Et bien évidemment, le Vicaire de Dieu suivi de tous ses saints ont donné leur avis sur l'Evangile selon Judas. Et l'ont condamné comme ils ont condamné en son temps Galilée qui affirmait que la terre tournait ou d'autres encore qui remettait sérieusement en doute l'historicité et l'authenticité des récits mythiques -pour la plupart- de la Bible. Et c'est parce que les Templiers avaient découvert la Vérité sur la Résurrection de Jésus qu'ils furent aussi cloués au pilori. Alors quand ces messieurs nous parlent de la "base historique de la foi", on a envie de leur demander "Où sont les preuves de ce que vous affirmez ?" Où se situe la "base historique de la foi" ? Où doit-on la chercher ? Dans le récit fantastique de la Genèse où l'Eternel aurait créé le Ciel et la Terre en 6 jours ? Est-ce qu'on nom de cette "base historique" plus que douteuse, on doit gober toutes les couleuvres que l'on veut nous faire avaler ? Qui a écrit l'Ancien Testament et le Nouveau ? Où sont les témoins de la Genèse ? Doit-on croire aveuglément ces romans de science-fiction où un pseudo-dieu vindicatif passe son temps à donner de mauvais conseils à son soit-disant "peuple élu" ? Les êtres Eclairés savent qu'il y a eu une inversion depuis le Commencement... le Serpent était le Véritable Initiateur et l'Autre un imposteur malveillant et malfaisant qui ne voulait pas de bien aux hommes. Sinon aurait-il jeté le couple Adam-Eve en dehors du Jardin d'Eden dans le plus simple appareil et démuni de tout ? On voit ce qu'il est advenu aujourd'hui de leur descendance... les religions créées par les hommes sont le plus grand fléau de notre terre. Elles sont les dictateurs des consciences et suppriment peu à peu la Liberté à l'Humanité. L'Eglise Catholique Romaine a trahi l'Enseignement du Galiléen... Pierre n'était qu'un judas inféodé aux Romains comme Paul. Et la base de l'édifice se trouve plus que chancelant aujourd'hui... le moment approche, là aussi, de rendre à Jésus ce qui lui appartient... pas la pourpre et l'or en tout cas.
Le Pape condamne l'Evangile selon Judas
par Matthieu Perreault
Le pape Benoît XVI a profité de la messe de la dernière cène, jeudi soir dernier, pour condamner l'évangile selon Judas, dévoilé en grande pompe la semaine dernière par la revue National Geographic. Dans ce document du IVe siècle, Jésus charge Judas de le dénoncer afin de pouvoir souffrir pour l'humanité, mourir et ressusciter.
Balivernes, répond Benoît XVI. Judas « jauge Jésus selon les catégories du pouvoir et du succès: pour lui, seul le pouvoir et le succès sont des réalités, l'amour ne compte pas, a dit le pape durant son homélie. Il est avide: l'argent est plus important que la communion avec Jésus, plus important que Dieu et son amour. Et ainsi, il devient aussi un menteur qui joue un double jeu et rompt avec la vérité; quelqu'un qui vit dans le mensonge et perd ainsi le sens de la vérité suprême, de Dieu. De cette façon, il s'endurcit, devient incapable de conversion, du retour confiant de l'enfant prodigue, et il jette sa vie détruite. »
Même s'il n'a pas directement fait allusion à l'évangile selon Judas, le pape visait clairement ce document, selon des vaticanistes italiens. Judas, dit Benoît XVI, fait réfléchir au « mystère obscur du refus » de l'amour. « L'amour du Seigneur ne connaît pas de limites, mais l'homme peut y mettre une limite. »
Jésus, fils de Seth
La dénonciation de Benoît XVI n'est pas surprenante. C'est que la réévaluation du rôle de Judas n'est pas le seul accroc au dogme catholique que commet le document du National Geographic. On y lit aussi que Jésus n'est pas le fils du dieu de l'Ancien Testament, mais de Seth, le troisième fils d'Adam. Seth fait partie d'une autre catégorie de divinités, au sommet de laquelle trône Barbelo, un dieu androgyne bienveillant. Le dieu de l'Ancien Testament, lui, est méchant et jaloux.
Ces théories ont été échafaudées par les sectes gnostiques, qui ont prospéré aux premiers temps du christianisme. En réaffirmant que Judas est un traître, Benoît XVI vise aussi le gnosticisme, qui a été à la source de plusieurs courants « nouvel âge ».
Sources : Cyberpresse