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25 décembre 2006 1 25 /12 /décembre /2006 16:50

Suite de la 1ère partie... et c'est justement ici qu'il est question des fameux ennemis que nous devons nous réconcilier car ils peuvent devenir de précieux auxiliaires pour diverses raisons...

 

 

LES RELATIONS MONDAINES

 

 

par Sédir

 

2ème partie

 

1ère partie

 

 

Pour diriger notre conduite mondaine, un fait devrait s'enraciner profondément en nous et y devenir un de ces axiomes innés que nous possédons comme s'il nous était impossible d'être nous-mêmes sans eux. Voici ce fait. C'est que rien dans l'univers ne peut nous faire souffrir si nous n'en contenons au préalable la correspondance en nous-mêmes. L'homme ne perçoit, ne sent, ne conçoit que si au moins une cellule en lui contient la même force. Pour sentir la couleur, l'odeur, l'orgueil, la beauté, le divin, il faut que quelque chose dans l'individu soit constitué avec de la lumière, de l'odeur, de l'orgueil, de l'harmonie, du divin.
Si je n'ai
pas la moindre idée de ce que c'est que l'avarice, je ne m'apercevrai pas que mon voisin est avare. Les propriétés des êtres, les qualités, les défauts sont des choses vivantes, qui s'attirent ou se repoussent. Le proverbe: « Qui se ressemble s'assemble » exprime une loi universelle. Quand l'ingénieur, aux colonies, aligne ses équations, le sauvage n'y comprend rien, malgré qu'on les lui explique, parce que l'organe du calcul dort dans son cerveau. Soyons bien convaincus que, si tel visiteur nous parait un sot et tel autre un vaniteux, c'est que notre propre sottise ou notre vanité reconnaissent leurs sœurs.
Cette remarque est fort précieuse pour la pratique de l'examen de conscience, travail si important que tous les moralistes le recommandent, depuis Marc-Aurèle jusqu'à Franklin, en passant par saint Ignace de Loyola.

Les importuns, les bavards les plus redoutables,
nos ennemis même deviennent, par ainsi, de très précieux auxiliaires; les derniers surtout, car la malice et la haine voient bien plus juste que la sympathie ou l'amour. On devrait non seulement leur pardonner, mais encore les remercier.
Toutefois, ne soyons pas trop exigeants. Pardonner tout de suite et du fond du cœur, c'est déjà bien difficile pour la majorité des humains. Si l'on était humble, on pardonnerait facilement, puisqu'on serait convaincu de mériter toute attaque. Mais les formes de l'orgueil se sont installées en nous depuis si longtemps qu'elles finissent par faire
corps avec notre esprit, comme le lierre parasite arrive à se confondre avec le tronc du chêne qu'il étouffe. Le simple oubli d'une offense est cependant une grande chose, puisque le sort de centaines de créatures est lié à nos décisions. Chacune de celles-ci est un assassinat intérieur ou une reviviscence, puisque chacune attire à nous ou l'enfer ou le ciel. Cela évoque des démons ou des anges, bien plus vite et bien plus sûrement que par les rites de la magie. Ces rites ne sont d'ailleurs, en dépit de l'opinion contraire des adeptes, que de simples moyens de fortune employés au mieux de nos connaissances occultes, c'est-à-dire au petit bonheur, pour rendre sensibles à la conscience les perceptions spirituelles du Moi. L'esprit de l'homme est où il veut être. Je pense à New-York, à Alpha du Centaure, aux villes souterraines du désert de Gobi, ou à la loi de Mariotte; une part de mon esprit se rend effectivement dans ces divers lieux physiques et mentaux. Mais, pour que le résultat de ce voyage profite à ma personnalité et modifie mon milieu terrestre, il faut que je l'incarne dans un acte.

La réconciliation n'existe pas
tant que le souvenir de l'offense subsiste. La cellule de mon corps où s'incarne ce souvenir peut toujours être utilisée par les génies de la vengeance, de la rancune, du soupçon; le génie de l'inimitié possède en moi une porte ouverte. S'il y a un art d'apprendre : la mnémotechnie, il y a aussi un art d'oublier. Pardonnez donc comme l'on doit faire toute chose : de tout votre cœur, de toutes vos forces, de toute votre intelligence, de tout votre être.
Il est peut-être
plus difficile de ne pas médire que de pardonner. Une grande force est nécessaire pour s'abstenir d'une parole méchante ou spirituelle. La médisance souille l'intellect, le coeur et le corps; elle attire le mal et rend la prière débile et lourde. Comme tout le monde à peu près se rend coupable de ce défaut, il est presque impossible d'en réparer les dégâts. De même que le ressentiment, la médisance nous isole de la Lumière en empêchant nos anges de communiquer avec nous.

Pour éviter ce défaut, je ne connais qu'un moyen
c'est de ne pas dire des absents autre chose que ce que l'on se permettrait en leur présence. Alors, objectera-t-on, toute conversation est impossible. Ceci prouve combien nous sommes habitués à ne voir partout que le mal. Non, il ne suffit pas de se taire pour lutter contre le génie de la médisance; à ce compte un muet serait le plus vertueux des hommes. Il faut se préparer à une visite, comme nous nous préparons à tous les actes de la vie. Meublez votre intelligence et votre cœur. Au lieu de lire des romans vides de sens et des journaux encore plus vides, cultivez-vous; faites votre société des chefs-d'œuvre. Préoccupez-vous de projets utiles et non des intrigues environnantes. Ressuscitez l'art perdu de la conversation où les hommes et les femmes d'autrefois déployaient des talents exquis. Si vous vous montrez bienveillants avec constance, les malveillants iront ailleurs. Tout est prétexte à bien faire.

Que votre salon - ou votre chambre, si vous n'avez pas de salon - se fasse connaître comme un lieu de détente, de repos; que vos amis puissent cesser, chez vous,
de se tenir sur la défensive. Pour cela, défendez vous-mêmes les absents; interdisez les racontars; mais, alors, que cette proscription soit générale. Ne demandez pas qu'on épouse vos sympathies ou vos antipathies. Trouvez des excuses à ceux qu'on attaque. C'est un excellent exercice pour affiner l'intelligence et agrandir la sensibilité. Ne jugez personne, puisqu'il vous est impossible de connaître sûrement le mobile qui détermine autrui ou l'intention dans laquelle il agit. Un jugement, c'est une mainmise sur le voisin et une ligature dont on s'attache soi-même. Ne critiquez pas. Chacun suit le chemin qu'il lui faut suivre. Et personne ne connaît son propre chemin, à plus forte raison ignorons-nous la route d'autrui. Ce sont nos propres paroles et nos actions qui nous jugent. Le Père Lui-même ne S'occupe pas de cela. Souvenez- vous qu'une parole. n'est pas seulement une vibration, une force fluidique, une pierre sur le lac du mental; c'est un être vivant.

Que toutes nos paroles servent donc à quelque chose. La Nature n'aime pas les gaspillages. C'est une loi universelle d'énergétique que toute force, après une trajectoire variable, revient à son point d'émission. Cette loi règle le monde moral, entre autres. Tous les livres sacrés l'énoncent. Mais nous ne réfléchissons pas qu'elle s'applique aussi aux petites circonstances de la vie quotidienne; c'est pourtant dans cette sphère qu'elle nous intéresse le plus. Il est facile de comprendre que
toute énergie émise au hasard des futilités se résout en perte, quant au but réel de l'existence et est un obstacle positif que nous semons nous-mêmes sous nos pas. Si l'amour divin vivait vraiment en nous, toutes ces remarques et toutes ces petites précautions de pédagogue seraient inutiles. Nous serions une flamme droite, inflexible, incandescente; toutes nos puissances s'embraseraient, toutes nos facultés s'offriraient d'elles-mêmes au brasier. Mais où sont les amants de l'Amour éternel ?



* *

 



Celui qui, après des efforts, des chutes, des regrets et des recommencements sans nombre
, est parvenu à devenir le maître de sa langue, a fait de son cœur une place forte. L'homme discret est un refuge assuré pour toutes sortes de créatures inquiètes; son calme les réconforte; la rectitude de sa conduite les éduque; peu à peu il leur donne du courage. Les coupables viennent à lui; les malfaisants s'arrêtent de nuire; les irrésolus l'écoutent; et tous lui deviennent des auxiliaires dans son œuvre illuminatrice. Si ces nobles résultats s'aperçoivent facilement autour de nous, ils sont encore bien plus nombreux dans les mondes intérieurs où jaillissent les sources de la Vie.
Beaucoup parmi les spiritualistes cherchent des procédés inconnus de perfectionnement, soit en vue de conquérir des privilèges thaumaturgiques, soit avec le désir bien plus noble de collaborer à l'évolution collective. Cependant
aucune des très savantes méthodes découvertes dans les sanctuaires ésotériques ne donne des résultats rapides et durables et n'assure au disciple des auxiliaires invisibles librement dévoués, mieux que ces règles archi-connues de la morale. La morale, en somme, c'est l'art de replanter notre cœur dans la terre vive du royaume de Dieu et de le tourner vers les rayons du Soleil des esprits. Comment cela s'opère, nous ne pouvons nous en rendre compte, puisque nous sommes aveugles, pour le moment. Mais le jour vient où des anges dessilleront nos yeux; vous vérifierez alors dans quelle mesure tout ce que je vous dis d'incroyable est exact.

Quand Jésus recommande de se mettre, dans une réunion, à la dernière place, Son conseil vaut pour toutes les occasions possibles de concurrence. Si l'on me croit le plus pauvre, le plus inhabile, le moins intelligent, le moins ambitieux, que de soucis je m'enlève, que de forces je trouve libres en moi
pour les conquêtes éternelles ! Quelle justesse ce calme ne donne-t-il pas à mon jugement ? Combien tous mes sens corporels et spirituels s'affinent et vibrent aux touches les plus exquises des messagers célestes si l'envie de parvenir n'en consume pas la sève ! Quand les fantassins passent sous ma fenêtre, la musique et les tambours m'empêchent d'écouter les vers délicats qu'un ami me récite à murmurante voix. Quand les fanfares de l'orgueil, les cris de la chair, les hurlements de l'ambition déploient leurs tumultes à la fenêtre de mon cœur, comment pourrai-je entendre la parole ineffable que l'Ami des âmes me verse doucement ?
Un jour béni viendra où nous serons tous les serviteurs de tous. Si nous soupçonnions la béatitude de cet esclavage, nous l'appellerions jour et nuit, nous forcerions la marche immuable du Temps par une quête vigilante d'humiliations. Les saints, jamais rassasiés d'opprobres, brûlaient du désir de ce jour. Si donc des malfaiteurs vous attaquent, défendez-vous, puisque votre corps ne vous appartient pas. Si des médisants exercent leur malice aux dépens de votre caractère, de votre réputation, de votre personne morale, en un mot,
ne vous défendez pas, puisqu'ils disent, en somme, la vérité. Si des calomniateurs vous salissent, vous et ceux dont vous avez la charge, ne vous défendez pas davantage, puisque votre première impulsion serait justement de vous défendre.

Puisque vous êtes certains que le Père dans les cieux vous voit et vous attend,
vous supporterez la calomnie, vous pardonnerez au calomniateur. L'injustice n'est qu'une apparence; elle est, en réalité, une justice dont nous n'apercevons pas les considérants. C'est la victime elle-même qui, par suite d'un acte antérieur, arme le bras de son assassin. Si vous êtes soucieux d'alléger le boulet que nous traînons tous, acceptez tout le mal qu'on vous fait et tout le mal qu'on vous attribue. Plus un être est vil selon la Nature, plus il est précieux selon le Ciel. Les hommes ne voient que la gangue, Dieu seul aperçoit le diamant caché.
Il faut encore veiller à ne
pas prendre le bien d'autrui; non seulement sa bourse ni ses meubles, mais encore ses propriétés intellectuelles et morales : ses idées, ses découvertes, ses plaisirs, ses affections. Non seulement ne pas les prendre, mais aussi ne pas les convoiter. Ce n'est pas dans l'acte que réside le mal, c'est dans l'intention qui anime l'acte. Un mauvais désir non combattu amène une chute d'autant plus fâcheuse que la conscience obscurcie ne nous en prévient pas.
La colère, à tous ses degrés, depuis l'impatience jusqu'à la fureur, est toujours un meurtre. Le meurtre appelle le meurtre, comme le vol appelle le vol. Pourquoi nous dépiter, puisque tout ce qui nous arrive est l'expression stricte de la justice immanente ?
Ne faites pas de serment. Nous n'avons
pas le droit de nous enchaîner, puisque nous ne nous appartenons pas. Dites, en toute sincérité: « je ferai telle chose, je vous promets telle chose, s'il plaît à Dieu. » Quand le Ciel ne voudra pas que votre engagement se réalise, Il fera surgir un obstacle insurmontable et vous serez déliés. Mais, en dehors de ce cas, aucune gêne, aucune peine ne doit vous empêcher de tenir votre parole. Ne la donnez donc pas à la légère.

Si votre coeur s'efforce vers la Lumière,
la Lumière sera en lui, et en toutes vos actions. La politesse, qui n'est, en général, qu'une suite de mensonges agréables, deviendra dès lors une force vivante et bénéfique. Chaque mensonge commis empoisonne des cellules en nous. Soyez sincères; et, pour pouvoir l'être sans blesser personne, cultivez l'indulgence. Ainsi vos visiteurs emporteront, quand vous les reconduirez, un peu de la paix qui plane sur votre maison; et vous apporterez avec vous, chez les autres, un peu de cette même paix.
De tout ceci on peut dégager une idée générale. L'être humain, pris à un moment donné de son évolution, se présente à l'observateur comme un assemblage très complexe d'éléments physiologiques et psychiques, visibles et invisibles. Les actes qu'il exécute dépendent de l'état de ce composé; mais
la Providence améliore cet état au moment plus ou moins court de la délibération qui précède toujours chacun de ces actes. 1,'amélioration varie selon que la lumière providentielle a été plus on moins pleinement reçue par le centre volitif. On pourrait établir la formule algébrique de ces modifications.

Cet acte évoque
les résultats matériels et les dynamismes invisibles qui lui sont inversement analogues. C'est ainsi qu'un boutiquier se confine dans un magasin obscur, pendant vingt-cinq ans, pour pouvoir plus tard à la campagne jouir à satiété d'air et de soleil. Et ces réactions s'exercent sur leur centre d'origine dès qu'elles sont lancées. Tout acte modifie donc et notre être conscient, depuis la forme corporelle jusqu'à l'intellectuelle, et la tribu d'invisibles qui nous est attachée de naissance.
Il suit de là que
nos rapports avec le Verbe, centre et moteur de l'Univers, changent incessamment selon la qualité de nos œuvres. Si elles sont conformes au mode de la vie verbale ou divine, notre vie individuelle est améliorée dans son essence, quoique, extérieurement, elle puisse paraître souffrir de cette identification.

C'est donc surtout
par l'acte que la Lumière augmente en nous et que l'harmonie s'installe autour de nous. Bien agir est la condition préalable unique et nécessaire pour que notre rapport avec Dieu soit permanent; et ce rapport n'est autre que l'union avec l'Etre qui est la forme visible de Dieu, avec le Christ.
La présence
d'un saint dans une salle de bal peut y faire descendre le Ciel momentanément; de même qu'un diable dans une église la transforme en enfer. A défaut d'un saint, deux personnes qui se rencontrent dans le monde avec la ferme volonté d'y obéir à Dieu attirent la Présence ineffable. C'est un fait d'observation courante qu'à l'entrée d'un causeur malicieux et caustique, le piquant des conversations redouble. Regardez l'homme dont la seule présence fait taire les médisants; vous vous apercevrez vite qu'une lumière émane de lui.

C'est le souhait que je vous demande la permission de formuler en terminant. Puissions-nous tous concevoir une idée si juste du Père, reconnaître si sincèrement Son Amour : le Christ,
que notre être tout entier s'enflamme aux rayons de cet amour, que notre vie, dans toutes ses circonstances, soit ce que serait la vie de cet amour. L'humaine passion nous transfigure; combien plus la passion du Ciel nous exalte ! Nos mains alors élèvent un flambeau, nos yeux versent la Lumière, nos paroles répandent la paix. L'Ami éternel ne nous quitte plus; le halo éblouissant sous lequel Il voile l'insoutenable éclat de Son aspect tremble et bouge avec nous; nous devenons les dispensateurs de Ses bénédictions. Là où nous allons, Il vient; ce que nous voulons, c'est Lui qui l'accomplit; ce que nos frères nous demandent, c'est Lui qui le leur donne. Notre existence s'élargit par la vertu d'une extase très intérieure et permanente; autour de nous enfin flotte une atmosphère plus subtile qui guérit, console, éclaire et pour l'action de laquelle ni le temps ni l'espace ne sont plus des obstacles.
Afin de gagner ces prérogatives,
un genre extraordinaire de vie est inutile. Le Ciel est trop bon pour nous avoir placés dans des lignes d'existence le long desquelles Il n'aurait pas disposé tous les aliments nécessaires à notre âme. La Nature est simple; l'énigme du monde est simple; la Vérité est simple. Gardez donc une confiance joyeuse et courageuse; notre Ami, notre Frère aîné fera le reste.

Sources Livres Mystiques

Posté par Adriana Evangelizt


 

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