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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 14:55

Alors que s'est-il passé après la mort de Moïse ? La loi qu'il avait laissé aux Lévites fut-elle suivie à la lettre ? Il semble que non bien sûr. Ils ont rajouté des "mystères", histoire d'asservir toujours davantage le Peuple à leur religion. Ils ont rajouté les "anges" et les "chérubins" piqués à la tradition chaldéenne. Mieux on ne trouve pas trace de l'Enseignement Egyptien que Moïse a forcément reçu sur l'Astronomie, par exemple, tout comme suivant les écrits, jamais Moïse ne parle de l'âme. Vous pouvez chercher. Et pourtant les prêtres d'Osiris y croyaient. Nous sommes en train de taper un autre livre où la question de l'âme jamais évoqué par Moïse fait l'objet entier de l'ouvrage. Un vieux livre encore mais ô combien éclairant. Qui nous pousse encore et toujours à nous poser la question : Qu'est devenu le Véritable Enseignement de Moïse ? Il n'a laissé aucun écrit mais une tradition orale dont étaient dépositaires les Lévites. Qu'en ont-ils fait ?

 

La Maçonnerie

considérée comme le résultat

des religions Egyptienne, Juive et Chrétienne

par le Fr.°. Reghellini de Shio

1842

"Il existe au fond de nos coeurs un désir insatiable de connaître la vérité"

10ème partie

9ème partie

8ème partie

 1ère partie

CHAPITRE VII.

1ère partie


Nouveaux mystères et emblèmes introduits chez les Lévites pendant lu captivité de Babylone. —Légende de Salomon et d'Hiram. — Fête de la parole innommable. — Pâque conservée. — Mystères juifs expliqués par les symboles pratiqués dans la Maçonnerie. — Vision d'Ainos. — La Bible explique les épreuves de l'initiation juive. — La Bible est écrite du temps de l'esclavage de Babylone. Privilèges anciens des Lévites. — Initiation lévitique, son premier ordre. — Le Soleil, base des mystères anciens.— Mort et résurrection d'Hiram, analogues aux solstices et aux équinoxes. — Sainteté de la parole innominable. — Hiram , allégorie du bon principe ; ses assassins du mauvais. — Institution de l'emblème de l'Acacia. Usage de cette branche mystérieuses chez les anciens. — Pourquoi les Lévites durent choisir Hiram pour le symbole du Soleil ; explication de cette allégorie dans differens rites maçonniques.— Pierre cubique et pierre angulaire.


Tout porte à croire que les Sacrificateurs et les Lévites, lors de leur esclavage en Babylone, tout en conservant les anciens mystères et dogmes apportés d'Egypte par Moïse, voulurent transmettre à la postérité les sentences de Samuel, leur deuil, et l'espoir qu'ils avaient d'une future rédemption. A cette fin ils instituèrent des nouveaux mystères, qu'ils réunirent à ceux qu'ils pratiquaient, en se proposant particulièrement de cultiver les sciences que Moïse et Salomon leur avaient prescrites, convaincus que c'était le seul moyen de pouvoir se remettre à la tête de leur gouvernement, une fois qu'ils auraient eu le bonheur d'être libres et de rentrer dans leur pays.

Ils choisirent donc un sujet et des emblèmes analogues à ces nouveaux mystères, afin qu'ils pussent leur servir de commémoration de leurs libertés et
de leurs biens perdus par l'institution des Rois, qui causèrent leurs malheurs et leur esclavage ; ils se proposèrent dans ces nouveaux travaux la réédification mystique du Temple de Salomon.

Aux anciens emblèmes apportés de l'Egypte
, ils en ajoutèrent de nouveaux ; ils établirent pour les premiers grades que les apprentifs ou les nouveaux initiés devaient dégrossir et ébaucher les pierres brutes avec des marteaux, comme en agissaient les Egyptiens ; ce qu'on déduira par le document qui existait dans le cabinet du père Albert que Montfaucon indique être une prêtresse égyptienne, et que nous croyons être une Isis, soutenant sur ses genoux, comme si elle tenait un enfant, la pierre brute à dégrossir.

Quelques écrivains pensent que les marteaux qui, dans nos travaux, s'appellent maillets,
rappellent le marteau de métal dont se servaient les Grands-Sacrificateurs pour frapper la victime ; d'autres croient qu'ils représentent cette croix baphométique tronquée des Gnosticiens, cette clef tautique et cruciforme qu'on découvre dans les symboles égyptiens, que les divinités portaient ; au bout de ces croix, on y avait attaché un anneau par lequel les personnages des hiéroglyphes la tenaient. Ce signe indiquait leur immortalité ; on le verra ci-après. Comme tout devait se rapporter à la réédification du Temple, on dût établir, pour être élevé à un ordre supérieur, le passage de l'équerre à l'aplomb, que nous conservons aussi dans le grade de compagnonnage. L'astronomie devait toujours représenter allégoriquement tous les mystères ; aussi Hiram , qui était la figure du Soleil et de l'Architecte, devait, comme le Soleil, mourir et ressusciter, ce qui devint le sujet des ordres supérieurs au compagnonnage. Aux anciennes épreuves de passer par les élémens , ils ajoutèrent des cérémonies pour rappeler qu'eux seuls avaient le droit exclusif de faire les sacrifices ; ainsi, ils préparaient le néophyte comme une victime, à l'instar des Egyptiens ; ce qui se pratique également dans notre institution.

Ces nouveaux mystères, cérémonies et emblèmes devaient rappeler l'époque la plus brillante de la nation juive, celle où Salomon avait relevé le culte du  Grand-Jéhovah ; ils servaient aussi à retracer la gloire qui rejaillissait pour lu
i de ce qu'il avait accordé les biens et l'autorité aux Sacrificateurs et aux prêtres, et d'avoir établi la marche des mystères ; ce qui a été très bien expliqué par D. F. Bagot, 4e édition, Paris, p. 39, où il donne la légende du Temple :

« Salomon rassembla ses chefs de travaux et leur proposa d'édifier, en l'honneur du Grand-Architecte de l'Univers, un Temple semblable en tout à celui qui  venait d'être bâti. Tous y consentirent, et les ouvriers manuels, hommes instruits et pieux, devinrent ouvriers spirituels; comme il importait de marquer la différence qui existe entre les dispositions aux vertus et à la possession de cette même vertu , Salomon caractérisa les grades.
Le 1er, l'apprentissage, renfermait
toutes les épreuves corporelles des mystères égyptiens; le 2me, de compagnonnage, comprenait les institutions données par les prêtres, et les conférences de ces prêtres avec l'aspirant dans la dernière partie de l'initiation ; le 3e la maîtrise, était la connaissance totale des mystères, mais il convenait à la prudence de Salomon, d'adapter à son système moral l'incident du maître assassiné par les vices attaquant, et quelquefois altérant la vertu. »

Ces mystères nouveaux, établis par les Lévites dans Babylone
, devaient entretenir chez la nation le désir de rentrer dans ses foyers, pour y rebâtir réellement le Temple Saint et recouvrer l'autorité et les biens perdus par l'ambition des derniers rois de Juda et d'Israël.

Les Lévites, dans ces mystères, conservèrent la fête du 10 de Thischri, ou
le mystère de la Parole perdue ; ce qui est consacré dans la maçonnerie de nos jours. Le seul Grand-Prêtre, une fois par année, retrouvait et prononçait ces mots sacramentels ( tous les rites en agissent encore de même), et si le rite français , pour se tenir à la valeur du mot innominable, a écarté dans ses mystères cette parole, il la conserve dans sa voûte sacrée, et y a substitué les mots Schem, Hame, Phoras, qui signifient nom bien prononcé.

Les Lévites chargés des mystères, criaient aussi au peuple ces mêmes mots, après que le Grand-Pontife avait prononcé la parole sacrée, innominable.

A la. suite de cette liturgie , les Israélites fêtaient
leur Pâque(52), qu'ils avaient empruntée, comme on l'a dit, des Egyptiens, chez lesquels elle avait lieu à la pleine lune, dans l'équinoxe du printemps.

Les prêtres de Memphis l'avaient établie en reconnaissance des avantages produits par le retour de la force du Soleil, s
ous le symbole et mystère du dieu Osiris, qui ressuscite et triomphe des ténèbres et du mauvais principe, ou des frimas ; ils l'appelaient le mystère de la Résurrection, ou de la Rédemption. Les Chrétiens ont aussi leur Pâque, et la résurrection de Jésus image du Soleil.

Quant au peuple hébreu, il a regardé cette fête comme
la commémoration de sa sortie d'Egypte et de la destruction des premiers nés des Egyptiens, leurs anciens maîtres, qu'ils regardaient comme des barbares.
 

Il est à observer que Moïse ordonna, comme cérémonie essentielle à cette fête, un banquet dans lequel on devait servir simplement un agneau mâle d'un an. Exode , ch. XXII, v. 5. C'est par cet emblème que Moïse voulut rappeler aux prêtres israélites l'Aries, signe du Zodiaque égyptien; différons rites maçonniques suivent encore cet usage ; nous en parlerons lors des cérémonies.

Ces
institutions mystiques étaient communes à toutes les religions de l'antiquité, et les prêtres des différentes nations les tenaient soigneusement secrètes.

Néanmoins les écritures sacrées des Juifs soulèvent de temps à autre le voile, et font voir
qu'ils célébraient leurs mystères sous la forme maçonnique. Il est dit, Psaume CXXVII : « Si l'Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent y travaillent en vain. » Et dans les Prophéties d'Amos, au ch. VII, v. 8, on lit un entretien fort curieux sur ces mystères entre le Seigneur éternel et ce prophète.

L'Éternel se présente à Amos sous la transfiguration analogue aux mystères que
les prêtres hébreux devaient avoir établis et pratiqués, c'est-à-dire sous la figure d'un Maître Maçon ; il demande à Amos :
« Quid vides ? Que voyez-vous?
Et le prophète répond :
« Je vous vois, ô mon Seigneur,
avec une Truelle à la main (53)
Le Seigneur lui réplique :
« Ecce ponam trullam in medio populi mei Israël, non adjiciam super inducere eum. »
Le prophète dit par là allégoriquement, que le grand Jéhovah ne voulait plus ,
à cause des péchés des Israélites, s'occuper à l'avenir de la réédification des murailles de Jérusalem, de son Temple saint, de ses mystères, ni de sa régénération future.

Ce texte mérite la plus haute considération de nos Frères éclairés.

Un autre texte autographe prouve les initiations établies chez les Juifs ; elles sont les mêmes que celles des Maçons. (Voyez la Bible de Louvain, 1550 ; Ecclesiaste, ch. IV, v. Lit. c. ) : « Elle marche par des chemins douteux avec lui, l'ayant élu entre les premiers. Elle fera naître en lui crainte , peur et appréhension, et se tourmentera
pour lui communiquer sa doctrine jusqu'à ce qu'elle le tienne dans sa manière de penser, et qu'il croie en son âme, et elle l'affirmera et conduira par le droit chemin de la sagesse, et le rassurera, lui découvrira ses secrets , et le fera riche en science et entendement. » II est hors de propos d'avertir que ce texte se réfère à l'initié et à l'initiant.

Les critiques de la Bible prétendent que, pendant cette captivité,
les Lévites avec les autres Israélites avaient appris la langue et l'écriture chaldéennes ; car c'est dans cette langue que la Bible est écrite ; ils supposent aussi avec raison , ce que les curieux pourront trouver dans la lecture des écrivains par nous cités (54), que ce livre est tout à fait mystérieux et allégorique ; qu'il fut composé par les prêtres Israélites du temps de leur esclavage à Babylone, ou après leur retour à Jérusalem. Ils regardent comme impossible qu'on puisse admettre que ce livre fût écrit du vivant de Moïse, car il donne l'histoire des Juifs bien postérieure à Moïse même, et à ce qu'on lui attribue ; et ils disent même qu'après les lois de Moïse, les prêtres devaient connaître les écritures sacrées et profanes, et qu'ils ne pouvaient et ne devaient en connaître d'autres que celles des Egyptiens et leurs hiéroglyphes ; car leur captivité en Egypte avait compté douze patriarches, qui s'étaient succédé, c'est-à-dire douze générations. L'histoire des Egyptiens dit qu'ils condamnaient aux travaux les criminels (55) et les esclaves.

Pendant leur esclavage, les Israélites furent employés à la construction des monumens égyptiens ; après de tels faits, il faut admettre que les Israélites devaient avoir la langue et l'écriture de leurs maîtres les Egyptiens, d'autant plus que Moïse avait été admis aux mystères des prêtres, et devait en connaître les hiéroglyphes et l'écriture sacrée.

Une des fortes raisons qui portent plusieurs auteurs à croire que la Bible
qu'on attribue à Moïse ne fut écrite qu'après la sortie des Juifs de Babylone, c'est qu'elle parle des bons et mauvais Anges, des Chérubins, et d'autres hiérarchies célestes, qui n'étaient aucunement adoptées dans les mystères égyptiens, et qui faisaient partie des emblèmes religieux des Assyriens.

Ainsi, les Anges ne purent être honorés chez le peuple Juif,
qu'après qu'il eût communiqué avec les Chaldéens et pendant sa captivité. Ce ne fut que par la suite que Maimonide et les Rabbins donnèrent aux hiérarchies d'Anges la plus grande extension ; ils en prirent les modèles même chez les lettrés chinois, qui, sous l'expression de bons et mauvais esprits, entendent les causes générales de la, nature avec leurs effets. Les Juifs donnèrent aux Anges tous les attributs de Dieu, et en même temps tous les penchans des hommes.

De Sacy, sur l'autorité des docteurs de l'Eglise, veut qu'Esdras ait corrigé les erreurs qui s'étaient glissées dans les livres saints, par la négligence des prêtres et ensuite par les fautes des copistes. Remarquons bien que De Sacy prétend qu'Esdras même changea les caractères de la première Bible, qui étaient samaritains ; il y substitua les chaldéens, comme mieux adaptés aux Juifs qui s'étaient familiarisés pendant leur esclavage avec cette langue. Il pense que ce changement eut aussi lieu pour que les Juifs n'eussent pas même le langage commun avec les Samaritains, lequel tenait beaucoup de celui des Egyptiens. Esdras regardait les Samaritains comme des schismatiques et des idolâtres. Les Samaritains de nos jours suivent le Pentateuque; ils ont même les quatre fêtes juives et sont circoncis : on peut les appeler les Réformés Juifs. Theodoret assure que, dans la version d'Aquila, le premier et le second livres des Rois n'en font qu'un , et que l'auteur de ces livres est bien postérieur au temps dont il écrivit l'histoire. Le même Theodoret croit que les livres des Rois ont été compilés par un auteur, après la captivité de Rabylone ; enfin , suivant l'opinion de bien des docteurs de l'Eglise, différens livres de la Bible furent modifiés au gré des commentateurs et de leurs copistes, ce qui porta saint Jude, Juif, à entreprendre la réforme connue sous le nom de Talmud; il regardait la Bible comme un livre de confusion.

Les plus modérés des éritiques sont d'avis que les Livres, la Loi et le Pentateuque, ne furent pas écrits par Moïse. Voici ce que dit St Clément, Homel. 2, $ 51 ; et Stromat. 3, § 42 : «
Car votre Genèse en particulier ne fut jamais l'ouvrage de Moïse. »

Volney, dans ses Ruines de Palmyre, à la note 28, croit que
la Bible contient des preuves qu'elle ne fut écrite qu'après le retour de la captivité de Babylone; malheureusement les critiques n'envisagent cet ouvrage uni au Nouveau-Testament, que d'après les hérésies qui en découlèrent ; ils le regardent comme la boîte de Pandore, d'où s'échappèrent tous les maux qui, en l'ouvrant, se sont répandus dans l'Univers.

Nous nous permettrons d'ajouter quelques réflexions à celles de saint Augustin, de saint Clément et des autres auteurs que nous avons cités, sur l'identité des oeuvres attribuées à Moïse, n'entendant aucunement disputer à ces Saints-Pères, le mérite d'avoir été les premiers à faire ces observations.

Diodore de Sicile, liv. , ch. 50  et plus particulièrement au chapitre 81 dit que les prêtres égyptiens tenaient une suite non-interrompue d'observations astronomiques, faite depuis les âges les plus reculés, sur les éclipses de la Lune, les tremblements de terre, les déluges et les apparitions des étoiles, que nous nommons planètes et comètes.

Les Hebraïsans, qui veulent
trouver l'origine de toutes les sciences dans la Bible et même de l'Astronomie, voient la tradition du Déluge juif consigné dans l'Arche de Deucalion, dans l'Autel de Thémis, dans la Colombe et dans la constellation du Corbeau ; mais. à dire vrai, il faut être visionnaire pour trouver toutes ces choses dans la Bible, et pour supposer que les Egyptiens et les Grecs les lui aient (56) empruntées.

Ce qu'il y a de certain, c'est que la Bible nous dit que Moïse était versé dans les sciences égyptiennes ; nous l'avons vu
élevé et instruit par les prêtres d'Isis : or, il devait connaître l'Astronomie ; s'il a laissé des notions astronomiques aux prêtres qu'il a établis, elles doivent se rapporter aux connaissances qu'il pouvait avoir acquises par son éducation et initiation. Or, aucune trace de cette science ne se trouve dans la Bible ; alors il faut croire que les vrais ouvrages de Moïse se sont égarés dans les déportations auxquelles les Israélites furent condamnés, d'autant plus que les dépositaires de ces ouvrages sacrés devaient les cacher au peuple, toujours enclin à l'idolâtrie : il importait de ne pas lui faire connaître la théorie du cours des astres et leurs signes, de peur qu'il ne retombât dans les erreurs du sabéisme dont étaient imbues toutes les autres nations voisines, qui honoraient l'agriculture.

Il est
impossible d'accorder la science qu'on donne à Moïse avec sa Genèse, qui défigure toute idée astronomique, où il est dit, par exemple, que le soleil et la lune dominent toutes les étoiles, que la lune est la plus grande des étoiles, que le firmament est solide, que les étoiles y sont fixées, que ce firmament soutient les eaux supérieures, que les nues sont des canaux par où les eaux sorties des réservoirs du firmament se répandent sur la terre ; que le troisième ciel où réside la Divinité est au-dessus du firmament et sur l'abîme des eaux.


Ce n'est pas dans l'Astronomie égyptienne que Moïse a puisé ces rêves ridicules avec lesquels les prêtres de Rome ont cru convaincre d'erreur Bruno, Galilée et Copernic. Mais revenons à notre sujet.

ONZIEME PARTIE

Notes

(52) Pâque veut dire passage; il faisait allusion à celui du Soleil.

(53) Cet emblème fait partie des rites maçonniques, et on peut dire qu'après cette légende, il doit occuper la première place. Il  sert dans l'Ecossais, dans le Ch.'. d'orient, et dans les grades de perfection.

(54) Fréreta mis en défaut la Chronologie biblique ; Boulanger, Voltaire, Dupuis , Leblond, ont remarque ses erreurs géographiques et historiques. Aux yeux de ces écrivains , la Bible est bien loin de prouver le caractère de divinité qu'on prétend lui avoir été imprimé.

(55) Les lois égyptiennes condamnaient les criminels à des travaux inutiles, comme à remplir des tonneaux percés et à porter des pierres sur le sommet d'une hauteur, et ensuite à les rouler en bas. Cette punition devait être accablante pour un être pensant; elle donna aux Grecs, qui puisèrent leur morale et leur doctrine en Egypte, l'idée d'une pareille punition aux enfers pour les hommes vils et cruels.

(56) Tel est l'ouvrage d'un Apostolique, imprimé à Liège en 1826 , le Voile levé. Il prétend que les Grecs furent instruits par des Juifs, ainsi que Pharaon par Abraham.

Posté par Adriana Evangelizt

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