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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 09:01

 Dans ce chapitre, il est question du pourquoi l'empereur romain Constantin choisit de laisser établir la religion chrétienne à Rome, vous verrez que cela ne manque pas de piquant. L'autre épisode marrant raconte comment furent choisis les quatre Evangiles... un grand miracle eut lieu suivi d'un second qui pourrait très bien s'intituler quand les trépassés apposent leur signature au bas d'un document... très instructif de l'honnêteté des religieux à la base de la religion chrétienne. De la même veine que les reliques de Pierre qui furent trouvées en leur temps... Ah miracle quand tu nous tiens !

 

La Maçonnerie

considérée comme le résultat

des religions Egyptienne, Juive et Chrétienne

par le Fr.°. Reghellini de Shio

1842

"Il existe au fond de nos coeurs un désir insatiable de connaître la vérité"

31ème partie

30 ème partie

26e partie

  1ère partie

CHAPITRE XIX.


De Constantin ; pourquoi il protégea les Chrétiens. —Les premiers Chrétiens sont commercans ; de leur communion de biens ; l'administration accordée aux Prêtres ; cause du pouvoir de ces derniers. — Les Chrétiens favorisent Constant-le-Pâle à monter sur le trône des Césars. — Constantin préside le Concile de Nicée ; la Divinité de Jésus niée par les Ariens : ils s'appuient sur l'Evangile de Jean. —Le Concile de Nicée établit quatre Evangiles comme canoniques ; mode qu'on employa pour en faire le choix. — Deux Evêques, après leur mort, signent le protocole du Concile. —Préceptes de la Loi chrétienne et son dogme. — Symbole des Apôtres écrit au Concile de Nicée. — Jésus n'a rien écrit. Ténèbres qui entourent le berceau de la Religion chrétienne.— Donation de Constantin au Pape Silvestre ; remarques à ce sujet ; elle est démontrée comme étant apocryphe. — Des Reliques et des Iconoclastes. — Le pouvoir des Papes s'établit sur les ruines de l'Empire d'Orient. — Charlemagne accorde une autorité illimitée aux Papes qui aspirent à la domination universelle. — La Cour de Rome soudoie des écrivains apologistes de sa conduite. — L'Empire d'Orient déchiré par les Sectes chrétiennes.

M. Lenoir remarque avec beaucoup de sagacité que Constantin, souillé de tous les crimes, teint du sang de son épouse, après des parjures multipliés, se présenta aux prêtres payens pour se faire absoudre de tant de forfaits; ils lui répondirent qu'il n'y avait pas d'expiation à tant de crimes, et qu'aucune religion n'offrait de secours assez puissans pour désarmer la justice des Dieux qu'il avait outragés.

Un flatteur du palais, témoin de son trouble, lui apprend que les Chrétiens, qui avaient été les partisans de son père, et qui étaient très - zélés à son égard, avaient des purifications plus puissantes que celles de la religion payenne ; qu'ainsi son mal n'était pas sans remède.

Constantin, mu par ce criminel espoir, se déclara le protecteur d'une secte qui disait avoir non-seulement le pouvoir, mais le droit de l'absoudre.
C'est ainsi que de petites causes amènent de grands événemens ; c'est de là que Bysance devint le siège de l'Empire romain, et que
Rome et l'Italie purent tomber dans les mains d'un prêtre et devenir son apanage, en perdant ainsi leur antique grandeur et gloire.

Après ces curieuses recherches, nous observerons que Constantin s'est fait baptiser par Eusèbe, Evêque de Nicomédie, qui était Arien , et que Constantin porta toujours jusqu'au tombeau le titre de Grand-Pontife des Romains.

Les premiers Chrétiens s'adonnaient au commerce exclusivement, comme les Juifs ; ils s'enrichissaient extraordinairement, et comme ils devaient mettre en communion leurs biens, pour être administrés par leurs Evêques, ceux-ci devinrent par-là aussi puissans que des Rois. Gallus Pretextatus, Consul romain, disait qu'il se ferait Chrétien, si ou lui avait donné les rentes de l'Evêché aux sept montagnes. Les premiers Chrétiens, qui arrivèrent très-pauvres de la Judée en Italie et en France, devinrent assez riches pour prêter de l'argent à Constantin-le-Pâle, qu'on dit être le père de Constantin-le-Grand, qui par-là monta sur le trône des Césars et en prépara le chemin à Constantin, lequel en eut toujours de la reconnaissance et protégea indistinctement les Chrétiens qui l'avaient aidé à se débarrasser de ses ennemis.

C'est une erreur de croire qu'il était attaché aux Chrétiens orthodoxes. Il désapprouva les querelles qui les partageaient avec les Grecs sur la substance du Verbe, trouvant, comme il le dit lui-même, que c'était un sujet mince, indigne de la gravité du ministère chrétien. Cette querelle occasionna le Concile de Nicée; Constantin se trouva flatté de pouvoir y présider. Dans les controverses du Concile, tantôt il prit le parti d'Arius, tantôt celui d'Athanase ; néanmoins il les exila l'un après l'autre.

La grande question de ce célèbre Concile n'est pas encore terminée de nos jours ; car les Chrétiens sont encore partagés sur l'opinion de la divinité de Jésus- Christ. Les Ariens, qui figurent 300 ans après l'ère chrétienne, s'appuient sur l'Evangile de S. Jean, qu'on prétend avoir établi la divinité de Jésus, ainsi que nous l'avons vu; voici comme ils expliquent cet Evangile, au ch. XVII, § 3 :

« La vie éternelle est de connaître le seul vrai Dieu et son Apôtre (envoyé) Jésus-Christ ». Et au ch. xx, § 17 : «Jésus lui dit : Ne me touche point, car je ne suis point encore monté vers mon Père ; mais va à mes Frères et leur dis : Je monte vers mon Père et, vers votre Père, vers mon Dieu et vers votre Dieu ».

Les Ariens observent que Jean veut persuader que le Père est dans le Fils en parlant de Jésus ; il finit par en faire une distinction formelle qui n'admet aucunement sa divinité; dans le ch. XIV, v. 28 : « Je m'en vais au Père, car le Père est plus grand que moi ».

Plusieurs auteurs ont nié que l'Evangile de Jean fût véritablement écrit par lui ; car au ch. XXI, v. 24, il est dit : « C'est ce Disciple Jean qui rend témoignage de ces choses, et nous savons que son témoignage est digne de foi ».

Ce verset a induit les incrédules à croire, d'après le texte et la force de l'expression, que cet Evangile n'était qu'une tradition parue après S. Jean ; preuve nouvelle que le berceau de l'Eglise naissante est environné de ténèbres impossibles à dissiper.

Toutes ces contradictions devaient s'éteindre au Concile de Nicée qui a établi quatre Evangiles canoniques.

Néanmoins les Saints-Pères qui précédèrent ce Concile, n'ont rappelé dans leurs ouvrages que les Evangiles que le Concile déclara apocryphes ; ce qui a induit à croire que les Evangiles canoniques fussent postérieurs aux apocryphes.

Du reste, voici comment ce Concile s'est guidé dans le choix des quatre Evangiles qu'il voulait adopter dans l'innombrable quantité qui alors existait.

Les Saints-Pères du Concile assemblés, illuminés et éclairés par l'Esprit Saint, placèrent pêle-mêle, sur un autel devant lequel le Concile s'assemblait, tous les Evangiles alors connus. Ils prièrent ardemment le Seigneur Dieu pour qu'il daignât leur faire voir quels étaient les Evangiles inspirés par ledit Esprit Saint.

Après la prière, tout-à-coup arrive un miracle ; les Evangiles que Gelase devait faire brûler, tombent sous l'autel ; il ne reste au-dessus que les quatre qu'on déclare canoniques et qui sont suivis de nos jours par la presque généralité des Chrétiens.

Mais ce Concile devait se terminer par un miracle encore plus grand. On était convenu que pour la validité du Concile, tous les Saints-Pères devaient signer les actes. Or, pendant la durée du Concile moururent deux évêques, Musonius et Chrissante, sans avoir signé les actes; voilà la besogne comme on dit au Diable, car il fallait absolument leur signature pour la validité du Concile. Les Saints-Pères font placer des gardes autour du tombeau des Evêques ; ils déposent au-dessus les actes du Concile, qui, comme on sait, était divisé en sections. Les Saints-Pères passèrent la nuit en prière, et le lendemain ils trouvèrent que les trépassés avaient heureusement signé les actes du Concile.

Si l'on retranche les lois juives auxquelles les convertis à la foi de Jésus étaient soumis, la pure doctrine chrétienne se réduisait à très-peu de préceptes :

1.° Au dogme fondamental juif de l'unité de Dieu, auquel les Apôtres joignirent

2.° La récompense et les peines dans la vie future;

3.° La mission divine de Jésus le Christ et le Fils de Dieu ;

4.° Le résurrection de Jésus, cause de la résurrection des hommes;

5.° Le don mystérieux de l'Esprit-Saint par la permission de Dieu ;

6.° La croyance des esprits impurs répandus entre les hommes.

Voilà ce que croient les Apôtres dans leurs écrits.

Le Symbole des Apôtres ne fut écrit qu'au Concile de Nicée; il se perfectionna peu à peu , et l'article qui traite du Saint-Esprit fut établi postérieurement au Concile de Constantinople, qui se tint sous Théodose en 381. Grégoire de Nyssa, en Capadoce, est l'auteur de ce dogme.

Si le Symbole avait existé du temps des Apôtres et eût été établi par eux, il n'y aurait pas eu tant de disputes, tant de sectes, et les vrais iidèles auraient eu une règle à opposer aux novateurs.

Le Christianisme, à son berceau , ne fut signalé que par des disputes théologiques, en opposition les unes avec les autres, malgré la simplicité et le petit nombre de ses dogmes (Voyez les Actes des Apôtres et St. Paul, ad Coloss., ch. II, v. 4 , 8 ; Timoth I, ch. I, v. 4 et suivans; idem, Timoth. II, ch. II, 16, etc. etc.)

Jésus n'a rien écrit, on ignore pourquoi. Sa morale se trouve dans le Nouveau Testament qu'on dit écrite par ses Disciples. Les Chrétiens éclairés regretteront toujours le peu de lumières que leur culte présente précisément, lorsque le besoin s'en fait le plus sentir. Toutes ces incertitudes malheureusement firent placer la religion chrétienne dans le même rang que les sectes philosophiques en vigueur à ces époques lointaines, et ces disputes, en fait de dogmes, leur paraissaient comme des thèses scolastiques, où on ne s'occupait, et avec un parfait accord, que des préceptes de Jésus, de l'adoration de Dieu, de l'amour du prochain et de la pratique de la plus parfaite charité.

Nous engageons nos Frères de se procurer les Considérations sur l'histoire des principaux Conciles, par le Frère de Potter. Ils seront surpris de voir que le Christianisme, jusqu'au 6 ème siècle, a été toujours en contradiction avec lui-même.

La grande renommée que Constantin s'est acquise avec le temps, ayant été classé entre les bienheureux, ne provient pas de la présidence dont il fut honoré au célèbre Concile de Nicée; mais il la doit à cette fameuse donation de Rome et de l'empire d'Occident, que les Apostoliques soutiennent qu'il fit à Silvestre, Grand-Pontife des Chrétiens d'Occident à Rome.

Observons simplement que si cette donation avait existé dans le fait, les Papes n'auraient pas manqué de la mettre en avant lors des contestations qu'ils eurent à soutenir avec les Empereurs d'Orient, et en particulier avec Léon l'Isaurien, dont l'escadre envoyée pour réduire le Pape et Ravenne, fut engloutie par une tempête dans l'Adriatique ; ce qui est une preuve évidente que cette donation fut forgée par les dispensateurs des grâces divines.

Cette donation est d'un style pitoyable et démontre la maladresse de ses auteurs qui ignoraient entièrement l'histoire des siècles qui les précédèrent. Tout le monde sait que Constantin ne se fit Chrétien que quelques instans avant sa mort ; néanmoins dans cette donation, il se place sur le trône de Dieu, qui doit juger les vivans et les morts, condamne d'avance aux Diables et aux enfers tout homme qui oserait l'enfreindre.

« Nous ordonnons que cette donation demeure ferme jusqu'à la fin du monde ; et si quelqu'un désobéit à notre décret, nous voulons qu'il soit éternellement damné, et que les Apôtres Pierre et Paul lui soient contraires dans cette vie et dans l'autre, et qu'il soit plongé au plus profond de l'Enfer avec le Diable. Donné sous le consulat de Constantin et de Gallienus ».

A ces époques, toujours obscures dans l'histoire, trois dogmes s'établirent chez les Chrétiens :

1.° Celui des images;

2.° des prières pour les morts;

3.° des reliques.

Les Chrétiens, au temps des Apôtres, ne connaissaient ni temples ni simulacres d'aucune espèce; ils regardaient comme une folie le culte et les prières que les Payens adressaient à des choses inanimées.

Les Chrétiens ayant corrompu leur première doctrine, eurent la fureur des reliques, fureur qui dure encore aujourd'hui ; elle augmenta leur vénération pour ceux qui les possédaient et qui les accréditaient par des patentes. Par la suite , ils crurent qu'on pouvait participer aux indulgences chrétiennes, même après la mort. On a baptisé et communié des morts ; le dogme des images et celui des morts et des reliques se tenaient ensemble.

Léon, l'Isaurien, regardait les images comme des objets d'idolâtrie, et lança en 716 un décret contre leurs adorateurs. Les Iconoclastes triomphèrent en Orient. Grégoire II, Pape de Rome, sujet de l'Empereur, se refusa aux décrétales, et saisit cette occasion pour ordonner aux Romains de ne plus reconnaître dorénavant l'Empereur grec pour souverain et de lui refuser les tributs ordinaires. Il se ligua contre lui avec les Lombards. Les peuples d'Orient payèrent bientôt le refus du Pape aux ordres de l'Empereur. Tous les adorateurs des images furent recherchés avec soin et périrent dans les supplices.

Les Papes, plus avides de pouvoir après qu'ils se furent émancipés des Empereurs grecs, cherchèrent à empiéter sur le royaume des Lombards ; dans cette vue, ils se brouillèrent avec leurs alliés, recoururent aux Empereurs grecs qu'ils avaient méprisés, et contre lesquels ils s'étaient révoltés pour se délivrer des Princes lombards qu'ils craignaient.

Les Empereurs grecs, occupés de désastres privés, ne pouvaient pas accéder à ces demandes. Alors, Etienne II, Pape, s'adressa à Pépin qui fonda la légitimité papale aux dépens des Empereurs d'Orient.

Léon III, pour consolider son pouvoir, éleva à la plus haute dignité qu'on pouvait alors connaître, Charlemagne, qui, de son côté, favorisa le suprême pouvoir de l'Evêque de Rome ; ce qui fit que les Rois Francs conservèrent une certaine autorité et pouvoir près du Saint- Siège ; car, en 855, Louis-le-Pieux a pu juger dans Rome même un magistrat accusé d'intelligence avec le gouvernement grec au préjudice des Francs.

Par les intrigues des Pontifes de Rome, leur autorité profane se consolidait sur les débris du trône des Empereurs d'Orient.

Déjà, à ces époques lointaines, les prêtres de Rome, imbus des fatales doctrines que l'on rencontre à chaque pas dans la Bible, ont cru ou ont voulu se persuader que les Papes, qui représentent les Grands-Sacrificateurs juifs, ne devaient pas régner et dominer seulement sur les opinions de leurs croyans, mais qu'ils devaient disposer absolument des biens et des Royaumes de toute la terre.

Grégoire VII, s'appuyant sur ces maximes subversives de toute société, de toute autorité civile et politique, s'était arrogé le droit de disposer de toutes les couronnes des Princes chrétiens, et de déposer les Souverains selon son bon plaisir. Voici les termes précis de l'excommunication qu'il publia contre Henri II, Empereur :

« Je défends à Henri, fils de l'Empereur Henri, de gouverner le Royaume Teutonique et l'Italie. J'absous tous ses sujets du serment de fidélité. Je défends à toute personne de le servir comme Roi, et je charge Henri d'anathème».

Henri, pour empêcher la rébellion dans ses Etats et la guerre civile dont il était menacé, fut obligé de se soumettre au Pape.

Après ce Pape, voici comme s'explique le Concile de Florence, tenu en 1436 :

« Le Pape est au-dessus des Conciles et des Rois ; il a le pouvoir de déposer ces derniers, qui sont dans l'obligation de baiser ses pieds, et de ne baiser que les siens. Il est le juge en dernier ressort de tout le monde, et personne ne le peut juger. Il est infailliblement saint par les mérites de St Pierre; ceux qu'il a excommuniés n'ont plus rien à attendre de personne, l'autorité pontificale obligeant strictement tous les fidèles à violer le serment fait en leur faveur, et même à se soulever ouvertement contre eux ».

La Cour de Rome soudoie encore de nos jours des écrivains pour entretenir les ignorans et les faibles dans ces maximes subversives de tout ordre. Voici comme s'explique Lalande (qu'on ne doit pas confondre avec le célèbre astronome) sur l'obligation des Rois de baiser les pieds aux Papes; le paragraphe suivant est tiré de son ouvrage qui a pour titre Voyage en Italie :

« Cet acte est l'empreinte de la royauté et de la divinité à la fois. D'ailleurs l'usage de baiser les pieds au Pape était une suite naturelle de son exaltation au-dessus de toute autre puissance. Constantin baisa les pieds à Silvestre; Justin I er au Pape Constantin ; Charles V à Clément et à Paul III ; le Roi de Naples à Benoit XIV ; et une infinité de Monarques ont fait de même dans tous les siècles ».

L'histoire ecclésiastique fourmille de ces exemples où l'on voit toujours l'abus du pouvoir des Papes et de son clergé, qui est sans cesse aux prises avec l'autorité légitime des Souverains, et qui débite que Dieu dispose des biens et des couronnes de la terre, et que les Papes en sont les seuls dispensateurs.

L'Empereur Héraclius (d'après St Théophane , Cron. pag. 275), voyant son Empire déchiré par des sectes chrétiennes qui se disputaient après six siècles sur la nature de Jésus, ordonna de ne plus parler désormais ni des deux natures de Jésus , ni de sa volonté une ou double.

Les schismes des Eglises grecque et latine, leurs idées flottantes sur la divinité et sur les deux natures de Jésus, ces querelles de grand intérêt sur la soumission que le Clergé romain réclamait des Chrétiens, firent naître de toutes parts des sectes audacieuses, qui conservèrent dans leurs doctrines les dogmes et idées des Esséniens, des Gnosticiens et des Manichéens.

Dans ces circonstances, les thèses sur les mystères de la Trinité enflammèrent tous les esprits des deux Eglises du 4.e au 13.e siècle. Toutes ces disputes et toutes ces stériles recherches amenèrent la doctrine de l'unité de Dieu. Mais la puissance papale et le monachisme ayant prévalu, les unitaires furent persécutés, dépouillés de leurs biens, brûlés pour l'amour de la Trinité et l'édification des fidèles.

D'autre part, en Egypte, en Syrie et en Arabie, pendant que les Juifs s'occupaient à refondre leurs lois, attribuées à Moïse et à Salomon, une grande révolution religionnaire se préparait dans l'Arabie, où les Sabéens étaient très-répandus, et qu'on appelait les Chrétiens de S.t Jean. Cette religion était formée des débris religieux des Juifs et des Chrétiens.

33ème partie

Posté par Adriana Evangelizt

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