Les découvertes des manuscrits de la mer Morte près des ruines dites de Qumrân, de 1947 à 1956, ont constitué le grand événement archéologique du XXe siècle. En 1997 on en célébra le cinquantième anniversaire. À cette occasion, congrès et séminaires, bilans et publications se succédèrent en plusieurs endroits du monde, et la recherche s'est poursuivie sur cet élan. De grandes lumières en émanent, qui permettent aujourd'hui une approche à la fois précise et nuancée de l'objet et des enjeux de l'événement, dont André Paul, auteur des Manuscrits de la mer Morte (Paris, 2000), nous présente ici le bilan.
Le site archéologique
C'est sur la rive septentrionale du Wâdi Qumrân que se trouvent les vestiges des installations communautaires dites du même nom. Rappelons que le terme de « Qumrân » n'est attesté qu'à partir de 1884, dans un récit d'explorateurs britanniques ; c'est sans nul doute la variation phonique de l'anglais Gomorrha, « Gomorrhe », la ville mythique dont on recherchait alors les traces dans ces régions. Le site archéologique contient les ruines d'un complexe communautaire de grande taille, ayant en gros la forme d'un quadrilatère de cent mètres de long et quatre-vingt de large. Ce sont les restes d'importantes installations conçues pour une expérience de vie commune, durable et réglée. Au cours de l'année 1997, on apprit la découverte toute récente d'un précieux ostrakon ou « tesson » sur l'un des murs d'enceinte : on pourrait y lire le mot hébreu yahad, que nous traduisons par « commune ». Ce même terme figure entre autres dans le titre de l'un des grands écrits connus depuis 1947, dont les restes d'une bonne dizaine d'exemplaires seront recueillis dans les grottes de Qumrân : la Règle de la commune. Bien des données suggèrent des liens entre cet écrit normatif et l'établissement près duquel on l'a trouvé. Si l'on s'appuie sur les conclusions des archéologues, il est quasi certain que la phase significative de l'occupation des lieux prit fin lors de la défaite de la résistance juive contre Rome, avant ou plutôt après la chute de Jérusalem, en 70. Elle a pu débuter entre 130 et 120 av. J.-C., plus tôt même. L'aventure aurait duré deux siècles sans guère d'interruptions, mais non sans évolution. L'établissement de Qumrân possédait les infrastructures et les équipements collectifs nécessaires à une existence communautaire rythmée par des pratiques et définie par des rites. On repère parmi d'autres la salle des assemblées, qui sert aussi de réfectoire, avec l'office adjacent et la cuisine ; l'atelier de céramique avec les fours, et surtout l'aqueduc et les canaux, les citernes et les bassins à escaliers destinés à des bains fréquents de purification : on descendait impur dans l'eau pour en remonter purifié. On est frappé par le système que les ingénieurs d'alors ont su concevoir et mettre en œuvre pour la collecte saisonnière, le stockage, la conservation et la distribution de l'eau. Il faut ajouter la ou les bibliothèques. On discute encore sur l'existence ou l'emplacement d'un possible scriptorium. On n'a pas trouvé de trace de locaux d'habitation dans l'enceinte construite. En dehors des prenantes activités diurnes et hormis tel acte ininterrompu, ainsi la lecture de la Loi de nuit comme de jour, les membres de la communauté vivaient ailleurs, dans les environs proches et à la manière de troglodytes. Les grottes, surtout celles qu'ils creusaient dans la craie, étaient en effet leur abri, une température clémente s'y maintenant malgré les variations saisonnières. Les indices d'une habitation certaine ont été relevés dans une quarantaine d'excavations. Il ne faut pas exclure l'utilisation de tentes.
Voilà pour le domaine des vivants. Celui des morts le jouxtait d'une façon surprenante. Il y a d'abord un cimetière que l'on dit principal, à une cinquantaine de mètres à l'est des installations bâties. On y compte quelque onze cents tombes, d'hommes seulement semble-t-il : elles sont disposées en rangées ordonnées que des allées divisent en trois sections. Toutes sont alignées sur un axe nord-sud, les corps étendus sur le dos, la tête au sud. Il existe deux autres cimetières bien moins importants, qui comptent ensemble une centaine de tombes, l'un au nord et l'autre au sud du cimetière principal : on y a identifié des corps de femmes et d'enfants. Il semble que le cimetière principal ait été réservé aux membres à part entière de la commune : ceux qui, à en juger par certains écrits retrouvés sur place, remplissaient les conditions d'âge, d'initiation et de probation afin de participer aux divers actes ou exercices collectifs, les repas en priorité. À la grande différence des coutumes instaurées dans la société juive, qui inhumait les défunts à l'écart des agglomérations, à Qumrân, le monde des morts, lui-même organisé sinon réglé, ne faisait qu'un avec le monde des vivants, dont il était à sa façon comme le cliché en négatif.
L'établissement de Qumrân n'est pas le seul à avoir été exploré dans la région. À quelques kilomètres au sud se trouve un autre site important, du nom de Khirbet Feshkhâ. Les ruines rappellent celles de Qumrân, mais la finalité des installations paraît toute autre. Avec hangars, magasins et locaux administratifs, elles évoquent davantage une annexe économique, base de l'activité agricole et de l'artisanat. À quinze kilomètres au sud de Qumrân, à Aïn Ghûwéïr, oasis de deux kilomètres de long sur les bords de la mer Morte, on a retrouvé un autre site qui rappelle en moins grand celui de Qumrân. Il y a une cuisine, peut-être à proximité d'un réfectoire : des poteries semblables à celles du premier établissement y étaient entreposées. Au nord se trouve un petit cimetière avec aussi des squelettes de femmes et d'enfants. Il apparaît donc que, en dépit de leur importance, les installations communautaires de Qumrân n'étaient pas les seules à l'époque dans les abords occidentaux de la partie nord de la mer Morte. Ce constat est de la plus haute importance pour l'identification des occupations respectives, successives ou simultanées. Bibliothèques et manuscrits De 1947 à 1956, plusieurs dizaines d'excavations ou de grottes furent explorées dans les environs plus ou moins proches de Qumrân. Dans onze d'entre elles, on retrouva des manuscrits en nombre et en qualité variables : certains avaient été déposés dans des jarres. De ces cachettes on retira quelques rouleaux bien conservés, mais surtout des milliers de fragments aux dimensions elles-mêmes diverses : elles vont de celles de plusieurs colonnes à celles de vraies miettes. Le déchiffrement et le regroupement de la multitude des pièces furent étonnamment rapides. Commencé en 1953, pour l'essentiel le travail était achevé en 1960. Il en ira tout autrement pour la publication : après un bon début, puis des essoufflements et des crises, il fallut attendre la fin du siècle pour disposer de la totalité des textes. L'ensemble des pièces découvertes représente quelque huit cent cinquante écrits ou livres différents. La datation, celle de la copie et non de la rédaction première, oscille entre le IIIe siècle av. J.-C. et le milieu du Ier siècle chrétien. On classe les onze grottes dans l'ordre chronologique de leur découverte, ce qui donne : 1Q (umrân), 2Q, 3Q, jusqu'à 11Q. Mais on se doit de distinguer aussi deux catégories de grottes : celles qui sont proches et peu ou prou dépendantes de l'établissement de Qumrân, artificielles ; et celles qui sont éloignées du site, naturelles.
Le premier de ces deux groupes comprend principalement la grotte n° 4. C'est de très loin la réserve la plus riche, située à quelques dizaines de mètres des bâtiments. Il s'agit d'une caverne artificielle composée de deux salles : on y accédait par un escalier lui-même taillé dans la terrasse marneuse. On considère son contenu comme « la » bibliothèque de la communauté locale. Les documents écrits qu'on y a trouvés représentent plus des cinq huitièmes de l'ensemble des rouleaux. On en a retiré plus de quinze mille fragments provenant de cinq cent cinquante livres différents. Cette double pièce avait des annexes, les grottes n° 5, n° 7, n° 8, n° 9 et n° 10, et plus à l'ouest, n° 6, toutes creusées de main d'homme. Cet ensemble somme toute groupé semble constituer la vraie bibliothèque des hommes qui vivaient régulièrement dans ces lieux. La grotte n° 7 ne comprenait que des textes en langue grecque, ce qui était peut-être son exclusivité. Le second groupe consiste en des excavations naturelles situées à distance du site de Qumrân : un à deux kilomètres vers le nord, les grottes n° 1 et n° 2 ; deux autres à un millier de mètres plus au nord encore, les grottes n° 3 et n° 11. L'inventaire des écrits découverts dans ces quatre grottes, à la fois naturelles et éloignées, suggère la délocalisation stratégique d'une sélection significative de livres. La crainte des pillages ou des déprédations imminentes de la part des troupes romaines put être la cause de la dissimulation. On voulut mettre en lieu sûr l'essentiel des biens littéraires de la commune. Quoi qu'il en fût, l'examen de certains textes retrouvés, des poteries collectées tant dans les ruines que dans les diverses réserves de manuscrits, invite à considérer l'ensemble du contenu des onze grottes comme relevant d'un seul et même centre. Le patrimoine littéraire national Une certaine dose de « bibliomanie », que l'on retrouvera chez les Gnostiques du IIe siècle, caractérisait le groupe des ascètes locaux. Pour leurs exercices quotidiens de sanctification, ces derniers avaient de gros besoins en livres, à commencer par la Loi de Moïse qu'ils s'imposaient de lire et d'expliquer sans interruption. Ces livres, on les recopiait autant de fois que nécessaire. La Règle de la commune, par exemple, existait en une dizaine d'exemplaires. Nombre d'écrits récupérés ont une facture, une expression et un ton totalement inconnus jusqu'alors. C'est le cas de commentaires de livres prophétiques et de psaumes bibliques, de textes utopiques dits d'apocalypse ou d'autres de sagesse, de recueils de prières et de rituels, de pièces mystiques, de formules d'exorcisme, d'horoscopes… Il faut ajouter un lot particulièrement fourni d'ouvrages que l'on considère à tort ou à raison comme des « paraphrases » ou « réécritures » de livres bibliques, ceux de la Loi comme ceux des Prophètes. On se demande volontiers si ce que l'on désigne comme « pseudo » ou « apocryphe », « second » ou « dérivé », n'avait pas alors la valeur de l'original même, du moins d'égal de celui-ci. Le débat est ouvert. Or, parmi les nombreux rouleaux recueillis dans l'ensemble des grottes, deux cents au moins ont été identifiés comme des livres bibliques. La plupart se trouvent documentés par plusieurs et même, pour certains, par de nombreux exemplaires : entre autres, quinze pour la Genèse, trente pour le Deutéronome, trente-sept pour les Psaumes. En général, à chacun d'eux correspond un rouleau unique, le gabarit physique du livre. Les exceptions sont rares, mais pleines d'enseignements sur le regroupement et l'organisation des pièces, autrement dit la formation matérielle du corpus biblique. Chaque exemplaire d'un même livre présente parfois, voire souvent, des variantes telles, quant au texte et quant au sens, qu'on peut identifier plusieurs éditions, certaines simultanées. L'histoire de l'origine et de la transmission du texte biblique, et partant la méthodologie et la philosophie de la critique textuelle, doit être sérieusement revue en conséquence.
On manque totalement d'informations sur l'histoire et les modalités de la production, de la collecte et du regroupement des livres si merveilleusement entreposés dans les onze grottes de Qumrân. Il faut se contenter d'hypothèses et les savants divergent. Une seule chose est sûre : les quelque huit cent cinquante rouleaux récupérés ne sont pas « la » bibliothèque « sectaire » des résidents locaux, comme on l'a dit longtemps. Une bonne partie des manuscrits vient d'ailleurs. L'ensemble représente l'échantillonnage significatif, très large pour l'époque, de la production littéraire en Iouda au cours des trois derniers siècles qui précèdent l'ère chrétienne. Pour les contemporains de Jésus, cela correspondait pratiquement au patrimoine littéraire national. Il est difficile de ne pas admettre que la totalité des pièces entreposées dans les onze grottes constituât, au moins de fait, la banque de connaissances du fameux établissement des bords de la mer Morte. Aujourd'hui, les bons connaisseurs s'accordent aussi sur le fait que le lot des manuscrits considérés comme bibliques était le bien culturel de la société judaïque dans son ensemble, toutes tendances confondues. Certains traits ou particularités alertent néanmoins sur de possibles retouches par les lettrés de la commune. En revanche, l'interprétation des textes sacrés et partant leur usage variaient très sensiblement, pour le fond du moins, selon les idéaux, les groupes et les mouvements. Tous les courants de la société judaïque avaient pour ambition de restaurer, certains même de représenter l'authentique ou vrai « Israël ». Dans une certaine mesure, le groupe des hommes de Qumrân fut de ces derniers. Son traitement des écrits sacrés, au demeurant communs à tous, ainsi que leurs œuvres propres, porte jusqu'à l'excès l'empreinte d'un tel dessein. Iouda et Israël, indépendance et dissidences Venons-en aux occupants du site de Qumrân. Qui étaient-ils et d'où venaient-ils ? Que venaient-ils faire en ces lieux ? Pour répondre, il faut remonter jusqu'aux Hasmonéens, les premiers chefs véritables d'une Iouda indépendante. Ces nouveaux maîtres du pays, juifs enfin, cumulèrent le pouvoir politique et la juridiction religieuse, la royauté – formellement, à partir de 104 av. J.-C. – et la charge de grand prêtre. Ce fut reçu par beaucoup comme une usurpation. Il y avait une ou plusieurs lignées légitimes de grands prêtres, dépossédées alors de leurs prérogatives. Les réactions de suspicion et même d'opposition se multiplièrent dans la société juive, où le nombre des déçus de l'indépendance ne cessait de croître. Des clivages anciens se ravivèrent et même se durcirent. Des mouvements d'opinions s'affirmèrent et des groupes s'organisèrent. L'adjectif hébreu hassidîm, « pieux », servit un temps de dénomination générique à ces résistants de Dieu. L'homme national qui s'était forgé une conscience unifiée de « fils d'Israël » se trouvait relayé par un type de Ioudaïos dont le visage social était désormais fissuré. L'organisation de la société juive et l'évolution de sa culture en furent profondément marquées. L'idéal fondateur d'Israël se trouvait comme confisqué ; il était réinvesti dans un système politique semblable à ceux des voisins orientaux, usant volontiers comme ceux-ci de mercenaires sur terre et de pirates sur mer. Il y avait dérive et perversion. D'où le doute profond et généralisé qui touchait la relation au Temple dans son rôle essentiel de sanctification. On supportait mal que le sanctuaire central d'Israël fût lui-même entre les mains de ces princes soldats. D'où les ripostes. Il fallait retrouver et reconstituer le vrai Israël, celui de l'« assemblée de l'Exil ». Le mouvement que l'on connaît fort bien aujourd'hui grâce aux découvertes de Qumrân apporte ici un éclairage majeur. Il s'agit du courant très particulier que de grands auteurs du Ier siècle, Pline l'Ancien, Philon d'Alexandrie et Flavius Josèphe désignent globalement et trop aisément comme celui des Esséniens. Depuis le milieu du IIe siècle av. J.-C., plus tôt même, des fraternités décidées à s'isoler s'étaient fixées en divers lieux de Palestine, y compris à Jérusalem. Les fameux textes retrouvés dans les onze grottes nous ont appris qu'elles formaient ensemble la « communauté de la nouvelle Alliance ». Ces groupes s'étaient dotés de traits distinctifs suffisamment aigus, renforcés progressivement pas un lot de plus en plus concerté de croyances et de pratiques. La communauté de la nouvelle Alliance Il importait de reconstituer les conditions de « sainteté » du vrai Israël. On se mit donc à s'isoler et à vivre à part, comme des « exilés », en des lieux préservés que l'on appelait « désert » ; les résidences étaient désignées comme des « camps ». Un jour, la séparation se trouva déclarée avec le Temple, son exercice, ses maîtres et son réseau. L'éloignement physique était un fait acquis, perçu comme irréversible : on l'homologua a posteriori, on le déclara et on le justifia. Enfin, ces gens de la « nouvelle Alliance » imputèrent à leur communauté et à leur existence l'empreinte indélébile d'une marque sacerdotale exclusive. Ils se disaient tous « fils de Sadoc ». Ils empruntaient ce nom, Sadoc, à la lignée des grands prêtres que le prophète Ézéchiel présente comme la seule légitime. Ce signe d'identification était de soi un acte de dissidence. Car un autre et nouveau Temple se dessinait avec eux et en eux, sans murs ni sacrifices. Or, entre 130 et 120 av. J.-C., la communauté de la nouvelle Alliance désigna le désert de Juda comme sa terre d'élection. Le désert n'était plus alors un symbole. Le poids et la force de l'idéal du désert furent pour beaucoup dans le choix topographique de ce retrait, qui ne pouvait concerner qu'un nombre limité d'élus. Dans les abords occidentaux de la mer Morte, vers le nord et à plus d'un kilomètre des rives, on repéra les vestiges d'installations vieilles de plusieurs siècles, le site même que l'on dénomme aujourd'hui Khirbet Qumrân. C'était l'endroit rêvé pour que l'expérience dite de la nouvelle Alliance atteigne enfin sa perfection, et qu'elle le signifie de façon permanente. Il ne s'agissait plus désormais d'une simple unité parmi les autres, mais de l'entité collective aux qualités idéales : elle se proposait de représenter à un tel degré de perfection la communauté de la nouvelle Alliance qu'elle se désignait comme « la » communauté. Un mot hébreu fut adopté une fois pour toutes pour signifier la réalité collective et l'expérience propre qui suppléaient ainsi le Temple : yahad, « commune ». Le site de Qumrân fut agrandi et équipé en vue de l'existence collective d'une bonne centaine d'hommes, hommes seulement. Du séparatisme à la secte L'idéal traditionnel de « sainteté » qui animait dès l'origine les groupes de la nouvelle Alliance se trouva alors radicalisé. Il prit la forme d'un séparatisme qui ne cessa de resserrer ses rangs, s'exprimant dans des doctrines de plus en plus verrouillées et dans une discipline d'une extrême rigueur. Différentes Règles contenaient un ensemble contraignant de prescriptions rituelles et de préceptes moraux, de malédictions et d'excommunications. On arriva un jour à un vrai système bâti sur un déterminisme sans faille, un dualisme aux principes cosmiques et aux références astrales supposé mener le monde. La prédestination de chaque individu était systématique : on naissait obligatoirement du parti de la lumière ou du parti des ténèbres et l'on y restait. C'est en fonction d'une telle naissance que l'on était admis ou non dans la commune, après deux ans de dure probation : les horoscopes astraux présidaient au choix. Dès lors, au terme de cette évolution, les gens de Qumrân ne représentaient plus guère le « vrai Israël » comme aux débuts de l'expérience, car à leurs yeux Israël était tout entier du côté de Bélial, le prince de l'adversité ou du parti des ténèbres. Ils constituaient une secte. Flavius Josèphe dira qu'une forte inspiration pythagoricienne marquait la doctrine des Esséniens. Les documents de Qumrân semblent vérifier ses dires, même s'il regroupe sous le nom d'Esséniens, mot inconnu de tous les textes découverts, des variantes simultanées ou successives d'un mouvement réellement plus complexe.
Sources Clio)
Posté par Adriana Evangelizt