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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 22:45

 Ici, l'on découvre que le "dieu" de tradition est devenu un dieu de destruction dans la Bible...

La Maçonnerie

considérée comme le résultat

des religions Egyptienne, Juive et Chrétienne

par le Fr.°. Reghellini de Shio

1842

"Il existe au fond de nos coeurs un désir insatiable de connaître la vérité"

28e partie

27e partie

26e partie

  1ère partie

CHAPITRE XVII. 2

C'est en Italie que ces doctrines anciennes se trouvent professées avant qu'elles le fussent autre part; résultat des progrès de sa civilisation. Le Dante, lorsqu'il a peint la Divinité, ne s'est servi que des symboles des Abraxas ; il n'a point donné à la figure de la Divinité, suivant les descriptions (*) bibliques et de l'Apocalypse :


Lunga la barbà, e di pel bianco mista
Portava a suoi capelli simigliante
Li raggi delle quatro luci sante ;
Fregian si la sua faccia di lume
Ch'io 'l credea come 'l sot fosse devante.

(*) Nous exposons textuellement de quelle manière la Bible représente le Dieu des Hébreux, et l'Apocalypse celui des Chrétiens. C'est le Roi David qui parle, PS. XVIII, v. 8 : « Une fumée sortait de ses mains, et de sa bouche sortait un feu dévorant, et des charbons en étaient embrasés ». Le prophète Habacuc dit, ch. III, v. 4, 3 : « Sa splendeur était comme la lumière même, et des rayons sortaient de sa main, c'est là où réside sa force ; la mortalité marchait devant lui, et le charbon vif sortait à ses pieds ».

Partout le Dieu des Juifs est une image de destruction ; voyons si la peinture que nous en donne St Jean est moins désolante. Apoc., ch. I, § 13 : « Et au milieu de sept chandeliers d'or. Un personnage semblable à un homme, vêtu d'une longue robe, et ceint d'une ceinture d'or à l'endroit de ses mamelles. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche et comme de la neige, et ses yeux étaient comme une flamme de feu ; ses pieds étaient semblables à de l'airain très-luisant, comme s'ils eussent été embrasés ; et sa voix était comme le bruit des grosses eaux ; et il avait en sa main droite « (le système astronomique brille continuellement dans l'Apocalypse) » sept étoiles ; et de sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchans ; et son visage était semblable au Soleil en sa plus grande force ».

Il est tout simple, par des comparaisons faciles à se faire, que les symboles des Abraxas étaient, sans contredit, plus nobles et plus propres à donner une idée de Dieu Père des hommes, que les portraits juifs et chrétiens qui le présentaient comme un être destructeur.

Ces vers nous indiquent que le Dante avait vu des Abraxas ; et le dernier, où il dit qu'il voyait la Divinité comme si le Soleil était devant lui, démontre qu'il était initié dans les doctrines que nous avons expliquées sur le Soleil, emblème de la Divinité, doctrines suivies par les Cabalistes et Rose-Croix, établies depuis ces époques lointaines, comme nous le dirons, à Florence, à Vicence et ailleurs. L'Abraxas que nous donnons, sous la figure Tab. II, n." 2 , prise loco citato de Montfaucon, a le même Père Eternel Créateur, avec l'Oglade gnosticienne et les huit étoiles ; de l'autre côté, le même Père Eternel est couronné de cinq pointes relatives au pentagone, ayant deux étoiles à côté de sa tête, pour expliquer les deux principes, et en bas une sphère annulaire, sur laquelle s'appuyent quatre figures, les quatre élémens, dont deux, l'air et le feu, avec des ailes, les deux autres, la terre et l'eau, sans. On y voit sur la droite la pierre cube, et sur la gauche l'équerre. A ces époques, la Bible et l'Apocalypse étaient toujours mises en avant par ces philosophes ; ainsi bien des Abraxas ont des Eons, des Séphirotes et des Anges pour représenter soit les quatre Vertus par excellence, soit les quatre Elémens, ou les quatre Anges qui, suivant les rabbins, entouraient sans cesse le trône de la Divinité, Michel, Gabriel, Uriël et Raphaël, auxquels on attribuait aussi des vertus ; les abstractions juives étaient toujours unies à la philosophie de Platon ; elles jouissaient d'un grand crédit chez les sectes par nous nommées.

Tous ces monumens, très-curieux, servent à lever le voile que l'histoire de ce temps n'a pas déchiré, et nous montrent de combien se trompèrent les auteurs anciens qui, jusqu'au 17 e siècle, traitèrent ces signes parlans de l'ancienne science et des mystères
comme des signes de la magie noire, ce qui est rapporté par Maffei, Montfaucon et autres.

L'équerre maçonnique que nous avons vue dans les emblèmes antécédens, se trouve dans plusieurs monumens sacrés des Egyptiens ; cet emblème était dans leurs mystères.

M. Spor possédait les deux pierres n. 6, 21, pl. II, qui représentent, la première, un Osiris-Apis sur la fleur de Lotus ; il a la tête de lion ; c'est le Soleil dans la constellation du Taureau ; d'une main il supporte la Lune, et de la droite il tient une équerre ; les oiseaux qui l'environnent sont l'emblème de l'Air.
L'autre représente un Harpocrate qui est assis sur le tronc d'un cou d'âne, la tête renversée ; il tient une équerre dans sa main droite. Nous pourrions rapporter bien d'autres documens qui nous donnent le même emblème.

Un Abraxas tout-à-fait maçonnique est celui de la collection Capello : c'est un buste d'homme avec bras et mains, ayant la tête de coq, symbole du Soleil, auteur de toute vitalité, et ayant pour jambes
deux serpens, symbole des deux principes bon et mauvais. Sa main droite est armée d'un fouet, comme Phébus, lorsqu'il guide ses chevaux, et comme il est représenté sur bien des médailles, et en particulier sur celles du Bas-Empire ; il tient de la main gauche un bouclier qui est environné d'une couronne de laurier, arbre consacré à Jupiter, et dans le centre du bouclier, on lit le mot Jao, qui est aussi le Jéhovah des Hébreux. Mais ce qui surprendra tout Frère admis au 3.° grade, c'est l'inscription de cet Abraxas qui a rapport au mystère maçonnique de la Parole Perdue, et dit : « Donnez-moi la grâce et la victoire, puisque j'ai prononcé votre nom caché et ineffable. » Voilà de la maçonnerie toute pure que l'on pratiquait il y a 17 ou 18 cents ans. (Planche II, n.° 20.)

La figure n° 3 de la Pl. II, tirée de Montfauçon, nous présente un Abraxas très-intéressant : à des branches d'arbres, que, par la feuille, on doit dire d'acacia, se trouvent pendues trois têtes avec la légende
Jao. Voilà des traces pour croire que les anciens initiés avaient d'autres assassins à venger que ceux trop légèrement attribués aux Maçons en vue des Templiers, ce qu'on a remarqué en parlant de l'allégorie d'Hiram.

Un Abraxas qui mérite la considération de nos profonds critiques, est celui tiré de Montfauçon ( n.° 18, Pl. II), il assure que l'estampe lui avait été envoyée d'Italie ; elle représente d'un côté la tête d'Alexandre couverte de la peau du lion, avec l'inscription, partie latine, partie grecque, Alexandri; au revers sont une ânesse et un ânon qui tète. Au-dessus un
scorpion, signe du Zodiaque, avec l'inscription : Dominus noster Jesus-Christus Dei filius.
Bien des Abraxas portaient des noms de héros, comme Alexandre; mais que penser de ce monument d'antiquité ? Ne serait-il pas
pour nier la divinité de Jésus et pour le désigner pour le mauvais principe? car sous quel emblème plus méprisable pouvait-on symboliser et mystifier notre Divin-Maître ?

D'abord toute personne, un tant soit peu versée dans les anciens mystères égyptiens, sait que dans l'écriture symbolique, l'âne était établi comme l'emblème du mauvais principe. Harpocrate, Dieu du silence, et dans lequel on représentait la Divinité silencieuse, est assis sur le tronc détaché du corps d'un âne. On montrait par-là que la Divinité taciturne, mais immuable dans ses opérations, triomphe du mauvais principe, rétablissant l'équilibre dans les élémens par le triomphe sur Typhon.

L'Histoire d'Occhus, Roi de Perse, nous fait connaître que ce Roi qui dominait en Egypte, ayant appris que les Egyptiens l'appelaient âne, fit tuer leur Dieu Apis et commanda aux Egyptiens qu'ils dussent, dans leurs adorations externes, y substituer l'âne, qui était regardé comme l'emblème du mauvais principe. Bagoas, son eunuque, de nation égyptienne et prêtre, indigné de l'injure qu'Occhus faisait à sa nation, le tua et donna sa chair à dévorer à des chats, afin qu'un animal consacré à Isis, réparât l'injure faite à la même Divinité.

A Coptos, l'âne dans une cérémonie était fort maltraité; c'était le bouc israélite chargé de l'exécration religieuse.

Bien des Abraxas prouvent
l'opinion peu favorable que plusieurs sectes avaient de la divinité de Jésus. Le scorpion se trouve dans différens monumens. Les anciens mythologues le regardent toujours comme un symbole de mort et de destruction. Dans l'estampe, frontispice de l'excellent ouvrage de M. Lenoir, de la Maçonnerie, il se trouve dans un coin un tableau qu'on voit dans Montfaucon, v. 1er, pag. 378; il représente Mythras, image du Dieu Soleil, en habit sacerdotal, sacrifiant le taureau ; pendant le sacrifice, le scorpion est prêt à dévorer les parties génitales du taureau. C'est l'allégorie de la mauvaise saison qui détruit tout germe de génération; en Egypte, en Perse et dans l'Inde, les parties de la génération étaient des symboles des bienfaits de la Divinité, et par-là, elles étaient une haute vénération; elles étaient sacrées. Il est bien naturel qu'on regardât avec dédain le scorpion comme Typhon, allégorie du principe destructeur.

Nous ne pouvons finir cet article sans une observation de St Jérôme, qui, dans une lettre à Théodore, dit qu'un sectateur de Basilide, Marc, qui donna le nom aux Marcassiens, s'adonnait à la magie pour séduire les faibles, sous prétexte de les faire entrer dans la connaissance des mystères les plus profonds de sa doctrine ; que cette curiosité avait été d'une grande amorce en France et en Espagne, et que ces contrées étaient infectées de faux dogmes par de telles initiations.

Après la quantité énorme d'Abraxas qu'on trouve semés dans toute l'Europe, on croirait que la propagation des systèmes de Basilide, des Gnosticiens et autres, eut le plus grand succès, même entre les personnes aisées ; car la gravure de ces pierres dures ne pouvait se faire à ces époques que par un grand travail et par une jdépense remarquable.

Le tombeau de Childéric, Roi des Francs, mort en 464, découvert à Tournay, en 1653, sert à renforcer l'opinion de St Jérôme, que les initiés de Basilide ou des mystères égyptiens, juifs-chrétiens, se répandirent en Europe, et que les mystères des premiers Chrétiens, unis aux Egyptiens, que nous appelons maçonniques, y trouvaient des adeptes dans la haute classe de la Gaule ; dans cette Gaule, où les prêtres druides enchaînaient l'élan même de l'imagination de leurs propres sectateurs par la plus oppressive superstition, pour perpétuer l'ignorance de leurs administrés et pour conserver leur pouvoir funeste*.

* Il paraît que leurs descendans, les prêtres qui servent à la Religion de nos jours, n'ont pas abandonné ce principe. Dans un ouvrage imprimé en 1791, à Anvers, portant pour titre : Les Masques arrachés, ou Histoire sectété de la Révolution et Contre- Révolution , etc. etc., du Brabant, on lit, et il y est dit positivement que les prêtres jouèrent le premier rôle dans cette révolution ; qu'ils la machinèrent pour y établir une domination théocratique, au lieu de l'autrichienne ; qu'ils employèrent tous les moyens que leur crédit, leur hypocrisie , leur procurait ; qu'ils dominent sur ces peuples en les entretenant dans la plus stupide croyance, et dans l'ignorance la plus grossière. Les religions changèrent ; mais les préceptes des Druides y restèrent. L'esprit d'intérêt, la cagotterie et l'ignorance se succédèrent. Heureuse la postérité de ces belles contrées ! car un sage et paternel gouvernement cherche dès-à-présent, par tous les moyens possibles , à y introduire les lumières par une soigneuse éducation.

On lit dans la Collection des Costumes, par Vial Castel, à la première livraison, qu'on a trouvé dans ce tombeau une bague, une tète de bœuf creusée du haut en bas, une épée, un stilet à écrire, de petites figures qu'on a prises pour des abeilles, une boucle et deux médailles ovales représentant l'une un scarabée, l'autre une grenouille ». (Pl. II, N.°» 30-31.)

La tête de bœuf peut avoir été l'emblème du Dieu
Apis, et avoir servi à Childéric dans l'initiation, comme on l'a dit, des prêtres égyptiens et perses, qui, dans la représentation des mystères, portaient pour casque une tête d'animal relatif au culte du Soleil ; et de même que l'on a vu des quatre Evangélistes du bienheureux Angélique. L'épée peut avoir été aussi bien le glaive du Sacrificateur comme un signe de guerrier. La boucle doit avoir servi à serrer (*) la ceinture sacrée accordée aux hauts initiés : le scarabée et la grenouille devaient être des emblèmes qui avaient été admis par la science égyptienne; ces emblèmes (PL II, nos 30, 31) se trouvent aussi dans la Table Isiaque qui renfermait tous les mystères des prêtres d'Isis. Le premier emblème était le symbole de la Divinité ; il n'a besoin pour sa reproduction que de soi-même ; il était aussi un emblème du Soleil et du Feu élémentaire, comme la grenouille (**) représentait l'élément humide de l'Eau; tous les deux premiers principes de la fécondation universelle. Les  Croix, qui étaient sur une des faces latérales du style, se trouvent dans des monumens de huit cents ans avant l'ère chrétienne. Souvent la Croix désignait l'immortalité.

(*) Cette ceinture et huppe dentelée, tire son origine des Egyptiens et passa aux Juifs. Exode, ch. XXIX, v. 9: « Et tu les ceindras du baudrier Aaron et ses Fils, et tu leur attacheras des calottes, et ils posséderont la sacrificature». Les prêtres égyptiens portaient déjà des calottes avant l'Exode, et avaient la ceinture sacrée.

(**) Les Grecs slaves, croates, etc. etc., par un reste de l'ancienne tradition, ne mangent pas de grenouilles. Cet emblème est arrivé de la Chine aux Egyptiens : une infinité de Divinités chinoises portent ce symbole sur leur main ; quelquefois la grenouille divinisée a trois jambes, et se trouve souvent dans l'intérieur d'une petite pagode ou chapelle., que ces Dieux portent sur leurs mains.

Par les emblèmes ci-dessus indiqués et qu'on a trouvés dans ledit tombeau, on peut déduire que Childeric a été initié aux mystères et doctrines juives-chrétiennes que nous avons vu recherchées avidement en Europe aux temps ci-dessus énoncés, que le culte égyptien fut introduit en France dans ces temps reculés ; il est prouvé même par un fait de nos jours.

Le Courrier des Pays-Bas, des jeudi et vendredi 16 et 17 août 1827, sous la rubrique de France, dit : « Des ouvriers creusant dans le lit de la rivière d'Erdre, pour y construire une écluse du canal de Bretagne, ont trouvé à vingt pieds au-dessous du fond actuel de la rivière deux idoles qui paraissent égyptiennes, avec des têtes de bélier et des cornes d'Amnon. Elles sont en terre cuite qui ressemble à celle des briques dont nous nous servons. Dieu sait à quelle époque ces statues ont été jetées dans l'Erdre ; la profondeur à laquelle on les a trouvées et les dépôts qui se sont formés au-dessus par couches, au nombre desquelles s'en trouve une argileuse, prouvent qu'il doit y avoir bien des siècles. Serait-ce des divinités étrangères que les Druides auraient fait précipiter dans l'Erdre ? Serait-ce des idoles apportées d'Egypte, par des Romains, que l'établissement du Christianisme aurait fait détruire ? C'est aux savans antiquaires à fixer nos idées à cet égard. »

30ème partie

Posté par Adriana Evangelizt

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commentaires

A
J'ai lu quelque part que Bruno Etienne avait écrit récemment que la franc-maçonnerie est la quatrième religion abrahamique. Ce n'est pas faux, il y a en maçonnerie une tentative de retrouver les sources chrétiennes authentiques. Il y a aussi des sources égyptiennes, mais aussi mythraïques et bouddhistes.
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S
Nous sommes d'accord avec vous, la FM occidentale tire ses symboles d'Egypte. Les dits symboles ayant été ramenés par le pseudo-Moïse et les lévites en ayant fait ce qu'on sait. Voilà de quoi s'inspire la FMO. D'une imposture !
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W
Mas d'ou sont issus ces religions dites révélées que sont la religion juive et chrétienne, remarque importante à la fin des prières on dit amen. Ce amen est issu d'un pretre de l'egypte ancienne Amon, alors la franc maçonnerie n'est autre qu'un plagiat de l'egypte pharaonique. Redonnonsà César ce qui appartient à César...
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