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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 23:10

 

LA COSMOGONIE DE MOYSE

Selon Fabre d'Olivet

Traduction des 10 premiers chapitres de la Genèse,

et de ses 243 versets.

2ème partie

1ère partie

Chapitre III

 

L'extraction

Tableau de Ilaya

 

1. Cependant, Nahash, l'attract originel, la Cupidité, cette ardeur interne, appétante, était la passion entraînante de la vie élémentaire, le principe intérieur de la Nature, ouvrage de IHÔAH. Or, cette Passion insidieuse dit à Aîshah, la faculté volitive d'Adam, pourquoi vous a-t-il recommandé, LUI-les-Dieux, de ne pas vous alimenter de toute la substance de la sphère organique ?

2. Et la Faculté volitive répondit à cette Ardeur cupide : nous pouvons sans crainte nous alimenter du fruit substantiel de l'enceinte organique.

3. Mais quant au fruit de la substance même qui est au centre de cette enceinte, il nous a dit, LUI-les-Dieux, vous n'en ferez pas aliment ; vous n'y aspirerez pas votre âme, de peur que vous ne vous fassiez inévitablement mourir.

4. Alors Nahash, l'attract originel, reprit : non, ce n'est pas de mort que vous vous ferez inévitablement mourir.

5. Car, sachant bien, LUI-les-Dieux, que dans le jour où vous vous alimenterez de cette substance, vos yeux seront ouverts à la lumière, il redoute que vous ne deveniez tels que LUI, connaissant le bien et le mal.

6. Aîshah, la faculté volitive, ayant considéré qu'en effet cette substance, mutuellement désirée par le sens du goût, et par celui de la vue, paraissait bonne, et la flattait agréablement de l'espoir d'universaliser son intelligence, détacha de son fruit, s'en nourrit ; et en donna aussi avec intention à son principe intellectuel, Aîsh, auquel elle était étroitement unie ; et il s'en nourrit.

7. Et soudain leurs yeux s'ouvrirent également, et ils connurent qu'ils étaient dénués de vertu, de lumière propre, stériles, révélés dans leur obscur principe. Ils firent alors naître au-dessus d'eux une élévation ombreuse, voile de tristesse mutuelle et de deuil ; et se firent de vêtements passagers.

8. Cependant ils entendirent la voix même de IHÔAH, l'Être des êtres, se portant en tous sens dans l'enceinte organique, selon le souffle spiritueux de la lumière du jour. L'universel Adam se cacha de la vue de IHÔAH, avec sa faculté volitive, au centre de la substance même de l'enceinte organique.

9. Mais IHÔAH, l'Être des êtres, se fit entendre à Adam, et lui dit : où t'a porté ta volonté ?

10. Et Adam répondit : j'ai entendu ta voix dans cette enceinte ; et voyant que j'étais dénué de vertu, stérile, révélé dans mon obscur principe, je me suis caché.

11. Et l'Être des êtres reprit : qui t'a donc enseigné que tu étais ainsi dénué, si ce n'est l'usage de cette même substance dont je t'avais expressément recommandé de ne t'alimenter nullement ?

12. Et Adam répondit encore : Aîshah, la faculté volitive que tu m'as donnée pour être ma compagne, c'est elle qui m'a offert de cette substance, et je m'en suis alimenté.

13. Alors, IHÔAH, l'Être des êtres, dit à la Faculté volitive, pourquoi as-tu fait cela ? et Aîshah répondit : Nahash, cette passion insidieuse, a causé mon délire, et je me suis alimentée.

14. Et IHÔAH, l'Être des êtres, dit à Nahash, l'attract originel : puisque tu as causé ce malheur, tu seras une passion maudite au sein de l'espèce animale et parmi tout ce qui vit dans la Nature : d'après ton inclination tortueuse tu agiras bassement, et d'exhalaisons élémentaires tu alimenteras tous les moments de ton existence.

15. Je mettrai une antipathie profonde entre toi, Passion cupide, et entre Aîshah, la faculté volitive ; entre tes productions et ses productions : les siennes comprimeront en toi le principe du mal, et les tiennes comprimeront en elle les suites de sa faute.

16. S'adressant à Aîshah, la faculté volitive, il lui dit : je multiplierai le nombre des obstacles physiques de toutes sortes, opposés à l'exécution de tes désirs, en augmentant en même temps le nombre de tes conceptions mentales et de tes enfantements. Avec travail et douleur tu donneras l'être à tes productions ; et vers ton principe intellectuel, entraînée par ton penchant, tu subiras son empire, et il se représentera en toi.

17. Et à l'Homme universel, Adam, il dit ensuite : puisque tu as prêté l'oreille à la voix de ta faculté volitive, et que tu t'es nourri de cette substance, de laquelle je t'avais expressément recommandé de ne l'alimenter nullement, maudit ! Soit l'élément adamique, homogène, et similaire à toi, relativement à toi : avec angoisse tu seras forcé d'en alimenter tous les moments de ton existence.

17. Et les productions tranchantes, et les productions incultes et désordonnées, germeront abondamment pour toi : tu te nourriras des fruits âcres et desséchés de la Nature élémentaire.

18. Tu t'en nourriras dans l'agitation continuelle de ton esprit, et jusqu'au moment de ta réintégration à l'Élément adamique, homogène et similaire à toi : car, comme tu as été tiré de cet élément, et que tu en es une émanation spiritueuse, ainsi c'est à cette émanation spiritueuse que tu dois être réintégré.

20. Alors l'universel Adam, assigna à sa faculté volitive Aîshah, le nom de Hewah, existence élémentaire ; à cause qu'elle devenait l'origine de tout ce qui constitue cette existence.

21. Ensuite IHÔAH, l'Être des êtres, fit pour Adam et pour sa compagne intellectuelle, des sortes de corps de défense dont il les revêtit avec soin.

22. Disant, IHÔAH, LUI-les-Dieux : voici Adam, l'Homme universel, devenu semblable à l'un d'entre nous, selon la connaissance du bien et du mal. Mais alors, de peur qu'il n'étendît la main, et qu'il ne se saisît aussi du principe substantiel des Vies, qu'il ne s'en nourrit, et qu'il ne vécût en l'état où il était, durant l'immensité des temps ;

23. IHÔAH, l'Être des êtres, l'isola de la sphère organique de la sensibilité temporelle, afin qu'il élaborât et servit avec soin cet Élément adamique, hors duquel il avait été tiré.

24. Ainsi il éloigna de son poste cet Homme universel, et fit résider du principe de l'antériorité des temps, à la sphère sensible et temporelle, un être collectif appelé Cherubim, semblable à la puissance multiplicatrice universelle, armé de la flamme incandescente de l'extermination, tourbillonnant sans cesse sur elle-même, pour garder la route de la substance élémentaire des Vies.

Chapitre IV

La multiplication divisionnelle

 

1. Cependant, Adam, l'Homme universel, connut Hewah, l'existence élémentaire, comme sa faculté volitive efficiente ; et elle conçut, et elle enfanta Kaîn, le fort et le puissant transformateur, celui qui centralise, saisit et assimile à soi ; et elle dit : j'ai formé, selon ma nature, un principe intellectuel de l'essence même, et semblable à IHÔAH.

2. Et elle ajouta à cet enfantement celui de son frère Habel, le doux et pacifique libérateur, celui qui dégage et détend, qui évapore, qui fuit le centre. Or, Habel était destiné à diriger le développement du Monde corporel ; et Kaîn, à élaborer et servir l'Élément adamique.

3. Or, ce fut de la cime des mers, que Kaîn fit monter vers IHÔAH une oblation des fruits de ce même élément :

4. Tandis qu'Habel offrit aussi une oblation des prémices du Monde qu'il dirigeait, et des vertus les plus éminentes de ses productions : mais IHÔAH s'étant montré sauveur envers Habel et envers son offrande,

5. Ne reçut point de même Kaîn, ni son oblation ; ce qui causa un violent embrasement dans ce fort et puissant transformateur, décomposa sa physionomie, et l'abattit entièrement.

6. Alors, IHÔAH dit à Kaîn : pourquoi cet embrasement de ta part ? et d'où vient que ta physionomie s'est ainsi décomposée et abattue ?

7. N'est-ce pas que si tu fais le bien, tu en portes le signe ? et que si tu ne le fais pas, au contraire, le vice se peint sur ton front ? qu'il t'entraîne dans son penchant qui devient le tien ; et que tu te représentes sympathiquement en lui ?

8. Ensuite, Kaîn déclarant sa pensée à Habel, son frère, lui manifesta sa volonté. Or, c'était pendant qu'ils étaient ensemble dans la Nature productrice, que Kaîn, le violent centralisateur, s'éleva avec véhémence contre Habel son frère, le doux et pacifique libérateur, l'accabla de ses forces, et l'immola.

9. Et IHÔAH dit à Kaîn : où est Habel ton frère ? A quoi Kaîn répondit : je ne le sais pas. Suis-je donc son gardien, moi ?

10. Et IHÔAH lui dit encore : qu'as-tu fait ? la voix des générations plaignantes, qui devaient procéder de ton frère, et lui être homogène, s'élève jusqu'à moi de l'Élément adamique.

11. Maintenant, sois maudit ! toi-même par ce même élément, dont l'avidité a pu absorber par ta main ces générations homogènes qui devaient procéder de ton frère.

12. Lorsque tu le travailleras, il ne joindra point sa force virtuelle à tes efforts. Agité d'un mouvement d'incertitude et d'effroi, tu seras vaguant sur la Terre.

13. Alors, Kaîn dit à IHÔAH, que mon iniquité doit être grande ; d'après la purification !

14. Vois ! tu me chasses aujourd'hui de l'Élément adamique ; je dois me cacher avec soin de ta présence ; agité d'un mouvement d'incertitude et d'effroi, je dois être vaguant sur la Terre : ainsi donc ; tout être qui me trouvera pourra m'accabler.

15. Mais IHÔAH, déclarant sa volonté, lui parla ainsi tout être qui croira accabler Kaîn, le fort et puissant transformateur, sera, au contraire, celui qui l'exaltera sept fois davantage. Ensuite, IHÔAH mit à Kaîn un signe, afin que nul être qui viendrait à le trouver, ne pût lui nuire.

16. Et Kaîn se retira de la présence de IHÔAH, et il alla habiter dans la terre de l'exil, de la dissension et de l'effroi, le principe antérieur de la sensibilité temporelle.

17. Cependant Kaîn connut sa faculté volitive efficiente, et elle conçut, et elle enfanta Ħenôch, la force centrale et fondatrice ; ensuite il se mit à édifier un circuit sphérique, une enceinte fortifiée, à laquelle il donna le nom de son fils Ħenôch.

18. Et il fut accordé et ce même Ħenôch de produire l'existence de Wħirad, le mouvement excitateur, la cause motrice ; et Wħirad, produisit celle de Meħoujâel, la manifestation physique, la réalité objective ; et Meħoujâel produisit celle de Methoushâel, le gouffre appétant de la mort ;

et Methoushâel produisit celle de Lamech, le nœud qui arrête la dissolution, le lien flexible des choses.

19. Or, Lamech prit pour lui, comme ses épouses corporelles, deux facultés physiques : le nom de la première était Wħadah, l'évidente ; et celui de la seconde, Tzillah, la profonde, l'obscure, la voilée.

20. Wħadah donna naissance à Jabal, principe aqueux, celui d'où découlent l'abondance et la fertilité physique, père de ceux qui habitent les demeures fixes et élevées, et qui reconnaissent la propriété.

21. Et Jabal eut pour frère Joubal, fluide universel, principe aérien, d'où découlent la joie et la prospérité morale, père de ceux qui se livrent aux conceptions lumineuses et dignes d'amour : les sciences et les arts.

22. Et Tzillah aussi donna naissance à Thoubal-Kaîn, la diffusion centrale, principe mercuriel et minéral, instructeur de ceux qui s'adonnent aux travaux mécaniques, qui fouillent les mines et forgent le fer. Et la parenté de Thoubal-Kaîn fut Nawħomah, le principe de l'agrégation et de l'association des peuples.

23. Alors Lamech, le nœud qui arrête la dissolution, dit à ses deux facultés physiques, Wħadah et Tzillah écoutez ma voix, épouses de Lamech, prêtez l'oreille à ma parole : car, de même que j'ai détruit l'intellectuel individualisé par sa faculté volitive, pour me dilater et m'étendre ; de même que j'ai détruit l'esprit de lignée pour me constituer en corps de peuple.

24. Ainsi, comme il a été dit que celui qui voudrait accabler Kaîn, le puissant transformateur, en septuplerait les forces constitutives centralisantes ; celui qui voudra accabler Lamech, le flexible lien des choses, en augmentera septante sept fois la puissance ligatrice.

25. Cependant Adam, l'Homme universel, avait encore connu sa faculté volitive efficiente ; et elle avait enfanté un fils auquel elle avait donné le nom de Sheth, la base, le fond des choses ; parce qu'elle avait dit : il a placé en moi, LUI-les-Dieux, la base d'une autre génération, émanée de l'affaissement d'Habel, au moment où il fut immolé par Kaîn.

26. Or, il fut accordé aussi à Sheth de générer un fils auquel il donna le nom d'Ænôsh, c'est-à-dire l'être muable, l'homme corporel ; et dés lors il fut permis d'espérer et d'attendre un soulagement à ses maux dans l'invocation du nom de IHÔAH.

Troisième partie

Posté par Adriana Evangelizt


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