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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 16:04

 Suite de la saga de Moïse aux travers des rites venus d'Egypte et que l'on retrouve dans la FM, la Mer d'Airain, le chandelier à 7 branches, le Livre de la vraie Lumière, l'Autel des pains, l'Autel des parfums, la Navette, la Cruche d'or, la Mitre, et bien sûr les Colonnes, l'Arche et les Tables de la Loi.. l'Arche contenant les symboles ramenés d'Egypte... où l'on voit aussi comment le Sacerdoce règne sur le Peuple et sur les Princes de ce monde dans toutes les religions d'ailleurs... la Servitude des Peuples vient de la Religion...

 

La Maçonnerie

considérée comme le résultat

des religions Egyptienne, Juive et Chrétienne

par le Fr.°. Reghellini de Shio

1842

"Il existe au fond de nos coeurs un désir insatiable de connaître la vérité"

7ème partie

6ème partie

 1ère partie

CHAPITRE V.

1ère partie


Emblèmes égyptiens adoptés par Moïse, et de là passés chez les Maçons. — La Mer d'Airain égyptienne, grecque, juive , chrétienne et maç.-. , allégorie. —Du Candélabre, du Livre de la vraie Lumière et de l'Agneau. — Des Colonnes juives, égyptiennes et maçon.'.— De l'Arche et de la Table de la Loi. — Disparition de Moïse ; son parallèle avec Numa. — Cause des prétentions des Lévites et des Prêtres qui les représentent.


MOÏSE , dans ses mystères, et, après lui, Salomon, adoptèrent une grande partie des emblèmes égyptiens, que, d'après eux, nous conservons dans les nôtres. Nous allons les faire connaître.

La
Mer d'airain, chez les Egyptiens, servait à la purification des néophytes par l'eau ; elle représentait le symbole de l'année soutenue par douze bouvillons qui désignaient les douze mois, dont trois regardaient l'orient, trois le midi, trois l'occident, et trois le nord, faisant ainsi allusion aux quatre saisons. (Voyez planche 1ere, n." 40.)

Les Egyptiens célébraient les petits et les grands mystères pendant neuf jours, à la pleine lune de leur septième mois. Les initiés devaient, le second jour, se purifier dans la mer ; ainsi, pour les temples qui en étaient éloignés , ils établirent
un grand vase appelé la Mer d'Airam. Voilà d'où vient la Mer d'Airain de Moïse, et ensuite de Salomon, des Chrétiens et des Maçons. Cette purification, qui avait lieu aussi en Grèce dans la même saison et les mêmes jours qu'en Egypte, fut appelée Alade Mystai. Ce mot grec signifie Bain de Mer.

Moïse adopta cet emblème
, et dans l'Exode XXXVIII, v. 8, on voit que les femmes de la tribu de Lévi, qui passaient la nuit à veiller à la porte du Tabernacle, offrirent à Moïse leurs miroirs, qui étaient de cuivre ou d'argent, pour qu'il fît fondre une Mer d'Airain. Il paraît que les femmes de la tribu de Lévi devaient être initiées aux premiers ordres des mystères israélites. L'on prétend que cet usage explique l'adoption des Dames dans les odiernes mystères des Maçons.

Pour les bouvillons qui soutenaient la Mer d'Airain, outre l'allusion que nous avons marquée aux douze mois de l'année, Moïse voulut aussi
conserver la mémoire des douze patriarches par l'emblème du dieu Apis. Ces patriarches avaient précédé Moïse dans le gouvernement des Israélites, pendant leur captivité en Egypte. Moïse s'efibrçait de faire sentir que les lois qu'il établissait pour régir les Hébreux, étaient à peu près celles qu'avaient établies les patriarches pendant leur séjour en Egypte, et qui étaient appuyées sur les droits sacrés de la nature et du sacerdoce.

Le
Candélabre à sept branches et à sept lumières (planche 1ere, n° 25), était le symbole des sept planètes, des sept sciences auxquelles les prêtres devaient s'adonner, comme ceux de Memphis et de Thèbes , savoir : la grammaire, la rhétorique, la logique, l'arithmétique, la géométrie, la musique, l'astronomie.

L'autel des Pains de proposition (planche 1ère, n.° i) désignait la communauté de biens qui devait nécessairement exister entre tous les prêtres , ainsi que l'obligation d'une même communion et participation. Cette allégorie est conservée par les Maçons comme dans son institution.

L'autel des Parfums
(planche 1ere, n.° 7) indiquait aux Lévites, comme aux Maçons, que tous les voeux des mortels doivent s'adresser au Grand-Architecte de l'Univers ; qu'ils doivent être toujours purs et au-dessus des passions humaines. Les débris d'autels anciens qu'on observe dans quelques Musées , sont figurés ou en carré , ou en triangle, ou en cercle, et se rapportent, sous toutes ces formes, aux trois vérités indiquées, ou aux élémens , ou à la divinité ; ils étaient tous creusés dans la partie supérieure pour contenir le feu.

La
Navette renfermant l'encens (39). Elle nous rappelle , comme aux Lévites, le feu des vertus qui doit embraser le cœur d'un zélé Maçon. L'encensoir était en usage chez les anciens ; sa forme était une cassolette avec un couvercle troué, d'où sortait la fumée des parfums ; les Grecs la nommaient Thymiaterion, et les Romains anciens et modernes Thuribulum.

La Cruche d'or (40), ou le vase de la manne. Moïse l'avait fait renfermer dans le Tabernacle, pour désigner que les prêtres, afin de bien exercer leur ministère, devaient être nourris de la manne spirituelle , qui se trouvait renfermée dans les sciences dont l'étude leur était formellement ordonnée.

La
Mitre, ornement des prêtres d'Isis et d'Osiris , et qui fut aussi adopté par les mages ou prêtres de Mytra en Perse, par les prêtres de Jupiter à Athènes et à Rome. Elle a servi ensuite de coiffure aux demoiselles romaines qui vendaient leurs faveurs au bas du Temple de la Fortune (41) , à l'époque de la lutte de Cicéron et de Catilina. Cette même mitre, avec le temps, fut adoptée par les pontifes de Jésus-Christ, à Rome, par ceux de Mahomet à la Mecque, et par les Templiers anciens et modernes. Cette mitre avait une lame en or qui couvrait le front. avec ces mots : La Sainteté est au Seigneur. Osiris, qui représente le Soleil, a pour emblème la mitre. Ce bonnet conique orne la tête des Lamas.

La
Hupe dentelée, ceinture sacrée égyptienne , était l'emblème de l'Union qui doit régner clans l'ordre sacerdotal des Lévites. Cet emblème et ornement sacerdotal passa des Juifs aux Chrétiens, aux Croisés, aux Templiers et aux Maçons de tous les rites. (VoyezP/. II, w.°2.)

Le
Livre de la Vraie Lumière : la Loi et les Prophétes. Sur ce livre on voit appuyé, comme sur celui de l'Apocalypse, un Agneau qui quelquefois tient avec un pied du devant le drapeau du triomphe, le Stekenna, la croix de l'immortalité ; les prêtres égyptiens le regardaient comme le symbole de la résurrection, ou régénération du Soleil, à cause de sa victoire sur les frimas, qu'il obtenait dans le signe du Bélier, et par le renouvellement de la vigueur de cet astre dans cette constellation. Ce livre ne pouvait être lu, chez les Juifs, que par les prêtres, à cause des allégories, mystères et symboles qu'il contenait, dont on ne pouvait obtenir la connaissance que par l'étude des sept sciences indiquées et déjà désignées dans l'Apocalypse (42), par les emblèmes des sept sceaux qui y sont renfermés, et en particulier par l'Astronomie figurée par l'Agneau qu'elle supporte. Ces sept sceaux, dans quelques rites maçonniques, se rapportent aux sept Sacremens de Rome, comme aussi on a établi, pour le Livre de la Vraie Lumière, l'Apocalypse de saint Jean, qui est ornée de l'Agneau triomphant à sept cornes et sept yeux, qui ouvre les sept cachets du Livre emblématique, etc. etc.

Néanmoins, quoiqu'on en dise,
les Rois et les Sacrificateurs hébreux ne furent pas toujours guidés par le Livre de la Loi ; ce monument a été perdu pendant bien du temps, même lorsque ce peuple paraît avoir joui de quelqu'importance politique.

On lit dans le Liv. II des Rois, ch. XXII, que
Hilkija , le grand Sacrificateur sous le règne de Josias, avait retrouvé le Livre de la Loi, écrit de la main de Moïse , dans le temple du Seigneur.

Salomon n'avait pas consulté ce Livre
, lorsqu'il érigea à Hastoreth (DivinitéSidonnieune), et à d'autres idoles, des autels qui subsistèrent presque quatre siècles, et qui furent détruits par Josias, après qu'on lui eût donné lecture du Livre retrouvé, comme on a dit ci-dessus. (Voyez le Liv. II des Rois,ch. XXIII, v. 15.) Les critiques nous disent toujours que, plus on lit la Bible, et plus elle paraît faite après-coup et sans ordre ; qu'elle est bien postérieure à Moïse, malgré l'opinion de quelques savans, qui prétendent que la Bible est écrite dans deux langues, et que le style mosaïque se reconnaît dans la première.

Les
Colonnes. L'une, qui représente le nuage épais qui guidait Moïse pendant le jour, et l'autre le feu , qui le conduisit pendant la nuit à travers les déserts. Les prêtres égyptiens élevaient, sur les bords du Nil des colonnes couvertes d'hiéroglyphes consacrées à l'utilité publique : des sphinx se trouvaient gravés sur presque toutes ces colonnes, placées dans les endroits les plus fréquentés , pour avertir que les inondations du Nil arrivaient dans les signes du Lion et de la Vierge. Ces deux signes du Zodiaque réunis donnaient la figure du sphinx. Sur ces mêmes colonnes, on avait marqué, pour l'instruction des cultivateurs, le cours du Soleil, les phases de la Lune, les révolutions des saisons, et les mois figurés par différentes productions, ou par des animaux qui naissaient dans un temps plutôt que dans un autre, les animaux malfaisans, ceux qui les détruisaient, les plantes les plus utiles et les plus salutaires.

D'autres colonnes étaient placées dans les temples, couvertes d'hiéroglyphes et de figures symboliques ; elles servaient aux prêtres de documens pour leur histoire religieuse, pour l'explication théogonique des observations relatives au système solaire, nécessaires à suivre dans tout pays, principalement en Egypte.

Des colonnes se trouvaient aussi dans les pyramides figurées en cariatides représentant Isis et Osiris, dont l'une tenait en main une Règle ou Equerre, et l'autre une Discipline, qui rappelaient aux prêtres que toutes les actions humaines sont réglées, mesurées, récompensées, ou punies par la Divinité ; c'est encore pour cela que, par la suite, Salomon introduisit à la porte orientale de son temple et à son entrée,
les deux Colonnes Jakin et Bohaz , pour rappeler aux Lévites que toutes les actions des vivans sont mesurées par la Fermeté et la Force du grand Jéhovah.
 

II demeurera démontré à ceux qui observent les monumens anciens, que la consécration des deux colonnes qui ornent nos temples, se perd, pour ainsi dire , dans l'éternité des temps ; il paraîtrait, d'après ce qui nous reste des plus anciennes traditions, qu'à la suite du bouleversement général de la terre et de la dislocation de ses eaux, dont nos investigateurs ignorent encore la cause réelle (42), les hommes sauvés miraculeusement dans ce naufrage du globe, et à la suite de cet affreux désastre, lorsque les eaux se retirèrent et que l'équilibre se rétablit entre les corps bouleversés, observant que le Vent et le Soleil, dont l'action pour l'un est de dessécher, et pour l'autre d'échauffer, avaient rendu habitables les plaines , ces mêmes hommes élevèrent, par dévotion et reconnaissance , des monumens à ces deux causes de leur conservation. C'est pourquoi ils établirent pour symbole deux colonnes , qu'ils consacrèrent et élevèrent au milieu des champs. Lorsque la voûte du ciel servait à former celle du temple élevé au Dieu Créateur et Sauveur, ces deux colonnes devinrent sacrées ; et enfin, par suite du progrès de la civilisation , elles furent introduites dans le temple du Soleil, auquel la reconnaissance avait consacré un culte en Egypte et en Perse. Ces deux colonnes sacrées sont conservées dans plusieurs anciennes médailles et placées à la façade des temples, comme on peut le voir dans Dapper, Archipel, édit. holland. Les colonies grecques , à la suite des temps, transportèrent avec elles ces colonnes sacrées ; c'est cet usage qui fit naître chez les Romains les Dieux pénates placés près de leurs foyers, et qui ne représentaient que l'Air et le Soleil, l'un et l'autre appelés Dieux.

Joseph, qui vante toujours sa nation, veut que les Juifs aient été les conservateurs de l'Astronomie ancienne, et que
les enfans de Seth, sachant que deux déluges avaient ravagé la terre, l'un d'eau, l'autre de feu, aient consignés leurs observations astronomiques sur deux colonnes, la première de briques, qui aurait été ainsi conservée dans le cas d'un déluge de feu ; la seconde de marbre, qui aurait bravé les effets de l'eau. Il faut croire que l'Astronomie fut une science transmise oralement par Moïse, qui, par la négligence des prêtres, se serait perdue; car les Juifs ont été très-ignorans dans cette science.

L'Arche (43) et les Tables de la Loi (44). L'antiquité a toujours cru , avec fondement, que les inscriptions monumentales et hiéroglyphiques que les prêtres de Thèbes et de Memphis renfermaient dans des espaces elliptiques, contenaient des préceptes d'un ordre supérieur qui faisaient partie des premiers dogmes dela religion , et des plus anciennes maximes de la morale égyptienne.

Les anciens, soit qu'on parle des Romains ou des Grecs, avant qu'ils eussent connu le papier et les livres, se servaient d'inscriptions.

C'est par cette raison qu'on voit dans la Bible, Moïse descendant du Mont-Sinai, avec les deux Tables de la Loi, qui ont la
même configuration que les pierres monumentales égyptiennes ; voulant par-là indiquer que Moïse fut le premier législateur des Juifs, et que, le premier, il leur a donné les dogmes religieux et moraux, à l'instar de ceux qu'il avait appris à Héliopolis, et que, comme chez les Egyptiens, on les devait conserver dans une Arche emblématique, qui avait aussi une figure elliptique avec base.

Dans l'Exode, ch. XIX,, v. 9-25 , on voit que
les mystères les plus occultes environnaient Moïse, lorsqu'il recevait, sur le Mont-Sinaï, les Lois et la Parole ineffable : aucune personne, ni même les animaux, ne pouvaient approcher de la montagne ; ils auraient été tués. Dans le même Exode, ch. XXXIII, v. 2 , on lit : « Loquebatur autem Dominus ad Moïsem, facie ad faciem, sicut solet loqui homo ad amicum suum. » La facilité que Moïse avait de parler à Dieu, occasionna la jalousie d'Aaron et de sa sœur Marie. Aux Nomb. XII, ch. 1, 2, 5 ; ils disent aux Hébreux que le Seigneur n'avait pas parlé à Moïse seul, mais aussi à eux.

Tous les anciens législateurs égyptiens, grecs et romains tâchèrent de se faire croire inspirés par la Divinité ; on n'en excepte pas même Mahomet. Ils ont reconnu qu'on peut disputer contre les hommes et non contre les Dieux. Par cette raison, les lois d'Osiris, d'Hermès, d'Orphée, de Moïse, de Numa, n'éprouvèrent aucune contradiction ; on les respectait comme parole divin , comme des oracles.

A suivre...

Notes

(39) Planche I.rc, n.° 2.

(40) Une église de Madrid, située près la porte du Soleil, présente une analogie curieuse avec cette déesse : les Dames y prient pour avoir, dans le jour, quelqu'aventure galante. L'église s'appelle Nuestra-Signiora délia buena Fortuna.

(41) Planche I.«, n.° 5-

(42) II y en a qui attribuent cette révolution du globe à une comète.

(43) La queue de l'âne de Balaam et l'Arche d'alliance se conservent dans l'église de saint Jean-de-Latran à Rome.

(44) Planche 1ere n° 20-36.

Posté par Adriana Evangelizt

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