« Et le deuxième jour, il fit le firmament au milieu de l'eau. Et les eaux furent divisées en ce jour. La moitié s'éleva et l'autre descendit du firmament ». Du livre des Jubilés.
Au moment de l'arrivée des astronautes étrangers ou Anounnaki, le climat de la Terre fut moite et stable, ne connaissant pas les extrêmes de température que nous avons aujourd'hui. Cette condition était due à la quantité énorme d'humidité contenue dans l'atmosphère, un véritable baldaquin de nuages. Cette condition est décrite dans le Livre de la Genèse comme la « séparation des eaux ».
C'est dans ce climat moite que les Anounnaki arrivèrent pour exploiter les ressources de la Terre. Ils furent une race de sapiens-reptiles et trouvèrent les conditions très convenables à leur existence car elles se rapprochaient de celles de leur planète. [Note de l'éditeur : Avant l' arrivée de la planète Nibirou, Sitchin nous dit que la Terre était dans une orbite différente autour du Soleil. Après la collision d'une des lunes de Nibirou avec la Terre dans la région que nous appelons maintenant l'Océan Pacifique, la Terre/Tiamat fut projetée et changea d'orbite. Évidemment, lorsque ces Nibirouens arrivèrent, ils trouvèrent un climat différent de celui ce que nous avons vécu dans les temps plus modernes.]
Ce n'est pas un accident que les premières villes furent fondées à l' embouchure de grandes rivières où l'humidité fut abondante. Sauf le Tigre et L'Euphrate, d'autres civilisations surgirent dans le delta du Nil et de l'Indus. Ils furent des rejetons de la colonie principale en Mésopotamie.
LA SIGNIFICATION DE LA SÉPARATION DES EAUX
Selon le conte de la création du monde dans la Genèse, à un certain moment, les eaux furent toutes mélangées ensemble. Alors, elles furent divisées : « Dieu dit, 'Qu'il y ait une étendue dans le milieu de l' eau pour former une division entre les eaux,' et ce fut ainsi. Dieu créa l'étendue, et elle divisa l'eau d'en dessous de l'eau d'en dessus ».
La séparation des eaux avec la moitié restant sur la surface de la Terre et l'autre moitié formant l'atmosphère supérieure est aussi mentionnée dans le Livre des Jubilés. Un des livres perdus de la Bible, les Jubilés fut écrit en Hébreu et donna plus de détails dans les livres de la Genèse et de l'Exode. Ce livre fut aussi trouvé écrit en Grec, en Syriaque, en Latin et en Éthiopien. Cependant, le texte éthiopien est le seul qui survécut en totalité. Le Livre des Jubilés mentionne que l'humidité resta la même dans l'atmosphère que celle qui se trouvait dans les océans mondiaux :
« Et, pendant le deuxième jour, il fit le firmament au milieu de l' eau. Et les eaux furent divisées en ce jour. La moitié d'eux monta et l'autre descendit du firmament ».
Il est clairement affirmé qu'autant d'humidité fut contenue dans le ciel, vraisemblablement sous formes de denses nuages, que fut contenue dans les mers dessous. Bérossus dans son histoire de la Babylonie, des fragments ayant été conservés par Polyhistor, raconta qu'au temps de la création « l'univers entier consistait d'humidité » et que Zeus « sépara le ciel et la terre l'un de l'autre ».
Cette condition fut notée universellement. Plusieurs anciennes cultures font référence à un temps dans le passé lointain quand il n'y avait aucun soleil comme nous le connaissons aujourd'hui. Le Popul Vuh, le livre sacré des anciens Quiche Mayas, affirme qu'il eut un temps quand ce fut nuageux et le crépuscule régnait sur la Terre. Ils ne voyaient pas encore le soleil puisque « le ciel et la terre existaient mais le soleil et la lune furent couverts ». Ces denses nuages ou cette vapeur signifieraient que le ciel bleu n'a pas été vu par les anciens qu'après le Déluge. [Note de l'éditeur : Boulay et Sitchin paraissent être sous la fausse impression que seulement un Déluge s'est produit dans notre histoire planétaire. Si nous acceptons les théories du Dr Immanuel Velikovsky dans « Worlds In Collision », il y a eu une série de « déluges », lesquels furent le résultat direct d'une série de déplacements des axes polaires. Donc, cette référence dans le Popul Vuh fait sans doute référence à seulement qu'un de ces cataclysmes. Voir : http://www.apollonius.net/polarpivot.html]
Un des plus vieux récits mythologiques sumériens, sinon le plus vieux, répète la description du Popul Vuh. Il est commenté comme suit :
« Les reptiles descendent vraiment. La Terre est resplendissante comme un beau jardin. À ce temps, Enki et Éridou ne furent pas encore apparus. La lumière du jour ne brillait pas. Le clair de lune n'avait pas émergé ».
Un baldaquin de nuages signifiait aussi que la Terre devait être arrosée d'une manière différente. Le Livre de la Genèse corrobore ceci en disant :
« . Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre .Toutefois, un flot montait de terre et arrosait toute la surface du sol ».
Ce ne fut pas jusqu'au moment où cet abri de nuages s'écroula avec l' événement connu comme le Déluge que l'homme vit la lumière du soleil et le ciel bleu. On trouve aussi ceci dans la Genèse qui dit que le Seigneur introduisit l'arc-en-ciel après le Déluge. Les arcs-en-ciel sont le résultat de l'effet prismatique du cintrage des rayons du soleil à travers les gouttelettes d'eau. Les arcs-en-ciel peuvent se produire seulement qu'après la pluie et exigent l'action directe de la lumière du soleil.
LE BALDAQUIN DE VAPEUR TERRESTRE ANTÉDILUVIEN
La théorie que la Terre avait un baldaquin de vapeur primordial fut développée par Donald Patten dans son livre « The Biblical Flood and the Ice Epoch ». Il présume que ce fut en sorte comme ce qui encercle Vénus aujourd'hui. Le baldaquin de Vénus consiste surtout de bioxyde de carbone et d'hydrocarbures, avec un peu de vapeur d'eau. Le baldaquin de vapeur primordial de la Terre fut surtout composé de vapeur d'eau, un peu de bioxyde de carbone et aucun hydrocarbure. Cet abri de nuages se condensa au temps du Déluge. Patten croit que la vie végétale fut exubérante en cette période due aux proportions de bioxyde du carbone et de vapeur d'eau dans l'atmosphère et la capture des longues ondes de radiation qui causèrent « l'effet de serre ».
Cet effet de serre signifiait que les températures auraient tendance à être constantes entre la nuit et le jour aussi bien qu'entre l'été et l'hiver. Il y avait peu de circulation dans l'atmosphère et cette absence d'activité de cyclone empêcha la formation de tempêtes et autres formes de précipitation.
Bien que la surface de la Terre ait été protégée des rayons directs du Soleil, la vie végétale fut riche et abondante dû à la proportion de bioxyde de carbone à celle de vapeur d'eau dans l'atmosphère. La quantité de bioxyde de carbone dans l'atmosphère fut probablement plusieurs fois plus grandes qu'elle l'est aujourd'hui. Deux climatologues, Owen Toon et Steve Olson, dans leur article sur « The Warm Earth », dans la revue Science, (octobre 1985) maintenaient que l 'atmosphère du début de la Terre put contenir autant que mille fois plus de bioxyde de carbone qu'aujourd'hui.
En ces jours, les gens obtenaient l'eau de sources souterraines, comme affirmé dans la Genèse 2 : « . Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre ... Toutefois, un flot montait de terre et arrosait toute la surface du sol ». L'eau fut aussi fournie par les rivières qui descendaient des montagnes, nourries par les sources naturelles. De plus, l'atmosphère très saturée se condensait à la tombée de la nuit, produisant ainsi beaucoup de rosée et fournissant une certaine quantité d'humidité.
Cependant, pendant la nuit, lorsque la rosée fut précipitée, ces conditions devinrent insupportables pour l'homme. Cela peut expliquer pourquoi les cavernes furent d'usage courant par l'homme en Europe entre 60,000 et 10,000 avant J.-C. Vraisemblablement, elles furent utilisées comme refuge de protection contre les animaux sauvages, mais aussi, en faisant des feux à leurs entrées, elles lui fournirent un répit des conditions climatiques oppressives.
Avec ce baldaquin de vapeur, l'humidité, même pendant le jour, aurait été au maximum et les températures auraient été logiquement près du point de rosée. À la venue de la nuit, les températures tombèrent légèrement et le point de rosée serait atteint rapidement. À ce moment, une couche de rosée quelque peu moite et inconfortable commençait à se former. En construisant un feu près de la bouche de la caverne, l'homme primitif pouvait maintenir la température au-dessus du point de rosée toute la nuit pour être plus à l'aise. [Note de l' éditeur : Cette hypothèse est extrêmement provocatrice et exceptionnelle, et, à ma connaissance, elle est unique au livre de Boulay.]
L'ASSÈCHEMENT DE LA TERRE
Durant cette période, le climat fut doux sur la Terre. L'atmosphère stable et moite fut idéale pour les énormes dinosaures végétariens et autres formes de grands reptiles. Si le climat antédiluvien était resté le même, qui sait quelles formes de vie reptiliennes auraient évolué ? [Note de l'éditeur : Il est à noter que Boulay suppose que les dinosaures et l'homme coexistèrent. C'est le même type de théorie révolutionnaire proposée par le Dr Velikovsky, une qui fut attaquée par la science.]
Dans leur analyse des raisons de la disparition des dinosaures et des reptiles, Allaby et Lovelock dans leur livre intitulé « The Great Extinction » , suggérèrent que si le climat était resté inchangé jusqu 'à maintenant, il n'y a aucune raison de supposer que les reptiles auraient décliné. Ils maintiennent de plus que, « les mammifères pourraient encore vivre dans l'obscurité nocturne et si des êtres intelligents avaient évolués --des êtres avec des technologies avancées-- ils auraient peut-être de la peau écailleuse et probablement de longues queues ».
Toutefois, les conditions physiques commencèrent à changer dramatiquement. La terre commença à s'assécher. Puisqu'il n'y avait aucune activité de cyclone pour produire la pluie, l'humidité provenait de la terre ou des rivières nourries de sources. Une quantité limitée d'humidité fut aussi fournie par l'atmosphère qui se condensait à la tombée de la nuit.
Le climat changeant devint malsain pour les Sauriens étrangers. Les mammifères s'adaptèrent mieux aux changements et replacèrent graduellement les reptiles comme espèce dominante sur la Terre. La végétation luxuriante décroissait et les Anounnaki commencèrent à souffrir.
Un Mythe sumérien appelé « la dispute entre le bétail et le grain », décrit comment les Anounnaki vécurent dès l'origine de la Terre :
« Ils ne connaissaient pas le pain, ni les vêtements. Ils mangeaient des plantes avec leur bouche comme des moutons, buvaient de l'eau du fossé ».
Puisque les conditions sur la Terre avaient changé, les Anounnaki ne pouvaient pas se nourrir. Le Mythe décrit comment deux déesses furent créées dans le vaisseau spatial pour aider les Anounnaki à obtenir de la nourriture--la Déesse du Bétail, Lahat et, la Déesse du Grain, Ashnan. Les Anounnaki ne pouvaient pas apprendre comment se nourrir pour des raisons qui ne sont pas données et l'expérience échoua. C'est pourquoi le Mythe déclare que l'homme fut créé.
À ce temps, les Anounnaki furent des végétariens et ce n'est que plus tard quand la nourriture devint rare qu'ils commencent à manger de la chair. L'Apocalypse éthiopienne d'Hénok décrit que les Néfilim commencèrent à manger la chair des animaux, tout en se plaignant continuellement de la pénurie de nourriture végétarienne.
Les sources religieuses et séculières indiquent que l'homme et les dieux serpents qui vivaient parmi eux furent des végétariens et non des mangeurs de viande. Selon la Genèse, l'homme mangea de la chair seulement qu'après le Déluge. Ce ne fut pas vrai des Néfilim et des Anounnaki qui mangèrent de la chair animale et finalement, celle des humains.
L'assèchement de la Terre put être partiellement causé par les nombreuses catastrophes de cette période. Dans la littérature religieuse aussi bien que dans les Mythes sumériens, on fait souvent allusion aux tremblements de terre et autres catastrophes naturelles de la période antédiluvienne.
LES TREMBLEMENTS DE TERRE ET AUTRES CATASTROPHES
Les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles ne furent pas inconnus de l'homme à cette époque car ils sont mentionnés dans plusieurs sources religieuses et séculières anciennes. Le Haggadah, la source de tradition orale hébraïque, fait référence à une période de calamités qui s'est produite dans la génération d'Hénok, la seconde après Adam, quand la Terre fut assaillie par « quatre révolutions de la nature », vraisemblablement une référence à des tremblements de terre, peut-être causés par un changement d'axe de la Terre.
D'autres sources anciennes révèlent que pendant les jours d'Hénok, il y eut des interruptions sévères dans la provision de l'eau et que « les montagnes devinrent stériles », et tellement de gens sont morts que les cadavres pourrissaient là où ils étaient tombés sans être enterrés.
Un tel changement aurait eu aussi un effet sur le calendrier, surtout sur la longueur de l'année. Dans le Premier Livre d'Hénok, il y a plusieurs avertissements contre les erreurs dans la compilation de la longueur de l'année. Hénok dit à Mathusalem que « l'année est complétée en 364 jours » et de ne pas noter cette correction renverseraient l'ordre des jours de célébration. Il semble donc que, durant quelque temps, la longueur de l'année fut de 364 jours au lieu de 365. [Note de l'éditeur : Ce point est discuté en détail par le Dr Velikovsky dans « Worlds In Collision ».]
Même l'écrivain grec Hérodote, dans ses Histoires, fit référence aux anciennes perturbations de la Terre. À l'ancienne ville de Héliopolis, il fut informé par les prêtres égyptiens que dans les 10,000 années précédentes, « le soleil avait changé son parcours normal quatre fois ». Il semble que l'axe de la Terre avait été déplacé quatre fois, puisque le soleil, disait-il, avait changé sa position habituelle, deux fois se levant à l'ouest et deux fois à l'est.
Curieusement, ce que dit Hérodote est en accord avec les anciennes sources religieuses qui racontent quatre troubles majeurs durant les jours d'Hénok. Le comportement excentrique du soleil est aussi trouvé dans la tradition orale hébraïque qui affirme qu'à l'époque avant le Déluge, « les lois de la nature furent suspendues, le soleil se leva à l'ouest et se coucha à l'est ».
Le siècle juste avant le Déluge dut en être un de plusieurs catastrophes naturelles qui furent un signe avant-coureur d'une catastrophe majeure à venir. [Note de l'éditeur : Peut-être que ce « Déluge » à qui Boulay semble attribuer tant d'importance fut en effet une « catastrophe majeure », de proportions monumentales, à comparer à un changement d'axe polaire ordinaire, si on ose appeler un tel changement d'axe ordinaire.]
LA PÉRIODE DE 120 ANS DANS LA GENÈSE
Dans la Genèse 6, nous trouvons une curieuse déclaration qui précède la narration du Déluge faisant référence à une période de 120 ans. Depuis des générations, les érudits interprétèrent ce verset du Seigneur comme voulant signifier que l'homme fut alloué une période de vie de 120 ans. La Genèse dit,
« Yahvé dit : Que mon esprit ne soit pas indéfiniment responsable de l 'homme, puisqu'il est chair; sa vie ne sera que de cent vingt ans ».
Cette interprétation relatant la durée de vie de l'homme semble bizarre puisque le texte traite de l'intention de Dieu de détruire l'espèce humaine dans le Déluge qui approche. Ainsi, pourquoi lui offre une longue vie ?
D'autres versets subséquents dans la Genèse ne supportent pas cette durée de vie arbitraire. Après le Déluge, les descendants de Noé vécurent plus que la limite de 120 ans. Sem vécu 600 ans, son fils Arphakshad 483 et son fils Shélah 433, et ainsi de suite jusqu'à Abraham qui est mort de vieillesse à l'âge de 175 ans. Isaac vécut 180 ans et Jacob 147 et, ce ne fut qu'aux générations de Moïse qui est mort à 120 ans que cette prophétie sembla se réaliser. Depuis les jours de Moïse, il y eut un déclin stable dans la durée de l'homme jusqu'à présent où l'âge de 80 ans (+) est considéré être la moyenne.
Évidemment, ce verset dans la Genèse ne s'applique pas à la durée de vie mais à autre chose dont la signification fut omise durant les premières années de l'Ancien Testament. De plus, l'emplacement de ce verset immédiatement avant le conte du Déluge suggère fortement qu'il soit sans doute en rapport avec la catastrophe universelle.
Ce témoignage est évident dans plusieurs anciens documents religieux. L'ancienne littérature rabbinique, par exemple, raconte que Noé fut informé de la catastrophe qui s'approchait 120 ans avant et on lui dit d'exhorter les gens à changer leurs façons d'agir. En d'autres mots, les 120 ans furent des années de probation, pendant lesquelles l'homme avait le choix d'éviter la destruction en changeant ses agissements.
Un avertissement semblable est prononcé dans l'Apocalypse slavonique d 'Hénok, aussi appelée le deuxième livre d'Hénok, mais ici l' avertissement est donné à Mathusalem au lieu de Noé à qui on dit de prévenir les gens de changer leurs manières car « la destruction de la Terre se rapproche ».
Mathusalem fut aussi informé que la Terre « changerait ses saisons », dans l'anticipation du temps de la destruction. Apparemment, il y aurait des problèmes sévères sur la Terre pendant cet intérim de 120 ans.
Pendant cet intervalle, les conditions sur la Terre furent perturbées et les troubles nombreux signifiaient la destruction majeure à venir. Les cieux de la période durent être terrifiants puisque le système solaire jouait un jeu de ping-pong céleste.
Le Deuxième Livre d'Hénok parle d'une période de chaos juste avant le Déluge qui brisa la société et quand les peuples et les nations se battaient les uns contre les autres. Des références à de tels troubles ne sont pas limitées aux documents religieux mais se trouvent également dans la littérature cunéiforme sumérienne.
Dans l'Épique Atrahasis, le conte babylonien du Déluge, l'homme est affligé par des fléaux et autres pestes juste avant la catastrophe. Des interruptions des courants d'eaux en provenance des montagnes causèrent les plaines mésopotamiennes à devenir salées et improductives. Cette réduction d'eau fraîche permit à l'eau salée du Golfe Persique de pénétrer les rivières Tigre et Euphrate. Les eaux devinrent saumâtres, et comme l'Épique le décrit :
« Les fontaines furent arrêtées afin que l'inondation cesse de monter à la source. Les champs diminuèrent leur production. La grande plaine fit couverte de sel ; son ventre révolté pour qu'aucune plante ni grain puisse y pousser ».
L'Éden de la Bible devint une plaine saumâtre désolée. Selon l'Épique, les conditions de vie devinrent insupportables--il y eut la famine, la maladie et les survivants durent avoir recours au cannibalisme.
Une diminution de la nourriture ne fut pas le seul problème ; il y avait aussi celui du surpeuplement. Employant la généalogie du Livre de la Genèse comme source démographique, il peut être démontré qu'il y avait une haute densité de population dans cette région.
Assumant que chaque famille eut vingt enfants, un chiffre très conservateur considérant la longue vie des habitants et le système de polygamie et, en comptant seulement que dix générations d'Adam à Noé, le nombre extraordinaire d'un milliard de gens peut être déduit.
Bien que ce nombre puisse être mathématiquement correct, logiquement, il représente un recensement impossible pour le nombre de gens qui existait au temps du début du Déluge. Il suggère plutôt qu'il y a eut un très haut taux de mortalité parmi les êtres humains.
La suite... L'Ancien Testament commence à Sumer 1
Posté par Adriana Evangelizt