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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 15:57

 Ici on voit donc la similitude entre le culte de Sérapis et celui de Yeshoua, signe évident que l'Eglise catholique romaine initiale fut fondée sur les religions dites païennes et qu'elle en a pris tous les symboles...

 

La Maçonnerie

considérée comme le résultat

des religions Egyptienne, Juive et Chrétienne

par le Fr.°. Reghellini de Shio

1842

"Il existe au fond de nos coeurs un désir insatiable de connaître la vérité"

26ème partie

25e partie

24ème partie

23ème partie

  1ère partie

CHAPITRE XV.

3

Cet écrivain a trouvé les Parsis divisés entr'eux et en querelle sur un point de cérémonie religieuse. On y disputait pour savoir : « Si le Penon (Le Penon est une pièce de toile de lin de neuf pouces, que les Parsis portent sur le nez en certains temps.) devait ou ne devait pas être placé sur le nez des agonissans ».

Ces deux opinions forment de nos jours deux sectes, l'une des anciens croyans, l'autre des réformateurs qui sont implacables dans leurs haines.

Si ces lois qu'on appelle lois divines
sont d'invention humaine, et si toutes sortent de l'imagination des hommes, on conçoit facilement pourquoi les hommes ne se sont jamais accordés à cet égard ; aussi on a disputé, on dispute, et l'on disputera toujours sur des choses qui ne sont pas exactes. A Surate, à Bombay, les Guèbres et les Parsis, qui ne se mêlent pas de querelles religieuses, vivent en paix ; renommés par la pureté de leurs mœurs, comme les anciens Mages, ils adorent un seul Dieu, prient tournés vers le Soleil, ainsi que la plus grande partie des Orientaux, révèrent le feu et détestent l'idolâtrie.

Comme la religion des Mages existe encore de nos jours, nous sommes presque obligé d'en donner quelques détails, même par la raison indiquée qu'on suppose que la Maçonnerie en tire son origine, et en particulier le rite persan, duquel nous parlerons en son temps. Mais revenons à notre sujet.

A-peu-près à l'époque où Jésus vivait, dans cette Perse d'où était sorti le dogme des Trinitaires, les Mages fidèles résolurent, pour rétablir en entier le culte et le dogme de l'unité de Dieu , que les Mages irréguliers et le peuple ignorant voulaient défigurer, de publier le code religieux apporté par Zoroastre de l'Egypte, et qui avait été toujours suivi par les Anciens, et qui était ainsi conçu :

« I. Il n'y a qu'un seul Dieu qui coordonna deux principes (*) pour la conservation et la perpétuité de ce qu'il a créé : la lumière et les ténèbres, source de vie et cause de mort. »

* Les critiques disent que le dogme de Rome moderne a emprunté des Israélites et des Perses l'unité de Dieu et les deux principes des Anges de la lumière et des ténèbres ; ils disent que le 2 octobre, une fête est établie en l'honneur des Anges de lumière ou Gardiens, et que les exorcismes, le baptême et d'autres rituels, fournissent des commémorations des Anges prévaricateurs ou des ténèbres.

II. Tous les hommes sans distinction sont fils et créatures de Dieu
; en conséquence, ils sont tous frères; de ce principe découle cet amour du prochain, lien de toute société civile, et qui s'explique en ne faisant point aux autres ce qu'on ne veut pas qui soit fait à soi-même. »

III. Les hommes
élevés à des conditions et grades supérieurs aux autres, ne doivent jamais se considérer comme sortis du cercle de l'égalité naturelle établie par Dieu même. »

IV. Le dogme à trois grades ou Ordres :
1.° Celui de Croyant ;
2.° Celui d'Elu ;
3.° Celui de Parfait.
Ces Ordres sont conférés par les Mages supérieurs respectifs.

V. L'initiation aux mystères sera précédée de la Purification par les quatre élémens et par des épreuves ; l'admission aura lieu après que les hauts Mages se seront assurés de la moralité du candidat et de ses progrès dans les sciences.

VI. Les grades sont distingués entr'eux par un
signe, un attouchement, une parole.

VII. L'instruction des néophites appartient aux Mages des Ordres relatifs ; elle s'exerce sur la physique, la géométrie, l'astronomie, comme les sciences les plus utiles à l'humanité. Les hauts Mages sont chargés non-seulement du culte, mais encore
de la police intérieure des Temples et de l'explication des emblèmes qui ne doivent rappeler que l'unité de Dieu, la lumière, et les ténèbres, ou leurs effets, la génération, la destruction, la régénération sous les emblèmes du Soleil, des Etoiles, de la Lune ( Nous conservons ces emblèmes, et les mêmes doctrines.) et du Feu ».

L'exacte conformité de ces dogmes est prouvée par saint Augustin contre Manès, par Baronius et par Fleury.

Une des plus fortes raisons qui portèrent les Mages à la publication de ces statuts, était
la dépravation des prêtres dans toutes les religions portée au-delà de toute croyance, et propre à détruire même les institutions des prêtres égyptiens, origine de celles de Perse. De grandes révolutions produisirent à Thébes et à Babylone cette corruption sacerdotale. Hérodote nous apprend que les prêtres de ces villes avaient l'infamie de faire conduire et introduire chez eux toutes les nuits les plus belles femmes ; ils racontent que, lorsqu'ils en avaient des enfans, ils osaient dire au peuple qu'ils étaient les fils de leurs Divinités.

Un certain Mundus,sous l'Empire de Tibère-Claude, porta
un coup mortel à la religion et aux mystères égyptiens, transplantés et établis à Rome. Ce jeune libertin convoitait et voulait séduire Pauline, dame romaine, femme de Saturnin, alors gouverneur de Syrie ; ne pouvant parvenir à ses fins, il s'entendit avec les prêtres d'Isis, qui firent croire à Pauline que le Dieu Anubis désirait, dans la nuit, avoir un entretien avec elle ; la dame, très dévote et très crédule, s'y prêta, et se rendit la nuit au Temple.

Mundus satisfit sa passion
en se déguisant ; mais il eut dans la suite l'indiscrétion de se vanter du piège tendu à sa victime. Pauline, blessée dans son orgueil, se crut déshonorée et découvrit cette infamie à son mari. Saturnin en instruisit l'Empereur qui fit raser le Temple, pendre les prêtres et exiler Mundus.

Les Mages Perses cherchaient à
arrêter la corruption du Sacerdoce ; ils mirent tout en œuvre, mais inutilement. Ce fut alors, selon différens auteurs, que le nouveau dogme Trinitaire, rattaché à la saine doctrine de Jésus, se répandit plus qu'ailleurs en Asie, par le moyen des Juifs voyageurs. Néanmoins la Syrie ne fut aucunement envahie par ces doctrines.



CHRÉTIENS DE SYRIE.

 

Les Chrétiens de Syrie qui sont encore assez nombreux, ont leurs Evêques depuis 13oo ans; ils sont nommés par le Patriarche d'Antioche, et en ont une exacte chronologie. Ces Chrétiens ne différent de ceux de Rome qu'en ce qu'ils n'admettent comme Sacremens le Mariage, ni l'Extrême-Onction, ni même la Confirmation.

Ils regardent comme fabuleuse la doctrine du Purgatoire, et celle de la Transsubstantiation ainsi que le culte des images comme idolâtre.

Ils prétendent que Jésus-Christ parlait le syriaque ; c'est dans cette langue que les Evangélistes, d'après leur dire, laissèrent les Saintes Ecritures et Evangiles qu'ils possèdent. Ils disent que la preuve que Jésus parlait leur langue, c'est qu'il s'en est servi au dernier instant de sa vie, dans le moment où les hommes qui connaissaient plusieurs langues, préférèrent toujours de s'exprimer dans leur idiome natal.

D'après eux, les Chrétiens latins conservent des mots syriaques que Jésus avait prononcés, et S.t Marc les rapporte tels qu'ils sont au ch. V.,. 41 : Talitha-Cumi , qui signifie : « Petite fille, je dis lève-toi ». Et au ch. VII, v. 34 : Hephphatah, qui veut dire: « Ouvre-toi ». Et au ch. XV, v. 34, où Jésus, avant de terminer sa carrière, dit : « Eloï, Eloï, Lamma Sabacchtani », qui s'explique : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné » !

Ces Chrétiens vivaient tranquilles , lorsque Vasco de Gama, en 1503 , s'introduisit en Syrie, et en rendit compte à la Cour de Rome, qui s'empressa de les attirer à sa domination. En 1699, dans un synode tenu à Diamper, et qui fut présidé par Alexis de Mengis, on combattît inutilement leur doctrine ; ils
refusèrent de se soumettre aux Papes, qu'ils n'ont jamais voulu reconnaître pour chefs de leur croyance : ceux-ci cherchèrent à les convertir par la force, mais ils n'obtinrent gain de cause que pendant quelques années, et seulement chez les Syriens qui habitaient les bords de la mer. Les fidèles emportèrent dans les hautes montagnes leurs livres sacrés qu'ils conservent encore religieusement, ainsi que leurs prières anciennes qui se font dans leur langue. (Voyez ce qu'en ont écrit Buchenam et Lavother, Esq. Londres 1827, dans le Catholicisme.)

 

 

CHAPITRE XVI.


Les noms de Dieu unis dans les Abraxas avec les emblèmes égyptiens Lettre d'Adrien sur le mélange du culte de Sérapis avec celui du Christ. — Médailles qui constatent que les Empereurs professaient la religion chrétienne et la payenne en même temps. — La Croix, symbole de l'immortalité. Croix découverte dans le Temple de Sérapis, cause de querelles entre les Payens et les Chrétiens. — Du Symbole de Sérapis et de son Allégorie ; ses rapports avec la Maçonnerie et avec le Culte égyptien. —St Pierre calqué sur Janus, les douze Apôtres sur les douze Divinités qui présidaient aux mois payens. — Les Evangélistes, emblèmes des quatre Saisons. — Idées confuses chez les Romains des Religions égyptienne, juive et chrétienne. — Des Basilidiens. — Les Mystères de Mythras confondus par St Irenée. — Confusion de la Cène de Mythras avec celle deJésus.—Les Démons administrent le Baptême. — Cène des Roses-Croix. — Adoration du Soleil commune aux Religions anciennes. — Culte de la Nature très répandu dans l'Egypte.


MÉLANGE DES CULTES ET DES HÉROS.


SAINT IRENÉE, St Epiphane, St Jérôme, ont écrit que les Gnosticiens, les Basilidiens et les Valentiens ont confondu le symbole du serpent Sérapis ou la Divinité du Soleil avec Jésus-Christ et avec les divinités égyptiennes et grecques. Nous exposons quelques-uns des faits qui corroborent cette opinion.

Les premiers Chrétiens ont mélangé leur théologie avec celle des religions existantes, et ce qu'il en est resté est presqu'impossible à débrouiller et à séparer d'avec le culte égyptien , babylonien et juif. Les savans qui entreprirent les rapprochemens des anciennes institutions chrétiennes, juives, babyloniennes, égyptiennes, et l'explication de leurs emblèmes n'y trouvèrent que les traces de l'ancien culte du Soleil. Les cabinets de l'Europe possèdent un nombre presqu'infini de ces pierres gravées, appelées Abraxas, avec les noms du Dieu des Juifs, de Jao, de Jéhovah, de Sabaoth, uni avec le mot Abraxas, dont nous tâcherons d'expliquer la valeur et le sens mystérieux. Quelques pierres contiennent, indépendamment des noms de Dieu, des inscriptions inintelligibles et des figures chimériques avec des têtes de bœuf, d'épervier, d'aigle, de lion, d'homme, de singe, de serpent, de chien, etc. etc. Quelquefois ils ont des noms cabalistiques unis aux symboles d'Isis, d'Osiris, d'Harpocrate ou d'un Scarabée.

Les Saints-Pères, qui n'étaient pas initiés aux mystères des Egyptiens, ont cru que toutes les différentes sectes qui avaient de ces Abraxas étaient idolâtres et q
u'elles confondirent leurs Divinités, lorsque chez toutes, le Sacerdoce fut d'accord dans l'adoration d'un Dieu unique sous les emblèmes du Soleil, qui servait à se figurer l'Être Suprême par excellence. Les premiers Chrétiens quoi qu'on en dise, en usaient de la même manière ; c'était par le symbole du Soleil Sérapis, qu'ils hononaient et représentaient la Divinité avec leurs autres co-religionnaires.

Une lettre d'Adrien Auguste, nous prouve que
le vulgaire croyait que toutes ces sectes mêlaient et confondaient leurs Divinités. Cette lettre est adressée à Servien , Consul ; elle est extraite de la Vie du tyran Saturnin, par Vopiscus :

« J'ai appris, mon cher Servien, que l'Egypte que vous m'avez tant louée, est d'une volubilité qui lui est entièrement particulière, volant après toute nouveauté. Ceux qui adorent Sérapis sont Chrétiens, et ceux-là le sont à Sérapis qui se disent Evêques de Christ, quand même leur Patriarche arriverait en Egypte ; par les uns il sera forcé d'adorer Sérapis, tandis que les autres le forceront d'adorer le Christ; il n'y a là aucun des Princes de la Synagogue des Juifs, aucun de Samarie, aucun prêtre des Chrétiens ou Mathématiciens, aucun Aruspice ni Baigneur (Il paraît qu'à cette époque, les Baptiseurs ou Baigneurs faisaient encore une secte à part des Chrétiens et des autres. ). »

Ce document historique n'ayant point été controuvé, prouve que
les sectateurs de Sérapis, de Moïse, du Christ et leurs hiérophantes honoraient le symbole de Sérapis, emblème de Dieu, et qu'un Patriarche était souvent obligé de servir au culte de différentes croyances et rites, et que le Baigneur ou celui qui baptisait à une dignité distinguée de l'Aruspioe, du prêtre chrétien et autres , etc., etc. ; ce que nous avons observé parlant de Jésus et de Jean le Baptiseur.

Le
mélange du culte de Sérapis avec celui de Jésus la profession de différens rites, est tellement marquée au commencement du Christianisme, qu'on ne peut aucunement en douter. Il est démontré par les médailles que l'on conserve dans les cabinets , que les Empereur professaient indistinctement plusieurs cultes : celles de l'Empereur Julien sont communes ; on en trouve de Constantin-le—Grand, du temps même qu'il protégea les Chrétiens ; elles sont accompagnées des Divinités payennes. Nous en donnons une de l'Empereur Constantin, Chrétien de religion , père de Constantin, et qui dut l'Empire aux Chrétiens : d'un côté est son buste, et de l'autre le Dieu Anubis. Cette médaille se trouvait dans le cabinet du père Albert.

Observons que le mot Sérapis est composé de sept lettres, nombre
mystérieux relatif aux planètes et à l'astronomie, et de plus que le symbole de Sérapis uni à la Croix, a servi d'allégorie à plusieurs religions ; il est conservé aussi dans quelques rites et Ordres maçonniques, même dans le Cabaliste.

Sérapis présidait à la santé, comme Esculape ; tous les deux portaient le muid sur la tête : Sérapis était appelé aussi Sérapis-Jupiter. On le
substituait quelquefois à Pluton. Il représentait par-là, trois personnes distinctes, qui n'étaient autre chose que le Soleil, emblème de l'Architecte de l'Univers. Outre les significations données à la Croix par les prêtres égyptiens, elle était le symbole de l'immortalité ; c'est ce qui explique pourquoi la plus grande partie des Dieux égyptiens en portaient une à la main.

Ce symbole amena une discussion très curieuse, qui s'éleva entre les Chrétiens et les Payens d'Egypte, et qui prouve le mélange de ces deux cultes. Socrate le Chrétien, dans son Histoire, lib. 9, nous fait savoir que lors du sac du Temple de Sérapis, on trouva dans les lettres qu'on appelait sacrées et qui servaient à l'usage de la langue sacerdotale, la figure d'une Croix.

Les
Chrétiens soutenaient que cette Croix appartenait à Jésus-Christ; les Payens prétendaient qu'elle était commune à Jésus-Christ et à Sérapis.

Remarquons que le culte de Sérapis, même d'après Clément d"Alexandrie, avait été
établi avant les Ptolémés et avait par conséquent précédé de longue date, celui de Jésus-Christ.

Sérapis était, selon plusieurs auteurs, le
Pluton des Egyptiens; on l'a représenté aux portes de l'Enfer avec la Croix à la main, symbole de l'immortalité. Le Christ, après sa mort, sort triomphant des Enfers (*), et tient dans sa main une Croix qui n'est plus celle de sa passion.
L'un et l'autre symbolisent le Soleil. L'un et l'autre président à la santé et chassent les maladies.

(*) Ticon Brahé, dans son Système Magique, donne à Jésus la Croix de l'immortalité. Il place dans son Tetragramaton le nom de Jésus, relatif aux nombres mystérieux et au rite cabalistique. Ce même auteur, né à la moitié du 16e siècle, astronome de la plus haute considération, dans le susdit ouvrage, unit dans l'emblème de la Croix les douze Signes du Zodiaque, que l'on dirait représentant un Christ.


Nous renvoyons nos lecteurs à Elden, de Hist. ancien, liv. 2, ch. 34. Ils admireront les miracles que Sérapis opéra à différentes époques.

Cicéron disait aussi que de toutes les allégories, la plus célèbre, la plus ancienne, la plus répandue était
celle du Soleil au solstice d'hiver; elle le fut chez presque toutes les nations et dans toutes les religions. Le genre humain était frappé par la crainte de voir périr le Soleil, arrivé alors au plus bas de sa course. L'accroissement des jours devait être regardé comme un triomphe du bon principe sur le mauvais; triomphe que le vulgaire ignorait être procuré par les lois éternelles de la nature toute puissante ; ce qui causa l'origine des mystères, de la mort et de la résurrection d'Osiris, d'Adonis, de Mythras et de toutes ces Divinités qui se succédèrent et qui donnèrent naissance en différentes régions à des cultes tous différens. Voici les moyens avec lesquels on a pu expliquer la mort et la résurrection fictive de Bacchus, venant de l'Orient ; voilà comme on a expliqué ses conquêtes et ses voyages qui ne diffèrent aucunement de ceux d'Osiris, ni de ceux de toutes les autres Divinités qui ont représenté cette allégorie.

Nous prions notre lecteur de se persuader que, si nous donnons une si grande étendue à l'histoire de toutes les sectes chrétiennes lors de leur apparition, ainsi qu'à leurs institutions, rites et doctrines, ce n'est aucunement pour entretenir nos Frères de querelles et disputes théologiques aujourd'hui oubliées, mais simplement pour démontrer que
toutes ces sociétés chrétiennes avaient leurs institutions et leur dogme particulier, que toutes se sont confondues avec les dogme et initiation égyptiens ; et que, dans toutes, il y a des traces de l'initiation maçonnique du jour de la morale des emblèmes et des signes usités par cette fraternité; enfin, que les anciennes sectes chrétiennes suivaient toutes le culte emblématique du Soleil. Nous invitons nos Frères à se procurer le poème de la Maçonnerie ; ses notes sont d'une érudition toute particulière ; elles éclairent le système fabuleux des Divinités anciennes.

Les idées
sur le Christ et sur Sérapis ne furent pas les seules qui existassent au temps des premiers Chrétiens. On trouve encore une infinité de rapports entre le culte de Jésus et celui du Soleil mystique, qui servent, malheureusement pour la religion de Rome, de retraite et d'asile à l'incrédulité moderne (*).

(*) L'auteur du Voile levé, trouvé qu'Eve est appelée Isé, Isis en hébreu, et que sa véritable signification est femme. Il ajoute que le Planisphère céleste nous montre la légende du Serpentaire qui précède Isis, poursuivie par un homme armé. Les écrivains de la Bible ont pu faire leur Isé tentée par le Serpent, et chassée du Paradis par l'Ange armé du glaive. Le même auteur, pag. 153, se plaint que M.r Bonneville regardât comme synonymes les noms d'Hesus, Isis, Josué , Jésus. Le premier était une Divinité druide, le second égyptienne. Les deux autres étaient des noms propres qui servirent à l'Histoire juive. Les rapports entre ces noms et leur mélange , se lit dans l'Esprit des Religions, pag. 42 ou 50.

27 ème partie

Posté par Adriana Evangelizt


 

 

 

 

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