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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 06:25

 Nous entrons maintenant dans le vif du sujet en abordant le personnage de Moïse, initié du Sacerdoce Egyptien, et qui imposa les mêmes règles au Peuple Israélite vivant en Egypte. Il a emprunté le thème de la Création à la Tradition Phénicienne qui possède elle-même un Adam avec un fils nommé Caïn. Il façonna la nation Israélite selon le concept Egyptien, l'isola du reste des nations pour mieux la dominer... il était en même temps Prêtre, Législateur et Roi. Et chose importante -qui expliquerait peut-être pourquoi il a fui l'Egypte-, il pratiquait le culte d'Osiris. Or, Amenophis IV venait d'imposer le culte d'Aton, vouait aux gémonies les prêtres osiriaques. Voilà un détail important pour les chercheurs. Voilà certainement la raison pour laquelle Moses quitta l'Egypte. Il était, comme les autres, persécuté. Ceci n'est pas dit dans le texte mais on peut le sous-entendre vu que nombre de gens cherchent encore pourquoi le patriarche a quitté son pays. Les Israélites étant eux-mêmes relégués par Amenophis dans la ville d'Avaris, à cause d'une maladie qu'ils avaient contractés. Sous la conduite d'un prêtre d'Osiris, ils se seraient emparés de toute la région environnante. Ceci se passait avant Moïse. Ce qui implique donc que certains prêtres osiriaques avaient décidé de protéger et de veiller sur ce Peuple honni par les Egyptiens. Le tout est de savoir pourquoi ils l'ont fait ? Dans quel but ? Et si nous nous posons tant de questions, c'est que nous "planchons" sur l'origine de "la servitude du Peuple Juif" -nos ancêtres- qui pèse encore sur ceux étant asservis soit à la religion judaïque, soit à l'idéologie du Sionisme. Déjà, Moïse dans le désert ordonna que les prêtres soient nourris et entretenus par le "contribuable" en parlant dans le jargon d'aujourd'hui. Et pour se faire obéir, ils ont  prétexté que c'était pour l'Eternel. On voit là le gros subterfuge et la grosse escroquerie qui se répercute jusqu'à nos jours.

Autre fait important, le sacerdoce chrétien s'inspire de celui de Moïse donc de celui d'Egypte, grandes similitudes avec la Maçonnerie.

Le chapitre V étant particulièrement long, nous l'avons découpé en DEUX parties.

La Maçonnerie

considérée comme le résultat

des religions Egyptienne, Juive et Chrétienne

par le Fr.°. Reghellini de Shio

1842

"Il existe au fond de nos coeurs un désir insatiable de connaître la vérité"

5ème partie

4ème partie

3ème partie

2ème partie

 1ère partie

CHAPITRE IV.

 


Moïse, sauvé des ondes, trouve grâce près de Thermutis ; est admis aux mystères égyptiens ; quelques traits de sa vie ; il se met à la tête des Juifs, à leur sortie de l'Egypte.— La civilisation israélite date du désert.— Moïse est cru auteur de la Genèse et autres livres. Quelques remarques sur l'inexactitude de ces écrits.— Moïse donne aux Juifs le dogme d'un Dieu unique et des deux principes. — Distribution du peuple par Moïse en tribus , diverses ordonnances , comme ornemens pontificaux, prêtres , sacrifices , qui se rapportent à la Maçonnerie du jour. — Moïse ordonne des épreuves pour être admis à l'initiation ; leur secret rapport avec celle des Maçons. Moïse sacre les Lévites comme les Egyptiens ; attributs des Lévites et histoire de la Verge d'Aaron.


L'HISTOIRE ÉGYPTIENNE nous dit que Pharaon Orus , voyant que les Juifs se multipliaient extraordinairement (ce qui par la suite aurait pu  compromettre la sûreté de son royaume), pour en diminuer le nombre, les chargea de corvées, leur fit exécuter des excavations de canaux, et construire des villes entières. Ces dispositions ne servirent, qu'à augmenter leur population. L'Ecriture Sainte nous dit aussi qu'Orus alors ordonna aux Juifs de jeter dans le Nil leurs enfans mâles.

En admettant le fait pour vrai ,
les Juifs auraient été traités par les Rois égyptiens plus cruellement que les nègres des colonies dans les Indes, et si nous admettons son exécution par ces mêmes Juifs, il faut convenir que ce peuple élu était alors au-dessous des brutes ; car la plus faible défend ses petits, au risque même de sa vie, et nous lisons qu'il y eut une obéissance aveugle, de la part même des mères juives ; il n'y a que la démence ou la stupidité, qui puisse exécuter de pareilles décisions, qui renversent toutes les idées qu'on se forme de la société, de la religion, de la nature.

Moïse, selon la Bible,
fut exposé à périr par suite de cette ordonnance ; déposé par sa mère sur les bords du Nil, dans un panier de joncs, enduit de bitume, il y serait mort, sans la compassion qu'il inspira à Thermutis, fille d'Orus, qui se promenant près de ce fleuve, avait entendu les cris de l'enfant.

A la mort d'Orus, Thermutis lui succéda; elle fit donner à Moïse l'éducation qu'elle eût donnée à son fils: c'est par cet événement extraordinaire qu'il fut appelé Moïse, ou Sauvé des ondes, et qu'il fut
admis aux mystères et dans l'ordre des prêtres égyptiens.

Thermutis étant morte, Moïse perdit la faveur dont il jouissait, et, comme on vint à savoir (telle est l'expression biblique ) qu'en cachette il avait tué un Egyptien, pour se soustraire à la punition, il se sauva dans l'Arabie-Pétrée, contrée limitrophe de l'Egypte.

Moïse, dans son exil,
se maria avec la fille d'un Sacrificateur de Madian, chef d'une tribu arabe ; cependant lorsqu'il devint législateur des Juifs, il leur défendit le mariage avec des femmes étrangères et idolâtres. Cette défense ne fut pas observée par lui-même, puisqu'il épousa dans la suite Sephora, qui était Madianite et idolâtre. Salomon et d'autres Rois suivirent cet exemple.

Moïse , sur l'invitation d'
Aaron son frère et de Marie sa sœur, qui étaient restés en Egypte, y retourna pour se mettre à la tête des Juifs lorsqu'ils furent chassés de ce pays, ainsi que les mêmes critiques croient le prouver.

L'opinion que
Moïse fut prêtre égyptien, et que les Juifs furent chassés d'Egypte, est rapportée par plusieurs écrivains anciens.

Joseph Thistorien, contra Apion (21), lie. 1, ch. 9, 11, 12, dit que Maneton et Chèremont, historiens égyptiens, rapportent que les Juifs furent
chassés de l'Egypte , parce qu'ils étaient infectés de la lèpre; qu'ils élurent pour chef un prêtre d'Héliopolis, nomme Moïse, et que cet événement eut lieu sous le régne d'Aménophis.

Le même Joseph , liv. V, ch. 34, apud Photium, nous dit que Lysimaque , l'historien, était de la même opinion.

Diodore de Sicile , liv. XXXIV, dit, suivant une infinité d'historiens, et d'après leur autorité, qu'il se répandit en Egypte
une tabet (peste) qui contaminait les corps ; le Roi d'Egypte demanda à l'Oracle d'Ammon un remède ; celui-ci lui ordonna de purger son royaume de cette race de gens infectés, et de les renvoyer dans des terres étrangères.

Le même Diodore , d'après l'autorité d'Antiochus Epiphanes, dit que
cette race de gens infectés était la nation juive.

Tacite, dans son Histoire, liv.V, ch. 3, dit, d'après Lysimaque, que les Juifs furent
chassés à cause de la lèpre, et qu'ils élurent pour chef Moïse, prêtre d'Héliopolis.

Justin, liv. XXXVI, ch. 2 , rapporte la même chose sans variation. Strabon dit simplement que les Juifs se retirèrent de l'Egypte, sous la conduite de Moïse ,
qui était prêtre égyptien.

La fuite des Hébreux peut avoir été volontaire, comme leur sortie peut avoir
été l'exécution d'un ordre supérieur des Pharaons. Il est très difficile de prononcer sur cette question ; car l'Exode, au ch. XII, dit que ce fut contre le voeu de Pharaon que les Juifs sortirent de l'Egypte. D'après une tradition ancienne rapportée par Joseph, les Juifs relégués par Aménophis dans la ville d'Avaris, se seraient emparés de tout le pays qui l'environne, sous la conduite d'un prêtre d'Osiris, nommé Tisither ; et plus tard, par Moïse, lorsqu'enfin chassés derechef de l'Egypte , ils adoptèrent une nouvelle religion et envahirent la Judée. Josephe, contra Apion, liv. I.

Ceux auxquels les calculs de statistique sont familiers, croient
impossible le nombre de combattans juifs sortis d'Egypte; on est fondé à croire qu'il y eut, dans les copistes de la Bible, erreur de chiffre, et que les Juifs auraient pu être 6000, au lieu de 600 000.

On attribue à Moïse, comme nous l'avons déjà dit, différens livres de la Bible : la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres ; ces œuvres ont une grande ressemblance avec les instructions des prêtres égyptiens ; le sacerdoce y brille à toutes les pages : c'étaient des prêtres qui devaient gouverner , selon son esprit, la nation juive ; néanmoins il y a apparence qu'outre les livres égyptiens, Moise avait lu l'Histoire phénicienne de la Création, par Sanchoniathon, prêtre de Beryte, qui vécut 907 ans avant Moïse et Sémiramis.

Par les fragmens de Sanchoniathon , on voit qu'il avait
établi que les Phéniciens étaient le peuple élu par l'Eternel, et le plus ancien de la terre ; sa création t commence aussi par un Adam, et son premier né est un Caïn. Néanmoins il est prouvé que ces fragmens rapportés dans différons ouvrages par les Hébraïsans, sont en contradiction avec l'Histoire mosaïque.

Des savans prétendent que le mot Sanchoniathon veut dire savant et philosophe, et comme aucun prêtre ne pouvait être nommé auteur d'un ouvrage, il est probable que c'est sous ce nom qu'on écrivit telle ou telle autre Histoire.

Des critiques veulent que
quelques erreurs se soient glissées dans les livres juifs, ou qu'il s'en soit égaré quelques chapitres ; car , ils ne peuvent concevoir comment Caïn, le premier né d'Adam, premier père des hommes, bâtit une ville au nord d'Eden, et aurait pu lui , donner le nom de son premier né Hénoc, pour perpétuer le souvenir de ce fait ; on demande des éclaircissemens, s'il est possible d'en obtenir ; on voudrait savoir où Caïn a été chercher les maçons et les ouvriers pour bâtir la ville, et les hommes pour la peupler; car, on voit, au ch. III, v. 21 de la Genèse , qu'à défaut d'ouvriers, Dieu même « fit à Adam et à sa femme des robes de peau. »

Dans la même Genèse, abandonnant la postérité de Caïn,
suivant celle de Seth, troisième fils d'Adam , et arrivant à sa dixième succession, c'est-à-dire au fils de Noé, on compte 1536 ans ; en supposant que toutes ces générations se soient multipliées (chose presqu'inadmissible, car les premiers pères des hommes ne pouvaient encore avoir pris les précautions nécessaires à leur multiplication et conservation ), il en résulte une totalité de 2048 personnes. Or, au ch. VI de cette Genèse, il est dit que les fils des hommes, par Adam, étaient extraordinairement multipliés sur la terre , et qu'ils avaient des filles ; que les fils de Dieu ayant vu les filles des hommes, ils en prirent à leur fantaisie pour femmes ; et dans le ch. V, v. 4, il est précisément dit : « que de cette union il est sorti des hommes puissans qui de tout temps furent géans de renom. » Après cette distinction précise de fils de Dieu et de fils des hommes, ou Moïse a oublié de nous parler de la création et apparition des fils de Dieu, ou la partie de la Genèse, qui décrivait cette race, s'est égarée.

Les critiques disent
qu'on se perd dans les calculs, si on veut suivre la Bible ; car elle est tout à fait hyperbolique et orientale. Aux Nombres, v. 13 et 21, et au Psaume LXXVII, v. 19-20, il est dit, en parlant des cailles , que les Israélites ramassèrent dans un reste du jour et la nuit suivante : « Le peuple en prit autant qu'il voulut, et ceux qui en avaient le moins , en eurent dix chômers». » Or, selon Calmet, Hist. Univ. , liv. II, ch. 102 , le chomer est égal à deux mille neuf cent quatre-vingt-huit pintes de Paris, 2988.

La capacité de la pinte de Paris est de 46 pouces cubes, comme il est dit dans le Traité d'Arithmétique décimale de M. de Palaisseau, page ; quarante-six pouces représentent donc pour le moins sept cailles. Or, dix chomers faisant 29 880 pintes, représentent le volume de 209 160 cailles :
en accordant un appétit excellent aux consommateurs, ils eussent mangé douze cailles par jour ; en conséquence, comme tous les Israélites participèrent à cette chasse, chacun en aurait ramassé pour avoir de quoi vivre pendant quarante-sept ans.

Moïse, avant son départ de l'Egypte, selon l'usage des Egyptiens, institua la Pâque, de laquelle il sera parlé dans la suite de cet ouvrage ; après cette cérémonie, il sortit d'Egypte à la tête des Israélites. Il fut obligé de faire de longues et pénibles marches à travers des déserts arides et des sables ardens, pour parvenir à une terre qu'il annonça comme (22) promise par Dieu au peuple Israélite ; dans cet intervalle , il tâcha de policer les Hébreux , en leur donnant des lois ; il les gouverna en prêtre, législateur et roi ; il chercha, par ses préceptes, à isoler la nation juive, et pour mieux la dominer, il la remplit d'une idée flatteuse, qui pût beaucoup contribuer à son but ; il lui persuada que Dieu même l'avait établie pour son peuple élu et chéri, et par ce moyen il prépara son gouvernement théocratique : pour assurer de plus en plus sa domination, il inspira aux Juifs une méfiance, un mépris, et même une haine invincible pour toutes les autres nations, afin qu'ils ne fissent aucune alliance avec des étrangers et individus d'autres religions; ce que les Juifs, malgré les péripéties qu'ils ont souffertes , observent même de nos jours.

Moïse,
après les institutions reçues des prêtres égyptiens, donna aux Juifs, pour fondement de sa religion et de son dogme, le culte d'un Dieu unique, du grand Jéhovah. auquel devaient se rapporter tous les voeux du peuple ; il admit aussi pour subsidiaires le bon et le mauvais principe, que les Juifs, à la suite de la captivité de Babylone, changèrent dans les anges de la lumière et des ténèbres, qui, dans la Bible, président aux quatre élémens et aux planètes, et que l'Apocalypse , ch. XII, v. 7, range en bataille; ce que l'on doit regarder toujours comme une allégorie, pour nous expliquer le contraste du bien et du mal physique, ou des susdits principes.


Plusieurs religions de l'antiquité honoraient le bon et le mauvais principe par des sacrifices. Des victimes blanches et sans taches étaient choisies pour le bon principe, pour le Dieu auteur et conservateur de la nature, pour le Grand-Architecte de l'Univers. On sacrifiait des victimes noires et de couleur au mauvais principe et aux Dieux infernaux et destructeurs. (Voyez l'Antiquité expliquée, par B. Montfaucon.)

Au Psaume XC, v.1, il est dit des bons anges, qu'ils sont destinés (23) à servir de gardiens aux hommes et à les conduire dans toutes leurs voies. Dans Daniel VII, v. 10, leur nombre est infini, et l'Ecriture en fait une armée innombrable ; les nations et les monarchies ont leurs anges tutélaires ; la synagogue eut l'archange Gabriel.

Dans l'Apoc. XII, v. 78,
Michel et ses anges combattaient le dragon et ses anges ; mais ceux-ci furent les plus faibles, et depuis ce temps-là ils ne parurent plus dans le ciel ; le dragon, qui est appelé le Diable et Satan , fut précipité sur terre, et ses anges avec lui. Les critiques disent qu'il faut être visionnaire pour admettre la réalité de ces combats. On les regarde quelquefois comme des descriptions poétiques ayant pour objet l'astronomie. Les livres bibliques sont remplis de paraboles et de métaphores ; le sens caché en était réservé aux savans et aux initiés.

Jamais les prêtres égyptiens n'ont cru à la réalité de l'assassinat d'Osiris, ni qu'un veau et un oignon pussent être des Divinités ; ils n'ont jamais cru à la réalité de Typhon, ni à un Dieu qui naît, meurt et ressuscite. Ils n'y voyaient que le Soleil et les effets de la nature.

Moïse distribua son peuple
en douze tribus, en commémoration des douze Patriarches qui le précédèrent, et gouvernèrent les Israélites avant leur sortie d'Egypte (24).


Moïse ordonna que les prêtres fussent
nourris et entretenus aux dépens du public, comme chez les Egyptiens ; il voulut qu'ils fussent habillés de lin, et que le Souverain Pontife portât, suspendue au col, l'image de la vérité (25), ainsi appelée par les prêtres d'Isis, et qui devait être en saphir. Cet ornement était composé de trois rangs de trois pierres chaque, qui donnaient le nombre mystérieux de neuf, lequel figure souvent dans nos grades et rites, et fut adopté particulièrement dans le Kadosch pour ornement sacerdotal.

A suivre...

Notes :

(21) Apion, écrivain égyptien, est un de ceux qui ont le mieux dévoilé le fanatisme et les absurdités des Juifs. Flavius Joseph, Juif de nation, et de plus de la caste sacerdotale , défendit les principes théosophiques de sa nation , cause des controverses;

 (22) Ce fut par le massacre total des naturels du pays , que les Hébreux s'emparèrent de la Judée.

(23) Il paraîtrait, d'après ce passage, que les Psaumes furent écrits après la captivité de Babylone , et non par David.

(24) Beaucoup de rites et de grades commémoreront ce fait.

(25) Planche 1ere , n.° 16.

 SIXIEME PARTIE

 

Posté par Adriana Evangelizt

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