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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 22:29

7ème et dernière partie des extraits du livre de Jean Prieur où l'on note d'étonnantes ressemblances avec George W. Bush... la lutte du bien contre le mal... tous les deux se réclamant de Jésus... l'un voulut exterminer les Juifs, l'autre c'est aux Musulmans qu'il s'en prend. D'autres similitudes encore... l'incendie du Reischtag et le 11 septembre qui entraînèrent chez l'un et chez l'autre la limitation des libertés civiles... les rapports d'Hitler avec la SDN dont il se retira ressemble assez à Bush et l'ONU... puis l'attaque des pays chez l'un comme chez l'autre... ils ont été tous les deux élus homme de l'année par le Times... bref, on s'arrêtera là mais il se murmure que l'âme d'Hitler serait venu finir le travail... et quand on voit ce qui se passe dans notre monde, effectivement, on ne peut pas dire que c'est vraiment pacifique...

Hitler, médium de Satan



de Jean Prieur

7ème partie

6ème partie

5ème partie

4ème partie

3ème partie

2ème partie

1ère partie

Chapitre VI

Les premières atrocités…





Fin février 1933, une vague d'arrestations submerge l'Allemagne frappant les communistes, les libéraux [par exemple Konrad Adenauer nommé en 1917 maire de Cologne. En 1933, il est arrêté par les nazis. Après la guerre, il fonda le parti démocrate-chrétien. En 1949, il fut un partisan actif de la C.E.E. et de la réconciliation avec la France] les sociaux-démocrates etc… Comme les prisons sont archi-pleines, on crée les premiers camps de concentration. Himmler ouvre le 20 mars, celui de Dachau. Le 29 du même mois, Hitler décrète la peine de mort par pendaison pour les opposants au régime, or, ces opposants étaient nombreux… et courageux. […]
Dès 1933-1934, Rauschning dénonçait, sans pouvoir donner beaucoup de détails, l'existence et l'horreur des camps dont les premières victimes furent ces Allemands antinazis.
- « Les atrocités perpétrées par les S.A. et par les S.S. avec des raffinements de cruauté impensable contre leurs adversaires politiques, faisaient partie d'un plan délibérément établi ; les gardiens qu'on recrutait pour le service des camps de concentration étaient systématiquement choisis dans les bas-fonds et les milieux criminels. »  

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Rauschning était présent le jour où Hitler fut avisé des actes horribles commis à Stettin et dans d'autres villes par les S.A. et les S.S. précités. Il vociféra, hurla, trépigna, frappa du poing sur la table et contre les murs… Ses yeux étaient hagards, sa face cramoisie, ses cheveux en bataille et sa bouche écumante. Il éructait en s'adressant à son entourage :
- « Foutez-moi le camp, traîtres ! »
Puis il se calma, se lissa les cheveux et jeta sur les personnes présentes un regard scrutateur à l'affût de quelque sourire moqueur. Or justement, cette fureur guignolesque avait provoqué chez Rauschning, un fou rire nerveux qu'à force de volonté, il réussit à dissimuler.
Contre qui étaient dirigés ces flots d'insultes et de malédictions ? Contre les auteurs des sévices ? C'était mal le connaître. Les traîtres qu'il venait de fustiger, c'étaient ceux qui lui avaient rapporté « ces histoires ridicules » et qui leur attachaient de l'importance.
Hitler s'arrêta pendant quelques instants, puis il reprit sur son ton habituel :
- « J'interdis qu'on prenne des sanctions ! A la rigueur, je veux bien qu'on punisse un ou deux individus afin d'apaiser ces abrutis de "nationaux-allemands". Mais je ne veux pas qu'on transforme les camps de concentration en pensions de famille. [En France, la princesse Bibesco avait entrepris, dès 1934, une campagne d'information contre les camps. Un jour elle s'écria, découragée : « Finalement, les horreurs des camps profitent aux nazis : c'est tellement abominable que les gens refuse d'y croire… »]



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Voici Heyde qui fit périr 200 000 incurables, handicapés et malades mentaux que l'on allait chercher non seulement dans les cliniques et les hôpitaux, mais aussi dans leurs familles. Toutefois, à la suite d'une intervention des Eglises, il dut mettre fin à ce massacre qui continua cependant sur le plan individuel : à la suite des bombardements qui dévastèrent la ville au début de cette année-là, son fils, un petit garçon de 7 ans, fut pris de convulsions. Elle le conduisit à l'hôpital. Chaque fois qu'elle demandait à le voir, c'était un refus. On lui répondit, sans autre explication :
- « Tout est réglé ! » Tout avait été réglé par une piqûre mortelle…
- « L'extermination systématique des créatures de Dieu, infirmes ou malades, est un crime monstrueux ! » s'écria en chaire, Mgr von Galen, évêque de Münster.
- « Il faut le pendre !… » hurla Himmler quand il apprit cette déclaration.
- « Si nous le pendons, nous allons perdre la Wesphalie » objecta Goebbels.
- « Mettez-le au secret ! » transigea Hitler.
L'évêque y resta jusqu'à la fin de la guerre. En 1946, il y revint pour y mourir…



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Bergier et Pauwels dans leur « Matin des Magiciens »[Editions Gallimard] ont bien résumé la situation :
« Derrière le médium Hitler, non sans doute un seul homme, mais un groupe, un ensemble d'énergies, une centrale magique. Et ce qui nous paraît certain, c'est que Hitler est animé par autre chose que ce qu'il exprime ; par des forces et des doctrines mal coordonnées, mais infiniment plus redoutables que la seule nationale-socialiste. »
L'ensemble d'énergies, la centrale occulte dont parlent les deux autres auteurs ne comptait pas seulement des astrologues, des voyants et des mages noirs, mais aussi des Entités maléfiques de l'astral inférieur venues relancer leurs correspondants : Himmler et Hitler aux noms si curieusement semblables.
Cette colère, cette hargne, cette haine qui grondaient au fond de ces deux êtres ne peuvent s'expliquer que par ces infestations des Méphitophélès de l'espace surgissant pour exiger l'accomplissement d'un pacte d'Enfer.
Maintenant qu'ils ne sont plus de ce monde, on a l'impression qu'ils ont repris du service de l'Autre Côté, qu'ils sont, depuis soixante ans, à la recherche de leurs doublures terrestres. On les voit à l'œuvre dans le monde entier : la torture est devenue, de l'Amérique à l'Iran, une chose banale et universelle, encore banalisée par les films et les téléfilms…


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Extraits…


L'animal préféré de Wotan était le loup. Or, à trois reprises, le quartier général de Hitler se nomma le loup. Au printemps 1940, en Belgique : "La gorge du loup" ; en 1942, à Vinnitza, en Ukraine : "Werwolf" (loup-garou) ; et en Prusse Orientale : "le repaire du loup". [Hitler s'y établit le 22 juin 1941 et y demeura jusqu'au 20 novembre 1944 avec de rares visites à Berlin. La Wolfsschanze se composait de plusieurs chalets en rondins et d'une forteresse souterraine, le tout défendu par d'immenses champs de mines.]

- « Wolf ! » c'est ainsi que ses camarades avaient surnommé le jeune Hitler.



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Le nombre apocalyptique 666 désigne-t-il Hitler ?
Assurément si, comme le fait Robert Ambelain, on transcrit en latin son prénom et son surnom on obtient ceci :
Adolphus (555) - Lupus (60) - Hitler (51) -- 555 + 60 + 51 = 666



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Pie XI, qui n'était pas, comme son successeur, l'homme des compromis et n'avait plus qu'un mois et demi à vivre, poussait un dernier cri d'alarme dans son message de Noël 1938 : « Appelons les choses par leur vrai nom. Je vous dis qu'en Allemagne aujourd'hui une véritable persécution religieuse a cours. Une persécution qui ne recule devant aucune arme : le mensonge, les menaces, la désinformation, et, en dernier recours, la violence physique.

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Quant à dom Aloïs Mager O.S.B., il continuait à dire :
- « Il n'y a aucune définition plus brève, plus précise, plus adaptée à la nature de Hitler que celle-ci : médium de Satan. »

[…]

- Et le doyen de la faculté de théologie de Salzbourg écrivait quelque temps avant sa mort :
- « Il y a une mystique satanique qui pénètre, elle aussi, dans le monde souterrain, non pour le vaincre, mais pour le légitimer, le déifier et se mettre à sa disposition comme médium. »



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– « Je vous étonne, Rauschning ? Ah ! Si l'on avait, pendant toute la guerre, gazé douze ou quinze mille de ces criminels hébreux, comme ont été gazés sur le champ de bataille des centaines de milles de nos meilleurs travailleurs allemands, le sacrifice n'aurait pas été vain… Je combats pour l'œuvre du Seigneur. Je crois fermement que j'agis dans le sens du Créateur tout-puissant. J'écris mon livre avec toute la ferveur, toute l'indignation d'un apôtre persécuté. »

[…]

– « Dites-moi, Rauschning, avez-vous remarqué quelque chose de spécial dans nos montagnes ?
– Ma foi, non !
– N'avez-vous pas remarqué qu'il existe deux catégories d'êtres humains : les Juifs confinés dans nos stations thermales pour y perdre leur graisse, agglutinés dans les hôtels comme des mouches autour d'un cadavre ; les allemands, les classes laborieuses cheveux au vent, sac au dos, en grosses chaussures de marche et culottes de cuir, gravissant les cîmes pour y respirer l'air pur. Tout cela n'est-il pas symbolique ? […] Selon vous, que représente le Juif dans ma lutte décisive pour une nouvelle organisation du monde ?
– C'est à vous, mon Führer, de bien vouloir m'éclairer.
– Oh ! C'est très simple, il ne peut exister simultanément deux peuples élus. Nous sommes le peuple de Dieu.
– Vous entendez cette propsition plutôt comme un symbole ?
– Non, c'est la réalité toute simple qui ne supporte même pas la discussion. Deux mondes s'affrontent : l'Homme de Dieu et l'Homme de Satan. Le Juif est la dérision de l'Homme ; le Juif est la créature d'un autre Dieu. »




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Schmidt qui, à Munich, en 1919, partagé sa chambre, l'entendit pousser une sorte de hennissement et se mettre à gronder :
« Retour au désert ! Retour au désert pour tous !… »
Schmidt le secoua pour le réveiller. Il se retourna vers le mur, poussa un grognement et continua, en rêve, de parler de désert, d'Israël, de Palestine et de Juifs.



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– Adolf admirait beaucoup Fouché qui fit à Lyon, du vrai travail de S.S., à l'époque où la Convention avait condamné à mort la grande ville.



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Au procès de Nurembourg, l'ex-chancelier von Papen fut le seul à souligner cet aspect du nazisme quand il déclara :
- « Je suis effaré par l'accumulation des crimes commis par quelques-uns de mes compatriotes. Ce fait est psychologiquement inexplicable. A mon avis, les principaux responsables sont le paganisme et le régime totalitaire qui, peu à peu, ont transformé Hitler en menteur pathologique… »
Il n'y eut que von Papen et Speer pour parler de crimes :
- « Pour des crimes aussi horribles, » déclare le second, « il doit y avoir une responsabilité commune et collective, même sous un régime totalitaire. » Tous les autres accusés eurent une attitude arrogante, sarcastique et n'exprimèrent aucun regret…

[…]

C'est ainsi qu'Adolf était persuadé que son destin se déroulerait immanquablement en trois septennats :
- de 1933 à 1940 : conquête du pouvoir en Allemagne ;
- de 1940 à 1947 : conquête du pouvoir en Europe ;
- de 1947 à 1954 : conquête du pouvoir dans le monde avec, en 1950, annonce universelle de l'évangile nouveau, naissance de l'ère adolfique qui succéderait à l'ère chrétienne pour des milliers d'années.
Hitler s'était fixé 1955 comme limite temporelle suprême, et cela dès 1933.



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La Résistance allemande n'avait pas dit son dernier mot. Au début de 1943, on vit surgir, sur les murs de Berlin des inscriptions telles que : A bas Hitler ! Vive la liberté !
Des tracts circulaient : « Rien n'est plus indigne d'un peuple civilisé que de se laisser régir, sans résistance, par une clique de despotes irresponsables. »
Le 2 février, Hans Scholl et sa sœur Sophie sont arrêtés alors qu'ils lançaient du haut du balcon de l'université, des tracts de la Rose blanche, mouvement anti-hitlérien fondé au printemps 1942.
- « Avec une certitude quasi mathématique, Hitler conduit l'Allemagne dans un gouffre. Il ne peut gagner la guerre, alors il la prolonge. Le banditisme ne peut donner la victoire à l'Allemagne… Séparez-vous ; pendant qu'il en est encore temps, de tout ce qui est nazi… […] Quand il prononce de manière sacrilège le nom du Tout-Puissant, c'est en réalité la puissance du Malin qu'il invoque ; il nous faut combattre le mal là où il réside, c'est-à-dire dans le pouvoir de Hitler. »
Recherchant les complices des Scholl, les policiers de la Gestapo et les S.S. investirent et procédèrent à de minutieuses rafles. Quatre-vingts suspects furent arrêtés…
Hans et Sophie furent décapités à la hache, ainsi que Karl Huber, leur professeur de philosophie, qui n'avait cessé de les inspirer et de les soutenir. Ce dernier écrivit avant son supplice :
- « Tu dois te conduire comme si de toi ou de ton seul acte dépendait le destin de ton peuple. J'ai agi comme me le commandait une voix intérieure… »
Sophie, de son côté, Sophie dont la Gestapo avait brisé les deux jambes a du clopiner sur des béquilles pour se rendre jusqu'au billot déclara :
- « Nous nous sommes dressés contre la tyrannie instaurée par le Messager de l'Antéchrist… »



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En 1939, un jeune officier d'état-major Fabian von Schlabrendorff, se rendit clandestinement à Londres pour rencontrer lord Halifax et Winston Churchill et leur dire ceci :
- « Il existe chez nous, une opposition qui voudrait empêcher la guerre. Elle est prête à passer à l'action, elle est suffisamment forte pour éviter l'irréparable. Ne cédez pas au bluff de Hitler ! »
Le 12 août de la même année, l'ambassadeur soviétique Maïsky tenait au même lord Halifax le même langage :
- « La politique allemande est du bluff pour au moins cinquante pour cent. L'attitude irrésolue des Français, et des Britanniques, constitue pour la paix, un réel danger car elle donne une idée exagérée de la puissance allemande. Hitler est persuadé qu'il ne risque rien tant que Daladier et Chamberlain seront au pouvoir :
- "Ces deux là n'oseront jamais intervenir" a-t-il affirmé à ses chefs d'état-major. Nous aurons les mains libres, faites confiance à mes dons prophétiques !" »
Le lendemain de cette entrevue, un autre représentant des modérés de l'état-major allemand, Ewald von Kleist, sollicitait un entretien à lord Halifax. Il ne fut pas reçu par le ministre…



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Universellement détesté, Tibère s'accommodait fort bien de cette aura d'exécration. C'est à lui que l'on doit la formule célèbre : « Qu'ils me haïssent pourvu qu'ils me craignent ! »
Hitler avait fait sienne cette devise…
Et tous les deux se sont écriés :
- « Qu'après ma mort, le monde disparaisse dans le feu ! »




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En 1940, Hitler ordonna au maréchal Keitel de faire assassiner le général Weygand sous prétexte que celui-ci s'apprêtait à constituer avec l'armée française, un centre de résistance avec l'Afrique du nord. Keitel transmit les désirs du Führer à Canaris qui s'y refusa.
- « Mais, que dira Monsieur Hitler ? » (c'est toujours ainsi qu'il l'appelait)
L'amiral Canaris avait un autre adjoint qui pensait comme lui : le colonel Hans Oster. Cet officier de cavalerie éprouvait pour Hitler une haine viscérale. Au début d'avril 1940, il prit contact avec le colonel Sas -attaché militaire des Pays-bas- pour lui signaler que l'invasion du Danemarck et de la Norvège était imminente. L'information a été transmise aux Danois, qui la jugeant complètement absurde, négligèrent d'avertir les Norvègiens.
Ce n'est pas tout, le 9 mai de la même année, Oster fit passer, au même colonel Sas, le message suivant : « Attendez-vous à ce que l'offensive allemande, sur le front de l'Ouest, soit déclenchée dès demain matin. »
Le colonel Sas alerte cette fois la Reine Wilhelmine et son gouvernement. De son côté, le catholique Joseph Müller, avocat à Munich, envoie le même message à l'ambassadeur de Belgique auprès du Saint-Siège. L'ambassadeur informe Bruxelles qui, pas plus que La Haye, ne prend l'affaire au sérieux. Les Belges et les Hollandais, comme les Danois, pensent que ces précieux renseignements -fournis à titre purement bénévole par le colonel Oster- ne sont que de fausses nouvelles destinées à les intoxiquer.
En octobre 1939, Joseph Müller s'était rendu au Vatican pour savoir si les Anglais seraient disposés à œuvrer pour la paix avec une Allemagne anti-nazi. Le gouvernement de sa Gracieuse Majestée n'y était pas opposé… et l'affaire en est resté là…
Oster et son groupe se tournèrent alors vers les généraux Halder et von Brauchitsch pour leur demander de prendre une part active à la conspiration. Mais ceux-ci, découragés par l'attitude négative des Occidentaux, objectèrent -ce qui était vrai- que tout le peuple allemand soutenait Hitler.
Oster, lui, ne renonçait pas…

Hitler fut informé de la fuite et entra dans une fureur apocalyptique : comment l'ennemi a-t-il eu connaissance d'une information ultra-secrète.
Comble d'ironie, il chargea de l'enquête l'amiral Canaris et son adjoint le colonel Oster qui firent traîner l'affaire en longueur avant de la classer sans suite.




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Au début de la guerre, le pasteur Bonhoeffer avoua son déchirement et son chagrin :
- « Je prie pour la défaite de mon pays. Seulement dans la défaite, nous pourrons expier les terribles crimes que nous avons commis contre l'Europe et contre le monde… » […]
- « Si nous nous déclarons du christianisme, » déclare-t-il, « alors, il n'y a pas de place pour les compromis ! Hitler est l'Antéchrist ; nous devons poursuivre notre tâche et l'éliminer à tout prix… »
Le propre de l'Antéchrist est de vouloir prendre la place de Jésus
: « Le Christ » clamait Hitler dans son discours du 18 décembre 1926, « n'était pas l'apôtre de la paix. Le but de son existence et l'enseignement de toute sa vie furent la lutte contre le capitalisme ! C'est pourquoi, ses ennemis, ainsi que les Juifs, le crucifièrent. Mais je suis venu ; l'œuvre que le Christ a entreprise mais n'a pu achever, moi, Adolf Hitler, je la mènerai à terme. »




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Attentats manqués…

En 1929 : une des premières tentatives d'assassinat contre Hitler, fut fomentée par un S.S. déçu dont l'histoire n'a retenu ni le nom ni le motif : échec !…

En 1936 : Otto Strasser tente d'assassiner Hitler pendant les Jeux Olympiques de Berlin, il recommence pendant une réunion du Parti à Nuremberg : échec !…

En 1937 : Otto récidive à l'occasion de la visite du Duce : échec !…

En 1938 : à Dresde, il essaie une machine infernale : échec !…

Otto Strasser avait quitté l'Allemagne dès 1933. Il y revint clandestinement pour y fomenter clandestinement les quatre attentats que nous venons d'évoquer.

En 1939 : Georg Elser était à la fois ébéniste et électricien. C'était un ouvrier communiste qui venait de purger sa peine au camp de Dachau. Il régla sa bombe pour qu'elle explosât à 23h20. A 23h07, l'orateur se dépêcha de conclure et, à la stuppeur de ses camarades, il se rua vers la sortie sans serrer les mains, s'engouffra dans sa Mercedes et ordonna à son chauffeur de le conduire en dehors de Munich. 8 minutes après, la bombe explosait, tuant sept personnes, en blessant soixante-trois autres, dont le père d'Eva Braun.
Quant il apprit la catastrophe, le miraculé s'écria :
- « Maintenant, je suis parfaitement fixé ! Le fait que j'ai quitté le Bürgerbräukeller plus tôt que d'habitude, confirme, une fois de plus, les intentions de la Providence de me permettre d'atteindre mon but. »

En 1943, le 13 mars : ce jour là, accompagné du colonel Brandt, le Führer arriva à Smolensk à bord de son avion personnel pour passer une journée -une seule- sur le front russe. Au moment où l'avion allait décolé, le lieutenant Fabian von Schlabrendorff, remit à Brandt le coffret contenant deux bombes déguisées en flacons de cognac, après avoir discrètement déclenché le mécanisme de la mise à feu. Pour déclencher le mécanisme de mise à feu, il suffit de presser sur un bouton. Un petit flacon empli d'un liquide corrosif se brise alors, il ronge peu à peu le fil. Ce fil en se rompant libère le percuteur, frappe le détonateur. L'explosion se produit généralement au bout d'un quart d'heure…
Au bout de deux heures, la nouvelle tomba désespérante dans sa banalité : « après une courte visite d'inspection sur le front de l'Est, le Führer a regagné son quartier général… »
Non seulement l'attentat avait échoué, mais on allait découvrir les donateurs des deux flacons de cognac. […]

En 1943, le 21 mars : opération Kamikaze… […]
Peu de temps avant l'arrivée d'Hitler, von Gerstdorff plaça dans les poches de sa capote, les bombes à retardement. Les deux engins étaient munis d'un dispositif qui déclencherait la mise à feu.
Hitler fit son entrée à 13 heures comme prévu. Son aide de camp s'avança vers le colonel qui venait de briser les petites capsules d'acide destinées à provoquer l'explosion. L'aide de camp lui annonça que, débordé, le Führer devait modifier son programme et ne pourrait consacrer que huit minutes à l'inspection des trophés.
Comme s'il avait été mystèrieusement averti, Hitler traversa, en coupe de vent, la cours vitrée et s'élogna rapidement. Impossible de le rejoindre. Le colonel se précipita vers les toilettes, retira en toute hâte les fusibles et les jetta dans la cuvette. Les bombes étaient devenues inoffensives…

En novembre 1943 : opération "Mannequin".
Troisième tentative d'attentat formule kamikaze du colonel von Gerstdorff, mais c'est un autre officier qui se porta volontaire. Les conjurés avaient appris que Hitler devait donné son appobation à un nouveau manteau de campagne : ce manteau serait placé sur un mannequin en bois et non sur un quelconque soldat. Le jeune et intépide Axel décida de jouer le rôle du mannequin et de dissimiler deux bombes dans les poches de sa capote… […] le scénario était parfaitement au point. Mais, la visite fut ajournée et fut même reportée plusieurs fois.
Ces pressentiments, ses voix l'avaient-il sauvé… comme d'habitude.

En 1945, fin février : gaz asphyxiants dans le bunker…




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- « Allemands, Allemandes !
Je m'adresse à vous pour que vous entendiez ma voix et sachiez que je suis indemne et en bonne santé… […] La bombe qui avait été déposée par le colonel comte von Stauffenberg a explosé à deux mètres de moi. Elle a blessé grièvement quelques-uns de mes fidèles collaborateurs. D'autres ont été tués. Je suis moi-même absolument indemne, à l'exception de quelques écorchures, contusions ou brûlures. Je considère ce fait comme la confirmation de la tâche que la Providence m'a chargé d'accomplir. Le groupe qu'avaient constitué les usurpateurs est insignifiant. Ils seront anéantis sans pitié. Nous réglerons les comptes comme nous avons l'habitude de le faire, nous autres…
Si nous avions encore besoin d'une preuve que le Seigneur et la Providence sont de notre côté, c'est acte nous l'a donnée. J'ai vu la pièce trois quart d'heure après l'attentat et vous-mêmes en avez vu des photos dans les journaux. En fait, c'était encore plus épouvantable sur place. C'est un miracle qu'un homme ait pu sortir vivant de cette Lagerbaracke. Le Seigneur a été bon pour nous. »

[…]

Quand le général Fromm apprit que le Führer était vivant, il dénonça les autres conjurés pour avoir la vie sauve. Mauvais calcul : après l'avoir entendu et obtenu de lui toutes les précisions qu'ils désiraient, les hitlériens l'exécutèrent…

[…]

Comme l'avait annoncé le Messie de Satan, les comptes furent, en effet, réglés de façon effrayante. La Gestapo -aidée en cela dans son travail par Radio-Londres qui, dans un accès de criminelle sottise, donna la liste complète des conjurés, or certains d'entre eux n'avaient pas été soupçonnés : ils auraient pu échapper aux supplices et à la mort par lent étranglement- remonta toutes les filières et ce fut un déferlement de représailles : 7 000 personnes furent emprisonnées, la plupart envoyées en camps de concentration, 145 furent condamnés à mort.
Les représailles sur les familles, comme les ordres de suicide faisait partie de la tactique du nouveau Néron. C'est ainsi que toutes les personnes apparentées à von Stauffenberg, au général Beck, à Goerdeler et aux autres conjurés passèrent par les caves de la Gestapo avant d'être envoyées en camps de concentration.




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Les Français de Londres, eux aussi, gardaient le contact avec l'Au-delà : d'août 1940 à août 1949, Denis Saurat, auteur de "l'Atlantide et le règne des géants" participa à une série d'expériences faites par l'intermédiaire d'un médium à raison d'une ou deux séances par mois. Trois témoins participaient aux séances et signaient les procès-verbaux qui les résumaient. Le médium n'était pas un professionnel et l'argent ne jouait aucun rôle.
Dans ce genre d'expérience, un désintéressement absolu est indispensable…

[…]

Voici trois exemples de prédictions recueillies à Londres pendant la guerre par le groupe spiritualiste qu'animait Denis Saurat. L'écrivain les relate dans : "L'Expérience de l'Au-delà" :
Juin 1941, il leur dit :
- « Ne soyez pas trop déprimés au sujet des Français. Tout va mal en ce moment. Mais plus tard, vous serez surpris et heureux : Paris sera délivré par les Français eux-mêmes et cette délivrance prendra beaucoup moins de temps que vous ne pouvez le croire… »

[…]

Au début de novembre 1941 :
- « Vous allez recevoir de très mauvaises nouvelles de l'Extrême-Orient d'ici à deux mois. Dans le Sud-Est, de grands navires vont être coulés. Les chefs de vos forces navales ne sont pas d'accord entre eux sur ce qu'il faut faire. Cela amènera des catastrophes ? Mais, ne vous inquiétez pas, tout cela est passager… » En décembre 1941, deux grands croiseurs anglais furent coulés dans le Pacifique Sud, puis vint Pearl Harbor…

[…]

Mai 1942, alors que tous les experts militaires pensaient que l'Egypte allait être envahie par les Allemands, le groupe franco-anglais de Londres reçut ce message :
- « L'Egypte proprement dite ne sera pas envahie. Alexandrie et Le Caire ne seront pas pris. Vers septembre-octobre prochain, les Allemands seront repoussés avant d'avoir envahi l'Egypte. Et aussi en Russie ils seront repoussés ; plus ils auront pris de terre et plus cela se retournera contre eux. »




Sources Ephphata

Posté par Adriana Evangelizt





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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 12:34

 

Hitler, médium de Satan



de Jean Prieur

6ème partie

5ème partie

4ème partie

3ème partie

2ème partie

1ère partie

 

Chapitre V…

Extraits...


Magie noire… la gloire de Hanussen



Satan a emmené Jésus sur une très haute montagne pour lui montrer en un instant, tous les Etats de l'Univers et il lui dit : « Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes, car elle m'a été remise et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, cette gloire t'appartiendra tout entière… »
Le Christ, refuse le pacte…


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Dieu merci, le pouvoir de la Bête est limité… […] Ses représentants sont d'accord sur un point : la destruction du christianisme… […] Ils sont aussi unanimes sur deux autres points : il faut recrucifier le Christ et mettre sur son tombeau une dalle que nul ne pourra soulever…

Eric Jan Hanussen succéda en 1929, à Karl Haushofer à la tête du groupe Thulé. Il donna à ses membres des leçons de concentration, de suggestion, de maîtrise des pouvoirs psychiques, de domination de la psyché collective. Puis, il se produisit au music-hall ; au début des années trente, à la Scala de Berlin. Il faisait salle comble avec ses séances de télépathie, d'hypnotisme et de voyance. Avec les marks qui affluaient, il fit édifier un imposant Palais de l'Occultisme où il recevait ses visiteurs assis sur un trône…

[…]

Il était, en 1933, au Zénith de la fortune ; il avait son journal "Die Hanussen Zeitung", son yacht, son hôtel particulier, ses bijoux, ses femmes, sa limousine arborant le pavillon à croix gammée… car ce fils d'un gardien de synagogue qui s'appelait en réalité Herschel Steinschneider, était au mieux avec les nazis. Cette faveur datait des années vingt quand il était propriétaire d'un petit bar que fréquentaient Himmler, Röhm et par la suite, Rudolf Hess.
Hitler le consultait aussi, mais par personne interposée car il n'aurait pas mis les pieds dans un bar. Ce qu'il aimait, c'était la brasserie munichoise de préférence. Là, il montrait un autre visage : « Celui d'un homme quelconque, naïf, rustique, épais, vulgaire, facile à amuser, riant d'un gros rire bruyant accompagné de larges claques sur la cuisse, un visage banal sans caractère marqué, pareil à des milliers de visages répandus par la vaste terre.
Ces alternances d'excitation et d'affaissement, ces crises auxquelles il était sujet et qui allaient des excès d'une fureur dévastatrice aux gémissements plaintifs d'un animal blessé l'ont fait considérer par les psychiatres comme un cyclothymique… d'autres voient en lui, le type du paranoïaque. Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il n'était pas normal, c'était un être morbide, un quasi dément, un personnage de Dostoïevski, un possédé… » [François Poncet]
Il faut prendre ce terme de possédé en son sens le plus fort, le plus concret. C'est Hermann Rauschning qui nous y invite :
- « Chacun se rendait compte qu'il s'abandonnait à des influences maléfiques, dont il n'était plus le maître. Alors qu'il se croyait encore l'arbitre de son propre destin, il s'était laissé prendre dans une sorte d'envoûtement satanique dont il ne pouvait plus se dégager. »
Rauschning n'ose parler de magie noire, mais Himmler prononce ces mots pour les réfuter. Dans son discours du 7 septembre 1940, il s'écrie :
- « Il ne s'agit pas de magie noire, mais de sauver l'Allemagne en liquidant avec une dureté sans exemple, la racaille juive et polonaise. » […]

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Un grand médium nommé HITLER…

À plusieurs reprises, l'ancien président du Sénat de Dantzig s'interroge sur le cas "HITLER" employant les mêmes termes qu'André François-Poncet :
- « C'est un homme tout à fait vulgaire. Comment peut-il agir ainsi sur ses visiteurs ? On est obligé de penser aux médiums. La plupart du temps, ce sont des êtres ordinaires, insignifiants. Subitement, il leur tombe comme du Ciel, des pouvoirs qui les élèvent bien au-dessus de la commune mesure. Ces pouvoirs sont extérieurs à leur personnalité réelle. C'est ainsi qu'incontestablement, certaines forces traversent Hitler, des forces, chez lui, quasi démoniaques. »
Un jeune musicien, Gusti Kubizek, qui connut Hitler à Linz et fut son ami, décrit, stupéfait, l'émergence en lui de l'état second :
- « Ses yeux brillaient fiévreusement. Il ne parlait pas d'une façon égale comme à son habitude, mais les mots jaillissaient de sa bouche, âpres et rauques. Je n'avais jamais entendu parler Hitler de cette façon. J'étais frappé par quelque chose d'étrange que je n'avais jamais remarqué jusqu'ici, même lorsqu'il lui arrivait d'être particulièrement excité. C'était comme si quelqu'un s'exprimait à sa place… » [Passage cité par François Ribadeau Dumas dans "Hitler et la sorcellerie" - Editions Presse-pocket]
Un jour, des premières années 30, alors que pour une fois, il était aimable et détendu, une dame se risqua à lui donner cet avertissement prophétique ;
- « Mon Führer, ne choisissez pas la magie noire. Vous avez, aujourd'hui encore, l'option entre la magie blanche et la noire. Mais dès l'instant où vous vous serez décidé pour la seconde, elle ne sortira plus jamais de votre destin. Ne choisissez pas la voie mauvaise du succès rapide et facile. Vous avez encore, ouverte à vos pas, celle qui conduit à l'empire des Esprits purs. Ne vous laissez pas détourner de ce bon chemin par des créatures liées à la boue qui vous dérobent votre force créatrice… »


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Pour le malheur de l'Allemagne et de l'Europe…



Il choisit la voie mauvaise…


A Munich, Adolf était uniquement préocupé de politique, mais à Vienne, où il avait de grands loisirs, il fréquenta des personnages inquiétants et, par leur intermediaire, des Esprits du bas-astral qui l'accompagnèrent jusqu'au bout de son extravagant destin.
- « Le génocide hitlérien, » écrit Raymond Abellio, « a constitué une véritable opération de magie noire où le fol orgueil luciférien des nazis et leur besoin de possession satanique conjoignaient leurs effets… » […]



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La Mandragore…

Dans les dernières semaines de 1932, Hitler était complètement démoralisé ; il écrivait à Winifred Wagner, la veuve de Siegfried, [Nous avons vu qu'en 1923, il avait rendu visite à la famille du compositeur. Cosima, épouse de Richard et mère de Siegfried, était alors âgée de 86 ans. Née à Côme en 1837 des amours de Liszt et de Marie d'Agoult, elle vécut jusqu'en avril 1930. Siegfried, lui, mourut au mois d'août suivant. Il ne partageait pas du tout l'admiration de sa mère pour le Führer.] pour la remercier de son cadeau de Noël :
- « J'ai renoncé à toute espérance. Mes rêves ne se réaliseront jamais. Dès que j'aurai la certitude que tout est perdu, vous savez ce que je ferai : j'ai toujours été très déterminé à le faire. Je ne puis accepter la défaite. Je tiendrai parole : une balle de revolver mettra fin à mon existence. »
Les trois dernières phrases de cette lettre étaient prémonitoires : elles annonçaient clairement son geste d'avril 1945.


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Dans son désarroi de 1932, Adolf se tourna vers Hanussen et lui demanda de dresser son horoscope pour les mois à venir.
- « Bien que votre thème vous soit favorable pour le futur proche, il subsiste quelques obstacles à votre accession au pouvoir. Pour les vaincre, il faudrait que vous possédiez une mandragore, [note de l'auteur : rappelons que la mandragore, dont la racine évoque parfois la forme humaine, était employée dans les conjurations de la sorcellerie. Elle était censée apporter amour, richesse et gloire.] pas n'importe laquelle : une mandragore que j'arracherai, à la pleine lune, dans la cour d'un boucher de votre ville natale.
- « Allez ! je vous fais confiance. »

[…]

Au cours d'une cérémonie magique, il offrit à Hitler la précieuse racine agrémentée d'une prédiction en vers :
« Alors, l'avant-dernier jour de ce mois,
Vous toucherez au but, vous aborderez un tournant.
Nul aigle ne pourra vous porter sur ses ailes…
Vous toucherez au but l'avant-dernier jour de ce mois. »

Hitler prit en effet, le pouvoir, le 30 janvier 1933.


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La chute de Hanussen…

[…]

À quelques temps de là, au cours d'une réception donnée en l'honneur du Parti, il organisa une séance d'hypnotisme. Le sujet était une jeune actrice encore inconnue. Aussitôt endormie, elle se mit à haleter et cria, épouvantée :
- « Les ennemis de l'Allemagne essaient de nous détruire… »
On crut d'abord qu'il s'agissait des communistes, mais on comprit bien vite que les nazis étaient en cause.
- « Ils mettent le feu à un grand palais de Berlin ! »
Voyant la tête des invités, Hanussen se hâta de réveiller la jeune femme. […]

Le 27 février 1933, les ennemis de l'Allemagne -les nazis- mettaient le feu au Reichstag […]

En avril 1933, un fermier du Brandebourg découvrait, dans un fourré, un corps criblé de balles. C'était celui d'un certain Steinschneider, d'origine juive, surnommé Hanussen. Il avait pris ce nom d'Eric Jan Hanussen en 1918, sur la croix de bois d'un soldat allemand… »

[…]

…Voici en quel terme on présenta le fait divers :
– « Dans un petit bois de pins, entre Neuhof et Baruth, des bûcherons viennent de découvrir, au milieu des fourrés, à demi dévoré par des animaux sauvages, le cadavre d'un inconnu. On a trouvé sur lui aucun papier. […] On soupçonne toutefois qu'il s'agit des restes de Hanussen, célèbre par ses expériences de voyance et de télépathie. »

[…]

Quant à Dzino Ismet, qui était venu reconnaître le corps de son ancien maître, il se maria et trouva un emploi de croupier. Ayant été licencié en 1937, de nouveau au bout du rouleau, il abattit sa femme et son enfant, puis retourna son arme contre lui… comme Hanussen le lui avait prédit…

[…]




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Chapitre VI…

Extraits...


Les premières atrocités…


Fin février 1933, une vague d'arrestations submerge l'Allemagne frappant les communistes, les libéraux [par exemple Konrad Adenauer nommé en 1917 maire de Cologne. En 1933, il est arrêté par les nazis. Après la guerre, il fonda le parti démocrate-chrétien. En 1949, il fut un partisan actif de la C.E.E. et de la réconciliation avec la France] les sociaux-démocrates etc… Comme les prisons sont archi-pleines, on crée les premiers camps de concentration. Himmler ouvre le 20 mars, celui de Dachau. Le 29 du même mois, Hitler décrète la peine de mort par pendaison pour les opposants au régime, or, ces opposants étaient nombreux… et courageux. […]
Dès 1933-1934, Rauschning dénonçait, sans pouvoir donner beaucoup de détails, l'existence et l'horreur des camps dont les premières victimes furent ces Allemands antinazis.
- « Les atrocités perpétrées par les S.A. et par les S.S. avec des raffinements de cruauté impensable contre leurs adversaires politiques, faisaient partie d'un plan délibérément établi ; les gardiens qu'on recrutait pour le service des camps de concentration étaient systématiquement choisis dans les bas-fonds et les milieux criminels. »



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Rauschning était présent le jour où Hitler fut avisé des actes horribles commis à Stettin et dans d'autres villes par les S.A. et les S.S. précités. Il vociféra, hurla, trépigna, frappa du poing sur la table et contre les murs… Ses yeux étaient hagards, sa face cramoisie, ses cheveux en bataille et sa bouche écumante. Il éructait en s'adressant à son entourage :
- « Foutez-moi le camp, traîtres ! »
Puis il se calma, se lissa les cheveux et jeta sur les personnes présentes un regard scrutateur à l'affût de quelque sourire moqueur. Or justement, cette fureur guignolesque avait provoqué chez Rauschning, un fou rire nerveux qu'à force de volonté, il réussit à dissimuler.
Contre qui étaient dirigés ces flots d'insultes et de malédictions ? Contre les auteurs des sévices ? C'était mal le connaître. Les traîtres qu'il venait de fustiger, c'étaient ceux qui lui avaient rapporté « ces histoires ridicules » et qui leur attachaient de l'importance.
Hitler s'arrêta pendant quelques instants, puis il reprit sur son ton habituel :
- « J'interdis qu'on prenne des sanctions ! A la rigueur, je veux bien qu'on punisse un ou deux individus afin d'apaiser ces abrutis de "nationaux-allemands". Mais je ne veux pas qu'on transforme les camps de concentration en pensions de famille. [En France, la princesse Bibesco avait entrepris, dès 1934, une campagne d'information contre les camps. Un jour elle s'écria, découragée : « Finalement, les horreurs des camps profitent aux nazis : c'est tellement abominable que les gens refuse d'y croire… »]



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Voici Heyde qui fit périr 200 000 incurables, handicapés et malades mentaux que l'on allait chercher non seulement dans les cliniques et les hôpitaux, mais aussi dans leurs familles. Toutefois, à la suite d'une intervention des Eglises, il dut mettre fin à ce massacre qui continua cependant sur le plan individuel : à la suite des bombardements qui dévastèrent la ville au début de cette année-là, son fils, un petit garçon de 7 ans, fut pris de convulsions. Elle le conduisit à l'hôpital. Chaque fois qu'elle demandait à le voir, c'était un refus. On lui répondit, sans autre explication :
- « Tout est réglé ! » Tout avait été réglé par une piqûre mortelle…
- « L'extermination systématique des créatures de Dieu, infirmes ou malades, est un crime monstrueux ! » s'écria en chaire, Mgr von Galen, évêque de Münster.
- « Il faut le pendre !… » hurla Himmler quand il apprit cette déclaration.
- « Si nous le pendons, nous allons perdre la Wesphalie » objecta Goebbels.
- « Mettez-le au secret ! » transigea Hitler.
L'évêque y resta jusqu'à la fin de la guerre. En 1946, il y revint pour y mourir…



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Bergier et Pauwels dans leur « Matin des Magiciens »[Editions Gallimard] ont bien résumé la situation :
« Derrière le médium Hitler, non sans doute un seul homme, mais un groupe, un ensemble d'énergies, une centrale magique. Et ce qui nous paraît certain, c'est que Hitler est animé par autre chose que ce qu'il exprime ; par des forces et des doctrines mal coordonnées, mais infiniment plus redoutables que la seule nationale-socialiste. »
L'ensemble d'énergies, la centrale occulte dont parlent les deux autres auteurs ne comptait pas seulement des astrologues, des voyants et des mages noirs, mais aussi des Entités maléfiques de l'astral inférieur venues relancer leurs correspondants : Himmler et Hitler aux noms si curieusement semblables.


Cette colère, cette hargne, cette haine qui grondaient au fond de ces deux êtres ne peuvent s'expliquer que par ces infestations des Méphitophélès de l'espace surgissant pour exiger l'accomplissement d'un pacte d'Enfer.
Maintenant qu'ils ne sont plus de ce monde, on a l'impression qu'ils ont repris du service de l'Autre Côté, qu'ils sont, depuis soixante ans, à la recherche de leurs doublures terrestres. On les voit à l'œuvre dans le monde entier : la torture est devenue, de l'Amérique à l'Iran, une chose banale et universelle, encore banalisée par les films et les téléfilms…

Dernière partie

 

Posté par Adriana Evangelizt


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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 10:33

Cinquième partie... le destin du mendiant vendeur d'aquarelles se met en place. Et les personnages qui l'aideront à se hisser au sommet commencent à croiser sa route. Tous versés dans l'occultisme dont Hitler est un grand féru. Il veut connaître les puissances de l'Ombre, entrer en contact avec elles et il sera bien sûr initié dans le domaine par Maître Eckart de la loge Thulé qui lui apprendra à communiquer avec les puissances infernales de l'au-delà...

Sans ce pouvoir, Hitler n'aurait rien été sinon un raté. Il y a dans ce chapitre le fameux passage dont nous avons parlé ICI, trouvé dans un autre livre, où il est question d'Hitler et de ses cauchemars... la "possession" dont il était l'objet et qui lui donnait la puissance agissait fortement et sur son corps et sur son mental.  Mais parallèlement en bon démon trompeur, il prenait l'apparence selon qui était en face de lui et suivant ce que l'interlocuteur pouvait lui apporter. Il avait besoin des industriels, des ouvriers, des artistes, de l'Eglise... il faisait semblant d'aimer le Peuple, lui faisant bonne figure en disant : " je suis comme vous un fils du peuple et avant tout un socialiste ; avec moi, plus de chômage, mais de hauts salaires, des logements confortables, des allocations familiales ; avec moi, des autoroutes et une voiture populaire (Volkswagen)" mais par derrière... « Le peuple n'est qu'une masse de zéros aveugles et sourds, un troupeau de moutons à la tête vide, un mélange de bêtise et de lâcheté. Il n'y a plus qu'à le neutraliser par la ruse ou par la force… »

Par la ruse ou par la force... il nous semble qu'à notre époque, certains dirigeants se conduisent de la même façon dans certains pays. Et puisqu'il est aussi question de la France dans ce chapitre, vous verrez que là non plus rien n'a changé. Le laxisme de la France pendant l'accession au pouvoir d'Hitler est effarant. Elle avait le même comportement qu'elle a aujourd'hui face à certaines menaces que ses dirigeants font semblant de ne pas voir. Je le dis sincèrement sur plusieurs autres de mes blogs, nous nous trouvons dans la même situation et à deux pas de la troisième guerre mondiale. Ceci dit, en bon medium, Hitler savait exactement quelle réaction aurait la France lorsqu'il commencerait son invasion. Il savait qu'elle ne bougerait pas. Et effectivement, quand elle a commencé à bouger, c'était trop tard.

Hitler, médium de Satan


de Jean Prieur

5ème partie

4ème partie

3ème partie

2ème partie

1ère partie

Chapitre IV

Extraits...


Qu'auraient-ils été sans la politique ?…



« Que seraient-ils sans la politique ? des pauvres types et des ratés. La politique n'est-elle pas le lieu de rassemblement de tous ceux qui n'ont pas réussi ailleurs ? Pour toutes les professions, il faut des compétences et des diplômes. En politique, n'importe quel minable ayant la langue bien pendue peut faire carrière et se propulser au premier rang… » [Hitler]

Le docteur Walter Stein, son contemporain a vu ce spectacle qui serre le cœur d'un jeune clochard essayant de vendre ses aquarelles aux passants de Vienne.
Assis près d'une vitrine de la pâtisserie Demel, Stein était en train de lire le «Parzival» de Wolfram von Eschenbach sur un exemplaire défraîchi couvert de remarques tantôt lyriques, tantôt furieuses, quand son regard fut capté par un jeune homme, vêtu d'un sordide manteau noir, trop grand pour lui, qui courait d'un touriste à l'autre. Il fut frappé par sa curieuse petite moustache, par son visage très blanc barré d'une mèche noire, et surtout par son regard tragique et interrogatif qui signifiait : « Vous ne voulez vraiment pas m'acheter quelque chose ? »
En fin d'après-midi, quand Walter Stein quitta le Demel, le malheureux était toujours là avec ses peintures de la taille d'une carte postale. Il n'en avait vendu aucune. Stein eut pitié de lui, il lui en acheta trois. Tel fut leur premier contact. Arrivé à la maison, il constata que l'une d'elle représentait la Sainte Lance, dont justement il était question dans le «Parzival» qu'il était en train de lire. Les trois étaient signées Adolf Hitler, or c'était justement le nom qui figurait sur le livre d'occasion qu'il venait d'acheter. Il retourna chez le libraire Pretzsche et exprima le désir de faire la connaissance du jeune lecteur qui avait couvert le Wolfram von Eschenbach d'aussi bizarres commentaires. La première entrevue fut houleuse, car Adolf était furieux que Pretzsche eût vendu un livre qu'il lui avait laissé en dépôt.

Sans la politique, Hitler aurait continué à proposer aux passants ses petites aquarelles, il aurait continué à vivre de la charité publique, mais on ne rencontre pas tous les jours un Walter Stein.


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Le capitaine Röhm qui ne pouvait reprendre pied dans la vie civile où son avenir était barré à cause de son homosexualité trop voyante, avait fait de ses S.A. et plus particulièrement de son haut état-major, un véritable harem d'hommes.


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De tous les grands chefs nazis, c'est von Ribbentrop qui entra le plus tardivement au Parti, seulement en 1932. Avant de se décider, il alla consulter la chirologue Blanche Orion, célèbre pour l'exactitude de ses diagnostics et de ses prédictions . C'est une amie commune, une Américaine, Nathalie de Bogory, journaliste au New York Herald, qui les mit en relation.
Simone de Tervagne, dans "Les Hommes politiques et leurs voyantes", nous a transmis les confidences de Blanche Orion :
- « C'était un très bel homme, grand, blond, aux yeux bleu clair. Il avait énormément de classe et parlait le français sans le moindre accent. »
Von Ribbentrop, lui aussi, était sous le charme. Savait-il que Blanche Orion était en réalité la baronne Joudrier de Soester ? En palpant sa main, elle comprit que le consultant était dans les affaires et qu'il désirait changer de profession. Elle le lui dit.
- « Tout à fait exact, Madame. Je suis représentant d'une marque de champagne, je gagne bien ma vie, mais j'ai l'intention d'abandonner cette activité pour me lancer dans la politique. On vient de me faire à ce sujet des propositions très intéressantes. Je voudrais connaître votre avis. »
Comme elle tenait toujours la main de von Ribbentrop, Blanche Orion se sentit au bord de l'évanouissement. Elle était glacée, oppressée, au comble de l'angoisse. Il en était ainsi à chaque fois qu'elle examinait la main d'un être voué à une mort tragique. Même en palpant un objet ou une lettre lui appartenant, elle ressentait au cœur comme un coup de poignard, des frissons la parcouraient, tout se passait comme si la vie se retirait d'elle :
- « Ah ! Monsieur, un drame sur votre tête ! Je vous en prie, abandonnez ce projet ! Ne changez surtout pas d'activité !
- Vous ne décelez en moi aucune disposition pour la politique ?
- Si, si, au contraire… Grâce à vos très réelles dispositions, vous pouvez monter très haut et très vite, mais vous risquez aussi d'être précipité très, très bas. Croyez-moi, ne donnez pas de suite. »
Von Ribbentrop se leva, s'inclina et prit congé, ravi, ne voulant retenir que la première partie de la prédiction : « Vous monterez très haut et très vite. »
Le lendemain, Nathalie de Bogory téléphona à son amie pour lui révéler qu'il s'agissait d'un aristocrate allemand qu'elle avait connu à New York.
- « Que pensez-vous de lui ? Où en est-il ?
- Il veut bifurquer vers la politique. Cela lui sera fatal. »
Von Ribbentrop monta en effet et très vite. Négligeant les mises en garde de Blanche Orion, il s'inscrivit au parti national-socialiste aussitôt après. Quatre ans plus tard, il était ambassadeur à Londres ; en février 1938, le voici ministre des Affaires étrangères. Comme il était devenu le grand spécialiste de l'Angleterre, Hitler le consultait souvent :
- « Pensez-vous que, si nous entrons en Pologne, les Britanniques bougeront ?
- Mais non, ils vous laisseront les mains libres, comme pour la Tchécoslovaquie. Avec les démocraties, on peut tout se permettre. »
Il aurait pu ajouter ce que Mussolini disait à Ciano :
- « Les démocraties sont créées et mises au monde pour avaler toutes les couleuvres. »
Donc, à deux reprises, von Ribbentrop fut à l'origine de la guerre :
- 1) en berçant le Führer d'illusions : « En aucun cas, les Britanniques n'interviendront » ;
- 2) en signant, le 23 août 1939, le pacte germano-soviétique avec Molotov.

Treize ans à l'avance, Blanche Orion -que consultait aussi Charles de Gaulle par le général Lavalade interposé- avait vu derrière l'aimable aristocrate, le pendu de Nuremberg.



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Un orateur du bas-astral…



Pour définir Hitler et son éloquence, Otto Strasser [Hitler et moi - aux éditions Grasset] recourt lui aussi aux mots de somnambule et de médium :
« Un somnambule, en vérité, un médium comme en engendrent les époques les plus troublées de l'évolution humaine. Il surgit de l'ombre intermédiaire entre la nuit et le jour. Que de fois on m'a demandé en quoi consistait l'extraordinaire pouvoir de l'orateur Hitler ! Je ne saurais l'expliquer autrement que par cette intuition miraculeuse qui lui transmet l'infaillible diagnostic du mal dont souffre son auditoire. S'il essaie d'étayer ses discours de théories savantes, extraites d'œuvres incomplètement comprises, il ne se hausse guère au-dessus d'un être médiocre ; mais qu'il jette ses béquilles, qu'il fonce en avant, prononçant les paroles que lui insuffle l'Esprit, et le voilà aussitôt transformé en un des plus grands orateurs du siècle.
Il ne cherche pas à prouver ses assertions, il est fort surtout lorsqu'il parle de valeurs abstraites. : Honneur, famille, patrie, peuple, fidélité prennent dans sa bouche une signification insoupçonnée.
Quand un peuple veut la liberté, les armes poussent dans sa main… Quand un peuple a perdu la foi dans la force de son glaive, il est voué à la plus lamentable destruction.
L'intellectuel, en écrivant ces phrases, rougit de leur platitude, de leur grandiloquence vide. Mais, prononcées par Hitler, elles enflamment l'auditoire, elles vont droit au cœur de chacun. »


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Opposé aux prétentions d'Hitler dès 1930, Otto Strasser fut exclu du Parti en mai de cette année-là. Il fonda une Union des socialistes nationaux révolutionnaires qui fut dissoute dès que son adversaire arriva au pouvoir. Quand son frère Grégor fut assassiné au lendemain de la Nuit des Longs Couteaux du 30 juin 1934, il fut contraint de s'exiler. […] Mais qui dès le début des années 20 avait formé Hitler, qui, sinon le Pygmalion Eckart ? [Outre son enseignement, Eckart donnait au besogneux Hitler les moyens de subsister matériellement, lui achetant un imperméable, payant son loyer et sa nourriture ; Goering, à qui sa femme avait apporté de la fortune, participait pour moitié à la dépense.] C'est lui qui améliora l'allemand écrit et parlé de l'agitateur autrichien, qui lui apprit à se présenter (il avait dirigé des acteurs), à s'exprimer tant par la parole que par le geste… et même à entrer en contact avec les puissances obscures… [N.d.l.r. - Il était un précurseur, car aujourd'hui, nos politiques de tous bords font de même : leçon d'élocution, de maintien, chirurgie esthétique et contactent voyantes et astrologues…]
« Suivez Hitler, » devait-il déclarer pendant son agonie, « il dansera, mais c'est moi qui aurai écrit la musique. Nous lui avons donné les moyens de communiquer avec Eux. Ne me pleurez pas : j'aurai influencé l'Histoire plus qu'aucun autre Allemand… »
Qui « Eux » ? Les Supérieurs inconnus ?… ou les Entités des zones sombres de l'Au-delà, les Méphistophélès ? Rauschning, qui était pourtant bien éloigné de ces choses, raconte comment des Entités maléfiques venaient assaillir Adolf Hitler pendant son sommeil :
- « Une personne de son entourage m'a dit qu'il s'éveillait la nuit en poussant des cris convulsifs. Il appelle au secours… Assis sur le bord de son lit, il est comme paralysé, il est saisi d'une panique qui le fait trembler au point de secouer le sommier. Il profère des vociférations confuses et incompréhensibles. Il halète comme sur le point d'étouffer.

[…]

La même personne m'a raconté une de ses crises avec des détails que je me refuserais à croire, si ma source n'était pas aussi sûre. Hitler était debout dans sa chambre, chancelant, regardant autour de lui d'un air égaré :
- "C'est lui ! c'est lui ! il est venu ici !…" grommelait-il. Ses lèvres étaient bleues, la sueur ruisselait à grosses gouttes de son front. Subitement, il prononça des chiffres, sans aucun sens, puis des mots, des bribes de phrases… C'était effroyable, il employait des termes bizarrement assemblés, tout à fait étranges… Puis, de nouveau, il devint silencieux en continuant de remuer les lèvres. Alors on le frictionna, on lui fit prendre une boisson… Puis, subitement, il rugit : "Là, là ! dans le coin ! Qui est là ?" Il frappait du pied le parquet et hurlait. On le rassura, en lui disant qu'il ne se passait rien d'extraordinaire et il se calma peu à peu… »

Quelles Entités du bas-astral étaient venues rendre visite à celui qui s'était engagé à leurs côtés. Quelles puissances montées de l'Abîme s'étaient momentanément emparées de ce corps ?…


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Aleister Crowley…



Il s'était proclamé The Great Best, To Mega Therion, la Bête d'Apocalypse XIII… Ce Lucifer britannique, qui se donnait aussi les surnoms de 666, de Baphomet et d'époux de la Femme écarlate, s'était écrié, ivre d'orgueil :
- « Avant que Hitler fût, je suis ! » et poursuivait toujours plus blasphématoire : « Je suis le nom qui n'a pas été prononcé… Je suis l'étincelle qui n'a pas été engendrée… Je suis qui va toujours, étant moi-même la voie… » […] Quand il proposa à Churchill un moyen magique de gagner la guerre, il se fit éconduire. Il n'eut jamais aucun pouvoir et toutes ses balivernes occultes en restèrent au stade des invocations maléfiques, des rituels orgiaques et des sacrifices d'animaux.
Pourtant, l'Intelligence Service utilisa cet honorable correspondant qui présentait tous les caractères de l'agent double. Il est difficile de savoir quels furent les rapports de Crowley et des chefs nazis. Toujours est-il qu'il se trouvait à Berlin en 1936 et qu'il ne fut pas inquiété à une époque où Hitler persécutait voyants et mages, lui qui ne pouvait se passer de leurs services.


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Mein Kampf…



Un livre collectif …

Quand, après leur putsch manqué des 8 et 9 novembre 1923, putsch qui visait à renverser le gouvernement de Bavière, Hitler et Hess se retrouvèrent à la prison de Landsberg, c'est Haushofer qui prit la succession d'Eckart décédé à la suite de ses excès d'alcool et de drogue. Le général apporta au caporal qu'il visitait régulièrement en sa cellule 7, les grands classiques : Machiavel, Gobineau ; Nietzsche, Georges Sorel qu'Adolf connaissait en partie, et aussi, "The Group Mind" de Mac Dougall et "La Psychologie des foules" de Gustave Le Bon.
- « Je faisais absorber à Hitler, des quantités d'ouvrages. » […] Hitler engrangeait tout cela et c'est ainsi que naquit "Mein Kampf". Il demanda à un journaliste nommé Stenzler, de revoir son manuscrit, de mettre de l'ordre dans ce fatras. Cinq ans plus tard, il le fit assassiner par la S.S. Restait le père Stempfle qui avait corrigé les épreuves d'imprimerie : il fut massacré au lendemain de la Nuit des Longs Couteaux le 30 juin 1934, […] le même jour que Heimsoth, l'astrologue de Röhm. Il s'agissait d'éliminer aussi les occultistes qui n'étaient pas dans la ligne.
- « Ils ont assassiné mon pauvre Père Stempfle !… » dit Hitler en versant des larmes de crocodile. En fait le Dr Stempfle, membre de la Société de Thulé, était son conseiller et le détenteur de ses archives privées. Ayant récupéré des lettres compromettantes, il savait la vérité sur le "suicide" de Geli Raubal, la nièce trop aimée du Parteiführer. Il était aussi son agent de liaison avec le Vatican.


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Des films prémonitoires…


À la fin de 1923, le parti nazi comptait déjà 56 000 membres. Pendant ce temps sévissait une inflation fantastique : la livre de pommes de terre coûtait 50 milliards de marks, un œuf, 80, un verre de bière 150. La livre de viande atteignait 3 billions et la livre de beurre 6 billions, soit 6 millions de millions. À la fin du processus, les prix variaient d'heure en heure, il fallait une valise pour transporter les billets de banque. La démoralisation était à son comble : un raz de marée de suicides, de cas de folie, d'infanticides et de crimes submergeait tout le pays.
C'est alors que le cinéma joua un rôle de miroir : "La Rue sans joie" un film de Pabst (où l'on pouvait remarquer une débutante, Greta Garbo) décrivit les ravages inouïs de l'inflation tant dans la classe moyenne que dans le petit peuple.
Quelques années plus tard, Fritz Lang tournait "Les assassins sont parmi nous". Les nazis qui étaient à la veille de prendre le pouvoir, se sentirent visés et un émissaire du Parti fit irruption chez le producteur ; il le menaça s'il ne changeait pas le titre du film. Fritz Lang, qui avait déjà vu à l'œuvre leurs représailles -on était en 1931- céda et rabaptisa son film "M" (M. comme Maudit).

[…]

De plus en plus hostile aux nazis, de plus en plus suspect à leurs yeux, Fritz Lang décida de quitter l'Allemagne pour la France d'abord, pour Hollywood ensuite. Sa femme se garda bien de l'accompagner. Inscrite au Parti, Thea von Harbou obtint finalement le divorce puisqu'il était juif et devint une des cinéastes les plus fêtées du Reich.

 

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Au bout de treize mois au lieu des cinq ans prévus, Hitler sortit de la forteresse de Landsberg, prison plutôt douce où il avait eu tout le loisir, grâce à Rudolf Hess, d'écrire « Mein Kampf »
Un beau matin, il vit paraître sur sa route, un certain Louis-Christian Hausser, féru d'astrologie, qui lui tira son horoscope :
- « Votre thème astral indique une ascension rapide et extraordinaire. C'est pour vous qu'une Allemagne, purgée de ses parasites, rénovera le monde. C'est vous qui serez mon disciple !… »
Disciple ! Dire cela à quelqu'un qui se prenait pour le Messie ! Hitler n'appréciait pas beaucoup ce rôle de brillant second. Néanmoins, pendant quelque temps, ils parcoururent l'Allemagne ensemble, puis Adolf vola de ses propres ailes. […]

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Il disait à chacun ce qu'il voulait entendre…


Virtuose du langage multiple, Hitler rassurait les grands industriels de la Ruhr :
- « Avec moi, finis les désordres, les révolutions, le sabotage de la production, les grèves perpétuelles comme en France. Je mettrai au pas la classe ouvrière et les syndicats. Mais, pour tout cela, il me faut de l'argent : pour mes tracts, pour mes affiches, mes locaux, les uniformes de nos militants qui se battent pour vous… »

[…]

Il rassurait les monarchistes promettant de rendre à l'Allemagne son premier rang en Europe…
Il rassurait les catholiques :
- « Je suis un fidèle de l'Eglise romaine, élevé dans une école religieuse. Le pieux enfant que je fus, aurait voulu devenir prêtre. Je suis avant tout un Allemand du Sud qui saura contrecarrer l'hégémonie de la Prusse, hégémonie protestante instaurée par Bismark… »
Il rassurait les protestants :
- « J'accomplirai au XXe siècle ce que votre grand Luther sut accomplir au XVIème. Je n'ai fait que naître en Autriche, mais mon cœur est là où se trouve le cœur de l'Allemagne, à Berlin. »
Il exaltait les artistes :
- « Je suis l'un d'entre vous. L'architecture, la musique, la peinture, voilà tout mon bonheur, voilà toute ma vie. Ah ! si les circonstances avaient été autres, si je n'avais pas consacré ma vie au salut de l'Allemagne… »
Chose extravagante : cet homme qui ne parlait que du salut de l'Allemagne n'était toujours pas Allemand. Jusqu'en 1932, il dut inscrire sur ses fiches d'hôtel : Staalos : apatride ; profession : écrivain. Son livre unique atteignit des tirages fantastiques entre 1933 et 1945 : dix millions d'exemplaires, sans compter les traductions en 16 langues. Robert Brasillach, en 1935 en parlait ainsi : « Le chef-d'œuvre du crétinisme excité écrit par une espèce d'instituteur enragé. » Après 1945, observe Dietrich Bronder, le livre fut vendu à 300 000 exemplaires rien qu'aux Etats-Unis et traduit en grec, japonais, espagnol, portugais, français et même arabe…
Il exaltait les jeunes en leur parlant de camps de vacances, de randonnée de montagne et même de croisières en créant la « Hitlerjungend ». […]



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Tous les chefs nazis se flattaient d'être d'excellents pères de famille et sans doute l'étaient-ils. Car, Hitler, cet homme bizarre, était fort sensible. Dans ses discours à usage interne, il se laissait aller parfois à des trémolos guettés par les jeunes S.S. qui trouvaient cela du plus haut comique. Rauschning nous apprend que, dans ces cas-là, il y avait toujours aux deuxième et troisième rangs des mauvaises têtes qui pouffaient de rire… Adolf ne voyait rien car il était myope et ne portait des lunettes que dans le privé. Ses discours étaient rédigés en très gros caractères.
Trémolos et coups de gueule, attendrissement et cruauté peuvent, sans difficultés, faire bon ménage.
Dans le privé et en présence de petits groupes, Hitler se montrait réfléchi, pondéré, apaisant. Avec beaucoup d'astuce, il disait à chacun ce qu'il voulait entendre. […] Aux ouvriers, il disait : je suis comme vous un fils du peuple et avant tout un socialiste ; avec moi, plus de chômage, mais de hauts salaires, des logements confortables, des allocations familiales ; avec moi, des autoroutes et une voiture populaire (Volkswagen).
Mais dans l'intimité, il déclarait :
- « Le peuple n'est qu'une masse de zéros aveugles et sourds, un troupeau de moutons à la tête vide, un mélange de bêtise et de lâcheté. Il n'y a plus qu'à le neutraliser par la ruse ou par la force… »

[…]

Le maréchal Von Hindenburg reçut du général Ludendorff cette lettre : « Vous avez remis le pays à l'un des plus grands démagogues de tous les temps. Je vous prédis que cet homme fatal entraînera notre Reich dans l'abîme et sera la cause de misères inimaginables pour notre nation. Pour cette décision, les générations futures vous maudiront dans votre tombe… »
Ignorant cette prophétie étonnamment exacte, Hitler tenait meeting sur meeting, discourait, débattait, apostrophait, vaticinait, gesticulait…



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[Il s'agit là de Rudolf Steiner, le père de l'anthroposophie.]

Eckart : « Le Goetheanum… il faut me faire disparaître cette saloperie. Il faut y mettre le feu… ce sera facile, c'est tout en bois. Faites-moi un autodafé de cette baraque et que Steiner crève dans les flammes, et aussi sa fameuse sculpture qui représente le Christ triomphant d'Ahriman et de Lucifer. C'est promis ?
- Oui, Dietrich, c'est promis !
- Que ce soit fait dans un mois au plus tard !
- Ce sera fait, compte sur nous !
- Cette fois, nous aurons sa peau… »`
Il faisait allusion à l'attentat manqué de la gare de Munich, en 1922. Un miracle se produisit : Steiner en est sorti indemne.
Les gens de Thulé tinrent parole : le soir du nouvel an 1923, le Goetheanum de Dornach où Steiner donnait une grande conférence, fut incendié en plusieurs endroits. Nouveau miracle : il n'y eut aucune victime parmi les huit cents auditeurs qui eurent le temps de s'échapper, mais les bâtiments en bois, tout neufs, furent entièrement détruits. Quant à cette sculpture de neuf mètres de haut qui faisait enrager Eckart, elle fut épargnée : elle se trouvait encore dans l'atelier de l'artiste…
Steiner ne se laissa abattre. Avec les dons qui affluèrent, il construisit le Goetheanum en dur cette fois. Il eut la satisfaction de le voir terminé avant sa mort en 1925. Il dresse toujours sa masse imposante à Dornach, aux environs de Bâle.




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« Si la France réagit, je me suiciderais… »



De 1923 à 1933, la France eut droit à toutes les malédictions du futur chancelier du Reich. Quand, en 1936, Bertrand de Jouvenel obtint de lui une interview, il le lui rappela :
- « Vous avez écrit, dans Mein Kampf, que la France était l'ennemi numéro 1 de l'Allemagne et qu'il fallait la détruire. Vous n'avez jamais corrigé ce texte.
- Je ne suis pas un écrivain, Monsieur de Jouvenel, je suis un homme politique. Je ne rectifie pas un vieux texte écrit quand vos troupes occupaient la Ruhr ? Ma rectification, je l'écrirai dans le livre de l'Histoire. Il y a dans la vie des peuples, des occasions décisives. Aujourd'hui, la France peut, si elle le veut, mettre fin à tout jamais, à ce "péril allemand" que vos enfants, de génération en génération, apprennent à redouter ? N'est-il pas à l'avantage de nos deux pays d'entretenir de bons rapports ? Ne serait-il pas ruineux pour eux de s'entrechoquer sur de nouveaux champs de bataille ? »
Ce langage d'homme d'état responsable contrastait avec les imprécations déchaînées du tribun de naguère. En réalité, le chancelier redoutait l'imminente signature du pacte franco-soviétique…



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…l'armée allemande, en complète réorganisation, n'était pas prête.
- « Aucune importance » répliqua Hitler, « l'armée française n'entrera pas en campagne. Je sais moi, que la France ne bougera pas, elle est une fois de plus en élections. Nous pourrons opérer en toute tranquillité. Il est même inutile de donner des munitions à nos soldats. Ils arriveront en Rhénanie l'arme à la bretelle…
- Et pourtant, si la France attaquait… insista von Fritsch.
- Si la France réagit, je me suiciderai et vous pourrez donner l'ordre de repli. »
Je me suiciderai… Adolf ne parlait pas sérieusement. Il savait bien qu'il n'avait rien à redouter d'une France elle-même suicidaire, perpétuellement affaiblie par ses grèves et ses crises ministérielles, par son pacifisme et le mépris de son armée ; la France n'est dangereuse que pour elle-même…

[…]

Le général belge Schmidt prend à part un ami de l'ambassade de France :
- « En ce moment même, à la chancellerie, on décrète la réoccupattion de la zone démilitarisée. Parlez-en de toute urgence à votre attaché militaire… » Ce qui fut fait, mais l'attaché était incrédule :
- « Allons, vous plaisantez, nous n'en sommes pas encore là !… »
À l'aube du 7, Hitler dit à ses généraux :
- « La France est en pleine période électorale, divisée, déchirée par les luttes des partis. Sans l'Angle terre, la France protestera, mais n'agira pas ? Allons, c'est décidé ! »
Deux heures plus tard, ses troupes pénétraient en Rhénanie. L'infanterie n'avait pas une cartouche, l'artillerie pas un obus, les avions, pas de munitions. Par prudence, elles bivouaquèrent aux environs des agglomérations ; puis, confiantes par l'absence de réaction française, elles pénétrèrent dans les grandes villes… […]



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Au fait, qui est en train de se désagréger ?…



Le 9 mai 1940, le commandant Baril du 2ème Bureau téléphone au ministère de la Guerre :
- « Il faudrait rappeler immédiatement les permissionnaires. Mes renseignements font pressentir une attaque imminente. » On lui répond en haut lieu :
- « rappeler les permissionnaires ? Pour quoi faire ? Ce n'est pas demain qu'ils auront à se battre. L'Allemagne est en train de se désintégrer. »
Le 9 mai, 12 % des effectifs étaient en permission et, sur le front, la grande affaire, c'était le théâtre aux armées : le chanteur André Dassary était programmé pour le lendemain ! Quelques journaux reprochèrent à Hitler le plus sérieusement du monde, d'avoir attaqué pendant les fêtes de Pentecôte. La France avait déjà la religion des week-ends et des ponts. Tandis que les blindés déferlaient sur les départements du Nord, tandis que leurs habitants fuyaient par milliers sur les routes succédant ainsi aux civils belges et hollandais, la presse parisienne des 14 et 15 mai, imperturbable, parlait de Heddy Lamar devenue brune, de Viviane Romance qui serait Messaline, de Clara Tambour qui faisait sa rentrée, du corps de ballet de l'Opéra qui s'apprêtait à partir pour l'Espagne…
Ce n'est que le 19 que Paris commença à comprendre quand MM. Reynaud et Daladier, enfin réconciliés, allèrent à Notre-Dame prier pour la victoire et quand on promena la châsse de sainte Geneviève : c'était à Dieu de réparer l'incurie de toute une nation.
« La France sera paralysée par ses troubles intérieurs et ses conflits politiques… » prophétisait Adolf Hitler
. En effet, la France en était à son centième ministère depuis 1870. Entre la démission de Clémenceau en janvier 1920 et celle de Daladier en mars 1940, elle avait changé 42 fois de président du Conseil. Le 9 mai 1940, veille de l'invasion, elle était sans gouvernement. Quand la France n'est pas en crise ministérielle, en élections ou en grève, elle est en vacances.



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Un étudiant allemand me conta la bonne histoire suivante qui courait déjà à travers le Reich :
- « Un Russe, c'est une âme… deux, une beuverie… trois, c'est le chaos ; un Allemand, c'est un savant… deux, un concert de musique… et trois… c'est la guerre ; un Français, c'est un brillant causeur… deux, c'est un parti politique… trois, la grève générale.

Sixième partie

Posté par Adriana Evangelizt


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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 23:37

Et là, dans cette quatrième partie, nous arrivons à une des moments les plus intéressants. Les sociétés occultes et pratiquant l'occultisme qui se sont intéressées à Adolf Hitler alors qu'il n'en était encore qu'à mendier dans la rue en essayant de vendre ses mauvaises aquarelles. Loge de Thulé, Vril, Ordo Novi Templi, Golden Dawn, autant de sociétés pratiquant le culte de la mort et de la pureté de la race dont le symbole était la croix gammée. Il est à noter que l'une des séances de spiritisme -qui s'avéra particulièrement violente lorsque les esprits maléfiques se manifestèrent- étaient présidée par Rosenberg, membre de la loge de Thulé qui affirma que les plus grands démons s'étaient déjà emparés "de celui qui allait venir" mais qu'il ne connaissait pas encore... curieuse coïncidence quand on sait qu'il était très près d'Hitler et que bien que Juif, il fut épargné. Il est permis de penser qu'il était le tireur de ficelle des forces de l'Ombre et qu'il joua un rôle dans la "possession" d'Hitler. Car l'homme était bien "possédé" par quelque chose de maléfique qui le dépassait au départ, qu'il eut du mal à maîtriser par la suite tant cette "chose" était puissante... mais tous les membres qui faisaient partie du cercle d'Hitler, appartenaient tous à Thulé ou presque. Que cela soit Himmler, Goering (Golden Dawn), Rosenberg...

 

Hitler, médium de Satan




de Jean Prieur

4ème partie

3ème partie

2ème partie

1ère partie


Chapitre III

Extraits...

 

 

Trebitsch-Lincoln…



En septembre 1919, il adhère, en temps que septième membre, au minuscule D.A.P. (Deutsch Arbeiter Partei : parti ouvrier allemand).
C'est à Munich qu'il va rencontrer, successivement ou simultanément, tous les hommes qui vont compter dans sa vie.
Le plus stupéfiant d'entre eux est Trebitsch-Lincoln, tour à tour acteur hongrois, pasteur luthérien, révérend anglican, membre de la chambre des Communes, puis espion au service des Anglais et des Russes. Maintenant converti au bouddhisme, il se promène en robe jaune de bonze. Cet aventurier de haut vol persuade le naïf Adolf que les Mahatmas lui accorderont des possibilités surhumaines, s'il consent à recevoir, par son intermédiaire, leur enseignement. Il fourre dans cette tête fragile tout un fatras de données occultes d'origine tibétaine qui, dit-il, doivent le conduire à la domination universelle.



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Le militant du D.A.P. ne peut ignorer que Trebitsch est juif, mais il a besoin de lui, de ses relations et de l'argent de ses coreligionnaires. Il le reconnaît sans vergogne.

« Au début de notre mouvement, un certain nombre de juifs m'ont soutenu financièrement. Je n'avais qu'à lever le petit doigt, ils se seraient tous précipités vers ma porte. Ils reconnaissaient déjà de quel côté étaient la force et le succès.

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Ludendorff et Goering…



En ces années 1919-1923, tandis que Sorge recherchait des contacts avec les milieux d'extrême gauche, Hitler fréquentait les milieux d'extrême droite et faisait la connaissance de militaires de haut grade qui appartenaient tous à des sociétés secrètes. Le plus illustre était l'ancien adjoint du maréchal von Hindenburg, le général Ludendorff.



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Le capitaine Hermann Goering, titulaire de l'Ordre «Pour le Mérite», la plus haute décoration militaire allemande, as de l'aviation, était le dernier commandant de la célèbre escadrille Richthofen, à l'époque il avait vingt-six ans.



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C'est dans le château d'Eric von Rosen que le capitaine Goering fut initié aux mystères de la Golden Dawn : l'Edelweiss. Cette puissante société, dont l'emblème était la croix gammée, se proposait de reconstituer le patrimoine culturel des anciens Vikings, et gravitait autour des mêmes thèmes que la Société de Thulé : Hyperborée, règne de mille ans, avènement d'un Messie nordique et autres balivernes.
Le capitaine laissa le caporal Hitler pantois d'admiration : « C'est là, dit-il, l'Aryen idéal : il a des traits réguliers, le teint clair et les yeux bleus. » Et Goering, de son côté : « Les convictions exprimées par Hitler étaient mot pour mot ce que je ressentais au plus profond de mon âme. »


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De la Société Edelweiss, Goering passait tout naturellement à la Société de Thulé. Il n'était pas très porté sur l'occultisme, mais après les blessures reçues lors du putsch des 8 et 9 novembre 1923, on lui donna de la morphine pour calmer ses douleurs. Dès lors, il prit goût à la drogue et son déséquilibre mental s'accommoda très bien des théories aberrantes professées tant par Edelweiss à Stockholm que par Thulé à Munich.



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Rosenberg…



Le Germano-Balte Alfred Rosenberg, futur codificateur de cette religion… Rosenberg, au nom bien juif pour le promoteur de l'idéal nordico-aryen avait fait ses études à Reval, sa ville natale puis à Moscou. Arrivé à Munich, il se précipita vers la Société de Thulé dont il devint l'un des maîtres à penser avec Eckart.
« Tout est parti de Thulé
, déclara-t-il plus tard. L'enseignement secret que nous avons pu y puiser nous a beaucoup plus servi à gagner le pouvoir que les divisions de S.A. et de S.S.
Les hommes qui avaient fondé cette association étaient de véritables magiciens. »



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Sang et honneur : « Blut und Ehre », telle était la devise gravée sur le poignard offert aux jeunes hitlériens à l'occasion de leur dixième anniversaire. Sang et sol : « Blut und Boden », tel était le thème sur lequel s'articulaient tant de discours du Führer entransé : « Le prix du sang est le prix de la vie. J'en ai eu la révélation, la nuit, entre deux frissons. »



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Himmler…



Le mot « blut » entrait en composé dans les mots clés du national socialisme. Du « blutzeugen » (témoins du sang) versé lors du putsch de novembre 1923 au drapeau de ces héros : la « blufahne » conservé à la Maison Brune et exhibé deux fois par an le 9 novembre, le jour annuel du Parti.



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« Pour vous qui viendrez après nous ces paroles ont été gravées : Tout ce qui est favorable au bonheur doit être couvert de sang. »




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Himmler, haranguait à Metz ses S.S. en ces termes :
« Pour moi, le but final depuis onze ans, à partir du moment où je suis devenu Reichsführer S.S., est toujours resté le même : construire un « Ordre du Sang pur » pour servir l'Allemagne. […] Baignez-vous, oui ! baignez-vous toujours dans le sang des impurs ! Vous vous purifiez et vous garantissez le rétablissement de l'équilibre racial indispensable à celui du monde. Ainsi, vous continuez la marche des chevaliers. »

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Haushofer et Gurdjieff…



[…]

Haushofer et Gurdjieff avaient tout pour s'entendre. Le premier avait fait partie de la Loge lumineuse ou Société du Vril, secte farouchement antichrétienne.

« Au Vril, dit Robert Ambelain, on pratiquait des doctrines tantriques héritées des Bonnets noirs tibétains, opposées aux Bonnets jaunes du bouddhisme traditionnel qui se refuse à verser le sang. » Les Bonnets noirs qui recourent aux sacrifices de coqs, de faisans ou même de singes, et qui ornent leurs chapeaux de minuscules têtes de morts en bois, relèvent directement de la sorcellerie. Les relations de Haushofer et de ces chamans tibétains furent constantes puisqu'il favorisa en 1925 l'installation, à Munich et surtout à Berlin d'une petite colonie tibétaine et, en 1929, l'érection de leurs temples dans ces mêmes villes.
Gurdjieff avait longuement voyagé en Orient et en Extrême-Orient. Né en 1877 à Alexandropol, le mage russe avait été le condisciple de Staline au lycée grec de cette ville qui deviendrait Leninakan. Mais il s'intéressait moins aux matières enseignées qu'au yoga, à l'hypnose, à la littérature de l'Inde et à la théosophie qui était alors en plein essor. Il disparut pendant vingt ans et sa vie cachée se déroula au Tibet, où il aurait eu accès à de mystérieuses bibliothèques et au Centre des Frères de la Vérité.



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Haushofer était au courant, il croyait en ces cités mystiques, mais pour lui le roi du Monde se nommait Wotan ou Lucifer.
Gurdjieff prétendait aussi avoir porté la robe de lama, ce que niait catégoriquement la lucide Alexandra David-Neel, spécialiste du Tibet, qui voyait plutôt en lui un agent des services secrets tsaristes. D'autres ont prétendu que le mage espion travaillait contre l'Angleterre pour le compte du treizième dalaï-lama qui l'aurait, en remerciant, revêtu de cette dignité.
On ne connaîtra jamais l'exacte vérité.



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Thulé, Société secrète…



La « Thulegesellschaft » fondée par l'astrologue Sebottendorf, avait choisi pour emblème la croix gammée parce qu'on la rencontre, non seulement en Europe nordique, mais aussi en Chine, au Tibet, terre des grands pouvoirs.
En symbolique universelle, le svastika orienté vers la gauche signifie naissance et bonheur ; vers la droite, il annonce le déclin, la malédiction, la mort. [note de l'auteur : il faut être fort vigilant quant au choix d'un symbole ou d'une date. Les Français ont-ils été bien prudents de retenir le 14 juillet 1789 qui vit à la fois la violation de la parole donnée et les premières atrocités… ils auraient été peut-être mieux inspirés en choisissant, comme fête nationle, le 21 septembre 1790 qui consacra l'adoption du drapeau bleu-blanc-rouge, trois couleurs bénéfiques.]
Le svastika de Thulé, dont les branches étaient courbes, s'orientait vers la droite, tout comme celui des nazis dont les branches reproduisaient des angles droits. Ont-ils fait exprès de s'approprier ce signe d'échec ? En réalité, c'est Haushofer qui choisit le svastika inversé pour symboliser l'avènement d'une nouvelle ère de l'humanité, pour montrer que
le monde désormais devait tourner en sens inverse.



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Cette association d'intellectuels fumeux voulait s'adjoindre un homme public avec des talents d'orateur et de médium.
« Il faut à notre tête un gaillard capable de résister au bruit d'une mitrailleuse. La canaille a besoin de sentir la peur jusque dans ses fonds de culotte. Nous ne pouvons pas employer un officier, car les gens ne les respectent plus. Le mieux serait un ouvrier qui sache parler. Il n'est pas nécessaire qu'il soit intelligent, puisque la politique est la chose la plus stupide du monde. Par comparaison avec ce que vocifèrent les bavards de Weimar, les ménagères qui font leur marché à Munich en savent plus long qu'eux. Bref, il nous faudrait un singe vaniteux qui sache répondre aux Rouges et qui ne se sauve pas comme un lapin pour se cacher sous la table. Ah ! j'oubliais une chose importante, il faut qu'il soit célibataire, alors nous aurons les femmes avec nous. »
Celui qui tenait ces propos réalistes était Dietrich Eckart, journaliste brillant, dramaturge médiocre, alcoolique et morphinomane.
Un singe vaniteux, un Lucifer beau parleur, plein d'aplomb, et de présence magnétique, populaire dans tous les sens du terme, célibataire et pas très intelligent, les membres de Thulé comprirent qu'ils tenaient en cet Autrichien le tribun idéal. Il avait des yeux de médium, son regard tantôt fixe, tantôt fuyant, avait une extraordinaire fascination. »




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Les messieurs de Thulé évoquaient régulièrement les esprits ; étant donné la qualité des participants, c'était presque toujours des spectres du monde inférieur qui se manifestaient. La médium, une paysanne illettrée qu'ils faisaient mettre nue.
Lorsqu'elle était en transe, il émanait de son vagin des ectoplasmes qui formaient des visages, et les voix qui parlaient par sa bouche s'exprimaient tantôt en pur allemand, tantôt en langues étrangères.
Avant l'entrée de Hitler dans le groupe, sa venue fut annoncée par le prince von Thurn und Taxis que les communistes avaient assassiné quelques mois auparavant.
Le fantôme du prince se manifesta pour prophétiser que l'homme qui allait venir serait le possesseur de la Sainte Lance, relique conservée à Vienne dans le Trésor de la Hofburg. En fait, il s'agirait de la lance qui perça le flanc du Crucifié. La tradition affirme que celui qui possèdera la Sainte Lance sera revêtu de la toute-puissance, soit pour le bien, soit pour le mal : soit pour l'eau de la vie éternelle, soit pour le sang des grands massacres.
Une autre fois, Rosenberg, qui se proclamait le prophète de l'Antéchrist, se risqua à évoquer des Entités qu'il nommait Leviathan, Lucifer, Bête de l'Apocalypse et qui s'étaient déjà emparées du corps de «celui qui allait venir». Ce soir-là, les opérateurs et les assistants furent terrifiés par les Puissances maléfiques qu'ils avaient imprudemment libérées.
L'air de la pièce était à couper au couteau, la nudité du médium semblait translucide, une lumière verdâtre entourait toute chose. Von Sebottendorf voulut s'enfuir, mais Eckart s'empara de lui et le plaqua au sol. L'épouvante était si grande que personne ne songea à recueillir les paroles que n'arrêtait pas de débiter, comme une machine devenue folle, le médium toujours en transe.
À quelque temps de là, ce fut le fantôme de la comtesse von Westarp qui créa une surprise. Cette ravissante jeune femme, ex-secrétaire de Thulé, avait été elle aussi assassinée par les Rouges.
Depuis le bas-astral, qui ne dit pas que des mensonges, elle annonça que «celui qui allait venir» serait un jour, le maître de l'Allemagne et de l'Autriche. Il en serait aussi le fléau et conduirait ces deux pays à la pire dégradation morale.
Les membres de Thulé ne parlèrent jamais de ces pratiques inquiétantes.


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« La Cour de Lucifer en Europe », tel était le titre, involontairement prémonitoire, d'un livre écrit par le S.S. Otto Rahn. Ce jeune colonel, qui connaissait parfaitement la France, le français et l'occitan, rechercha le Graal de Montségur pour l'offrir au Führer, grand admirateur du«Parsifal» de Wagner. L'Histoire ne dit pas s'il trouva le fabuleux calice, qui fit (et fait) rêver tant de sociétés initiatiques aussi bien en France qu'en Allemagne.
Adolf lui-même se passionnait pour la question et il s'interrogeait : « Faut-il créer une élite de véritables initiés ? Un ordre ? Une confrérie de Templiers pour la garde du Saint-Graal, réceptacle auguste où se conserve le sang pur ? »
Chose curieuse, c'est un français qui décerna aux Germains leur brevet de race pure. « Les Germains, écrivait Gobineau, sont les plus purs des Aryens. » Il leur appartient, poursuivaient les adeptes de Thulé, d'éliminer les Juifs et de dominer les Slaves, et autres races inférieures.


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Quant à Novalis, il disait : « Nous autres allemands, nous sommes liés de plus près à l'invisible qu'au visible. »


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Leur dogme fondamental s'articulait sur le mépris et le rejet du message de Jésus, considéré comme une invention d'esprits malades comme un idéal foncièrement profanateur et destructeur de l'héroïsme aryen.
Ce qu'ils détestaient par-dessus tout dans cette religion, c'étaient justement ses relents de judaïsme et l'on voit reparaître toutes ces idées dans les propos de Hitler : « Il y a eu les temps antiques, il y a notre mouvement. Entre les deux, le moyen âge de l'humanité qui a duré jusqu'à nous et que nous allons clore. Les Tables de la Loi de Sinaï ont perdu toute valeur. La conscience est une invention judaïque ; c'est, comme la circoncision, une mutilation de l'homme. Tout acte a son sens, même le crime. Toute passivité, toute persistance est contraire au sens de la vie. De là sort le droit divin d'anéantir tout ce qui dure. »

[…]

En 1925, Thulé envoya aux savants d'Allemagne et d'Autriche cette lettre effarante : « Il faut maintenant choisir, être avec nous ou contre nous. En même temps que Hitler nettoiera la politique, Hans Hörbiger balaiera les fausses sciences. Prenez garde : rangez-vous à nos côtés avant qu'il ne soit trop tard. »



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Ordo Templi Orientis…



[…]



Ordo Novi Templi…



Il ne faut pas confondre l'O.T.O. (Ordo Templi Orientis) avec l'O.N.T., Ordo Novi Templi, Orden des Neuen Tempels, fondé à Vienne par un raciste dément, Georg Lanz von Lienbenfels. Ce personnage publiait la revue Ostara qui arborait une croix gammée. Le jeune Adolf, qui végétait alors dans la capitale des Habsbourg, se repaissait de cette littérature extravagante. Il ne rencontra pas von Liebenfels, mais il lui écrivit pour obtenir les numéros qui lui manquaient.




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Il aurait bien voulu (Hitler) être admis au sein de l'Ordre du Nouveau Temple, mais il était strictement réservé aux hommes blonds ayant les yeux bleus ; ces derniers étant tenus d'épouser des femmes du même type.
« Etes-vous blond ? interrogeait la revue. Alors, vous êtes créateur de «Kultur» et mainteneur de «Kultur».
« Les humains sont des dieux qui s'ignorent. Ces dieux dorment dans les cercueils charnels que sont leurs corps.
[…] Ils devront être tirés de leur sommeil et sortis de leurs cercueils par la sélection et l'élevage… »
« Sélection et élevage », préconisait Lanz.
Curieuse coïncidence : leurs chemins s'étaient déjà croisés : le petit Adolf, qui émerveillait ses maîtres par sa piété, [note de l'auteur : Il raconte lui-même qu'il avait, à l'âge de neuf ans, songé à se faire prêtre, grisé qu'il était par «la solennelle splendeur des fêtes religieuses». Il empruntait à la bonne son grand tablier pour s'en faire une chasuble, grimpait sur une chaise de cuisine et se mettait à prêcher.] était pensionnaire à l'abbaye de l'Ambach quand arriva un moine cistercien, Georg Lanz. Ce dernier s'installa dans la bibliothèque du père Hagen, mort depuis longtemps, et dévora les ouvrages d'ésotérisme et de magie que ce dernier avait accumulés. Toujours est-il qu'il quitta les ordres et se rendit à Vienne où il fonda l'Ordre du Nouveau Temple. Il s'en proclama le Grand Maître et prétendit avoir été intronisé par un successeur de Jacques de Molay. Par la même occasion, il se décerna le titre de baron von Liebenfels.

Il vécut assez longtemps pour assister à l'ascension irrésistible de son disciple. Le 22 février 1932, il écrivait à un frère :
« Sais-tu que Hitler est un de mes premiers élèves ? Tu verras sa victoire et par conséquent la nôtre. Tu vivras l'extension d'un mouvement qui fera trembler le Monde…

Lire la suite... Cinquième partie...

Posté par Adriana Evangelizt









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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 21:29

Hitler, médium de Satan




de Jean Prieur

 

3ème partie

 

2ème partie

1ère partie

 

Chapitre II

 

 

 

Disciple de Nietzsche et de Wagner…

En
1889, année de la naissance de Hitler,
Nietzsche écrit « L'Antéchrist » avant de sombrer dans les spirales descendantes de la folie.
Sa sœur, Elisabeth Förster, vivra assez longtemps pour assister au triomphe de son disciple.


[…]

Avec son mari, le Dr Förster,
elle avait immigré au Paraguay dans les années 1880 pour fonder une colonie aryenne : la Nouvelle Germanie. Ce fut un désastre. Le couple sombra dans la misère et Förster se suicida. Il ne restait plus à Elisabeth qu'à revenir en Allemagne. On était en 1889.
Dès lors, elle exerça sur l'œuvre de son frère, une sorte de monopole, de dictature qui la classa désormais parmi les sœurs et les veuves les plus abusives.
Quand Mussolini parvint au pouvoir,
elle lui écrivit des lettres enflammées sur ce thème :
« Vous êtes la pure incarnation de l'esprit de Nietzsche. » Comme il ne réagissait pas, elle reporta sur Hitler, sa fougueuse admiration et commença à le bombarder de sa correspondance.



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Eva, sœur de Siegfried et d'Isolde, avait épousé Houston-Steward Chamberlain, Anglais naturalisé Allemand et dont les œuvres avaient nourri le peintre Hitler pendant sa période viennoise.
En 1923, le vieux philosophe désespéré par la défaite de l'Allemagne était gravement malade et à moitié paralysé.
La seule présence de Hitler,
dont le magnétisme était réel, lui rendit la santé et l'optimisme. Il recouvra ses dons de clairvoyance qui avaient mystérieusement disparu à la fin de 1918 et déclara à son entourage :
« Hitler est un éveilleur d'âmes, le véhicule de pouvoirs messianiques. Voici le nouveau chef que Dieu envoie au peuple allemand ! »

Le lendemain, il prenait la plume pour crier au jeune Hitler son admiration :
« Vous avez de grandes choses à faire. Ma foi dans le germanisme n'a pas vacillé un seul instant, bien que, je l'avoue, ma confiance ait été au plus bas. D'un coup, vous avez transformé mon état d'âme ; que, à l'heure où elle en a le plus besoin, l'Allemagne donne naissance à un Hitler prouve sa vitalité… Que Dieu vous protège !… »




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Un "ver de livres" occultes…



Comme son disciple,
le maître était assiégé par les démons. Un jour de 1896, alors qu'il voyageait en Italie, H.S. Chamberlain qui était sujet aux infestations du bas-astral, eut une vision qui lui ordonna de rechercher sans plus tarder, de nouveaux champs d'étude. Il descendit à Gardone, s'enferma dans une chambre d'hôtel où il écrivit dans une fièvre inspirée, un essai sur le thème "Race et Histoire" qui devait orienter toute sa vie.
« je lisais énormément et très à fond, confirmait l'auteur de «Mein Kampf». Et c'est vrai qu'il fut dans sa jeunesse un Bücherwurm. Il prétendait avoir dévoré les cinq cents bouquins de la bibliothèque impériale de Linz. À Vienne, il était chaque jour chez le libraire Ernst Pretzsche pour emprunter, rapporter ou échanger
des livres d'occultisme.

[…]

Pretzsche n'en resta pas là,
il introduisit son protégé chez un personnage des plus sulfureux :
Guido von List, chef d'une secte satanique qui pratiquait la magie sexuelle, maudissait les juifs et arborait la croix gammée. List, qui prétendait avoir retrouvé le Kala, la langue secrète des antiques Germains, et reconstitué leur doctrine ésotérique, convertit le jeune Adolf à la religion du «Volk», terme qui présente une coloration raciale que n'a pas notre mot «peuple».
Sans Pretzsche, que serait-il devenu ?
Sa misère, surtout en hiver, était tragique. Le matin, au couvent de la «Gumpendorferstrasse», il recevait la soupe des pauvres. À midi, la «Wärmestube» (salle chauffée) du baron Königswarter, philanthrope juif, lui offrait un repas chaud et un refuge contre le froid.

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Hitler continuait à parler même dans son sommeil. On le sait par les deux collègues qui partageaient sa chambre à la caserne de Munich. Exaspérés, ils allèrent se plaindre à leur capitaine : « Ça n'est plus possible, il est invivable : il parle sans arrêt ; Herr Hauptmann, il parle même en dormant. Et non seulement il parle toute la nuit, mais il marche en long et en large ; toute la nuit, il fait les cent pas dans la turne.»

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Toujours miraculeusement protégé…



La véritable force de cet autodidacte, résidait en
sa croyance obtuse et superstitieuse en son étoile. Il était persuadé
qu'il était protégé par une mystérieuse puissance qui tenait les rênes de sa vie.

[…]

Le 5 février
1915, il écrivait à un ami de Munich, le juge Hepp :
« Enfin, c'est autour des Allemands d'attaquer. Quatre fois, nous avançons et devons reculer. De tout mon groupe un seul subsiste en dehors de moi ; finalement, il tombe, lui aussi.
Un projectile arrache la manche droite de ma capote ; mais par «miracle», je demeure sain et sauf. »
Les pertes de son régiment étaient énormes.

[…]

Le colonel avait été tué, son remplaçant très grièvement blessé.
Le troisième commandant, le lieutenant-colonel Engelhardt, décida de faire une reconnaissance en direction des lignes ennemies. Il se fit accompagner par deux volontaires,
dont Hitler. Ils furent accueillis par un tir de mitrailleuse ; les deux soldats bondirent sur leur chef et le précipitèrent dans une tranchée.
« Vous m'avez sauvé la vie, leur dit-il en leur serrant la main. Je vous recommanderai pour la croix de fer de première classe. Présentez-vous demain après-midi à ma tente ! »
Le lendemain, le lieutenant colonel
ordonna au caporal Hitler de piloter dans le camp quatre officiers nouveaux venus.
À peine étaient-ils sortis
qu'un obus anglais tombait sur la tente du Q.G., tuant trois hommes dont le volontaire et blessant très grièvement Engelhardt.
Une fois de plus épargné, le caporal dut attendre jusqu'en août 1918 sa croix de fer de première classe.




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Adorateur de Wotan…



Au cours de l'été 1915, il fut
de nouveau sauvé en des circonstances extraordinaires qu'il a racontées des années plus tard à un journaliste anglais, Ward Price :
« J'étais en train de dîner dans la tranchée avec plusieurs camarades, lorsque
j'eus l'impression qu'une voix me disait : "Lève-toi et va là-bas !" La voix était si nette, si insistante que j'obéis mécaniquement comme s'il se fût agi d'un ordre militaire. Je me levai aussitôt et m'éloignai de vingt mètres, en portant mon dîner dans ma gamelle. Puis, je m'assis pour continuer mon repas ; mon esprit s'était calmé. À peine avais-je fait cela qu'un éclair et une assourdissante détonation me parviennent de la tranchée que je venais de quitter. Un obus égaré avait éclaté au-dessus du groupe, tuant tout le monde. »

C'est pendant l'automne 1915 qu'il composa ce curieux et inquiétant poème :
« Par les nuits mordantes, je vais souvent
Dans la clairière silencieuse
au chêne de Wotan
M'unir aux puissances obscures…

Et
tous ceux qui sont pleins d'impudence durant le jour
sont rendus tout petits par la formule magique… »


Wotan, ou Wodan, ou Odin est le dieu germano-anglo-scandinave de la Guerre et de la Victoire, le seigneur
de la possession démoniaque, de la sorcellerie et des sacrifices humains. Accompagné de son animal favori, le loup, il est le Führer du Wod, la grande armée des morts. En effet, que de millions de spectres vont s'attaquer au pas de celui qui, dans une clairière du nord de la France, s'unit aux puissances obscures !

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Il était vraiment question pour le caporal Hitler d'adorer celui que la Scandinavie appelait Odin et la Germanie Wotan. Wotan, le seigneur de la guerre fraîche et joyeuse.

[…]

Cette nuit d'automne 1915 était particulièrement froide, car c'est une constante que les saisons sont plus rigoureuses en temps de guerre.
Tapissée de gelée blanche, la clairière d'Artois où se déroula l'invocation aurait pu se situer en Prusse ou en Norvège.
Sur la poussière du sol,
l'adorateur de Wotan traça des runes, ces caractères de l'alphabet germanique qui servaient à pratiquer la divination, à fabriquer des amulettes et à jeter des sorts. Il connaissait bien, pour les avoir étudiés à Vienne, leur symbolisme et leur emploi.
Toute cette cérémonie se déroula sous le regard blanc de l'ami mélancolique, pour parler comme Faust ; en allemand, Lune est du masculin, ce qui change considérablement son symbolisme.
Appuyé contre un chêne, Adolf se voyait déjà
l'homme-dieu auteur d'une nouvelle bible, le prêtre-roi qui fonderait en un Etat théocratique l'Autriche où il était né et l'Allemagne pour laquelle il était prêt à donner sa vie.


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Puis, brusquement, il lâcha son couteau et se mit à marcher de long en large, très excité :
– « En dépit de tous nos efforts, la victoire nous sera refusée…
– « Bist du verrückt, Adolf ?
– Je sais ce que je dis
, les ennemis invisibles du peuple allemand sont un danger bien plus grand que les canons de l'adversaire. »
Etrange propos défaitiste rapporté par le Frontsoldat Hans Mend.

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Un songe "providentiel"…

En
1917, sur le front de la Somme, l'adorateur de Wotan devait de nouveau entendre la voix qui allait, une fois de plus lui sauver la vie.
Il se voit enseveli sous une avalanche de terre et de fer brûlant. Sur sa poitrine se répand un sang tiède, il halète, il étouffe, il sent qu'il va mourir. Il fait un effort désespéré pour se dégager et
se réveille en sursaut.
Inquiet, troublé, il sort de la tranchée où ses camarades ronflent à qui mieux mieux. Il ressent un furieux besoin de se dégourdir les jambes, de respirer à pleins poumons. Toujours habité par son rêve d'agonie, il s'avance à l'air libre en terrain découvert. Soudain, il se dit : « Mais c'est absurde ce que je fais là ! C'est maintenant que je suis en danger… à la merci d'un shrapnell ou d'une balle perdue. »
Cependant, une voix parle en lui, en sourdine, et lui ordonne de s'éloigner le plus possible de la tranchée ;
il continue donc à marcher comme un somnambule. Soudain une rafale de fer et de feu l'oblige à se plaquer au sol. L'explosion est toute proche ; une grosse pièce d'artillerie ennemie s'acharne sur le secteur qu'il vient de quitter.
Quand le calme est revenu, il se hâte vers la tranchée et ne reconnaît plus rien. À la place de l'abri de l'escouade, c'est un gigantesque entonnoir parsemé de débris humains.
Tous ses camarades ont été tués.
C'est depuis ce jour qu'il fut
convaincu de sa mission divine.
Pour la cinquième fois, la Providence intervenait en sa faveur. Elle s'était occupée de lui avant sa naissance, quand elle lui donna un nom phonétique, prononçable et facile à mémoriser par les diverses nations. Aloïs, son père, enfant naturel, portait le nom de sa mère : Schicklgruber. Exaspéré par ce patronyme calamiteux, Aloïs obtint, en 1876, d'être nommé Hitler : Adolf l'avait échappé belle…
[Heil Schicklgruber ! C'est sous ce titre qu'en juillet 1932 un journal viennois révéla
les origines juives de Hitler, expliquant que sa grand-mère, une célibataire de 42 ans, Maria-Anna Schicklgruber, domestique dans une famille israélite, avait été engrossée par le fils de la maison : le jeune Frankenberger. Ses parents ne laissèrent jamais la mère et l'enfant Aloïs dans le besoin. Plus tard, Maria-Anna épousa un ouvrier, Georg Hiedler, dont la négligence d'un employé d'état civil fit Hitler. C'est Georg Hitler qui adopta Aloïs, père d'Adolf.]
Imagine-t-on la presse et les livres d'Histoire parlant de Schicklgrubériens et de Schicklgrubérisme ?
Vladimir Ilitch Oulianov (Lénine), Lev Davidovitch Bronstein (Trotski), Jossif Vissarionovitch Djougachvili (Staline) avaient connu le même problème.

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Un aveugle psychique…


La "Providence" continua de veiller sur Hitler : blessé en octobre 1916, revenu sur le front français en 1917 (époque du songe prémonitoire), engagé l'été suivant dans la bataille d'Arras puis dans la troisième bataille d'Ypres il subit, à l'aube du 14 octobre 1918, une violente attaque au gaz de la part des Anglais sur une colline au sud de Wervick.
À 7 heures du matin,
il ne voyait plus rien :
- « Mes yeux étaient changés en charbons ardents et les ténèbres se firent autour de moi. »[Mein Kampf] Il se crut définitivement aveugle et fut dirigé sur l'arrière, à l'hôpital de Pase-Walk, en Poméranie.

[…]

Le docteur Forster expert en psychiatrie, convainquit son patient
qu'un être d'exception comme lui pouvait récupérer la vue par la seule force de sa volonté.

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Mais la version psychiatrique du spécialiste ne faisait pas l'affaire de celui qu'était devenu le Führer car elle refusait toute allusion à un miracle.
Le 1er septembre 1933, la Gestapo fit irruption dans sa clinique et l'interrogea longuement. Il ressortit terrorisé et brisé de cet entretien. Non seulement il était suspendu de ses fonctions de doyen de la faculté de médecine, mais on avait aussi raflé tous ses documents. Dix jours plus tard il se "suicidait" d'une balle dans la bouche. (On connaît les faits rapportés ci-dessus par le docteur Kronor, son assistant, qui, s'étant réfugié aux USA en 1943, rédigea un rapport intitulé « rapport psychiatrique de Hitler »).


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Un Hitler ne pouvait attirer que des Entités mauvaises, hargneuses et mensongères comme lui. À Vienne, à Munich, il avait été initié à la magie et, depuis, il était toujours immergé dans ce monde intermédiaire entre la Terre et le Ciel, sinistre banlieue de notre planète, que l'ésotérisme désigne sous le nom de bas-astral, zones impures de l'Au-delà.

Lire la suite... Quatrième partie...

Posté par Adriana Evangelizt

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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 21:11

La suite de la première partie... les principaux extraits ayant trait au pouvoir infernal que possédait Hitler car son âme était vouée à l'Ombre...

 

 

Hitler, médium de Satan




de Jean Prieur

 

2ème partie

1ère partie

 

Et sur les ceinturons de nos militaires, on ne vit jamais : "Dieu avec nous" (Gott mit uns) Alors que les Allemands l'ont toujours arboré sur leur ventre.
« Go mit mir » (Dieu est avec moi)
traduisait Adolf pour qui ce dieu personnel n'était plus le père de Jésus-Christ, mais le vieux Wotan entouré de ses loups, de ses corbeaux et de ses viragos appelés Walkyries ; le Wotan des sacrifices humains, le dieu ténébreux de la sorcellerie qu'il allait invoquer dans une clairière du nord de la France.

 


Hitler a-t-il conclu un pacte avec le démon, ce pacte qui assura son irrésistible ascension ?… Cela est probable, mais ce qui est absolument sûr, c'est qu'arrive un moment où Satan, qui propose toujours des marchés de dupes, vient réclamer son dû.
Pendant la décennie qui suivit les événements d'avril 1945, nombreux furent ceux qui refusèrent la mort du Führer et qui imaginèrent des évasions rocambolesques. Les Russes, qui étaient mieux placés que quiconque pour connaître la vérité, se plaisaient à laisser planer un doute jusqu'au jour où ils consentirent à publier les travaux d'un certain Dr Chkaraviski. Cet homme examina très soigneusement les restes d'Adolf et principalement sa mâchoire. Après enquête, il retrouva le dentiste de Berlin qui l'avait soigné et qui possédait toujours les fiches de soins et les radiographies de son illustre patient.
Aucun doute n'était plus possible…
Or, le prénom du Dr Chkaraviski, qui avait apporté la preuve irréfutable du décès de Hitler était…
Faust.
Aucun romancier, aucun dramaturge n'aurait osé inventer une telle coïncidence et faire intervenir le docteur Faust.

 

 

 



Chapitre I

 

 

Soixante ans avant l'an 2000, Lucifer sera déchaîné pour un temps…



Tandis que Thérèse Neumann était en extase, c'est-à-dire dans un état où les sens physiques sont abolis, un visiteur eut l'idée de placer entre ses mains une carte postale représentant Hitler. Elle rejeta la photo, comme si ce contact la brûlait, et s'écria, horrifiée :
« Fumée et feu de l'Enfer ! »

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Joseph Greiner, qui a bien connu le jeune Hitler, rapporte qu'il possédait
des notions d'occultisme et de rites secrets, il pratiquait la télépathie, s'intéressait aux fakirs et aux yogis…

Les prédictions de Zacharie…



Zacharie écrivit sa prophétie en 1807. Elle demeura secrète jusqu'en 1865, date à laquelle l'abbé Fatacioli la publia sous le titre :
« Le jour de la colère, ou la main de Dieu sur un empire. Vision prophétique d'un Voyant d'Israël. D'après Fatacioli, Zacharie était, comme Nostradamus, un juif converti.

 

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Zacharie nous décrit la montée du IIIème Reich et l'avènement de Hitler. »
« …Au milieu des orages, il régnait ; parmi les orages, il disparaissait.
Des secousses violentes furent toujours sous ses pieds et ébranlèrent son siège, mais toujours son bras inflexible arrêta, contint… toujours le poids de son bras retombait, vengeur, inexorable, dévorant… »

«…passions éternelles des âmes damnées… faces dévastées du roi des enfers, tel est cet homme
… Œil dévorant, veillant sur le noir dépôt de l'usurpation et de l'iniquité, main sanglante… et faisant dans l'ombre des exécutions ténébreuses au moindre soupçon d'une opposition quelconque de leur part à la marche du DragonEt je compris que tout ce qu'allait faire le monstre et tyran, était l'œuvre de Satan, le démon, et que son Esprit était leur esprit.

[…]

Et le tyran disait :
"Que les peuples tremblent, que la Terre connaisse son dominateur ! Le jour du triomphe universel et dernier arrive. C'est moi qui le dis, qui le veux…"
De toutes parts arrivèrent des hommes vêtus des habits sacrés du sacerdoce et portant sur leurs habits, avec les divers signes de leur ordre et de leur dignité, une croix imprimée à rebours. Le signe sacré semblait crier vengeance et appeler les foudres des cieux… Le Seigneur me dit : "Vois-tu l'homme dominateur ? Il a broyé le front de ses esclaves.
Il s'est joué de toutes les choses saintes, il va maintenant allumer une guerre formidable et exciter contre lui deux nations puissantes sur les terres et les eaux du soleil couchant. Mais il tombera mort dans les enfers". Il s'ouvrit devant moi, une salle grande, obscure, toute tendue de noir et toute pleine d'effroi. Dans un coin de la salle sombre, j'entendis quelqu'un se débattre pendant quelque temps au milieu de convulsions lamentables, affreuse agonie, solitaire et sombre des hommes voués à un destin tragique… Quelque chose de livide que l'on traînait fut jeté sur le pavé semé de sang et ce quelque chose resta immobile et muet ; c'était le cadavre de celui qui venait de régner sur le dos du Dragon. Le tyran était mort de sa mort. Mort qu'il s'était donnée. » [Voyance et prophétie - Eric Muraise - Ed. Lanore]


Le plus étrange de tous les siècles…



Enfin, un moine inconnu, qui vécut au XVIIe siècle, eut une vision assez remarquable de notre siècle. Elle parut dans l'ouvrage de
Louis Emrich : Die Zukunft der Welt : L'Avenir du monde.
« Si étrange qu'ait été l'un ou l'autre siècle,
le XXème sera cependant le plus étrange.
Il viendra un temps rempli de terreurs et de misères pour tous les Hommes sur cette terre.
Tout ce qu'on peut imaginer de mauvais et de déplaisant arrivera dans ce siècle. À son commencement, dans beaucoup de pays,
les princes s'insurgeront contre leur père, les citoyens contre l'autorité, les enfants contre leurs parents, les païens contre Dieu et les peuples tout entiers contre l'ordre établi.
Et il éclatera une guerre où
les boulets tomberont du ciel…
Alors éclatera une seconde guerre au cours de laquelle
presque toute la création sera bouleversée. De grands désastres de fortune et de biens se produiront et beaucoup de larmes seront versées. Les Hommes seront sans âmes et sans pitié. Des nuages empoisonnés et des rayons brûlants, plus brûlants que le soleil le plus incandescent à l'équateur,
des forteresses roulantes de fer et des vaisseaux volants remplis de boulets terribles et de flèches, des étoiles filantes mortelles et du feu sulfureux détruiront de grandes villes.
Ce siècle sera le plus étrange de tous les siècles ; car tous les Hommes seront fous d'eux-mêmes et du monde et se détruiront les uns les autres. »

Tout a commencé en 1914 et donc ne devrait s'achever qu'en 2014 ou 2015.




Les Cavaliers de l'Apocalypse…



En l'an 1939 du siècle étrange, parut, en France, la traduction d'un livre terrible :
« Les Vêpres hitlériennes ». Publié par Fernand Sorlot, il était l'œuvre de Konrad Heiden, Juif allemand, qui racontait en détail la fameuse Kristallnacht, nuit du 9 au 10 novembre 1938, où furent
saccagés, pillés, détruits, tous les biens appartenant à ses coreligionnaires : magasins, fabriques, appartements, maisons, cimetières, synagogues ; nuit d'horreurs où furent giflés, battus, matraqués, arrêtés, envoyés en camps de concentration, des milliers d'hommes et de femmes, de jeunes et de vieux…
Toutes ces atrocités sont connues à présent, et nous n'y reviendrons pas. Cependant, comment ne pas relater
ce qui se passa dans une ville d'Autriche ? Heiden ne donne aucun nom de lieu ni de personne pour ne pas compromettre ceux qui, à l'époque, survivaient encore…
Les S.A. font irruption dans un appartement occupé par un Juif et son épouse. Ils les arrêtent. La jeune femme supplie qu'on lui laisse emmener son bébé âgé de 10 mois. L'officier refuse, fait apposer les scellés et place devant la porte un homme de garde.
L'enfant resta donc seul dans l'appartement désert. Et pendant deux jours, on l'entendit crier, pleurer gémir,
sans que personne n'intervînt. Enfin, il se tut… définitivement. Les voisins avaient-ils fait semblant de ne pas entendre ?…
En cette Nuit de Cristal (ainsi nommée à cause des débris de verre qui jonchaient le sol après le passage des casseurs dans les grands magasins juifs), les livres de prières et les bibles hébraïques furent déchirées, souillées ou brûlées, les tables de la Loi et les chandeliers à sept branches brisés et foulés aux pieds.
Un journal national-socialiste de province, l'Amstettner Anzeiger du 17 novembre 1938 titra, triomphant :
"Faillite de Jéhovah". Il s'agissait bien d'une guerre de religion sous sa forme la plus hideuse…




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Les Vêpres hitlériennes, avertissement on ne peut plus clair, n'eurent pas le même impact que « Hitler m'a dit » de Hermann Rauschning. Il se réfugia en France en 1934, s'efforça de nous faire connaître ce qui se passait en Allemagne et eut autant -ou aussi peu- de succès que Kravchenko quand il dénonça les crimes du stalinisme.
C'est de son texte de 1940 dont j'ai tiré mes citations.
Les conversations que Rauschning rapporte ont eu lieu à Berchtesgaden de
1931 à 1934. Il les a transcrites immédiatement après les avoir entendues. Hitler exprime dans le désordre, sans précautions oratoires, le fond de sa pensée, ce que son interlocuteur appelle…
son ésotérisme :
– « Le dessein véritable d'Hitler, qu'il entend réaliser par le moyen du national-socialisme, on ne le trouvera pas dans « Mein Kampf », car ce livre est écrit pour la masse. Mais la doctrine a aussi son ésotérisme qu'on professe et divulgue dans un petit nombre de Cercles restreints, devant une sorte de super élite. »
Cette super élite, le régime lui réservait tous ses privilèges…


 

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Et Hermann Rauschning -l'auteur de "Hitler m'a dit" (février 1940)- mettait en garde les molles et insouciantes démocraties occidentales : « Hitler m'a dévoilé ses véritables buts politiques et sociaux… il m'a été donné de les entendre de sa propre bouche. »
Comme s'il avait lu les prophéties d'Anne-Catherine, Hermann Rauschning s'écrie : « Aujourd'hui seulement, le monde est mûr pour discerner que
Hitler et ses adeptes sont en réalité les cavaliers apocalyptiques d'un nouveau chaos mondial. »


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On sait maintenant que, dès 1941, Himmler, le gardien des mystères de la Mort, avait élaboré un plan qui devait méthodiquement dépeupler les Pays-Bas, la Belgique et la France.
– « Ce qu'il nous faut » déclare-t-il au Dr Kersten,
« c'est une France agricole, vache à lait du Reich. Les paysans survivront toujours, mais les citadins, donc les ouvriers et les intellectuels, vont périr. Une douzaine de millions environ. Nous avons fait le calcul. »


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– « Que signifie : dépeuplement ? » s'inquiéta Rauschning. « Avez-vous l'intention de supprimer des nations entières ?»
– « Eh bien, oui, c'est à peu près cela.
La Nature est cruelle, nous avons le devoir de l'être aussi… [Dans l'ébauche de "Histoire monumentale de l'Humanité" il disait tout le contraire : « La Nature n'est jamais cruelle. La cruauté, c'est la joie devant une souffrance gratuite. »] Au moment où je vais lancer, dans l'ouragan de fer et de feu de la guerre future, la fleur du germanisme, sans éprouver le moindre regret du sang précieux qui va couler à flots, qui pourrait me contester le droit d'anéantir des millions d'Hommes de race inférieure ? Exterminer le juif n'est donc pas un crime contre l'Humanité, puisqu'il ne fait pas partie de l'Humanité. La seule race véritable est la race aryenne, elle seule a la possibilité de participer à la grande aventure magique qui attend l'Humanité nouvelle. »


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On récupérait tout : les lunettes, les prothèses et les appareils dentaires des déportés, leurs cheveux pour faire des semelles, leurs tatouages pour faire des abat-jour, leurs os pour faire du savon et bien entendu, leurs vêtements : tous ces malheureux marchaient à la mort entièrement nus. Le plus horrible, c'était ces montagnes de vêtements d'enfants.
À ce propos, comment effacer du regard, comment oublier ces milliers de photos atroces que nous avons triées à Vienne, en décembre 1945, pour préparer la grande exposition "crimes nazis" organisée par les Français du gouvernement d'Autriche ? Car si les Hitlériens récupéraient tout, ils avaient également -Satan merci- la manie de tout photographier, laissant ainsi d'irréfutables pièces à conviction.
Voici pour illustrer ces cauchemars, le récit d'un témoin oculaire, Hermann Gräbe, récit rapporté par William Shirer dans son livre : Le Troisième Reich - Livre de poche :
– « Tout au long des quinze minutes pendant lesquelles je restai près de la fosse dans laquelle les S.S. avaient fait descendre ces juifs ukrainiens complètement nus, je n'entendis aucune plainte, ni un appel à la pitié. Une vieille femme aux cheveux blancs comme neige tenait dans ses bras, un enfant âgé d'un an ; elle lui fredonnait une chanson et le chatouillait. L'enfant roucoulait de joie. Ses parents le regardaient, les larmes aux yeux. Le père serrait la main d'un jeune garçon âgé d'environ dix ans, auquel il parlait doucement. Le jeune garçon luttait pour refouler ses larmes. Le père, lui montrait le ciel du doigt… il lui caressait les cheveux et parut lui expliquer quelque chose… »
Mais comment lui expliquer l'inexplicable ? Tous ces malheureux étaient debout sur les cadavres de ceux qui les avaient précédés. Sur le bord de la fosse, un sous-officier S.S. mitraillette en bandoulière, attendait…
– « La mort de millions de Français » continuait Himmler, « tombera sur les trafiquants du marché noir,
c'est-à-dire des Français pur sang. À eux la responsabilité. Nous ; nous garderons les mains propres… »




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Hermann Rauschning, en tant que protestant, connaît bien son Apocalypse, conclut ainsi sa préface :
– « Aujourd'hui,
la Bête surgit de l'abîme, et tous, sans distinction de nationalité, les Allemands autant et plus que les autres, il nous faut nous coaliser en vue d'un seul et commun effort : refermer l'abîme. »
– « À la doctrine chrétienne du primat de la conscience individuelle et de la responsabilité personnelle » clamait Hitler, « j'oppose la doctrine libératrice de la nullité de l'individu et de sa survivance dans l'immortalité visible de la nation. Tu n'es rien, le parti est tout…
Je supprime le dogme du rachat des Hommes par la souffrance et par la mort d'un Sauveur divin. Je propose un dogme nouveau de la substitution des mérites : le rachat des individus par la vie et l'action du nouveau Législateur-Führer qui vient soulager les masses du fardeau de la liberté…
Tout acte a son sens, même le crime. Le mot même de crime est une survivance d'un monde passé. Je ne distingue
qu'activité positive et activité négative. N'importe quel crime dans le vieux sens du mot est encore un acte de plus grande valeur que l'immobilité bourgeoise. »




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Et Rauschning commente :
– « De telles phrases, prononcées avec l'autorité du Führer et dans le décor de sa vie quotidienne, faisaient à l'interlocuteur, l'impression de révélations profondes. Hitler était d'ailleurs encore plus convaincu de sa propre originalité. Il ressentait
comme une injure et une atteinte à sa grandeur tout rappel de doctrines antérieures qui lui auraient frayé la voie…




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La tâche de la "Kultur" consiste justement à repérer les types humains supérieurs et à les sélectionner avec méthode.
Himmler se souvint de la leçon quand il fonda les Maisons du Cadeau à Hitler, plus connues sous le nom de Lebensborn : Fontaines de vie. Il s'agissait de sortes de haras humains, de bordels de luxe situés dans les châteaux des Alpes bavaroises. C'est là que, bien nourris et bien divertis, devaient s'accoupler les jeunes S.S. et les jolies Aryennes destinées au repos du guerrier. Les hommes et les femmes astreints à la reproduction devaient être beaux, grands, blonds, élancés, athlétiques, exempts de toute maladie héréditaire, exempts de toute ascendance juive ; bref, de pure race nordique. Ils étaient soumis à des examens psychologiques et psychiatriques très sévères. Les vénériens et les toxicomanes étaient éliminés d'office…
L'enfant né de ces amours planifiées appartenait à l'Etat.
Les Eglises protestèrent, des officiers supérieurs également. Ainsi, le Général Groppe, dans une lettre du 12 décembre 1939 adressée à l'état-major de la Wehrmacht :
– « Je vous adresse ci-joint, un prétendu ordre S.S. qui dépasse en impudence, tout ce qu'on peut imaginer et dont les derniers paragraphes font de
nos femmes et de nos filles, des animaux offerts au plaisir des S.S. et des policiers. »
L'organe officiel de la S.S. répliqua au général :
« Toute jeune femme qui se dérobe devant l'obligation suprême doit être considérée comme désertant les couleurs de notre drapeau et mériter la peine des objecteurs de conscience. » Or, la peine des objecteurs de conscience, c'était… la mort. »
Trois semaines plus tard, le général Groppe parlait à ses soldats :
– « Messieurs, on nous a dit au nouvel an, que 1940 devait nous apporter l'issue finale de la lutte entre l'Angleterre et nous. Mais il semble,
à la lumière de l'ordre de Himmler, que le principal conflit à trancher sera entre Dieu et le Diable… » [Cité par Philippe Aziz dans : l'Univers étrange des dignitaires nazis]
Le général Groppe revint à la charge :

« Le Lebensborn est une institution infâme, absolument contraire à la morale publique. Je déclare que l'honneur des femmes et des filles de mes soldats m'est aussi sacré que celui de ma propre femme et de ma propre fille. » Il fut arrêté et jeté en prison.
Pour tout Allemand au physique aryen, il était moralement obligatoire de participer à l'opération Lebensborn. C'est ainsi que le Directeur de l'Ecole de police de Fürstenfeldbrück déclara à Klaus Hornig, jeune professeur de droit, blond aux yeux bleus :
« Un homme de votre prestance ne devrait pas gaspiller sa précieuse liqueur virile dans des plaisirs futiles et passagers. Pour assurer l'avenir de la race, vous vous devez d'engendrer de jeunes Aryens en offrande au Führer.
– Fidèle à mes convictions catholiques, répondit Hornig, je n'entends procréer que dans le cadre de ma famille.
Je ne suis pas un étalon primé. »

[…]

Le lendemain, il reçut la visite de la Gestapo qui le prévint qu'il aurait à se repentir de son insolence. Il s'est réfugié en Autriche.
Le travail des fontaines de vie était complété par les convois de l'amour organisés par Pia Wagner. Cette super maquerelle était la seule femme à avoir reçu le grade de général. Ses trains, qui suivaient les déplacements de la Wehrmacht, avaient à leur bord quantité de jeunes femmes agréables (sous surveillance médicale)
destinées aux plaisirs des guerriers et surtout à une reproduction à grande échelle qui devait compenser des pertes effroyables.

[…]

Le prix minima de la passe est fixé à 1,50 MK soit 30,00 FF ce qui était vraiment donné.

 

Lire la suite... Troisième partie...

Posté par Adriana Evangelizt


Posté par Adriana Evangelizt

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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 18:40

Voilà quelques extraits du livre de Jean Prieur, Hitler médium de Satan. Hitler dont on ne sait pratiquement rien -à part qu'il peignait des aquarelles- jusqu'à ce qu'il est atteint la trentaine. A noter le parallèle avec la jeunesse du Galiléen qui est inconnu au profane jusqu'à ce qu'il commence à enseigner sa doctrine. Que nous approcherons plus de 28 ans que de trente mais la trentaine quand même.

Il faut bien savoir que les prophètes du Mal ont quelques points communs avec les prophètes du Bien. Hormis, les zones obscures de leur jeunesse, Hitler était plutôt ascète, il ne buvait pas d'alcool, ne mangeait pas de viande, il était végétarien, aimait les enfants et les animaux. Et bien que souvent entouré, c'était quelqu'un de solitaire voire de taciturne. Son âme oeuvrait pour l'Ombre.

 

Ieschoua était aussi ascète bien qu'il buvait du vin... par contre pour la nourriture, il disait que l'important n'était pas ce qui entrait dans la bouche mais ce qui en sortait. Car les paroles mauvaises viennent du coeur. Il aimait les enfants pour leur pureté et son Enseignement -contrairement à celui de Moïse- proscrivait les sacrifices des animaux pour la rémission des péchés. Il savait que de tuer un animal ne rendait pas meilleure ni plus blanche la conscience de  l'homme et que c'était sur soi-même qu'il fallait sacrifier... "travailler", en s'améliorant et en ne recommençant pas les mêmes erreurs.

Hitler possédait une grande  âme noire. J'entends par grande âme qui venait d'un plan supérieur -comme celle de Ieschoua- mais du côté Obscur.  On peut même penser que lors d'une cérémonie occulte, il avait été choisi pour être le réceptacle de cette âme démoniaque afin d'oeuvrer pour le Maître de l'Ombre. Or, l'énergie que dégagent ces âmes puissantes -tant les blanches que les noires- est parfois difficilement supportable pour le corps humain qui les abrite. Si Ieschoua se retirait souvent loin du monde, c'était souvent pour masquer cela. L'énergie que dégageait son âme était tellement forte qu'il en irradiait. Ainsi ses apôtres furent-ils témoins de ce fait une fois au moins... Nous citons...

"Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l'écart sur une haute montagne.

 Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière." (Mat.17/1-2)

Lorsque se produit se fait de transfiguration ou de radiance, l'âme émet une énergie maximale pour entrer en contact avec d'autres âmes supérieures... ce dont furent encore témoin les apôtres...

"Et voici, Moïse et Elie leur apparurent, s'entretenant avec lui." A ce moment-là, une des rares fois de leur vie, les disciples étaient "voyants",(Mar.17/3)  ils voyaient l'invisible et s'ils "voyaient" c'est que le Galiléen voulaient qu'ils voient. Il voulait les tester. N'oublions pas que c'était des gens frustres qui n'entendaient rien aux choses supranaturelles. A tel point que n'ayant rien compris, ils disent :

"Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie." (Mat.17/4) 

Pour eux, ce qu'ils ont vu est réel, ils voient deux personnages... mais en réalité, ce sont des âmes lumineuses d'une grande densité et intensité avec une aura incroyable qui les entoure... ,


"Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection: écoutez-le!" (Mat.17/5)

Il est clair et net que cela a même du les mettre dans une sorte d'état hypnotique qui leur permettaient même d'entendre les sons venus du cosmique.. sans les empêcher de paniquer...

"Lorsqu'ils entendirent cette voix, les disciples tombèrent sur leur face, et furent saisis d'une grande frayeur." (Mat.17/6)

Une fois le contact accompli, le Galiléen est déchargé du trop plein d'énergie et redevient égal à lui-même... ils leur parlent et les rassure...

"Mais Jésus, s'approchant, les toucha, et dit: Levez-vous, n'ayez pas peur!

Ils levèrent les yeux, et ne
virent que Jésus seul."
(Mat.17/7-8) 

Il est bien sûr seul mais néanmoins, ils leur demandent de ne pas raconter cette vision...

"Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre: Ne parlez à personne de cette vision, jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité des morts." (Mar.17/9)

Or il se passait la même chose pour Hitler qui était loin d'avoir la même maîtrise que le Galiléen dans la canalisation de l'énergie, nous citons un témoin...

"Un homme qui le fréquentait quotidiennement m'a rapporté l'anecdote suivante. hitler se réveille une nuit en poussant des cris stridents et convulsifs (...). Il tremble de peur, à en faire vibrer son lit (...) Debout dans sa chambre, il se balançait d'avant en arrière, hagard, il suffoquait : "C'était lui. C'était lui. Il est là !" Il avait les lèvres bleues. La sueur lui coulait sur le visage. Tout d'un coup, il se mit à dévider des chiffres, des mots étranges et des bouts de phrases entièrement vides de sens. C'était horrible. Ses mots n'étaient pas de l'allemand, ses phrases bizarrement construites. Puis il redevint plus calme, les lèvres seules continuaient à remuer. On lui fit un massage et on lui offrit à boire. Puis subitement, il explosa .:

-Là, là ! Dans le coin qui est-ce ?

Il piétinait et hurlait à sa façon habituelle. On lui démontra qu'il n'y avait rien d'extraordinaire dans la pièce. Il retrouva alors progressivement son calme." Rauschning, The voice of destruction, page 256. Passage tiré du livre Le code caché de votre destin de James Hillman.

L'âme d'Hitler était en connexion directe avec une entité démoniaque comme celle de Ieschoua l'était avec des âmes extrêmement lumineuses.

 

Je vous parlerai un peu plus de l'âme d'Hitler en posant les autres chapitres du médium de Satan...

  

 

Hitler, médium de Satan

 

 

 de Jean Prieur

 

 

 

Gott mit mir !… Dieu est avec moi !…



Adolf Hitler est né le 20 avril 1899 en Autriche.


Jeunesse difficile à Vienne ; pour subsister,
il peint des aquarelles puis il fréquente des sociétés occultes dont les membres ne cesseront de le soutenir tout au long de son parcours.
Comment expliquer qu'il soit monté si vite et si haut ?


De quelle force était-il investie pour rassurer tous les pouvoirs existants
: de la Wehrmacht aux grands patrons, des ouvriers aux intellectuels ?

Comment expliquer cet incroyable destin,
cette fascination qu'il exerçait sur les foules, cette chance insolente qui lui permit d'échapper aux obus de 14-18 et, plus tard, aux nombreux attentats organisés par la résistance allemande ? Existe-il une providence satanique ?

Pour Jean Prieur, les forces en présence lors de la seconde guerre mondiale se situaient autant dans le ciel métaphysique que dans celui des bombardiers. Car l'Histoire n'est que l'autre nom de
l'éternelle bataille des Fils des Ténèbres contre les Fils de la Lumière...


 

Introduction…



En préparant un livre précédent consacré à la prémonition sous ses diverses formes, j'avais été frappé par le songe que fit, en 1917, sur le front français, le soldat Adolf Hitler… du 16ème régiment List d'infanterie bavaroise. Je commençai donc par en faire une relation que j'intitulai : « Cette nuit-là, la Providence était distraite. » Puis, m'apercevant que,
pendant cette campagne de France, il fut trois fois arraché de façon prodigieuse à une mort qui aurait arrangé le monde, à commencer par les Allemands eux-mêmes, je voulus inclure ces nouvelles interventions du monde invisible. J'obtins bientôt tout un chapitre qui ne cessait de prendre de l'ampleur. Quand il eut atteint soixante pages dactylographiées, je réalisai qu'il était le noyau d'un futur livre.
Un autre fait me troublait :
la venue du Messie de Satan avait été annoncée, dès 1824, et de la façon la plus claire par Anne-Catherine Emmerich.

[…]

…j'avais lu ce texte, il y a bien longtemps, en allemand, et dans une édition de la première moitié du XIXe siècle. Le règne de Hitler n'était donc pas une bévue du Destin, un incident de parcours dans la longue traversée de l'Histoire, mais le résultat de "décrets divins" pour parler comme la célèbre stigmatisée. Tout semblait
programmé sur l'ordinateur céleste, et cela est terrifiant.
Si Hitler n'avait pas été miraculeusement épargné à quatre reprises pendant la guerre 1914-1918, le devenir de l'Europe et du monde, était changé du tout au tout.


[…]

« L'uchronie » c'est l'histoire refaite logiquement selon le principe qui veut que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Par exemple : si le petit Adolf était mort à l'âge de trois ans, on entend d'ici :
– « Armer Kleiner Engel ! » Pauvre petit Ange ! et on aurait ajouté :
– « Le bon Dieu n'est pas juste !… »

[…]

Si en 1917, le valeureux caporal Hitler avait été tué avec ses guten Kameraden par l'obus qui éclata sur leur tranchée, le monde n'aurait jamais su à quoi il avait échappé…
Si, en 1929, le tribun avait sauté
sur la bombe placée sous son podium du Sportpalast, [En 1929, une des premières tentatives d'assassinat contre Hitler fut fomentée non par un juif, non par un Tchèque ou un Polonais, mais par un S.S. déçu dont l'histoire n'a retenu ni le nom, ni les vrais motifs. Cet homme avait placé une bombe sous le podium du Sportpalast où le militant Hitler devait prendre la parole. Au moment où il s'apprêtait à mettre en route le système d'horlogerie qu'il avait bricolé, il fut pris d'une envie pressante… Il courut aux toilettes et s'y enferma. Que se passa-t-il ? La serrure se coinça-t-elle toute seule ? Toujours est-il que, lorsqu'il réussit à sortir du piège, l'orateur était en train de quitter la tribune…] le Parti lui aurait fait un superbe enterrement avec des drapeaux, des aigles, des torches et des discours : « Dors en paix, Adolf » aurait proclamé Röhm. Nous poursuivrons sans toi le combat, nous suivrons à jamais ton exemple admirable… » On serait allé prendre un pot d'adieu dans une brasserie de Munich ; on aurait répété : « Ach ! das war ein Kerl, unser Adolf ! » (Ah ! Qu'est-ce qu'il était bien notre Adolf !)

Si l'attentat du
20 juillet 1944 avait réussi, cette fois, finies les hypothèses. On sait ce qui se serait passé : les Alliés, comme l'Allemagne, faisaient l'économie d'un million de morts. Le malheur a voulu que le colonel Brandt, gêné par le porte-documents du colonel Stauffenberg, le déplaçât de quelques centimètres : Lucifer était sauvé.
Cette protection efficace et mystérieuse qui l'accompagna jusqu'à la fin, il en était conscient
, il en était très fier, il l'appelait : "Providence" et l'invoquait à tout bout de champ.
Cette providence personnelle, cette chance incroyable avait quelque chose de scandaleux, cette impunité du cynisme et du mal avait de quoi perturber les âmes simples… et mêmes les autres.

[…]

1944 : le bon Dieu ne sait pas le tort qu'il se fait avec cette sacrée guerre ! » Que de fois j'ai entendu : « S'ils sont vainqueurs, je ne mettrai plus les pieds dans une église… »
Ou le bon Dieu ne sait pas ; ou le bon Dieu sait… on peut sortir du dilemme en invoquant la liberté humaine que Dieu s'est engagé à respecter. Il laisse aller, il permet que le mal s'accomplisse jusqu'à un certain point. Alors, brusquement saturé d'horreurs, écœuré par la férocité humaine, Il dit :
– « Stop ! » Il le dit juste avant que Hitler ne dispose de la bombe atomique…

[…] 

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 2ème partie

Posté par Adriana Evangelizt

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