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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 07:30

 Passage très important montrant les similitudes pour les ornements et parures adoptés tant par les Lévites que le sacerdoce chrétien, copiés sur la tradition Egyptienne. L'Ephod, par exemple, était un costume égyptien. Les idées de pureté et d'impureté passèrent des Egyptiens aux Juifs. Tout comme la circoncision, ne pas manger de la viande de porc ainsi que la flagellation que continuent certains ordres catholiques. La classe sacerdotale, d'autre part, étaient investie de secrets et mystères interdits au Peuple.  Les prêtres se disaient sacrés et inviolables, au dessus de toute loi humaine. On imagine sans peine les abus que tout ceci a dû entraîner. Les prêtres et les Lévites ne possédaient ni bestiaux ni terres, mais ils avaient des bénéfices immenses : ils formaient, aux dépens des autres, la tribu la plus riche d'Israël. Ce privilège leur fut contesté par les autres tribus , qui voulaient avoir aussi leurs sacrificateurs et leurs prêtres. Après beaucoup de combats et de massacres, Moïse fit prendre douze Verges, sur chacune desquelles il grava le nom d'une tribu, indiquant par-là qu'un égal droit appelait toutes les tribus au sacerdoce. Et comme par hasard, c'est celle de Aaron qui fleurit. Naïfs et crédules comme étaient les Ancêtres, on imagine là encore quel tour de passe passe on leur a joué en leur faisant croire que c'était l'oeuvre de l'Eternel.

 

 

La Maçonnerie

considérée comme le résultat

des religions Egyptienne, Juive et Chrétienne

par le Fr.°. Reghellini de Shio

1842

"Il existe au fond de nos coeurs un désir insatiable de connaître la vérité"

6ème partie

5ème partie

4ème partie

3ème partie

2ème partie

 1ère partie

CHAPITRE IV.

Dernière partie


Les prêtres juifs devaient se raser le poil, même du corps. Entr'autres usages, les prêtres égyptiens avaient aussi celui de se raser la tête : cette coutume devint loi, et passa même aux Romains ; leurs Empereurs, qui exerçaient les fonctions de Souverains Pontifes, s'y soumirent. Spartien rapporte que Commode s'était induit à cette pratique : il en donne cette cause. Presque toutes les institutions monastiques dont les membres s'appellent par excellence le clergé régulier, ont adopté de se raser la tête, à l'imitation (26) des anciens prêtres égyptiens. Le clergé séculier et tous les prêtres de Jésus se font raser une partie de la tête en forme de couronne ; cette tonsure est un grade préparatoire au sacerdoce.

Cet usage est rappelé par Jérémie, au ch. XXV, v. 23, « A Dedan Tema et Buz », et à tous ceux qui se font couper les cheveux; et au ch. VI, v. 18 , des Nombres : « Et le Nazaréen rasera la tête de son nazaret à l'entrée du Tabernacle ».

La tonsure égyptienne représentait, comme chez les cénobites de nos jours, le disque du Soleil. Hérodote, liv. 3, rapporte que les Arabes se rasaient la tête d'après leur tradition, qui voulait que
Bacchus en eût usé de même.

L'usage de se raser la tête n'était pas commun à tous les prêtres égyptiens ; il variait suivant le culte et la classe auxquels ils appartenaient ; ainsi, les uns avaient les cheveux très courts et coupés en rond, tandis que d'autres les portaient
bouclés, avec une tonsure au milieu de la tête, comme on le peut voir dans un bronze cité par Montfaucon, ». 2, pag. 346, planche CXL, et qui existe dans la collection du comte Maffei, de Vérone.

Paw, et après lui Pierre Martir , nous assurent
qu'au Pérou on nommait les enfans à deux ans : il y avait, à cette occasion, une cérémonie sacrée ; le parrain coupait quelques cheveux de l'enfant, et tous les assistans en faisaient autant. L'on sait que le culte du Soleil était professé dans cette partie du Nouveau-Monde ; aussi l'on coupait les cheveux à ceux qu'on vouait à Dieu, ou à son emblème (27) le Soleil.

Les Musulmans adoptèrent la tonsure après les prêtres du Soleil : ils conservent une touffe de leurs cheveux, persuadés que l'Ange du Tombeau les enlève par là lorsqu'il les porte en paradis.

La robe des prêtres égyptiens était une large veste blanche sans plis :
les prêtres Israélites la portaient aussi dans le désert, serrée par une ceinture de différentes couleurs qui descendait jusqu'aux pieds (Exode XXVII).

Les
prêtres chrétiens en portent une pareille (28). Les Pontifes d'Isis ainsi que ceux de Moïse, devaient, par-dessus la robe blanche, en porter une seconde fort ample, la chape (29) , qui tombait jusqu'aux pieds, autour de laquelle étaient attachées trois cent soixante-cinq petites sonnettes en or, entremêlées avec des grenades de différentes couleurs et en laine : elles rappelaient les jours de l'année, et qu'ils étaient consacrés au Soleil ; chez les Egyptiens , elles étaient au nombre de soixante-douze, pour indiquer les soixante-douze meurtriers d'Osiris (30). Des Egyptiens, cet ornement passa aux Juifs, et de ceux-ci aux Grands-Prêtres chrétiens. On en voit encore de nos jours qui étaient jadis en usage, et on en conserve plusieurs dans le trésor de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle, qui servirent au sacre de Charles V. Anciennement ces ornemens s'expliquaient ainsi : l'or pur figurait la sagesse, l'innocence, la justice ; et les sonnettes devaient avertir les Grands-Prêtres que tous leurs pas étaient observés, et qu'ils devaient vivre dans la sainteté de la vertu.

L'Ephod était un costume égyptien.
C'était une ceinture richement brodée, partant du col, descendant vers la poitrine, et retournant après par-derrière ; elle servait à ceindre la robe (31). L'Ephod se rapprochait sur le devant par deux agrafes, dans lesquelles était montée une pierre fine ; sur chacune étaient gravés les noms des six tribus ; par-dessus l'Ephod se trouvait placé le Pectoral, qui était aussi brodé et enrichi de douze pierres fines, sur chacune desquelles le nom d'une tribu se trouvait gravé ; une petite lame en or couronnait les pierreries avec la devise Doctrine et Vérité. L'Ephod se fermait par quatre chaînettes en or, dont deux passaient autour du col, et deux serraient la poitrine. Le Pectoral renfermait les signes symboliques et hiéroglyphiques de l'Urim et du Thumin, Vérité et Justice.

De
semblables ornemens furent en usage chez les premiers prêtres chrétiens, et sont adoptés par des rites maçonniques et en particulier par la haute Maçonnerie égyptienne.

Moïse prit aussi des prêtres égyptiens l'ornement du (32)
Rational, qui était composé de douze pierres fines toutes différentes , sur chacune desquelles était gravé un des douze grands noms de Dieu ; elles étaient, disposées, trois par trois, en quatre compartimens : cet ornement relatif au Soleil, indiquait les douze mois et les quatre saisons de l'année. L'Astronomie était le vrai sens caché du Nombre. Cet ornement et ce nom se conservent dans un grade du rite du Ch.'. de St-Martin.

Comme les Egyptiens, Moïse voulut que les Juifs se baignassent fréquemment pour les garantir des maladies de peau, auxquelles ils étaient exposés ; ces ablutions avaient du
rapport avec les mystères de Memphis, où le Pontife s'appelait Hidranos ou Baptiseur.

Les prêtres égyptiens avaient encore dans leur initiation des mystères, qui leur représentaient leurs privilèges, tels que
le droit de vie et de mort, comme si, dans le fait, ils eussent représenté l'Eternel et le Créateur. Moïse éleva au plus haut point le pouvoir des prêtres ; les croyances qui naquirent du culte hébraïque, héritèrent de ses institutions et de ses mystères.

Moïse ordonna,
comme chez les Egyptiens, qu'on fit l'expiation sur la tête de la victime, pour détourner sur elle les calamités dont le peuple pouvait être menacé.

Les prêtres égyptiens
vendaient aux étrangers la tête des victimes, et s'ils ne trouvaient pas d'acheteurs elle était jetée dans le Nil.

Les idées
de pureté et d'impureté passèrent des Egyptiens aux Juifs. Les prêtres égyptiens, avant de sacrifier un taureau, le faisaient examiner par un prêtre ad hoc.

Le bœuf étant debout ou renversé sur le dos , le prêtre lui tirait la langue
pour voir si des marques ne le rendaient pas immonde. Lorsque la victime était pure, on la scellait du sceau ; après qu'elle était sacrifiée, on en brûlait une partie avec certaines formalités et rites, pendant ce temps, les prêtres présens se fouettaient les uns les autres.

Les flagellations des pénitens
jusqu'au sang sont encore établies de nos jours parmi les sociétés jésuitiques ; elles répondent aux flagellations des prêtres consacrés à la déesse Bellone, à la déesse Egérie, au dieu Mars, qui toutes dérivent de la plus ancienne, savoir, de celle pratiquée par les Egyptiens, dans leurs sacrifices, et qui avait aussi lieu lorsqu'on se trouvait dans l'impuissance de satisfaire à quelque vœu fait à Isis.

Moïse, se modelant sur la doctrine égyptienne,
inspira aux Israélites le plus profond mépris pour les étrangers. Il savait qu'un Egyptien n'aurait jamais voulu embrasser un étranger, même un Grec , ni se servir de son couteau , de sa fourchette, de son assiette, de sa marmite. Les Juifs de nos jours qui suivent la Pentateuque, purifient par le feu les ustensiles de table dans les différentes auberges où leurs affaires les conduisent.

Moïse
emprunta des Egyptiens la circoncision et la défense de manger la chair du porc, que les Juifs regardèrent toujours (33) avec horreur. Il établit, d'après les prêtres d'Isis, la distinction des animaux purs et impurs , adopta , ainsi qu'eux, les jeûnes aux veilles des fêtes et la distinction des écritures sacrées et profanes, qui devaient, sans contradiction, alors être égyptiennes comme le matériel des lois religieuses et civiles. (Voyez la Bible, Tacite, Hist., liv. V, ch. 4; Diodore de Sicile, liv. II, V et VI ; Plutarque, Simp., liv. IV. ch. 7. )

D'après les Egyptiens et Ethiopiens, Moïse établit encore la caste des prêtres dans la tribu de Lévi, en instituant des épreuves pour leur adoption, et prescrivant des secrets impénétrables au peuple ; ce que les chrétiens adoptèrent, et ce que nous conservons dans nos mystères. Moïse chargea les Lévites de la garde des vases qu'il avait consacrés, et qu'il devait avoir enlevés aux Egyptiens mêmes ; car on ne dit point par qui ces vases furent faits. Les Lévites furent aussi chargés de la garde des lieux saints.

On lit dans Strabon XVI, et dans Arrien VII, que
les prêtres attribuaient l'établissement des castes privilégiées qui existaient en Egypte, aux institutions émanées de la divinité d'Isis même. Les Brames établirent leurs castes avec la création du monde. C'est Brama même qui créa de sa bouche un fils qui avait quatre bouches, qu'il appela Brahaman , duquel sont sortis les Brahamines, qui peut-être n'auront pas eu quatre bouches pour tout dévorer, comme leur Dieu père. Du bras droit de ce fils il sortit aussi un guerrier : voilà bien la seconde caste des notables distinguée. Une femme sortit du bras gauche, et de la cuisse gauche naquit un agriculteur, père des agricoles et des commerçans ; du pied droit il enfanta un fils, qui fut le père des hommes condamnés aux travaux et à l'esclavage : voilà la distinction des castes bien établie dans la création Bramine. (Voyez Potier, Myth. des Indes)

Partout
où les prêtres firent caste à part des autres citoyens, ils se dirent sacrés et inviolables, au-dessus de toute loi humaine. La Lonbeze II, 14, dit que les Siamois croient que Sommonocodom, leur divinité, souffrit un enfer pendant cinquante générations, pour avoir atteint d'une petite pierre un Talapoin, et l'avoir blessé. Dans les Indes , les prêtres ont pu être aussi sacrés que les Lévites. Il est à regretter que cette légende ne soit pas connue et traduite par quelque membre zélé de la caste sacerdotale de nos jours.

Les Lévites furent
sacrés par Moïse, selon les rites égyptiens, par l'imposition des mains ; ensuite il les fit entrer dans le Parvis du Tabernacle ; il les prit les uns après les autres, les éleva un peu au - dessus de terre , et leur fit faire des mouvemens d'agitation vers les quatre points cardinaux. Observons qu'avant cette cérémonie, le candidat devait rester sept jours sans sortir du Tabernacle, ce qui indique clairement qu'ils avaient des préparations, des épreuves à subir avant d'être admis. Voici ce que dit le Lévitique, ch. VIII , v. 33 : «Et vous ne sortirez point pendant sept jours de l'entrée du Tabernacle d'assignation, jusqu'au temps que les jours de vos consécrations soient accomplis; car on employera sept jours à vous consacrer. »   A l'Exode , ch. XL, v. 12 , il est dit: «Tu feras aussi approcher Aaron et ses fils à l'entrée du Tabernacle d'assignation, et le laveras avec de l'eau. » (34)
« Et
Moïse et Aaron avec ses fils lavèrent leurs mains et leurs pieds. »

Les élémens, c'est-à-dire
leurs emblèmes, étaient l'allégorie des mystères mosaïques. C'était par les sacrifices que se terminait la consécration. L'institution des Lévites était un fac-similé de la caste sacerdotale des Egyptiens ; et le bœuf émissaire des Egyptiens, fut le type du (35) bouc émissaire de Mendès chez les Israélites.

La consécration par
l'imposition des mains , arrivée jusqu'aux chrétiens de nos jours , nous vient aussi des Egyptiens. (Voyez la Planche II, au n.° 4, où l'initié a le même tablier que les récipiendaires Maçons. ) Spencer, de Leg. rit. Haeb I, 196 , dit trés-à-propos que Dieu paraît, dans l'institution des rites mosaïques, avoir été forcé et subjugué par une sorte de nécessité, à suivre ceux des Egyptiens, et qu'elle l'entraînait presque malgré lui.

Pour purifier les vases qui devaient servir au Tabernacle et les rendre aptes au service sacré du grand Jéhovah
, d'après les usages égyptiens, il composa une huile sainte, avec laquelle il oignit tous les vases destinés au culte. Ensuite il oignit les prêtres, en établissant la peine de mort pour ceux des Israélites qui oseraient faire, par la suite, un pareil usage de l'huile consacrée. Quelques degrés Mac.'., lors de la consécration du Souverain-Pontife, font usage de la même onction.

Moïse,
en reconnaissance des services rendus par Aaron en Egypte, le sacra Grand-Prêtre de la manière suivante : il fit sept aspersions de l'huile sainte, composée par lui, vers l'autel des Holocaustes ; il revêtit Aaron de tous les habits sacrés; ensuite il répandit de l'huile sainte sur sa tête ; il l'oignit et le consacra. Lévit. VIII,  1, 2 , 3 et 4. Telle est l'origine du sacre des Grands-Prêtres et des Rois juifs ; néanmoins, il paraît que la consécration du Grand-Prêtre était réservée au seul Moïse ; car on ne trouve aucune consécration postérieure. Les prêtres de Rome , qui se regardent, selon les Evangiles et l'Apocalypse , comme Rois et grands Sacrificateurs , ont conservé, dans leurs Ordres, différentes onctions pour la consécration de leurs initiés.

Dans le livre des Nombres, au ch. III , v. 38 , on lit que
tout profane qui aurait approché du Tabernacle serait tué ; et dans le Lévitique , au chap. VIII , qui traite de la consécration des prêtres, la peine de mort est prescrite contre les prêtres qui négligeraient de veiller jour et nuit à la garde du Tabernacle ; preuve du secret établi dans les mystères des Juifs , même du temps de Moïse, comme il l'était chez les Egyptiens. Cela se rapporte, dans nos travaux , à la garde du Frère-Terrible, et aux demandes qui sont faites lorsqu'on ouvre la Loge.

Moïse
chargea les prêtres de l'instruction publique : il était naturel , dans un gouvernement théocratique, que les prêtres seuls dussent, dans leur intérêt, instruire le peuple. Voilà le beau temps que les vrais croyans dans la Bible attendent tous les jours. Moïse chargea les prêtres de la conservation des mystères, de la pratique des cérémonies religieuses, prescrivant que nul ne pourrait parvenir au sacerdoce qu'après avoir acquis les sciences analogues et les sciences occultes, c'est-à-dire les doctrines orales qu'ils devaient cacher très soigneusement aux autres Israélites, afin de conserver ieur gouvernement sacerdotal ou théocratique.

Nous conservons des instructions (36) orales dans une quantité d'Ordres philosophiques, qu'on ne communique pas aux autres Frères. Ainsi nous avons la légende : Je garde et moi je cache.

Dans le Deûtér. XVIII, 10, 20,
Moïse défend aux Lévites de consulter les devins et augures, ceux qui usent des maléfices, des sortilèges, des enchantemens, ou ceux qui ont l'esprit de Python, ou qui interpellent les morts pour apprendre la vérité. Observons ici tout en passant que Moïse, pour exprimer le mauvais principe , est forcé, pour ainsi dire, de se servir du même mot dont les Egyptiens se servaient, Typhon; les lettres sont les mêmes comme le son ; il n'y a que la transposition de la première et de la troisième lettre.

Jusqu'au commencement du Christianisme, et malgré les défenses de Moïse d'évoquer les morts (37), les
prêtres juifs se laissèrent souvent séduire par des rêves, par des interprètes des volontés des morts, comme les Evangiles en fournissent la preuve : néanmoins Moïse, et disons-le à sa louange, s'opposa à. toute divination dé songes ; ainsi, dans le Lévitique XIX, v. 26, il est dit : « Vous n'aurez point d'augures, ni d'autre genre de divination. » Cette sage prescription fut détruite par l'établissement des prophêtes juifs qui arrivèrent en foule après lui.

Les prêtres et les Lévites ne possédaient ni bestiaux ni terres, mais
ils avaient des bénéfices immenses : ils formaient, aux dépens des autres, la tribu la plus riche d'Israël. Ce privilège leur fut contesté par les autres tribus , qui voulaient avoir aussi leurs sacrificateurs et leurs prêtres. Après beaucoup de combats et de massacres, Moïse fit prendre douze Verges, sur chacune desquelles il grava le nom d'une tribu, indiquant par-là qu'un égal droit appelait toutes les tribus au sacerdoce. La Verge (38) d'Aaron fleurit ; ce signe prodigieux lui valut le sacerdoce, ainsi qu'à la tribu de Lévi ; les fils d'Aaron furent établis les Sacrificateurs ou Princes, et les Lévites furent chargés de la garde du Tabernacle. Ainsi, le privilège de plonger le couteau dans le sein de la victime était réservé à la succession d'Aaron. (Voyez les Nombres, aux ch. 7 et 8.)

Les
prêtres de Jésus-Christ se sont souvent servis de ce texte pour soutenir l'égalité des droits à l'admission des bénéfices ecclésiastiques. Les droits divins et les immunités ecclésiastiques éta blis par Moïse, que les Lévites soutinrent avec leurs épées, et que les prêtres de Rome adoptèrent ensuite, tirent leur origine de l'Egypte.

On lit dans Diodore de Sicile, liv. 2, ch. 1 : « Que l
es prêtres égyptiens assuraient que la déesse Isis leur avait donné un tiers de son royaume ou de l'Egypte, afin de les engager à rendre les honneurs divins à Osiris son époux , après sa mort. »

Les
prêtres égyptiens avaient joui longtemps de ce droit de possession ; mais lorsque ce gouvernement passa dans les mains des Rois, ils obtinrent, en indemnité de la perte de ce tiers du royaume, non-seulement des dîmes, mais encore l'exemption de toutes charges publiques.

Les
prêtres égyptiens ne payaient aucuns tributs ; ils étaient seuls chargés de les recueillir.

On a remarqué qu'avant la révolution française,
les revenus ecclésiastiques, en Europe, excédaient ceux des souverains, et même des sujets. En Espagne, le clergé possédait bien plus que ce qu'Isis avait donné jadis à ses prêtres. Ce royaume, en 1800, comptait cinq cent mille ecclésiastiques, sur onze millions d'habitans ; et lors de l'invasion de Napoléon , le Roi ne soldait pas cinquante mille hommes de troupes de ligne.

  SEPTIEME PARTIE

(25) Planche 1ere , n.° 16.

(26) Planche II, n.» 11.

(27) Le culte du Soleil , en Amérique, paraît avoir été établi avant sa séparation du continent.

(28)  Planche I., n.° 8.

(29) Planche VIII, n.° 16.

(30) En suivant les instructions du degré de M.'. Charbonier, on trouve un autre rapprochement avec les meurtriers d'Osiris ; ces instructions portent le nombre des épines qui composaient la couronne de notre divin M.-. Jésus à soixante-douze , et ses disciples à pareil nombre.

(31) Planche I.re n.° 18.

(32) Planche I.ere, n.° 18.

(33) Anthiocus détestant la haine que les Juifs portaient à toutes les autres nations , comme le rapporte Diodore, fit sacrifier, sur l'autel du temple de Jérusalem, un cochon, et fit répandre le sang de cette victime abhorrée par les Juifs, sur leurs livres sacrés.

(34) 11 paraît que ce baptême a fait partie de l'ancien sacre des Juifs.

(35) Mendès veut dire producteur, et non bouc, comme quelque savant, par erreur, l'a cru. Si l'on parle métaphysiquement, il signifie Dieu mâle. Les Egyptiens avaient consacré un temple particulier à cet animal, le plus sale que l'on connût ; il s'accoupla avec les femelles de tous les quadrupèdes. On en a vu même s'accoupler avec des volatiles femelles , quand elles ne se refusaient point à ses caresses. ( Carli , Lett. Amer. )

(36) Le Concordat du 27 décembre 1813, entre les deux grandes Loges d'Angleterre, et que nous donnerons dans l'ouvrage, en est une preuve.

(37) Les Juifs sont forcés , dans leur religion, de suivre, comme les critiques l'observent, les institutions des peuples qui les précédèrent dans la civilisation ; malgré la précision de cette loi, la Pythonisse d'Endor évoque l'ombre de Samuel, tout comme Diane fait sortir Hippolyte du tombeau.

(38) Les évêques chrétiens ont remplacé la Verge de Moïse par la crosse ; cette Verge se voit dans les mains d'Osiris. (Voyez la Table Isiaque. )

Posté par Adriana Evangelizt

 

 

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