmés, et jetés en prison. Jamais coup d'Etat ne s'était accompli avec un ensemble plus formidable. Le monde entier fut frappé de stupeur, et l'on attendit les révélations étranges d'un procès qui devait avoir tant de retentissement à travers les âges.

Il était impossible de dérouler devant le peuple le plan de la conspiration des templiers ; c'eut été initier la multitude au secret des maîtres. On eût recours à l'accusation de magie, et il se trouva des dénonciateurs et des témoins. Les templiers, à leur réception, crachaient sur le Christ, reniaient Dieu, donnaient au grand maître des baisers obscènes, adoraient un tête de cuivre aux yeux d'escarboucle, conversaient avec un grand chat noir et s'accouplaient avec des diablesses. Voilà ce qu'on ne craignit pas de porter sérieusement sur leur acte d'accusation. On sait la fin de ce drame et comment Jacques de Molai et ses compagnons périrent dans les flammes ; mais avant de mourir, le chef du Temple institua et organisa la "maçonnerie occulte". Du fond de sa prison, le grand maître créa quatre loges métropolitaines, à Naples pour l'Orient, à Edimbourg pour l'Occident, à Stockolm pour le Nord et à Paris pour le midi. Le pape et le roi périrent bientôt d'une façon étrange et soudaine. Squin de Florian, le principal dénonciateur de l'Ordre, mourut assassiné. En brisant l'épée des templiers, on en avait fait un poignard, et leurs truelles proscrites ne maçonnaient plus que des tombeaux.

Laissons-les maintenant disparaître dans les ténèbres où ils se cachent en y tramant leur vengeance. Quand viendra la grande révolution, nous les verrons reparaître et nous les reconnaîtrons à leurs signes et à leurs oeuvres.

 Posté par Adriana Evangelizt

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 19:47

Les Templiers, chevaliers honnis du Christ

 

Par Anne Bernet





Force défensive du Royaume latin de Jérusalem au XIIe siècle, l'Ordre constitué de moines guerriers dérange par sa puissance. Son mysticisme et ses codes vont inexorablement le conduire à sa perte.

Voué depuis son adolescence, comme tout autre noble, au service des armes, Hugues de Payns est ahuri de ce qu'il découvre au Royaume latin de Jérusalem. En effet, passée l'émotion déclenchée par la première croisade et la prise de Jérusalem, en 1099, l'Occident s'est désintéressé de la question d'Orient et la majorité de ceux qui avaient pris la croix a regagné l'Europe. Lorsque Godefroi de Bouillon, premier souverain du nouvel Etat, s'éteint en juillet 1100, il ne dispose plus que de trois cents chevaliers, dispersés des contreforts du Liban aux abords du Sinaï, et de la Méditerranée au Jourdain ; autant dire que le Royaume latin n'a pas d'armée... Situation intenable si l'on songe qu'il est entouré de puissances musulmanes désireuses de rejeter les chrétiens à la mer et que, à l'intérieur même de ses frontières, règne un brigandage prenant pour cible les pèlerins. Ni le comte de Boulogne, frère de Godefroi, qui a ceint la couronne sous le nom de Baudouin Ier, ni son cousin, le comte du Bourg, Baudouin II, ne sont parvenus, en vingt ans, à améliorer la situation. Au cours d'une partie de chasse, Baudouin II a même été enlevé par des Bédouins et libéré seulement contre rançon !

Tout cela, Payns s'en insurge. Puisqu'il n'a laissé en France ni famille ni terres, pourquoi ne pas rester en Palestine et y mettre sur pied une force d'intervention permanente, à la fois gendarmerie chargée de la sécurité des routes et corps d'armée à la disposition immédiate du roi ? Cette idée, il s'en ouvre à un autre pèlerin, Geoffroy de Saint-Omer, qui accepte de lui prêter son concours. Sept autres chevaliers français, mis dans le secret, les rejoignent.

Rien d'original, à un détail près, et non des moindres : à cette mission militaire, ces hommes veulent donner un caractère religieux. Ceux qui se donnent le nom de Pauvres Chevaliers du Christ, se font moines, sans renoncer au métier des armes, ce qui paraît quasi inconciliable. Vocation inédite, paradoxale, mais qui, son succès le démontrera, correspond à la plus haute expression de la spiritualité chevaleresque et aux aspirations de toute une jeunesse. Parce que Payns et ses nombreux compagnons sont utiles et dévoués, Baudouin II passe sur l'irrégularité de leur situation, laissant aux autorités ecclésiastiques le soin de trancher, et les installe dans une dépendance du palais, sur l'esplanade du Temple. De cet établissement, qui restera leur maison mère, ils tiennent leur nom de chevaliers du Temple, ou Templiers. Les arrivées du très puissant comte de Champagne, Hugues, et d'André de Montbard, oncle maternel de Bernard de Fontaine, abbé de Clairvaux, unanimement tenu pour un saint, apportent à l'Ordre les appuis dont il a besoin afin d'obtenir les autorisations ecclésiales nécessaires. Bernard est chargé de rédiger une règle définitive, plus conforme aux habitudes monastiques, en se référant à celle de saint Benoît.

A la demande de Payns, pris de scrupules théologiques, l'abbé de Clairvaux apporte une justification aux buts de l'Ordre, à cette vie de moines guerriers qui choque. Selon lui, cela est tolérable en raison du statut singulier de la Terre sainte, propriété directe du Christ, à ce titre défendable uniquement par une milice sainte, étrangère aux intérêts temporels. Néanmoins, malgré cette haute caution, l'ordre du Temple reste en marge de l'Eglise et de la société, choix qui, à terme, entraînera sa perte, dans un tumulte d'accusations abracadabrantes.

Pourtant, au long du XIIe et du XIIIe siècle, les vocations abondent dans les commanderies de l'Ordre. Ce succès, s'ajoutant à la gloire et à l'argent qui afflue, fait des jaloux parmi les politiques et les religieux. Les Templiers, par essence, sont à part, et cela est impardonnable. Ne constituent-ils pas, eux qui possèdent des armes et de l'or, une puissance avec ses propres règles ? Déjà, l'accusation prend forme qui assimilera l'Ordre à une société secrète, hérétique, apostate, très éloignée de son image publique et des valeurs professées. Or, toute société secrète possède ses modes de recrutement et ses rituels initiatiques. Ceux que la malveillance prêtera plus tard aux Templiers paraîtront effroyables. Rien, toutefois, dans les documents ni dans les faits, ne permet d'accorder le moindre crédit à ces affabulations. La réception dans l'Ordre obéit à un rituel parfaitement pensé et codifié où rien ne laisse place à des interprétations douteuses.

A la différence de la majorité des ordres monastiques, les Templiers n'admettent pas d'oblats, c'est-à-dire d'enfants ou d'adolescents donnés au monastère par leurs parents. Choix compréhensible : les Pauvres Chevaliers du Christ sont des combattants, qui, à leur entrée, doivent posséder une solide formation militaire, puisque tous sont adoubés. Ils ne deviennent pas chevaliers en entrant au Temple, ils le sont déjà. La plupart appartiennent à la noblesse, grande ou petite, riche ou pauvre, l'Ordre n'est pas soucieux de ce genre de détail, recevant aussi bien des princes prêts à lui abandonner un royaume et des hobereaux sans le sou. Toutefois, s'il faut être noble pour être chevalier du Temple, l'Ordre admet aussi des roturiers qui servent comme sergents, prêtres ou frères de métier, ces derniers, équivalents des convers, sont en charge des tâches domestiques ; au Temple, outre l'intendance de la maison, ménage et cuisine, ils assurent les soins aux chevaux de combat, l'entretien des armes, s'occupent de la sellerie, de la bourrellerie, de la maréchalerie et de l'armurerie.

Ici ni la fortune ni la naissance ne comptent, mais la volonté de servir. Ce n'est en rien la logique d'un mouvement en quête de pouvoir, de fonds et d'influences qui chercherait à recruter, de préférence parmi les gens « utiles ». D'ailleurs, hormis les plus hauts dignitaires de l'Ordre, qui retrouvent leur identité civile pour tenir leur place sur la scène politique et diplomatique, les Templiers vivent, servent et meurent dans l'anonymat de leur profession religieuse. Ce n'est qu'au moment de leur procès, que plusieurs centaines de ces hommes dévoileront leur nom.

L'Ordre peut aussi admettre des « frères de charité », qui servent pour une période déterminée sans prononcer de voeux, le plus souvent parce qu'ils sont mariés. On prévoit alors des compensations pour leurs femmes et leurs enfants s'ils meurent au cours de ce service.

Tout cela est loin de l'élitisme et de la cooptation que l'on imagine. D'ailleurs, l'Ordre a pour principe de ne jamais solliciter les vocations. Les postulants doivent même être mis en garde contre les illusions qu'ils pourraient se faire sur la vie des Pauvres Chevaliers : elle est rude, pénible, dangereuse et il est charitable de les en détourner quand il est encore temps.

Si l'impétrant ne se laisse pas décourager, on le renvoie à la commanderie la plus proche de son lieu de naissance ; c'est là seulement qu'il pourra demander son admission, faire sa probation et recevoir sa formation avant d'être éventuellement envoyé en Terre sainte. Les commanderies sont nombreuses en France et en Europe, de sorte que les jeunes gens n'ont pas de mal à en trouver une non loin de chez eux. Bien sûr, les supérieurs concernés sont tenus à une discrète enquête de personnalité, afin de s'assurer que le postulant appartient à une famille honorable, frappée d'aucun scandale, et qu'il ne cache ni tare ni situation (fiançailles ou mariage) qui causerait des problèmes. Le Templier doit être libre de tout lien ; le Temple n'est pas un refuge pour aventuriers ou pour des hommes désireux d'aller refaire leur vie à l'étranger. Les supérieurs en avertissent l'impétrant à maintes reprises, le prévenant qu'en cas de telles dissimulations il serait sévèrement puni, chassé de l'Ordre (on dit « perdre la maison »), et rendu à sa femme, sa fiancée, son monastère, son créancier ou son maître. Le service de Dieu, tel que le Temple le conçoit, est exclusif, jusqu'à la mort, et l'engagement, terriblement sérieux, ne saurait tolérer d'autre motif qu'un désir absolu de vivre et mourir pour le Christ. Dûment mis devant ses responsabilités, le candidat est soumis à une période d'attente, correspondant à un premier examen de son dossier ; s'il est accepté, on l'appellera au moment du passage à la commanderie des frères visiteurs, inspecteurs chargés de s'assurer que tout fonctionne bien dans les maisons de l'Ordre. Ces étapes visent à solenniser l'entrée officielle du jeune homme dans la communauté.

Le postulant loge à la commanderie, mais toujours dans la maison des hôtes, non dans le dortoir des frères. Pendant ce temps, le maître réunit la communauté à la chapelle et demande si quelqu'un connaît un empêchement à la réception du nouveau venu. Si personne n'émet de réserves, deux des frères les plus anciens vont le trouver dans sa chambre pour l'informer qu'il est accepté, lui exposer les duretés de la vie qu'il élit, et lui rappeler qu'il est encore libre de renoncer sans honte.

A aucun moment on ne lui remet le texte de la règle, et beaucoup en déduiront plus tard qu'elle contenait des articles à cacher. En fait, seuls quelques hauts dignitaires la possèdent, les autres étant tenus de la savoir par coeur. La raison en est double : éviter qu'elle ne tombe aux mains de l'ennemi en cas de capture et qu'elle ne soit divulguée hors de l'Ordre. En effet, la règle expose par le menu, en se fondant sur des exemples réels, les cas de renvoi et les punitions. Les Templiers, pas plus que n'importe quel autre ordre religieux, n'ont envie de publier qu'il s'en trouve parmi eux d'indignes ayant manqué à leurs voeux. Ce ne sont pas des secrets qu'ils protègent, mais la réputation de l'Ordre. En outre, la règle expose aussi les pénitences et les peines quotidiennes, sévères... Mal comprises, elles sont susceptibles de détourner des vocations.

Les frères déclament alors au postulant ce qui l'attend : renoncement au monde, obéissance, peine, fatigue, perte des plus douces affections car il ne pourra plus jamais approcher une femme, fût-elle sa mère ou sa soeur ; il ne chassera plus, ne s'adonnera plus aux échecs ou aux dés, ne regardera plus de jongleurs, ne possédera plus rien en propre, ne connaîtra plus les loisirs, n'aura plus le droit d'aller se promener à cheval, de passer la nuit hors la maison, même pour participer à une veillée de prières. En résumé, le frère « sera serf et esclave de la maison ». S'il persévère dans son choix, le postulant est appelé devant le chapitre, et renouvelle, à genoux, sa demande d'être participant des « bienfaits de la maison ».

Une fois le nouveau venu admis, le commandeur prend le grand manteau de l'Ordre, privilège des profès, blanc frappé à l'épaule et sur la poitrine de la croix rouge, à laquelle les Templiers témoignent un profond respect, et en revêt le jeune moine tandis que les frères entonnent un psaume : « Qu'il est bon, qu'il est agréable pour des frères d'habiter tous ensemble », traditionnel lors des prises d'habit, auquel l'on cherchera plus tard, contre toute évidence, des sens cachés, de préférence obscènes. Suivent une oraison au Saint-Esprit et un Notre père. Puis le commandeur donne au frère un baiser sur la bouche, ce qui n'est pas, comme le prétendront certains, une invitation à des relations homosexuelles, mais le baiser du suzerain au vassal, rituel chevaleresque partout pratiqué sans penser à mal, au point que le roi ou le seigneur ne voit rien de gênant à baiser ainsi la bouche d'une femme, pour peu qu'elle tienne un fief de sa mouvance.

Pas de place, évidemment, dans ce rituel codifié, centré sur une double dévotion christique et mariale, pour une adoration de la mystérieuse idole Baphomet, dont il sera fait état dans des aveux extorqués sous la torture... Il ne peut non plus s'agir d'un rituel islamique, qui ferait des Templiers des crypto-musulmans vénérant Mahomet sous une appellation déformée. La meilleure preuve étant, outre la stupeur qui serait celle du nouveau profès, et son refus certain, qu'il n'est exemple de Templier ayant abjuré le christianisme pour l'islam, serait-ce pour sauver sa vie. La cérémonie terminée est suivie d'une initiation aux usages de l'Ordre.

Désormais, le jeune homme est Templier, membre de la communauté et fier de l'être. Tout est prévu pour resserrer les liens et les sentiments d'appartenance, à commencer par l'habit, véritable uniforme qui retranche les chevaliers du reste du monde et les en distingue, particulièrement sur les champs de bataille où l'apparition des « échelles » (escadrons) du Temple, en manteaux blancs frappés de la croix rouge, le gonfanon baussant noir et blanc de l'Ordre, flottant au vent, provoque toujours le même soulagement chez les chrétiens, et la même inquiétude chez les musulmans.

Cette union se vit aussi au rythme des offices canoniques, même si, en raison de la rudesse et des contraintes de la vie militaire, les Templiers les observent avec un peu moins de scrupules que les ordres contemplatifs, ayant besoin de préserver leurs forces. Elle se vit dans le quotidien communautaire, au dortoir, où la lumière n'est jamais éteinte afin d'écarter toute occasion de rapprochements illicites, comme au réfectoire, où, longtemps, les frères mangeront à deux dans la même écuelle, par humilité et charité. Elle se vit même dans « le suave parler », cette obligation de courtoisie et de bonté dans les rapports avec les autres, entre Templiers ou en dehors du monastère. Il s'agit d'une habile façon d'obliger des hommes, dotés souvent d'un naturel plutôt rude et violent, à s'amender, s'adoucir, et qui s'applique même aux esclaves et aux animaux, qu'il serait également scandaleux de brutaliser.

Cette fierté d'être ce qu'ils sont conduit-elle à un repli identitaire commode pour dissimuler des dérives invisibles de l'extérieur ? On le prétendra en se référant à deux usages : l'interdiction de se confesser à d'autres que les chapelains de l'Ordre, et le strict secret des chapitres. Là encore, les allégations ne résistent pas à l'examen. Certes, il est jugé préférable, toujours dans un souci de bon renom de l'Ordre, et sachant que tous les prêtres de l'époque ne respectent pas le secret de la confession, de s'en tenir aux confesseurs templiers ; il en est de même chez les bénédictins ou d'autres ordres. Mais, en cas de besoin, le Templier malade, blessé, isolé, peut s'adresser sans faute à n'importe quel prêtre. Quant au secret des chapitres, il est d'usage dans tous les ordres religieux, par discrétion, pour ne pas risquer des situations de conflit, et, surtout, parce que, chez les Templiers, les chapitres comportent plans et dispositifs militaires qui relèvent d'un évident secret défense. Inutile de chercher plus loin les motifs de leur prudence... Au demeurant, s'il existait le moindre secret compromettant, jamais le Temple ne permettrait aux frères de quitter l'Ordre. Or, il existe des cas où un Templier ne peut demeurer dans la maison et se voit prier de partir.

Le premier, fréquent en Orient, relève d'une mesure sanitaire : c'est l'exclusion des lépreux. L'autre cas relève des manquements graves aux voeux ou à leur invalidité. Celui qui a commis une faute susceptible de lui coûter la perte de la maison - cela va du meurtre d'un chrétien à des rapports coupables avec une femme, des relations trop suivies avec des musulmans au recel d'une somme d'argent malgré le voeu de pauvreté, de l'homosexualité à l'alcoolisme - doit quitter le Temple, mais est tenu d'entrer dans un autre monastère, sauf chez les Hospitaliers de Saint-Jean. A ce titre, les Templiers et les Hospitaliers ont conclu un accord dans lequel est stipulé qu'ils n'accepteront pas les brebis galeuses de l'ordre concurrent.

Société secrète, repère d'initiés ? Non, le Temple n'a été ni l'un ni l'autre. D'ailleurs, les documents innombrables le concernant l'attestent tous, hormis les procès-verbaux décousus d'aveux reçus sous la torture, dont un Templier, se rétractant, dit : « Vous m'auriez fait avouer que j'avais tué Dieu ! » En définitive, le Temple n'a été rien d'autre qu'un ordre religieux dont la singularité n'a cessé de déranger, mais qui demeure comme une des plus étonnantes expériences mystiques et guerrières qui soit...

Sources Historia

Posté par Adriana Evangelizt


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